D est arrivé
AVIS.
INTÉRIEUR.
Protection et Démocratie.
ta loi électorale devant
le Sénat.
Albert Nyssens. Endore Pirmez. Brux.,
Lebègue etO, 1893. 1 vol. in-8°.
Pol de Mont. Claribella. Utrecht, Beyers,
1893. 1 vol. in-4°.
Emmanuel Hiel. Monodramen en andere
gedichten Gent, Siffer, 1893. 1 vol, in-12°.
J. Van den Vondel. Volledige werken.
30* deel. (Ovidius Heracheppinge). Gent, Sifier.
1 vol. in-12°.
De volledige werken van Dr J. Renier Snie-
dera (Turnhout), bevattende
1. Het kind met den helm.
2. De hut van Wartje Nulph. (Uit de krijgs-
tochten van Maurits van Nassau).
3. De gouden Willem. (Verhaal uit de Kem-
pen).
4 en 5. Het wonder van Saint-Hubert. (Uit
mijn dagboek).
6. Dokter Marcus. (Uit het studenten leven).
7. Novellen uit de acht zaligheden.
8. Bij de boeren. (Zedescliets uit de brabant-
sche Kempen).
9. Beeldan uit mijn dagboek.
10. Uit de Kempen.
11. Opdegrenzen.
12. Dorpsverhalen.
13 en 14. Op de pijnbank.
15 en 16. Amanda. (Uit het leven der zinne-
loozen.
17. De lelie van 't gehucht. (Uit den smok-
keltijd in de meirry).
18 en 19. Narda. (Tafereelen uit 't studenten-
leven).
20. De mee8terknecht.
21 en 22. Zonder God.
Turnhout, Splichal-Roosen, 1882, 22 deelen
in-12°. (Communiqué).
Il est arrivé en notre ville, le Grand
Cirque Américain Olympia
Mayer's, sous la direction de M. Fred.
Ginneit.
13 O chevaux et poneys
pur sang.
SO artistes de premier
ordre.
ÎO clowns des plus
désopilants
Aujourdhui Samedi, 3 Mars 1894, deux
Grandes Représentations, 4 heures de l'après-
midi et 8 heures du soir.
Demain Dimanche, 4 Mars, également deux
Grandes Représentations, la première 4 heu
res de l'après-midi et la deuxième 8 heures
du soir.
Ville de Poperi nglie
SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE
(Ancienne Musique des Sapeurs-Pompiers).
avec le concours de Mm# Théry, Cantatrice,
M. Folie, Baryton, M. De Kemper, Chanteur de
Genre, et M. J, E. Strauwen, Pianiste.
Le Dimanche 4 Mars 1894,
6 heures du soir,
en la Salle des Concerts de la Société.
PROGRAMME.
1. Marche Militaire. J.EStrauwen).
2. Grande Fantaisie sur Faust.
arr. CBendtr).
3. Grand air de l'Africaine, par
4. Air varié pour Saxophone, par
M. Rabaut Camille, membre
de la Société. Muldermans
5. Duo de Rigoletto chanté par
Mme Théry et M. Folie. (F. Massé).
6. Chansonnette, par M. De Kemper.
7. Le dernier jour de la Terreur
Poème Symphonique. (AT. Litolff).
1. Les Mésanges, valse pour 2 flûtes
par MM.Huys Camille, membre
et Oreel Arthur, élève de la
Société. (IV. Bousquet).
2. Chansonnette,par M. DeKemper.
3. Air du Barbier de Séville, par
M m» Théry. (Rossini).
4. La pluie d'Or, morceau de Con
cert pour clarinette, par M.
Lambrecht Henri, Membre de
la Société. (Bouillon).
5. Duo de la Flûte enchantée, par
Mm* Théry et M. Folie. (Mozart).
6. Chansonnette, par M. De Kemper.
7. Fantaisie Espagnole. (J. Bemersman).
Le BAL commencera 9 1/2 heures
pour finir 1 1/2 heure.
e&u.-i i
Messieurs les Artistes sont instamment priés
de visiter l'exposition particulière des œuvres
délaissées par feu Louis Delbeke, artiste peintre,
Galerie Saint-Luc, 10, rue des Finances,
Bruxelles, Lundi 5 Mars, de 9 1 heure.
Nous avons déjà eu l'occasion de montrer que
les cléricaux se reclament depuis quelque temps
de la démocratie avec uneardeur.... de néophy
tes. Ils affichent pour les humbles et les misé
rables un amour sans borne, qui se traduit plus
en déclamations creuses qu'en serieuses profes
sions de foi. Leur campagne bruyante en faveur
des syndicats agricoles leur sert beaucoup
faire étalagé de leurs nouvelles convictions ils
ne disent pas que les principes appliques par
eux sont tout simplement empruntés au pro
gramme des progressistes, et qu'ils se sont seu
lement efforcés de les imprégner d une forte
dose de religiosité qui leur enlève toute portée.
Ils s'ingénient conquérir le petit cultivateur,
et pour lamadouer il n'est pas de concessions
qu ils ne feraient aux idées nouvelles répandues
maintenant jusque dans les campagnes.
