Association libérale
Chronique locale.
\To 105. Dimanche,
55e ANNÉE.
24 Décembre 1895
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
AVIS IMPORTANT.
de la ville d'Ypres
et de l'arrondissement.
Fatigues parlementaires.
Le nouveau cabinet.
Trop tard
Nécrologie.
A la Chambre.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
.oui et qui concerne le journal doit être adressé I éditeur, rue an Beurie, ^0.
Le PROGRÈS sera en
voyé gratuitement jusqu'au
premier Janvier prochain,
aux personnes qui s'abonne
ront, pour une année, dater
de cette époque.
Assemblée générale dn Di
manche 34 Décembre, 3
heures de relevée, an local
dn Saumon.
Les membres du Comité engoscnt v>voment
îeuis amis politiques assister nombreux
cette reunion.
L'Association libérale d'Ypres, suivant en
cela l'exemple des autres associations libérales
du pays, doit se reconstituer sur une base large
et démocratique. Il faut que toutes les nuances
du parti libéral se groupent et s'entendent.
Le Progrès fait donc un chaleureux appel
tous les libéraux pour la réunion du 24 Décem
bre prochain.
Ypres, le 23 Décembre 1893.
La Chambre, qui s:est disloquée hier, a dé
cidé de ne reprendre ses travaux que le 16 Jan
vier prochain.
Les vacances de nos honorables dureront
donc vingt-quatre jours.
11 faut avouer que c'est en prendre son aise.
Un honorable, ayant proposé de siéger
partir du 2 ou du 3 Janvier, a été conspué.
C'était, en effet, une bien mauvaise plaisante
rie. Comment veut-on que des législateurs
puissent fêter la Noël et le jour de l an s ils
n'ont pas vingt-quatre jours leur disposition
Quand on a travaillé (et quel travail douze
heures par semaine pendant près de deux
mois, deux cent quatre-vingt-huit heures de
repos n'ont rien d'exagéré.
On nous assure,sans que nous ayons le temps
de contrôler cette grosse nouvelle, que si tous
les ministres se reliraient en même temps que
M. Beernaert, le nouveau cabinet serait com
posé des députés dont suivent les noms
MM. Van Wambeke.
Affaires étrangères
Intérieur et instruction
publique
Finances
Justice
Agriculture et travaux
publics
Chem. de fer, postes, etc.
M. Struye serait président du conseil.
[Chronique).
Struye.
Coremans.
De Malander.
Eeman.
Raepsaet.
Carcasson, comme les Carabiniers d'Offenbach,
est arrivé trop tard avec saprose.
11 peut remiser sa diatribe dans son observa
toire dn Kalfvaart et attendre sous l'orme
Le pauvre sire a manqué son coup
Oh Mahieu de Laensberg Qu'en dira le
Torchon d'Ypres
La Fête de Noël
au. Willems-Fonds.
Lundi, 25 Décembre prochain, jour de Noël,
la Section Yproise du Willems-Fonds donnera
une grande fête, au local de la Société des An
ciens Pompiers.
Cette fête est offerte aux enfants des membres
du Willems-Fonds.
Nous apprenons de bonne source que cette
soirée sera encore plus brillante que celle des
années précédentes.
Jeudi, 2 1/2 heures, ont eu lieu les funérail
les de M. Louis Rabau.
L'Harmonie des Anciens Pompiers rendait les
derniers honneurs au défunt. Un grand nombre
d'amis avaient tenu accompagner cet homme
de cœur jusqu'à sa dernière demeure.
Au cimetière, M. Arthur Gryffon, ex-collègue
et frère d'armes de Rabau, retraça, en ces ter
mes, la carrière de son ami
Messieurs,
Qu'il me soit permis de vous retenir quel
ques instants près de ce cercueil où nous réunit
une commune tristesse.
Cet adieu, Messieurs, que j'adresse au nom
de la Société des Anciens Pompiers est l'écho de
notre tristesse. Après ses proches, nous fûmes sa
seconde famille.
n Né le 5 Août 1829, Louis Rabau entra au
corps des pompiers le lr Août 1853. Sa conduite
exemplaire, le sacrifice de lui-même attirèrent
l'attention de ses supérieurs le 14 Janvier 1860,
il fut nommé brigadier et le lr Décembre 1867,
il fut promu au grade de maréchal-des-logis.
n Louis Rabau reçut aussi la médaille instituée
par l'administration communale pour 25 et 30
années de bons et loyaux services.
Durant cette longue période d'années, nous
le voyons partout, où l'incendie se déclare, cou
rir au Becours de ses concitoyens, se battre con
tre l'élément destructeur, et, par son exemple,
exciter le courage de ses inférieurs.
Reconnaissante des services rendus, l'admi
nistration communale lui offrit le grade et le
titre de maréchal-des-logis chef, et un arrêté
royal du 28 Avril 1891, lui décerna la croix civi
que de 2me classe, pour plus de 35 années de
services.
Malheureusement, Messieurs, l'attitude in
explicable d'un magistrat communal vint briser
cette carrière Louis Rabau, en même temps
que ses camarades, donna sa démission du corps
des pompiers et prit part la formation de la
Société des Anciens Pompiers où il fut nommé
commissaire.
n La mort impitoyable nous l'a enlevé notre
amitié
Adieu, Louis adieu, cher camarade, repose
en paix, puisses-tu recevoir dans un monde meil
leur la récompense qui t'est due Puisse notre
tristesse adoucir le chagrin qu'éprouve ta nom
breuse famille Adieu Adieu
DISCUSSION DE L'INTERPELLATION
DE M. DE STUERS.
LE PROGRÈS
VIRES ACQCIR1T EONDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays"-00.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinai.re fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
Pas n'était besoin, pour arriver temps, d'en
fourcher son vélo
Rien ne sert de courir
Il faut partir point
a Permettez-moi de remplir un dernier de
voir en adressant un suprême adieu au camara
de, l'ami que la terre recouvrira bientôt.
(suite et fin.)
M. le président. La parole est M. Bara.
M. Bara. Messieurs, la suppression du collège
d'Ypres est un fait significatif. Le gouvernement, qui
se prétend le défenseur de l'enseignement public, a fait
ainsi disparaître un des derniers établissements pu
blics d'enseignement moyen supérieur qui existent dans
les Flandres Pour la Flandre occidentale, on n'en
doit guère compter plus de deux ou trois.
M. Struye. II y en a bien plus que cela.
M. Ronse. Il y en a trois Bruges.
M. Bara. Mais non Il y a Bruges un athénée
et une école moyenne, c'est possible mais l'école
moyenne n'est pas un établissement moyen supérieur.
M. Colaert. Il y a l'école moyenne.
M. Bara. Je ne parle pas de cela ce n'est pas
un athénée, ce n'est pas un collège. Autant me répon
dre en citant des écoles primaires. Je ne parle, en ce
moment, que des établissements publics d'enseigne
ment moyen supérieur et je dis que, dans la Flandre
occidentale, il n'y a pas plus de deux ou trois établis
sements de ce genre.
M. Hanssens. 11 y en a deux ceux de Bruges
et d'Ostende.
M. Bara. Je le répète, Messieurs, c'est là un
fait significatif, grave. Il en faut conclure que, dans
les provinces où le clergé sera omnipotent et favorisera
votre politique, vous allez en arriver détruire suc
cessivement tous les établissements d'instruction
moyenne supérieure.