Association libérale
Chronique locale.
\o 100. Jeudi,
55e ANNÉE.
14 Décembre 1895.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
AVIS IMPORTANT.
de la ville d'Ypres
et de l'arrondissement.
Une histoire la Loriquet.
RESULTATS 0
PATRONS.
OUVRIERS.
Terrible drame de famille.
Institution Royale de Messines.
A la Chambre.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSAIT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIRIT EONDO.
Le PROGRÈS ser-a, en
voyé gratuitement jusqu'au
premier .T an vi or prochain,
ïiiix personnes qui s'abonne
ront, pour une année, dater
de cette époque.
Assemblée générale du I >i-
manche 24 Décembre, 3
heures de relevée, an local
du Saumon.
membres rlu Comité engagent vivement
leurs amis politiques assister nombreux
cette reunion.
L Association libérale d'Ypres, suivant en
cela 1 exemple des autres associations libérales
du pays, doit se reconstituer sur une base large
et démocratique. Il faut que toutes les nuances
du parti libéral se groupent et s'entendent.
Le Progrès fait donc un chaleureux appel
tous les libéraux pour la réunion du 24 Décem
bre prochain.
Le Torchon d'Ypres, dans un article ayant pour
titre Echos joyeux de Vélection de Dimanche
raconte, Belon sa louable habitude, un pieux
mensonge.
Le libéral ardent, auquel il fait allusion, ne
s'est nullement présenté comme scrutateur. Il
s'est adressé au bureau principal, avant que les
opérations tussent commencées, pour deman
der un renseignement. Etant appelé comme té
moin, il a prié M. le Président, de lui indiquer
son bureau pour le motif que le nom de la com
mune, où ce libéral ardent devait siéger comme
témoinn'était pas lisiblement écrit. Or, M. le
Président n'a pu lui-même déchiffrer ce nom et
a dû le demander son secrétaire.
Après que la personne en question fut rensei
gnée par M. le secrétaire, elle a remercié M. le
Président et s'est retirée comme elle était en
trée, sans le moindre air important. Du reste, il
n'entre pas dans les habitudes de ce libéral ar
dent d'avoir de ces airs et de se faufiler partout,
comme le 21e rédacteur du pieux organe, ce tout
petit prétentieux qui ne veut et ne demande que
plaies et bosses.
Au surplus, le zélé catholique qui a de gran
des accointances avec le Torchon TYpres et qui,
cette fois, n'était pas absent, connaît l'exacte
vérité de cette blague.
Et voilà comment le Journal des Trottoirspar
la plume du diffamateur par excellence, raconte
l'histoire ses lecteurs.
des Élections tin Conseil
de Prad'hommes
du 3 Décembre 1893.
Votants
Bulletins nuls.
Id. valables.
Majorité
Begerem
Wallaert J.
Boone
Seys
Verhaeghe
Van Eeckhout
Vermeulen
Didier
c8
S4
'5
142
1
141
m
166 53
4 4
162 49
f-H
a>
05
'S
CD P
<D
'i
s
S ÛH
54 53
3 4
51 49
>3
-S
El
O
H
a>
bC P.
•S y
S-I °C
Qj
O s®
24 119 611
2 1 19
22 118 '592
297
106 104 45 36 34 19 113 457
105 106 44 36 35 18 112 456
107 106 44 36 34 17 113 457
105 104 44 36 34 18 112 453
33 54 4 15 13 3 4 126
32 55 3 15 13 3 4 125
33 54 3 15 13 3 4 125
33 54 3 15 13 3 4 125
*3
CD
QJ
Q*
i—i
o
r—i
D
CD
P
CD
CD
CD
.5
«■a
s
QJ
•H
cr1
CJ
r-i
*2
CD
CD
CM
m
PQ
04
O
O
M
us
CD
S
Inscrits
351
373 236 88 123
105 224
1487
Votants
210 211
59 36
49
48 129
792
Nuls
17
13
3 10
3
7 2
55
Valables
737
Majorité,
370
Geysen
139
180
52 13
41
35 109
569
Gillis
140
185
52 13
39
34 108
571
Tanghe
141
188
51 13
38
34 107
572
Andries
140
187
51 13
37
34 107
569
Blieck
47
56
4 13
5
6 7
138
Harteel
41
51
4 13
5
6 8
128
DeriJle
42
51
4 13
3
6 7
136
Degroote
44
48
4 13
3
6 7
125
"V
On nous écrit de Poperinghe, le 12 Décembre
Un drame qui a profondément impressionné
les habitants vient d'avoir lieu Boeschepe,
près de Poperinghe.
