Chronique locale. Le doigt dans l'œil. Willems-Fonds. Variétés. cours de la Société a été sollicité, et les action naires présents ont voté l'unanimité une intervention d'un demi-million couvrir par l'emprunt. Le subside de la Société sera attribué au canal de Bruges-Heyst et aux installations locales. La population entière apprendra avec bon heur la décision prise et s'associera aux bonnes félicitations que nous adressons la Société des chemins de fer de la Flandre Occidentale. Les oreilles d'un des vingtistes du Torchon d'Ypres ont dû fortement chatouiller, puisqu'il éprouve le besoin de servir une tartine de deux colonnes ses lecteurs, rien que pour leur faire accroire que le Père de la Cité n'a pas s'occu per, en sa qualité de Président d'honneur du Comice agricole Kemmel-Ypres, des détails d'administration de la dite société et, par suite, faire le choix des imprimeurs auxquels on confie l'impression des affiches, program- mes, règlements des concours, etc., etc. Est-il vrai, oui ou non, que, sur la proposition de M. le Bourgmestre, le Conseil communal d'Ypres a voté un subside de mille francs pour le concours du houblon du 23 Octobre dernier Est-il vrai, oui ou non, que le Père de la Cilè a dit, en plein Conseil communal, que ce con cours allait faire un bien énorme au commerce Yprois Dans cette occurrence, quel était le devoir de notre Premier, lui, Président d'honneur du Comice agricole, non Kemmel-Courtrai-Wyt- schaete, mais Kemmel-Ypres Un bambin de deux ans pourrait en deux mots répondre cette question Le Torchon d'Ypres, lui, a besoin de deux colonnes pour ne raconter que des âneries et pour, selon sa loua ble habitude, prendre des vessies pour des lan ternes. Où, et en quoi, le vingtiste voit-il la jalousie du Progrès Sous ce rapport, nous possédons quelques preuves qui ne tourneraient pas l'avantage de l'auteur de l'article du Journal d'Ypres. Mais puisqu'il a la prétention de mettre notre éditeur en cause, qui n'y est absolument pour rien, nous nous tairons ce genre de polémique ne nous convenant guère. Il reste donc avéré, malgré toute la prose du Torchon d'Ypreset même cette prose aidant, que le Père de la Cité a oublié ses enfantset qu'il a préféré avoir recours des étrangers pour un travail qui aurait produit quelques bénéfices une certaine catégorie de ses administrés. Une fois de plus, le Torchon d'Ypres s'est fourré le doigt dans l'œil jusqu'au coude et nous retournons l'auteur du vrai comble la der nière phrase de son article Qu'en pensera le Père de la Cité en relisant son rapport du 6 Juin 1891 Aujourd'hui, 11 heures du matin, un Te Deum a été célébré la Cathédrale de »Sl Martin, l'occasion de la fête patronale du Roi. La revue des troupes de la garnison qui devait avoir lieu midi, sur la Grand'Place, a été contremandée par suite du mauvais temps. Comme nous l'avons annoncé dans notre der nier numéro, c'est le 19 Novembre prochain, 6 heures du soir, que la section Yproise du Wil lems-Fonds donnera un Concert-Conférence suivi de Bal, offert aux membres et leur fa mille habitant sous le même toit. Voici le programme de ce Concert 1. OPENINGSTUK voor piano door 2. TROUWE LIEFDE, te zingen door Juffer Z. Devers. Janssens. 3. ARIA, voor piston, door M. Léon 4. WIELRIJDERS MARSCH, voor piano, door Juffer Est. Walc- kers. J. huybrechts. 5. VOORDRACHT 6. KUNSTENAARS LEVEN, voor orkest. 7. - MIJNE MOEDERSPRAAK, te zingen door M. Alf. Delmotte. P. Benoit. 8. KWINTET voor saxophones door de Heeren Arth. Maeger- man, M. Tasseel, G. Lamote, Egg. Creton, Val. Lamote en L. Deschièvre. Sidler. 9. - ALS GROOTMOEDER TROUW- DE, kluchtlied door M. G. Mailliard. o A 9 heures, BAL. g Aliénés. M. Cattebeke, docteur en médecine Wer- vicq, est nommé membre du comité permanent d'inspection des établissements d'aliénés et des asiles provisoires et de passage de l'arrondisse ment d'Ypres, en remplacement de M. Comyn, décédé. Un dompteur dévoré. Avant-hier soir avait lieu, au théâtre de la Gaîté, Paris, une répétition préliminaire l'adjonction du nouveau clou des Bicyclistes en voyage Bob-Walter paraissait au milieu des fauves et dansait la danse serpentine (genre Loïe Fui 1er). 