Funérailles Chronique locale. 61. Jeudi, 54* ANNÉE. 2 Août 1804. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. A nos lecteurs. Chemin de fer. Nos cultivateurs de tabac. Inauguration. Distribution de prix. M. Édouard Van Iseghem. FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Nous prions instamment nos lecteurs de bien vouloir remettre au bureau du Progrèstous les timbres oblitérés et toutes les feuilles et mor ceaux détain qu'ils pourraient recueillir. Ces objets sont destinés une œuvre philan thropique. Heures de départ partir du Juillet d'YpREs pour Popennghe, 5-20 6-54 8-52 9-03 9-43 11-45 - 2-43 3-43 6-24 8-10 9-41. Poperinghe-Hazebrouck, 6-54 8-52 9-03 11-45 3-43 - 6-24— 8-10. Houthem, 5-13— 8-00 10-59 5-02 7-38 Comines, 5-13 7-44 8-00 9-41 9-46 10-59 2-29 2-35 5-02 7-38 8-40. Comines-Armentières, 5-13 7-44 10-59 2-29 - - 5-02 8-40. 6-03. 7-38. 7-38. o—- YPRES-FURN ES. 4-40 7-22 9-46 1-00 3-40 6-30. 10-36 (le Samedi seulement). FURNES-YPRES. Les cultures du tabac, par suite de la séche resse prolongée et de la maladie que celle-ci avait engendrée (de krul), se trouvaient dans une situation précaire, lorsque, pour comble de malheur, elles furent ravagées par la grêle. Les cultivateurs doivent, avant la fin de Juil let, faire la déclaration du nombre de leurs plantes au receveur des contributions. En pré sence d'une récolte compromise, ils ont hésité et. se sont demandé s'il valait la peine de se rendre au bureau du fisc et de supporter toutes les formalités vexatoires imposées par le trésor. Ils sont restés perplexes, car, avec du temps favorable, il pouvait y avoir espoir de faire une récolte dont la valeur eut été au moins égale au droit d'accise. Les uns ont risqué de faire les formalités, les autres ont persisté dans l'hésitation ceux-ci devront détruire leur récolte, et perdront ainsi totalement le fruit de leur travail, leurs engrais, le fermage et les contributions. C'est la ruine. Une loi qui a de telles conséquences est mau vaise et devrait disparaître sur l'heure. Nos cultivateurs sont mécontents ils en veu lent nos représentants qui, avant 1884, ont promis solennellement l'abolition du droit d'ac cise sur le tabac indigène et qui, depuis 10 ans, mangent leur parole. Ils commencent se dire que si les cultiva teurs, les travailleurs de la terre, qui sont main tenant électeurs, envoyaient au Parlement, comme cela se fait en d'autres pays, des cultiva teurs qui comprennent et sentent leurs besoins, il en serait bien autrement. Et ils ont raison. C'est Lundi prochain, 6 Août, que les cléri caux de notre ville inaugureront leur maison du peuple. Les hommes de la nuit du lr Février 1891 re hausseront cette fête de leur présence. C'est ça qui fera prospérer le commerce Yprois. Les cabaretiers illumineront, ce soir-là, en signe de joie et d'allégresse. Heureuse ville d'Ypres La distribution de prix aux élèves du nouveau Collège de l'Union, sera célébrée Lundi pro chain, 6 Août. Cette cérémonie aura lieu dans la salle des Anciens Pompiers, rue du Séminaire, 10 heu res du matin. DE Lundi dernier ont eu lieu les funérailles de M. VAN ISEGHEM, lieutenant-colonel com mandant l'École d'Équitation de notre ville, Officier de l'Ordre de Léopold, décoré de la Croix militaire, Officier de l'ordre du Sauveur de Grèce et Commandeur de l'ordre de la Cou ronne de Roumanie. Une foule imposante est venue témoigner de l'estime et de la sympathie dont était entouré le défunt et des profonds regrets que sa mort a pro voqués parmi les habitants de la ville d'Ypres. Le deuil était conduit par M. L. Comyn, sous- lieutenant d'artillerie, beau-fils du défunt. Par mi les personnes qui suivaient immédiatement le cercueil, nous avons remarqué MM. le Gé néral du Roy de Bliquy, chef d'état-major, en voyé par S. A. R. le Comte de Flandre pour se faire représenter aux funérailles le Général Baron Lunden, commandant la 2e division de cavalerie le Général Burnell, aide de camp de S. A. R. le Comte de Flandre le Général Baron de Wykerslooth de Rooyenstein, aide de camp du Roi des députations de tous les régiments de cavalerie, composées d'officiers supérieurs et d'officiers subalternes les officiers et sous- officiers de la Garde Civique ainsi que ceux du corps des Sapeurs-Pompiers MM. Iweins, Pré sident du Tribunal de Ie Instance, Wouters, Procureur du Roi, Ferdinand Merghelynck, Commissaire d'arrondissement, M. le Baron Surmont de Volsberghe, Bourgmestre et les membres du Conseil communal, des Hospices et du Bureau de Bienfaisance et une foule d'autres notabilités. Les honneurs militaires ont été rendus au dé funt par l'Ecole d'Equitation tout entière, le 2e bataillon du 3e de ligne sous les ordres de M. le Major Siron l'école régimentaire dudit régi ment commandée par M. le Capitaine Counet. Comme marque d'estime et de haute considé ration envers le défunt, l'administration com munale avait ordonné la musique de la ville de prendre part au cortège funèbre et d'en ou vrir la marche. Les coins du poêle étaient tenus par MM. le Major Courtin, commandant ad-intérim l'Ecole d'Equitation le Capitaine Commandant Beer- naert, commandant l'escadron d'instruction de l'École le Capitaine Commandant Swartz, du génie, et le Capitaine Commandant Malaise, du 3e de ligne. Dix-huit couronnes, la plupart offertes par le personnel de l'Ecole d'Equitation, les officiers du 2e bataillon du 3* de ligne, les régiments de cavalerie, etc., étaient portées par des sous-offi- ciers et cavaliers de la dite École. Sur tout le parcours du cortège se pressait une foule émue, saluant avec recueillement la dépouille mortelle de ce brave officier supérieur que vient de perdre notre armée. Les regrets que nous avons entendu exprimer partout sont le plus bel éloge du défunt, et prouvent que ce lui qui en était l'objet jouissait de l'estime de tout le monde, militaires et bourgeois. A la levée du corps, trois discours ont été pro noncés le premier par M. le Major Courtin, au nom de l'École d'Équitation le second par M. le Major de Kessel, au nom des officiers d'artil lerie, et le troisième par M. le Baron Lunden, Général Inspecteur de l'École. Voici le discours de M. le Général Baron Lunden V LE PROGRÈS vires acqdirit ecnik). ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, e. rue de l'Enseignement, Bruxelles. Roulers, 5-58 —6-45 7-46 10-20 12-03 2-38 3-47 6-23. Langemarck-Ostende, 6-569-45 11-57 3-39 Courlrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-02 Courlrai-Bruxelles, 5-13 9-41 10-59 2-295-02. Gourtrai-Gand, 5-13 8-00 10-59 2-29 5-02— De Popei'ingbe vers Hazebrouck, 7-11 9-19 12-03 4-01 6-38 8-27. Horaire des Trains partir du P Juillet 1894. TRAM. 4-45 7-26 9-50 1-05 3-45 6-22.

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 1