Conseil de Prud'hommes
Conseil de Prud'hommes
AVIS.
AVIS.
Chronique locale.
ÉLECTIONS
ÉLECTIONS
X° 94. Jeudi,
53e ANNÉE
23 Novembre 1895.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
du 3 Décembre 1893.
du 3 Décembre 1893.
AVIS IMPORTANT.
Encore l'argent des Yprois.
A la Concorde.
6 FRANCS PAR AN.
D'YPRES
Assemblée
des électeurs patrons.
Le Président du bureau principal informe
MM. les électeurs qu'il recevra les propositions
de candidats, leurs acceptations et les listes
des témoins qu'ils auront désignés, le DIMAN
CHE, 26 et le LUNDI, 27 NOVEMBRE 1893,
de 1 k 4 heures de l'après-midi, l'Hôtel-de-
Ville d'Ypres.
Passé ce délai, aucune proposition ou accep
tation de candidature et aucune désignation
de témoins ne sera plus recevable.
A partir du 29 Novembre 1893, pourront
prendre communication, au môme lieu et aux
mêmes heures, de la liste officielle des candi
dats, ces candidats eux-mêmes, ainsi que les
électeurs qui les ont présentés.
Bon SURMONT DE VOLSBERGHE.
Instructions
an sujet des candidatures.
Les candidats doivent être proposés au moins
cinq jours francs avant celui où le scrutin doit
avoir lieu.
Les propositions doivent être signées par 25
électeurs au moins.
Elles sont remises par trois des signataires au
Président du bureau principal, qui en donne
récépissé.
Elles indiquent les noms, prénoms, domicile
et profession des candidats et des électeurs qui
les présentent.
Elles sont dateés.
Elles contiennent séparément l'indication des
fonctions de membre effectif ou de membre sup
pléant, sollicitées par les candidats présentés.
Les candidats sont inscrits dans l'ordre alpha
bétique.
Les candidats proposés acceptent la candida
ture, soit verbalement, en se présentant, accom-
Sagnés de deux témoins, par devant le Président
u bureau principal, soit par une déclaration
écrite et signée, qui est remise ce Président.
L'acceptation d'une candidature doit être at
testée au moment de la remise de la proposition.
Cette acceptation contient l'affirmation, faite
par les candidats, qu'ils remplissent les condi
tions exigées pour l'éligibilité.
D'YPRES
Assemblée
des électeurs ouvriers
Le Président du bureau principal informe
MM. les électeurs qu il recevra les propositions
de candidats, leurs acceptations et les listes
des témoins qu'ils auront designés, le DIMAN
CHE, 26 et le LUNDI, 27 NOVEMBRE 1893,
de 1 i heures de l'après-midi, l'Hôtel-de-
Ville d'Ypres.
Passé ce délai, aucune proposition ou accep
tation de candidature et aucune désignation
de témoins ne sera plus recevable.
A partir du 29 Novembre 1893, pourront
prendre communication, au même lieu et aux
mêmes heures, de la liste officielle des candi
dats, ces candidats eux-mêmes, ainsi que les
électeurs qui les ont présentés.
R. COLAERT.
Instructions
au sujet des candidatures.
Les candidats doivent être proposés au moins
cinq jours francs avant celui où le scrutin doit
avoir lieu.
Les propositions doivent êtres signées par 25
électeurs au moins.
Elles sont remises par trois des signataires au
Président du bureau principal, qui en donne
récépissé.
Elles indiquent les noms, prénoms, domicile
et profession des candidats et des électeurs qui
les présentent.
Elles sont datées.
Elles contiennent séparément l'indication des
fonctions de membre effectif ou de membre sup
pléant, sollicitées par les candidats présentés.
Les candidats sont inscrits dans l'ordre alpha
bétique.
Les candidats proposés acceptent la candida
ture, soit verbalement, en se présentant, accom
pagnés de deux témoins, par devant le Président
du bureau principal, soit par une déclaration
écrite et signée, qui est remise ce Président.
L'acceptation d'une candidature doit être at
testée au moment de la remise de la proposition.
Cette acceptation contient l'affirmation, faite
par les candidats, qu'ils remplissent les condi
tions exigées pour l'éligibilité.
1 je PROGrRÈS .sera en-
voyé igratuitement jusqu'au
premier Janvier prochain,
aux personnes qui s'abonne
ront, pour une année, dater
de cette époque.
Dans son dernier numéro, le 21* rédacteur du
Torchon F Fpres se débat comme un diable dans
un bénitier pour essayer d'atténuer, plus ou
moins, le mauvais effet qu'a fait, sur les contri
buables de notre ville, la manière d'agir du
Père de la Cité.
Pour donner le change l'opinion publique,
l'écrivassier du Torchon allègue des preuves qui
n'ont pas le sens commun.Or, celui qui veut trop
prouver ne prouve rien.
Quoiqu'il en soit, il est un fait acquis l'his
toire, c'est que notre Premier a commis une fa
meuse boulette en confiant de» étrangers, avec
Vargent des Fproisun travail que ses administrés
eussent été heureux d'exécuter.
Et n'en déplaise notre Maïeur, les chers en
fants du Père de la Cité s'en souviendront en
temps et lieu.
M. Goddyn, juge au tribunal de première in
stance de Gand, a donné Samedi soir, la So
ciété la Concorde, une conférence très-réussie
devant un auditoire de choix.
Le sujet en était La littérature et les crimi
nels. L'honorable conférencier, dans un
discours bien clair, bien documenté et parsemé
de traits heureux, a démontré, d'une part, l'in
fluence funeste de la littérature contemporaine
sur la criminalité, et, d'autre part, la nécessité
de mettre tout en œuvre pour le relèvement des
criminels.
La thèse était bonne, juste, hautement huma
nitaire et toute d'actualité. Aussi les applaudisse
ments, qui l'ont accueillie, ont prouvé que M.
Goddyn, qui est un causeur d'élite, avait su
joindre l'attrait de la forme l'intérêt du fond.
Nous espérons l'entendre encore.
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES iCQUIRIT ECNDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Procrês Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
ét'J, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
DU
Fpres, le 18 Novembre 1893.
LE PRÉSIDENT,
DU
Fpresle 18 Novembre 1893.
LE PRÉSIDENT,
Et nunc erudimini (1)
(1) L'exemple produit déjà ses effets. Pas plus tard que
l'autre soir, deux cléricaux bon teint s'en revenaient par
le dernier train de la ligne de Courtrai.
A l'un, chargé de plusieurs petits paquets, l'autre
Il parait qu'on a fait des emplettes l'étranger?
Le premier Eh oui On achète meilleur compte
qu'ici. Et puis, il ne faut pas, voyez-vous, faire des jaloux
parmi nos amis.
Et tous deux de rire la façon du Maïeur.