Un soldat, ayant obtenu un congé, en profita
pour venir voir ses parents mais avant cela, il
se rendit dans plusieurs cabarets, et c'est dans
un complet état d'ivresse qu'il fit son entrée au
domicile paternel.
Son père lui fit des reproches, mais ces re
proches, au lieu de le calmer, mirent le pochard
en fureur et celui-ci se porta des voies de fait.
Le père, exaspéré, menaça de tuer son fils,
et, prenant un fusil appendu au mur, fit mine
de le mettre en joue.
Le fils, se retournant brusquement, sauta sur
le malheureux père et saisit l'arme. La mère
s'interposa. Mais, malheureusement, on ne sait
encore comment l'accident s'est produit, le coup
partit et la charge atteignit en pleine poitrine
la pauvre mère, qui tomba raide morte.
7i La gendarmerie, mise au courant de ce
drame, a aussitôt ouvert une enquête.
M. Biebuyck, juge au tribunal de première
instance, Ypres, est nommé membre de la
commission administrative de l'Institution
Royale de Messines, pour un nouveau terme de
sept années, qui expirera le 31 Décembre 1900.
H-ES-ù*
DISCUSSION DE L'INTERPELLATION
DE M. DE STUERS.
LE PROGRÈS
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
tout ce qui concerne !e journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-2a
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger I'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
ei t, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
a
U
Pi
P
«s
ai
u
a
CQ
m
U
Ps
p
cô
f-i
P
i
PS
bo
o
o
33
a pp
PS
a
Pi
f-t
a,
-,
P
'u
PH
P
P
p
p
f-t
te
p
H
O
H
P
te
P
f-H
P
PU
o
P-c
f-H
(1) Nous reviendrons sur ces élections.
(suite.)
M. de Burlet, ministre de l'intérieur et de l'in
struction publique. Messieurs, l'honorable membre,
qui semble connaître mieux que personne les sentiments
des pères de famille nivellois, affirme que, du jour au
lendemain, un collège épiscopal attirerait tous les élè
ves du collège communal, jusqu'au dernier
S'il en était ainsi, cela prouverait que la confiance
des parents serait en faveur du collège épiscopal et
qu'ils usent de leur liberté pour y envoyer leurs en
fants. Le collège communal pourrait, dans ces condi
tions, devenir inutile, n'ayant plus d'élèves. Et ce se
rait au pouvoir communal prendre les décisions que
comporterait semblable situation.
Mais laissons Nivelles et revenons Ypres.
Qu il avantage le eollège libre pouvait-il trouver la
suppression de l'établissement officiel
On savait que, nonobstant ce vote du conseil com
munal, le collège serait maintenu, grâce la générosité
privée, et le parti libéral et la presse l'avaient annoncé
urbi et orbi On saurait relever disait-on, un établisse
ment abattu par la passion politique Et c'est ce qui a
été fait, et je m'en félicitais, au début de ce discours.
M. Dufrane. Mais il a perdu tout caractère
officiel.
M. de Burlet, ministre de l'intérieur et de l'instruc
tion publique. L'honorable M. Dufrane prétend-il
qu'il faut nécessairement le caractère officiel pour...
M. Dufrane. Pardon 1 je signale la situation,
qui est absolument modifiée.
M. Hanssens. Votre mission n'est pas de favori
ser la destruction des établissements d'instruction pu
blique.
M. de Burlet, ministre de l'intérieur et de l'instruc
tion publique. Vous prétendez donc que, en tout cas
et en dépit de toutes les bonnes raisons, le gouverne
ment doit toujours se prononcer pour le maintien