«LA LUMIÈRE»
MELROSE
Attention
CHEVEUX.
Mr et Mme Maurice MEIER,
AVIS IMPORTANT.
Vanderituyft-Devos,
État-civil d'Ypres,
Marché dYpres.
RÉGÉNÉRATEUR
REVALENTA ARABICA
Deux rapine, c'est du moins ce que laissaient
penser leur costume et une boîte de couleurs
que l'un d'eux portait la main, entraient Mar
di, vers midi, chez un marchand de vin traiteur
du quartier S'-Georges, Paris. Ils s'assirent
une table et commandèrent une douzaine
d'huîtres de Marennes. En mangeant la dernière
des huîtres, l'un des jeunes gens poussa un cri
«Qu'as-tu? lui demanda son compagnon?»
J'ai failli me casser une dent avec une pierre
Maudite huître A ces mots, le jeune homme
retira de sa bouche le corps dur qui l'avait fait
souflrir. Tiens c'est une perle dit-il.
Son compagnon s'aperçut alors que l'huître
dans laquelle la pierre précieuse avait été trou
vée lui appartenait, car il en avait mangé cinq
seulement et son ami sept II réclama Mais l'au
tre ne voulut rien entendre. Une querelle s'éleva
et ils allaient en venir aux mains quand le mar
chand de vin s'interposa.
Un marché fut alors conclu les rapins con
sentaient laisser la perle au débitant qui, lui,
de son côté, s'engageait ne pas faire payer le
déjeuner qu'allaient manger ses deux clients
L'addition se montait trente-cinq francs. Leur
copieux repas terminé, les denx jeunes gens ser
rèrent la main du débitant et se retirèrent. A la
porte, tous deux éclatèrent de rire Tiens, ils
sont contents Tant mieux, fit le marchand de
vin quant moi, je suis ravi. Je n'avais pas
donné d'étrennes ma femme, je vais lui faire
monter cette perle, cela fera une bague su
perbe.
Dans l'après-midi, le marchand de vin mit son
idée exécution mais en voyant la prétendue
perle fine, le bijoutier lui déclara qu'elle était
fausse et qu'elle valait bien dix centimes
Le débitant n'avait plus qu'une ressource il
se rendit chez le commissaire de police du quar
tier Saint-Georges, auquel il conta sa mésaven
ture Ge qui me chagrine le plus, Monsieur le
commissaire, c'est que pour mon compte j'ai
mangé trois douzaines d'huîtres, dans l'espé
rance de trouver une autre perle Que d'argent
perdu
La vaste métairie de M. Emile Pype, située
la porte d'Ypres Menin, a été complètement
détruite par le feu, Lundi, 2 h. du matin.
Au moment où l'alarme a été donnée, tout le
monde reposait la ferme. Les époux Pype
levés en hâte n'eurent que le temps de se sauver
en emportant quelques objets précieux.
Le feu qui s'était déclaré en la grange avait
rapidement gagné la ferme.
Les sapeurs pompiers de Menin et de Gheluwe.
les écoles régimentaires en garnisons Menin,
n'ont pu que préserver les bâtiments voisins.
Les chevaux et les bêtes cornes ont été sau
vés. La métairie, les récoltes, les instruments de
culture ont été détruits Les dégâts immenses
sont couverts par l'assurance.
On assure que le sinistre est dû la malveil
lance.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
chirurgiens-dentistes-spéeialistes, 2, MIC
de Mouscron, Coiirtrai, ont
l'honneur d'informer le public, qu'un
nouveau dentiste, courant de maison en
maison pour le nettoyage des dents et
l'arrangement des pièces dentaires, vient
de se fixer non loin de leur demeure mal
gré la similitude du nom et de la profes
sion, ils n'ont aucun rapport commercial
avec cette personne.
Comme précédemment, Mr et Mme Mau
rice MEIER sont consulter journelle
ment chez eux,2,rucdCllOIISCM>II,
maison porte cochère (près de la prison).
Ils n'ont même ni fils, ni frère, ni pa
rent qui représente leur maison.
Ils prient donc les personnes qui ont
l'intention de les consulter de s'informer
s'ils sont bien chez Vlr et lVI"10 Maurice
MEI R, 2, rue de Mouscron et de faire
attention aux réponses qui leur sont faites.
M. Meier a l'honneur d'informer l'hono
rable public qu'à la demande de sa nom
breuse clientèle, il si ra consulter trois
jours dp la semaine, les Lundi, Jeudi et
>ainedi, de 9 1/2 heures de relevée,
chez Mme Veuvi Van kemniel, Grand'»
Place, n° 5, Ipres.
Société Anonyme Belge de PI iicadesccnce
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domicile, fr. îU-50. Fournit également tous
appareils gaz.
RUE CARTON.
Devos, Henri, sabotier et Spilleboudt, Emma,
sans profession.
Achslogh, Euphrosine, 55 ans, dentellière,
veuve de Laçante, Joseph, marché au Bétail.
Savatte, Gathérine, 68 ans, sans profession,
célibataire, rue longue de Thourout. Ver-
geyle, Anne, 75 ans, sans profession, veuve de
Meirsehaert, Etienne, Place Vandenpeereboom.
Gailliau, Mélanie, 78 ans, sans profession,
veuve de Lambin, François, rue Weninck.
HOUBLONS.
AiiOST, 6 Janvier. La situation de notre
marché, tout en étant sans changement appré
ciable, reste par continuation calme et les trans
actions en houblon d'Aloat 1895 ont été assez
restreintes dans le courant de la semaine écou
lée.
