AVIS. Chronique locale. A nos lecteurs. Au Journal d'Ypres. Nécrologie. \T° 53. Jeudi, 54e ANNÉE. 5 Juillet 1894. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Nous prions instamment nos lecteurs de bien vouloir remettre au bureau du Progrèstous les timbres oblitérés et toutes les feuilles et mor ceaux d'étain qu'ils pourraient recueillir. Ces objets sont destinés une œuvre philan thropique. Le Comité de l'Association libérale engage vivement ses amis politiques qui recevraient notification de leur radiation des listes provisoires, ou notifiea- cation de la réduction du nom bre de leurs votes, transmettre sans retard la copie de cette notification au Secrétariat de l'Association, Café du Saumon Un laps de temps très-limité est accordé aux requérants pour formuler et déposer leurs re cours. Les intéressés sont donc invi tés ne pas perdre de temps. Le Journal d'Ypres, malgré tous ses efforts rouler gentiment le Cercle Commercial, n'a réellement pas de veine toutes les fois qu'il vise ridiculiser les démarches faites par lui dans l'intérêt du commerce et de l'industrie de la ville et de l'arrondissement, il fait preuve d'ignorance ou de mauvaise foi. - C'est vraiment dommage pour lui qu'il ne parvient pas le prendre en défaut, il en jubi lerait tel est son caractère. Mais lui, si malin, si clairvoyant, pourquoi, avant d'écrire des balourdises l'adresse d'un cercle, n'est-il pas allé aux renseignements S'il s'était donné cette peine, il eut appris que l'arrêté du 2 Juin dernier, prorogeant, jusqu'à disposition ultérieure, la durée d'application des tarifs exceptionnels provisoires nos 6 et 6bis, n'a été porté la connaissance des intéressés qu'après le 20 Juin, vu que la taxe supplémen taire d'un franc la tonne perçue par la Société de la Flandre Occidentale dès le 19, dans les sta tions d'Abeele et de Poperinglie, a été rendue le 22 la réception de l'ordre de service reçu cette date. Le fameux, arrêté du 2 était tout bonnement resté dans les cartons et il n'en est sorti que grâce la lettre du 11 envoyée par le Cercle Commercial c'est peut-être dans cet oubli d'un rond cuir que le spirituel rédacteur du Journal d'Ypres a trouvé la petite méchanceté ministé rielle, laquelle il fait allusion, qui sait Maintenant haro sur le Cercle Commercial et pourquoi pas Que de prétention de la part de ces négociants de s'occuper des intérêts matériels de la ville et de l'arrondissement Qu'ont-ils besoin de courir sur les brisées de notre excellent sénateur et de nos brillants députés Et cependant, c'est grâce leurs démarches réitérées que la ville d'Ypres a obtenu le che min de fer vicinal d'Ypres au Séau, la nouvelle station et l'achèvement du canal mais peut-être la faute en est-elle au Cercle Commercial si le tunnel s'est effondré Ils se distinguent partout depuis qu'ils font partie de la nouvelle administration, on n'entend parler que de travaux publics; cependant beau coup d'ouvriers quittent le pays faute d'ou vrage. L'eau, grâce aux nouvelles installations, jaillit de tous côtés partout des Jontaines monumen tales, qui épatent les nombreux étrangers. Aux Halles, la restauration est poursuivie avec ardeur et talent. A tous les coins de rue, on s'arrête pour lire l'annonce de vente de toutes les propriétés de la ville, ce qui faisait dire par un touriste, il faut que les Yprois aient bien peur d'une inva sion étrangère pour réaliser ainsi tout ce qui constitue le crédit d'une ville. Un professeur du Collège supprimé lui donna bien vite l'explication de cet empressement de vendre arbres, maisons et autres immeubles les grands administrateurs, qui gèrent actuelle ment les biens de la ville, ont si bien gaspillé l'excédent laissé dans la caisse par les libéraux, qu'ils se voient obligés de vendre tout, fin de pouvoir payer les professeurs qu'ils ont mis in dignement pied par haine politique. Puis il faudra de l'argent pour tous les grrrrands tra vaux promis avant les élections; on les commen ceraun jour, mais quand? le