Bière Champagne
LESMEMENTOS,
E. L a m b i n-M athée,
HjG Cœur d'Yvette.
DEMANDEZ
AGENDAS
ET ALMANACHS
RUE tU BEURRE. 20. YPRES.
Chemin de fer.
La Chronique fêtait Samedi ses vingt-cinq an
nées d'existence. C'est le 16 Décembre 1868, que
notre excellent confrère, Victor Haliaux, fon
dait son journal.
De petit format, au début, la Chronique ne
tarda pas, grâce l'allure pimpante et pleine de
verve que sut lui donner son directeur, grâce
aussi l'esprit qu'il y éparpillait chaque jour,
grandir et prospérer.
Beaucoup de nos bons littérateurs l'ont aidé
dans cette tâche l'un d'eux lui est resté fidèle,
c'est Jean Ardennedont les lecteurs prisent
bien haut le talent d'écrivain. Il y a vingt ans
déjà qu'il fait leurs délices.
Nous adressons notre confrère Victor Hal
iaux nos sympathiques félicitations pour le pré
sent et nos meilleurs vœux pour l'avenir.
Violent incendie Tourcoing.
Un incendie d'une violence inouïe a éclaté
Samedi matin la filature de coton de MM. Le-
grand, frères, Tourcoing. En peu d'instants le
fléau destructeur avait pris des proportions con
sidérables et les ouvriers occupés dans les salles
du premier étage n'avaient même pas eu le
temps de fuir ils étaient bloqués par les flam
mes. Ce fut alors parmi eux une affreuse pani
que les uns poussaient des cris et appelaient
au secours les autres couraient aux escaliers,
mais étaient repoussés bientôt par la fumée suf
focante et la chaleur torride, et le feu augmen
tait toujours d'intensité la situation était des
plus critiques et allait devenir tragique quand
enfin un ouvrier eut l'idée de briser les vitres
d'une fenêtre. Les pompiers, accourus sur ces
entrefaites, appliquèrent leurs échelles aux croi
sées et l'on put commencer le sauvetage des ou
vriers qui parvinrent tous s'échapper deux
d'entre eux ont cependant été blessés assez griè
vement aux pieds et aux poignets par des débris
de verre.
Dans les premiers instants, on avait cru pou
voir localiser l'incendie, mais les efforts des
pompiers ont été inutiles, les métiers qui n'ont
pas été détériorés par les flammes, ont été en
dommagés par l'eau. Les dégâts sont évalués
plus de 500,000 francs mais il y a assurance
pour 1,600,000 francs douze compagnies.
Cette filature occupait 200 ouvriers qui vont
se trouver sans travail. La cause du sinistre est
attribuée réchauffement d'un coussinet. Une
enquête est ouverte.
Guitare accords clef patentée
Pour ceux qui, sans avoir reçu une instruction
musicale, veuillent se donner la jouissance de
jouer d'un instrument, la guitare accords mar
que un véritable progrès. Cet instrument, pa
tenté par l'inventeur dans tous les pays, mesure
51 c.M. et possède 24 cordes (14 simples et 10
doublées), au-dessus desquelles se trouvent 6
poignées. En abaissant une des poignées et en
passant, soit le doigt soit l'anneau, sur une des
cordes, on obtient un son plein et doux et d'une
pureté satisfaire l'oreille la plus exercée. Les
cordes portent des numéros, les poignées les
lettres A F. La musique est écrite en notes,
mais au-dessus de chaque note se trouvent les
numéros et lettres correspondants et démontre
par là les cordes toucher et poignées pousser.
La connaissance de la musique écrite devient
ainsi superflue. Toute personne peut apprendre
jouer un air (mélodie et accompagnement)
l'aide des 6 poignées, en moins d'une heure.
En dehors du son splendide et tout spécial,
cet instrument a un avantage qui le place au-
dessus de tout autre, étant pourvu d'une clef
accorder, patentée, permettant toute personne
de l'accorder soi-même. Une notice de quatre
pages est jointe gratuitement chaque instru
ment, enseignant d'une manière claire et facile
ment compréhensible la façon de l'accorder,
ainsi que la valeur des sons et la manière de les
obtenir. Ajoutez ces avantages que le prix de
l'instrument avec notice explicative, album de
12 airs, anneau, clef et boîte, n'est que de francs
22 et l'on comprendra que cet instrument ait
pu faire sa vogue en si peu de temps. Les
amateurs peuvent se procurer des albums don
nant de ia musique, spécialement écrite pour
l'instrument, et comprenant déjà plusieurs ca
hiers, au prix minime de fr. 2.50 le cahier, con
tenant les morceaux les plus divers chorales,
chansons, extraits d'opéras et danses. Nous en
gageons les amateurs d'y ajouter un pupitre
musique pliant, au prix de fr. 1.50 et un sifflet-
diapason de fr. 0.45.
Cet instrument, d'une construction solide et
d'un aspect fort élégant, se vend chez
Léopold FEITKI, Liège.
Pas une soirée sans les délicieuses valses de
Jules Klein Nuage de Dentelle, Parfum Capiteux,
Vierge de RaphaëlLèvres de Feu, Patte de Velours,
Neige et Volcan, Dernier Sourire, M11* Prin
temps, Pazza d'Amore, Madone de Rubens, Au
Pays Bleu, Cerises Pompadour France Adorée,
Marche Un Rêve sous Louis XV, Royal-Caprice,
Gavottes.
La gracieuse mazurka Radis Roses les polkas
si brillantes et si originales; Cœur d'Artichaut.