Pour les quelques lots en balles comprimées
qui ont été traitées ces derniers jours, il a été
payé 28-50 29 fr. par 50 kil., selon qualité et
marque.
Les vendeurs sont toutefois peu nombreux,
car les détenteurs ont généralement confiance
dans l'avenir de l'article, d'autant plus que le
stock ne paraît guère important et qu'il existe
encore un certain découvert sur les mois de
Janvier et Février. Pour les petites parties iso
lées en balles rondes de belle qualité qui existent
encore en premières mains, les planteurs con
tinuent d'exiger 30 fr. par 50 kil., prix de cul
ture et premier coût.
En houblon belge de la prochaine récolte, il
s'est fait quelques contrats 44 et 45 fr.et ces
conditions il reste encore plusieurs acheteurs.
favori des
Pour rendre aux cheveux gris ou
décolorés leur couleur et beauté
^primitives ainsi que leur vitalité et
brillant.
Le plus beau diadème de la nature est une opulente chevelure.
Fr. 2-50 le flacon, Ypres, chez Raymond Omme-
slagh, parfr, 55, Grand'Place.
Découverte en 1846. 50 ans (nn Demi-Siècle
d'invariables succès.
Arrondissement d'Ypres
«f CAfycve*—
Une perle dans une huître-
Un incendie criminel M en in.
Seul dépositaire pour Ypres et environs
du 3 au 10 Janvier 1896.
Naissances Sexe masculin, 2, idem, féminin, 4.
Mariages
Décès
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 0, Id. fém. 3.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages el autres produits agricoles, vendus le
11 Janvier 1896.
NATURE
DES
GRAINS ET DENRÉES
QUANTITÉS
VENDUES
KILOGRAMMES j
PRIX MOYEN
par
CENT
KILOGR.
POIDS M0"
DE
l'hecto
litre.
Froment
1,800
16 12
80
600
12 26
73
200
14 00
44
Pois
000
00 00
80
Féveroles.
000
00 00
80
Pommes de terre
1,200
6 50
Beurre
12,802
255 00
OEufs, le quarteron
3 18
Poperinghe. Notre correspondant nous
écrit Les affaires restent sans changement.
La semaine dernière, il y avait une légère ten
dance la hausse cette semaine les prix sont
de nouveau de 22 24 fr. ville, 18 20 fr. vil
lage, selon qualité. 11 y a peu de demande, et
les vendeurs montrent peu d'empressement
ces prix
CfcM 1m Coiffeurs at Parfumeurs. Depot: 26 Bue Etienne Marcel, Paris,
ÇAft|"r£ i TnilC ren^uc sans rapdrciue. sans purge et sans
Oh 11 Il H I UuO frais par la délicieuse farine de santé la
dubarry, de Londres.
Guérissant les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies,
gastrites, gastralgies, phthisie, dyssenterie, glaires, flaltus, ai
greurs, acidités, pituiles, nausées, renvois, vomissements même
en grossesses), diarrhée, coliques, toux, asthme, catarrhe, influen-
za. grippe, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn
gite, névrose, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, rhumatis
me, goutte, tous désordres de la poitrine, gorge, baleine, voix, des
bronches, vessie, foie, reins, intes'ins, muqueuse, et sang.
Elle est également le meilleur aliment pour élever les enfants dès
leur naissance, étant bien préférable au lait el a l'huile de foie de
morue. En usage daas un grand nombre d'hôpitaux.
Vitry-les-Reims (Marne le 22 Octobre 1890.
Je fais personnellement usage de la Revalenta, et la prescris
mes malades, particulièrement dans les affections du tubedigeslif
et dans tous les cas où il y a intérêt souienir et ranimer les
forces des malades jj'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
Dr LKAVAUD.
M. le docteur Elmslie écrit: Votre revalenta vaut son pesant
d'or K
Tours, le 2 Juillet 1891
Messieurs, J'ai soixante-treize ans passés, et ne pouvant plus
rien digérer, par suite d'une dyspepsie déjà ancienne, je me suis
mise, en Février dernier, au régime delà Revalenta moins d'un
mois après je mangeais de tout comme tout le monde, et rien ne
nie faisait mal. Mlls Gapcmis, chez les Religieuses Augustinus,
16, rue Bernard-Palissy.
Mont-Dore, le 8 Octobre 1895.
Ma fille, âgée de dix-huit ans. était atteinte d'une dyspepsie fia -
tulente et d'anémie, son estomac ne pouvant digérer même les ali
ments les plus légers. En désespoir de cause je l'ai m.se au régime
delà Revalenta c'est la seule nourriture qu'elle a prise pendant
$ix mois aujourd'hui elle est rétablie, el je suis heureux de vous
tcmoigncr ma reconnaissance. - Pouzst-iiost, Propriétaire.
La Revalenta m'a empêché de mourir depuis 18 mois c'est la
seule chose que je puis digérer. H. Giffino, Curé doven de
Cette 2 Janvier 1890.
Quatre fois plus nourissante que la visude sans jamais échauffer,
elle économise encore 50 fois son prix en médecine, et répare les
constitutions les plus épuisées par l'âge, le travail ou les excès
quelconque^. En boites de 2 fr. 50, 4 fr. 50, 7 fr. 75, 17 fr. 50
6 kilos, 40 fr. Soit environ 10 cent, le repas. 100,000 cures an
nuelles.
Envoi franco contre mandat-poste. Eu vente partout chez les
bons pharmacieus et épiciers. Do Barrt. et C« (Limited), Bru
xelles, chez T1MMERMANS, 2, rue Roup e.
Ypres STASSIN. successeur Libotte, pharm.
DEHOUCK. pharm.
A. DELHAIZE et C».
