AVIS. Chronique locale. -)xwr(- Leurs écoles. Conseil communal d'Ypres. 98. Dimanche, 54e ANNÉE. 9 Décembre 1894. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. AVIB ÏMPÛMTAIIT. Le PBOGKÈS soi-a en- voyé gratuitement j nsqu'aii premier Janvier prochain, aux personnes qui s'abonne ront, pour nne année, dater de cette époque. Le Comité de l'Association libérale engage vivement ses amis politiques qui recevraient notification de leur radiation des listes provisoires, ou notification de la réduction du nombre de leurs votes, transmettre sans retard la copie de cette notifica tion au Secrétariat de l'Associa tion, Café du Saumon. Un laps de temps très-limité est accordé aux requérants pour formuler et déposer leurs re cours. Les intéressés sont donc invi tés ne pas perdre de temps. La séance est ouverte 5 heures du soir. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Berghman, Echevin Brunfaut, Gravet, Vermeulen, Poupart, Van Eeckhout, Breyne, Struye, Iweins, Boone, Be- gerem, Conseillers Gorrissen, Secrétaire. trielle la Commission n'a pu se réunir pour fixer les chiffres cause d'une indisposition de M. Colaert. Le Conseil approuve les plans et devis pour la construction d'un égout rue Sainte Godelieve et les plans et devis pour la construction d'une nouvelle glacière. Le Conseil avise favorablement sur une de mande de la fabrique da l'église Saint Pierre tendant l'aliénation d'un titre de rente. M. Berghman, conseil d'un des partis, et MM. Boone et Begerem, membres du conseil de fa brique, s'abstiennent au vote. Le Conseil émet un avis favorable concernant le budget 1895 de l'église Saint Pierre. MM. Boone et Begerem s'abstiennent. On est bien loin d'arriver la solution qui semblait acquise quand on lit les journaux qui rapportent les débats du Conseil provincial. Il semble que l'accord conclu n'existerait plus. L'honorable Conseiller croit pouvoir invoquer dans la circonstance un vieux dicton qui dit Quand la misère sort par la portel'honnêteté entre par la fenêtre. Il se borne faire un exposé assez long mais simple des diverses phases des négociations en tre l'autorité communale et l'autorité provincia le au Bujetde la vente du bâtiment servant de Palais de Justice. Il communique au Conseil la correspondance échangée et les discussions au Conseil provincial ce sujet. Là se borne sa réponse au premier point de l'interpellation. Quant au second point, il ne peut y répondre; elle comprend des questions trop épineuses pour les traiter en ce moment. Les provinces sont grêvées par la loi sur l'as sistance publique et voudraient être déchargées des charges de justice et de gendarmerie. Il pa raîtrait que le gouvernement semble disposé entrer dans cette voie et alors reprendrait les locaux. Cette raison, peut-être, fait hésiter la province prendre possession du Palais de Jus tice. La séance est levée 6 h. 1/4. Le Nieurcsblad donne, dans son n° de Samedi dernier, le résultat du Concours qui a eu lieu entre les établissements d'Instruction primaire. Il exalte les résultats obtenus par les écoles Sl-Michel et S'-Aloïsius. D'après lui, ce qui se donne là en fait d'instruction, n'a pas son pareil preuve, les diplômes. Et pour jeter de la poudre aux yeux, le chef de ces établissements a remis, Samedi midi chaque élève, un numéro du susdit Nieumblad etles faciès de nos députés et séna teurs. (1) LE PROGRÈS TIRES ACQUIRIT EUNDO. ABONNEMENT PAR AN; Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem.- Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé ;i l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces; la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour i'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour •e, r atant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, et i, nie de l'Enseignement, Bruxelles. Séance publique du Samedi P Décembre 1894. M. le Président dépose le procès-verbal de la séance du 3 Novembre et déclare approuvé le procès-verbal de la précédente séance. M. le Président annonce que MM. Biebuyck et Colaert sont empêchés d'assister la séance. M. le Président dit qu'une interpellation est annoncée concernant le Palais de Justice. Il croit utile d'aborder l'ordre du jour avant de passer cette question. M. le Président communique le résultat de la vérification de la caisse communale. M. le Président demande la remise pour les budgets 1895 de l'Académie et de l'Ecole Indus M. Struye signale, propos de la glacière, les dévastations que causent les gamins aux planta tions des promenades cet endroit surtout. M. le Président ne l'a pas encore constaté quoi que le lait ait déjà été signalé. 11 fera surveiller particulièrement ces parages. M. Boone. Les gamins s'en prennent tout tes les plantations au square Saint Martin, ils arrachent les branches de sureau. M. le Président. On sera vigilant, mais tou- gamiu envie une klakbus. M. Brunfaut. Les constructions d'égouts et de la glacière se font par adjudication publique. M. le Président. Oui, en ce sens que les en trepreneurs de la ville sont informés, mais on ne s'adresse pas la province entière. M. Berghman. Cela n'en vaudrait pas la peine. M. Brunfaut. C'est ainsi que je l'entends. M. le Président propose d'admettre d'urgence une modification au règlement sur les égouts et d'aviser favorablemeut sur diverses ventes d'ar bres des Hospices. M. Boone demande la parole pour interpeller le Collège au sujet du Palais de Justice. M. le Président observe M. Boone qu'il fait erreur que son dicton doit être renversé. M. Boone (étonné). Enfin oui soit. M. Boone continue, mais nous n'avons pu saisir sa pensée. M. le Président croit que l'interpellation a pour but de savoir où en est la question du Palais de Justice et ce que le Collège compte faire. M. Boone répond affirmativement. M. le Président dit que la question du Palais de Justice est très délicate et qu'il n'énoncera abso lument aucune appréciation. if. Boone se déclare satisfait. MBrunfaut croit qu'il a été question d'un autre bâtiment pour y établir les services de la Justice l'ancien Collège communal qu'un membre du Collège s'en est occupé. M. le Président dit que cette proposition n'a eu aucun caractère officiel. C'était une proposition tout-à-fait individuelle. M. Vermeulen croit que la ville pouvait signer un acte de vente d'une part et la province d'au tre part. M. le Président répond qu'on n'a jamais adressé la ville le double de l'acte. M. Vermeulen signale le mauvais état de certai nes parties du Palais de Justice et même le dan ger. Mle Président en convient mais qui in combent les réparations M. le Président s'efforcera mêner la chose bonne fin. N'avions-nous pas raison de dire que nos adversai res ont la constante préoccupation de préparer leurs mili ces dès le plus tendre âge et de faire haïr leurs semblables qui ne pensent pas comme eux? Mais quel rapprochement peut-il y avoir entre les résultats du concours et nos dépu tés et sénateurs /N. D. L. H./

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 1