Journal d'Ypres nous le dira. Au lieu de vous échiner, beau Journalturlu piner les membres du Cercle Commercial, rap pelez ceux qui vous soutiennent, leurs pro messes électorales, car beaucoup de vos propres lecteurs commencent se fatiguer de ces tristes farceurs. Monsieur Lôopold Al orglie- lynck, fils de notre sympathique Commis saire d'arrondissement, ancien élève du Collège communal d'Ypres supprimé, vient de passer avec distinction., devant le jury de Bruxelles, son examen de Candidature en I >roit. Nous lui adressons nos sincères félicitations. Le Journal d"Ypres ne poxirrait-il pas nous rensei gner sur les faits qui se sont passés dans la l'iie de Menin, chez i m riolie particulier V La justice verra-t-elle clair? »»oo<KH)gi On nous prie d'annoncer la mort de Monsieur Léopold Parsy, Colonel retraité, Officier de l'Ordre de Léopold, décoré de la Croix militaire, né Ath le 14 Novembre 1820, décédé Ypres le 3 Juillet 1894. L'enterrement aura lieu Jeudi, 5 Juillet, 3 1/2 heures. Ypres, le Le s'-major de la 2e compagnie. A Samedi la réponse. Nous publierons dans notre prochain numéro le compte-rendu de la séance du Conseil com munal du 30 Juin dernior. LE PROGRÈS VIRES ACQCIRIT ECfIDO. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-2a Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger I'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, «t 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles. .aByarf^i c» 189 Chapellerie «fc Fourrures J. LIÉGEOIS - MONTEYNE RUE AU BEURRE, 4, YPRES. Monsieur le Rédacteur, En réponse aux commentaires, dont vous avez fait sui vre ma lettre, que vous avez insérée Dimauclie, je vous informe que je n'étais nullement malade, le jour de l'in spection. Puisque vous tenez tant être éclairé au sujet de mon absence demandez ceux qui, avant moi, ont cessé d'être officier, pourquoi ils ont, sous différents chefs de corps, été exempts dé service les deux années, qui ont suivi la perte de leur grade. En m'abstenant de me rendre l'inspection, je n'ai pas eu l'intention de désobéir la loi mais j'ai simplement cru ne pas devoir m'y rendre et, si j'ai eu tort, je n'ai compte rendre qu'au chef de corps et au besoin au conseil de discipline, comme vous le dites vous-même et nullement la presse. Par mon absence, je n'ai posé aucun acte politique, mais un simple acte personnel et, en m'attaquant vous avez, sans doute, oublié l'article, que vous avez écrit le Jeudi 2 Mars 1893 dans votre journal le Progrès, page 2 colonne 2, dont voici la teneur réflexions Il est réellement malheureux de voir nos journaux lo caux s'égarer dans une impasse aussi malsaine Est-ce donc là, le but que leurs fondateurs se sont pro posé? Nous ne le croyons pas. Nous avions conçu une plus haute idée de leur mission Nous avions toujours cru que nos journaux avaient été créés pour nous instruire sur les événements politiques, pour nous éclairer sur les actes du gouvernement, de nos conseils provinciaux et communaux, pour les attaquer ou les défendre, pour transmettre nos maîtres les aspirations de notre popula tion, pour défendre les opprimés contre les oppresseurs, pour préconiser les idées justes et équitables, etc., etc. Mais il ne nous est jamais arrivé l'esprit que nos feuilles locales se seraient un jour avilies au point de scruter la vie privée de nos concitoyens Est-ce là de la politique Je vous le demande. Arrière donc cette politique de personnalités! il est temps qu'elle cesse Nous ne l'admettons que d'une seule façon Qu'on attaque nos personnages politiques, mais qu'on se borne les attaquer comme hommes politiques. La vie privée est un mur infranchissable. Qu'en pensez-vous maintenant, M. le Rédacteur Quant au style de ma lettre, qu'il soit de la force d'un élève de sixième, ou même de septième, peu m'importe. Je ne suis ni écrivain, ni journaliste je ne tiens qu'à ex primer ma pensée et me faire comprendre, sans recourir un littérateur.

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 1