Mais en même temps qu'ils créent des syndi
cats, sous forme de congrégations électora
les, ils prônent la protection et promettent
de faire voter des droits sur le blé.
Il serait curieux de les voir concilier la pro
tection avec leurs principes démocratiques. Que
la mesure soit Contraire l'intérêt des ouvriers
des villes, dont elle va grever le budget en fai
sant hausser le prix du pain, ils n'oseraient pas
essayer de le nier. Mais est-il même démontré
que l'établissement d'un droit d'entrée serait fa
vorable au petit cultivateur
Il aurait pour résultat de faire augmenter le
prix du blé ce sont donc ceux qui vendent
leur récolte qui en tireraient profit. Or, il y a
en Belgique 92 p. c. des exploitants agricoles
qui cultivent moins de dix hectares ces ex
ploitants ne trafiquent pas de leur blé, ils le
mangent eux-mêmes. Le droit ne majorera
donc en rien leurs revenus. Sur l'ensemble de
ceux qui cultivent, il y aurait environ 52,000
propriétaires qui profiteraient de la hausse des
cé reaies.
De sorte qu'en dernière analyse, la protection
augmenterait les charges des ouvriers, ne rap
porterait pas un centime aux petits fermiers,
et servirait uniquement enrichir les gros
propriétaires; qui sait même si les seigneurs
ne profiteraient pas du vole pour relever le
taux des fermages, sous prétexte que la situa
tion de l'occupant serait améliorée
On a fait dernièrement, propos d un boe-
renbond, en Flandre, les syndicats sont des
boerenbonden inauguré Dixmude, une
statistique de laquelle il résulte que contre 905
exploitations du canton qui pourraient tirer
bénéfice de impôt, il y en aurait 4421 aux
quelles fl serait nuisible; en d'autres termes,
sur six familles d'agriculteurs, une seule ver
rait sa situation améliorée, et celle-là serait
précisément celle qui en a le moins besoin.
En voilà assez pour juger la sincérité des
champ par nos adversaires. Qu'ils essaient de
démontrer dans leurs syndicats que la protec
tion est une mesure d'intérêt général, dont
l'application sera profitable au petit campa
gnard cest seulement quand ils auront établi
ce point qu'ils auront droit de faire étalage de
leur prétendue sollicitude pour les classes labo
rieuses.
1
La discussion du budget de la guerre, grâce
au discours du général Brialmont, a rendu la
Chambre l'animation des grands jours.
On a vu reparaître dans la tribune royale, la
moustache argentée du général Vandersmissen,
et la barbe hirsute du général Nicaise les
diplomates et attachés militaires qui ne pren
nent pas souvent le chemin du palais de la
Nation, ont reconquis aussi, corrects et élé
gants, le bourrelet de la tribune diplomatique.
Us n'ont pas perdu un mot de l'argumentation
de l'honorable députe de Bruxelles, qui, sans
être orateur, s'exprime cependant avec beau
coup de clarté et de nettete, et s'élève dans ses
ripostes jusqu'à la vraie éloquence, pour flétrir
ItJs porr»ï>;lP>s Ip« anlipatrintps narlisans du statu
quo ou de larmee des volontaires, un comble
Le général Brialmont, en dépit de l'âge, a
gardé toute sa verdeur et sa fermeté. Quand il
parle, il se tient droit, la tête en avant, comme
un soldat au poste et I on sent la conviction
imprégner chacune de ses phrases, sans souci
des habiletés parlementaires.
Solide, carré des épaules, la moustache grise
suffisamment épaisse, les yeux ayant gardé
leur vivacité première, le geste énergique,
c'est un beau vieillard, se riant des fatigues et
ayant gardé l'esprit de combativité et les ar
deurs de la jeunesse.
Quand il s'occupe de la patrie, de la défense
nationale, de sa chère armée, c'est un véritable
passionné.
Au milieu de l'indifférence générale ce spec
tacle attire et l'on éprouve quelque plaisir
ôter son chapeau et saluer ce savant et ce
patriote, qui apprend la jeunesse le chemin
du devoir.
La commission du Sénat s'est réunie de nou
veau hier, Jeudi, pour discuter la nouvelle loi
électorale. Contrairement ce que l'on pensait,
elle n'a pu en terminer complètement l'examen
et une dernière séance a été fixée Lundi
prochain.
Un grand nombre d'amendements ont été
repoussès quelques autres ont été admis. Tous
portent sur des points tellement spéciaux qu'il
serait fastidieux de les énumérer. Bornons-nous
dire que les modifications apportées au texte
texte volé par la Chambre n'en changent guère
l'économie ni les dispositions essentielles.
Pourtant la commission a émis un vote im
portant sans être saisie d'aucune proposition
donné sous la direction de M. EUC. VAN ELSLANDE,
première partie.
M. Folie. Meyerbeer
deuxième partie.
Jules de Brauwere.
(Communiqué).
opinions démocratiques ai borées tout bout de