Correspondance.
GUÉRISON
Pieux mendiants.
Willems-Fonds.
Nécrologie.
Tribunaux.
Conseil communal d'Ypres.
Démission du Ministère.
M. VANDENDRIESSCHE,
Il faut qu'il y ait foule le 25 Mars prochain,
V Buis der Oui-Pompier s.
On peut se procurer des cartes de famille
2 francs et des cartes pour cavalier et dame
1 franc chez les musiciens de la société.
1 c
On parle beaucoup en ville de certaine propo
sition soumise au Conseil communal dans la
séance de Samedi dernier, et au sujet de laquelle
il y aurait eu désaccord.
On parle même de la participation la discus
sion de certain membre qui aurait dû tout au
moins se taire de situation délicate d'absten
tion au vote, etc., etc., que sais-je encore le
tout entremêlé des noms de M. Godtschalck et
de M. Podevin.
Ne pourriez-vous, Monsieur, nous instruire un
peu et nous dire do quoi il retourne dans toute
cette affaire C'est le devoir de la presse de s'oc
cuper surtout de ces sortes de questions.
Veuillez agréer, etc.
Lecteur assidu, notre ami, nous irons aux
informations. Mais un conseil en attendant si
vous alliez assister un peu en personne aux sé
ances du Conseil, vous pourriez peut-être nous
instruire vous-même, ce qui vaudrait autant, si
pas mieux... Un éditeur ne peut se trouver
partout.
On écrit d'Ypres un journal Bruxellois
Ici, comme presque partout, il est écrit la
mendicité est interdite et si un misérable es
tropié ose enfreindre cette défense pour se pro
curer la croûte nécessaire l'existence, immé
diatement un sergot le traîne au poste et en
moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, le
malheureux est ficelé et expédié Hoogstraeten.
Mais il n'en est pas de même pour les nonnettes
c'est ainsi que toutes les semaines et actuelle
ment encore, sous prétexte de venir en aide au
denier de Saint Pierre, aux petits Chinois et
autres balivernes du même genre, des sœurs
mendient de porte en porte.
Croyez-vous que la police les inquiète Pas
le moins du monde, il est vrai qu'elles sont mu
nies d'une autorisation de mendier.
Voilà où nous en sommes
Oui, voilà où nous en sommes et cette situa
tion n'est pas nouvelle, nous l'avons déjà signa
lée.
Ypres est devenu l'Eldorado des frères-quê
teurs Il suffit de porter un froc ou un béguin
pour obtenir des grâces d'Etat que l'on refuse
aux vrais nécessiteux
Ypres est pourtant déjà pourvu d'assez nom
breux établissements religieux sans que les non-
nettes du voisinage viennent y exercerleur
apostolat Nous voyons d'année en année nos
couvents arrondir leur domaine et annexer len
tement les quartiers dans lesquels ils s'installent.
Cela n'empêche pas les quêteurs de toutes ro
bes de venir opérer chez nous, car ils savent que
l'eau va toujours la rivière et ils montrent que
dans le monde clérical on est passé maître en
l'art de drainer l'or des bonnes âmes
Ceux qui souffrent de cela ce sont les vrais
pauvres, les malheureux que l'on menace
d'Hoogstraeten quand ils osent solliciter l'obole
du riche et faire concurrence aux mendiants en-
froqués
Ceux là n'amassent pas des millions comme les
Alexiens dont nous avons récemment raconté les
ennuis, mais ils recueillent des procès-verbaux
et des condamnations et s'ils osent se plaindre on
a bientôt trouvé le moyen de les faire taire.
On considère ici leurs sollicitations comme
une concurrence déloyale aux couvents et on les
supprime
C'est expéditif cola du moins
Nous apprenons de bonne source que la section
Yproise du Willems-Fonds donnera son dernier
Concert, suivi de Bal, le Dimanche 8 Avril, 7
heures du soir.
Cette fête aura lieu au local du Saumon, rue
du Séminaire.
Ce matin ont eu lieu, au milieu d'un immense
concours de monde, les funérailles de M. Pierre
François Wydooghe, décoré de la croix civique
de 1* classe.
Les honneurs lui ont été rendus par l'Harmo
nie de la société des Anciens Pompiers dont le
regretté défunt était membre.
Nous présentons son honorable famille nos
plus vifs compliments de condoléance.
Parjugement du Tribunal
civil de céans en date dix 16
courant, en cause deM. Acli.
Tliiebault contre le "Journal
d®Ypres l'éditeur de celui-
ci a été condamné, du cliel" de
diffamation, 4,000 francs
de dommages-intérêts, avec
faculté d'en employer 2,000
en insertions dans cinq.j our-
naux au clioix du demandeur
ORDRE DU JOUR
1. Propriétés communales cession l'Etat Bel
ge, d'une parcelle des Barmlanden.
2. Hospices civils projet de transaction avec les
héritiers Godtschalck.
M. Beernaert a déclaré, hier, la séance de la
Chambre des Représentants, qu'en suite du vote
émis en sections au sujet du complément du
code électoral, le cabinet a cru devoir adresser
sa démission au Roi. Cette démission collective
a été donnée dès le 17.
Plusieurs listes de nouveaux ministres ont
circulé dans l'après-midi.
Yoici celle qui paraît pouvoir obtenir quelque
succès
Le dentiste Emanuel HUIS-
MAY est consulter tous les
Mercredis, de 9 5 heures, chez
M. Charles IYuytten, bottier,
la Pantoufle dorée) rue au
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Séance publique du 34 Mars 1894,
5 heures du soir.
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justiceM. De Malander agriculturele R. P.
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