Peau de Satin, Coup de Canif,tont toujours les
délices des bals de Paris. Citons aussi Fraises au
Champagnearrangée pour Violon et Piano.
Chaque œuvre franco fr. 2-50 en timbres-
Êoste 4 mains, 3 fr.) adressés Colombier,
Iditeur. 6, rue Vivienne, Paris (E. Gallet,
Succr), ou Jules Klein, Genève. Bruxel
les de Aynssa et Cie, 44, rue de la Montagne.
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de la guérison des maladies suivantes Catarrhe,
Bronchite, Asthme, Obésité, Indigestion, Dys
pepsie et Rhumatisme.
H.B. Bright, éditeur, Liste N° 70, Bruxelles,
Belgique.
o
YPRES-FURNES.
FURNES-YPRES.
sement libéral, car, dans la pensée de l'honorable M.
de Stuers. c'est bien un établissement libéral qu'il défend
aujourd'hui devant la Chambre.
Eh bien, cette situation et ces conséquences d'un arrêté
royal d'approbation étaient connues au moment ou j'ai
pris ma décision. L'honorable M. de Stuers sait que,
quand j'ai reçu la députation qu'il a bien voulu me pré
senter, j'ai fait remarquer ces Messieurs que toute la
presse libérale annonçait que le collège serait maintenu
quoi qu'il advienne, et l'attitude des honorables visiteurs
m'a confirmé dans la pensée que cela se réaliserait. (Rires
droite).
On dit que je me suis montré peu généreux pour les pro
fesseurs du collège. Un seul s'est adressé moi verbale
ment. J'ai cité tantôt la lettre qu'il m'a écrite, où l'on
trouve la preuve que je l'avais engagé accepter les pro
positions qui lui étaient faites par les organisateurs du
nouveau collège et donner des leçons dans cet établisse
ment, en l'assurant que cela ne pourrait, en rien, lui nuire
mes yeux.
M. de Stuers. Vous n'avez pas répondu la lettre de
ce professeur
M. de Burlet, ministre de l'intérieur et de l'instruction
publique. Je ne puis répéter sans cesse la même chose.
On voulait savoir si l'acceptation de ces fonctions ne por
terait pas préjudice au traitement d'attente des profes
seurs. J'étais incompétent. Cela concernait la commune,
qui incombe la charge des traitements d'attente.
M. de Stuers nous a appris que ces professeurs n'osaient
pas entrer dans l'enseignement libre. J'ai répondu l'ho
norable membre Vos professeurs sont bien timorés Et
l'on prend texte de cela pour me reprocher de les avoir
malmenés et d'être sans pitié pour eux.
Or, je le répète, lorsque la décision a été prise par le
conseil communal, j'ai envoyé l'inspecteur général des
instructions en vue de rechercher si nous pouvions procu
rer ces professeurs des positions dans l'enseignement de
l'Etat. Voici comment se termine une dépêche du 22 Sep
tembre, adressée par moi, immédiatement après la sup
pression du collège communal d'Ypres, l'administration
de l'enseignement moyen
Il y aura lieu également de rechercher les moyens de
replacer aussitôt que possible les professeurs du collège
supprimé.
L'honorable M. de Stuers voit donc que mes intentions
l'égard de ces professeurs étaient excellentes, et c'est
par cette considération que je termine la réponse, déjà
trop longue, que j'ai dû faire celte interpellation.
(La suite et fin au prochain numéro).
Victor de la Hesbaye et Jean d^Ardenne célé
braient Samedi ces noces d'argent par deux ar
ticles de circonstance, qui ont été lus avec le
plus vif intérêt.
500,000 1V-. de dégâts.
■■o-oO^Oc-o»
Le Coeur d'Yvettela nouvelle et ravissante valse
de Jules Kleinest, décidément, le grand succès
du jour. De même que Fraises au Champagne et
Les Framboises, aussi jolies comme valses chan
tées que pour piano. Le Cœur d'Yvette fait fureur
pour piano seulpour chant en Edition simpli
fiée 4 mains arrangée pour Violon et piano
ou pour Flûte et piano.
LA
YPRES.
M. MEIEK, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M"" veuveVAN Kemmel,
Grand'Place, S, Ypres, où il sera consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
pour 1894,
Heures de départ partir du \T Octobre
d'Ypres pour
Poperinghe, 6-55 8-52 9-03 9-43 11-50
2-43 3-43 6-25 8-38 9-41.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-55 8-52 11-50 3-45
6-25.
Ilouthem, 5-13 8-00 10-59 5-03 7-35.
Comines,5-13 7-44 8-00 9-41 9-46 10-59
2-29 2-35 5-03 7-35 8-40.
C.omines-Armentières, 5-13 7-44 10-59 2-35
5-03 8-40.
P.oulers, 5-58 7-46 -10-23— 12-03 2-44 3-53
-6-23.
Langemarck-Ostende, 6-569-45 11-57 3-39
6-03.
Courtrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-03
-7-35.
Courtrai-Bruxelles, 5-13 9-4110-592-295-03.
Courtrai-Gand. 5-13 8-00 10-59 2-29 5-03—
7-35.
De Poperinghe vers Hazebrouck, 7-13 10-0912-08
4-01 6-41.
Horaire des Trains partir du 1r Octobre 1893.
TRAM.
4-40 7-22 9-46 1-00 3-40 6-30.
10-36 (le Samedi seulement).
4-45 7-26 9-50 1-05 3-45 6-22.