11 s'agissait d'habituer les fauves aux exercices très difficiles opérer au milieu de ces bêtes, étant donné le jeu de lumière qui, tour tour, les aveugle de couleurs vives et les plonge dans l'obscurité. Déjà plusieurs fois, Bob-Walter avait exécuté son pas sous les yeux du dompteur Marck, qui surveillait les animaux, lorsque l'un d'eux donna des signes d'impatience. On continua cependant. Tout coup, l'animal fit un bond en poussant un rugissement furieux. Il s'était élancé sur la danseuse. Le dompteur s'était interposé et roulait terre avec l'animal. Une lutte courte s'engagea, ter minée par un moment de calme de l'animal. Le dompteur fut relevé par ses aides. Il avait l'avant-bras totalement dénudé. On s'empressa ses côtés, et quelques instants après, il reprenait connaissance. Le médecin qui a donné ses soins au dompteur Marck n'a pu encore se prononcer sur la gravité de la blessure. Quant Mm* Bob-Walter, elle n'a eu aucun mal et en est quitte pour une forte émotion. Guilare accords clef patentée Pour ceux qui, sans avoir reçu une instruction musicale, veuillent se donner la jouissance de jouer d'un instrument, la guitare accords mar que un véritable progrès. Cet instrument, pa tenté par l'inventeur dans tous les pays, mesure 51 c.M. et possède 24 cordes (14 simples et 10 doublées), au-dessus desquelles se trouvent 6 poignées. En abaissant une des poignées et en passant, soit le doigt soit l'anneau, sur une des cordes, on obtient un son plein et doux et d'une pureté satisfaire l'oreille la plus exercée. Les cordes portent des numéros, les poignées les lettres A F. La musique est écrite en notes, mais au-dessus de chaque note se trouvent les numéros et lettres correspondants et démontre Ear là les cordes toucher et poignées pousser, a connaissance de la musique écrite devient ainsi superflue. Toute personne peut apprendre jouer un air (mélodie et accompagnement) l'aide des 6 poignées, en moins d'une heure. En dehors du son splendide et tout spécial, cet instrument a un avantage qui le place au- dessus de tout autre, étant pourvu d'une clef accorder, patentée, permettant toute personne de l'accorder soi-même. Une notice de quatre pages est jointe gratuitement chaque instru ment, enseignant d'une manière claire et facile ment compréhensible la façon de l'accorder, ainsi que la valeur des sons et la manière de les obtenir. Ajoutez ces avantages que le prix de l'instrument avec notice explicative, album de 12 airs, anneau, clef et boite, n'est que de francs 22 et l'on comprendra que cet instrument ait pu faire sa vogue en si peu de temps. Les amateurs peuvent se procurer des albums don nant de la musique, spécialement écrite pour l'instrument, et comprenant déjà plusieurs ca hiers, au prix minime de fr. 2.50 le cahier, con tenant les morceaux les plus divers chorals, chansons, extraits d'opéras et danses. Nous en gageons les amateurs d'y ajouter un pupitre musique pliant, au prix de fr. 1.50 et un sifflet- diapason de fr. 0.45. Cet instrument, d'une construction solide et d'un aspect fort élégant, se vend chez Lcopold FEITI1, Liège. ..i-iBQaaaoaaM™ (J. de Bruges.) Maladroitesassurément car il ne devrait pas oublier que toute attaque reconnue non fondée lui enlève de son crédit et rehausse d'autant l'adver- a saire injustement pris partie. L. Hance. tancré. Onderwerp Stvij dL vîiii inoi*- gen. Spreker M. Frans RETSIN, letter- kundige, Brugge. 10 minutes d'entr'acle. Un Marseillais en voyage arrive dans une auberge. La seule chambre libre une chambre deux lits a déjà un occupant, lequel est un nègre du plus beau noir. Le Marseillais recommande aux garçons de le réveil ler le lendemain sept heures, et ronfle comme une toupie d'Allemagne. Les garçons, envers qui il avait été très insolent, profitent de ce sommeil de plomb pour lui jouer une farce, et lui enduisent tout le visage de cirage. Le lendemain, six heures, on le réveille. Tout ensommeillé encore, il se dirige vers sa glace, dans la louable intention de se faire la barbe. Mais il recule soudain en voyant son image. Troun de l'air s'ecrie-t-il Us se sont trompés Us ont réveillé le nègre En qualité de cuisinière et en fille d'expérience. Leo- cadie pose ses conditions elle ne lavera pas la vais selle, elle ira au marché, elle ne fera pas ceci, ni cela. Madame paraît consentir tout mais, cependant, elle a aussi une prétention formuler. Léocadie, savez-vous jouer de la flûte Non. Vous ne faites pas mon affaire alors. Mais pourquoi C'est parce que vous auriez joué de la flûte mes invités pour les distraire, pendant que j'aurais lavé votre vaisselle. Inutile de dire que Léocadie court encore. Un peintre de talent vient de faire un portrait de femme Tiens, c'est fort joli, cette peinture lui dit quel qu'un mais pourquoi donc avoir choisi un modèle aussi laid Mais c'est ma sœur

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 2