Attention «LA LUMIÈRE» a a s H AVIS IMPORTANT. •a w tn ce 0 m 0 Oui, Woestea vaincu Beernaertet il a vain cu Daèns. Avec quelle habileté, il est bon de le redire. Il y a quinze mois. M. Beernaert se retirait, mis en échec sur la question de la Proportion nelle, ne cachant pas sa satisfaction de tomber sur unef question d'avenir et sa conviction de remonter bientôt au pouvoir, qu'il confiait un intérimaire, un de ses fidèles qu'il avait tiré de l'obscurité M. De Burlet. Que fait M. Woeste Il faut barrer M. Beernaert le chemin de retour aux affaires. L'Eminence verte, insensiblement détache M. De Burlet du parti de M. Beernaert il donne la médiocrité infatuée de 1 aigle Nivellois le desirde ne pas être un simple bouche-trou, mais de garder le plus longtemps possible le poste inespéré de chef du cabinet.^11 souffle au ministère des mesures que M. Beernaert, s'était refusé de proposer et que M. De Burlet accepte les unes après les autres. 11 consomme la scission entre M. Beernaert et son piètre élève. F.t lorsque le fauteuil présidentiel devient vacant, lors de la démission sensationnelle de M. de Lantsheere, M. Woeste est le premier pousser M. Beer naert au fauteuil, sur cette voie de garage où M. Beernaert devenait de moins en moins dange reux il l'y pousse, de concert avec M. De Bur let, et peut être avec l'espoir, qui s'est réalisé, de voir M. Beernaert échouer dans ses fonctions présidentielles, y user son tempérament ner veux, et y perdre une partie de son autorité. Cela fait, la voieest'libre. En avant la loi sur les droits protecteurs Vainement M. Beer naert descend du fauteuil pour la combattre. La droite ne l'écoute pas, la loi est votée. Une nouvelle crise ministérielle surgit. M. de Me- rode quitte le cabinet, M. Woeste tolère comme nouveau ministre M. Nyssens, mais il réclame le poste capital de ministre de l'Inté rieur pour un de ses séides, qui suit docilement ses avis, M. Schollaert. Et en avant la loi sco laire M. Beernaert tente un dernier effort, il combat devant la droite réunie le projet Schol laert. II reste seul de son avis ou presque seul. Et lassé, fatigué, vaincu, l'ex-grand ministre sen va aux eaux d'Ëms, abandonnanljdéfiniti- vement le terrain M. Woeste. Voilà comment, en une année, M. Woeste s'est vengé de M. Beernaert. M. Beernaert, n'est plus rien, la droite n'écoute plus cette parole qui, pendant dix ans, l'audirigee.3Dans*le cabi net actuel, ses amis l'ont peu peu abandonné pour recevoir la bonne parole de M. Woeste. Vainqueur de Beernaert, ijWoesle est aussi vainqueur de Daens. Et plus facilement. Semblait-il assez terrible, cet abbé, le Lam ennais d'Alost, dirigeant contre M. Woeste une campagne électorale acharnée, il y a quelques mois. Qu'en reste-t-il Rien M. Woeste en a eu raison. Rome a parlé, et sa suite les évê- ques, et l'abbé a dû mettre son ardeur une telle sourdine qu'on ne l'entend plus. Il a brûlé comme un feu de paille, il est déjà éteint. Et sur les cadavres politiques de ces deux adversaires, M. Woeste suivi de sa majorité, marche en triomphe, la fois chef de parti, mi nistre, on l'a bien vu dans la discussion de la loi scolaireet même parfois directeur des débats, véritable président de la Chambre sans maillet ni sonnette. Quelles seront les suites de sa victoire ?Ses adversaires, qui sont ce moment la denve, ou mieux encore la côte, vont-ils reprendre la lutte 1 Nous verrons. Ce que nous devons, nous libéraux, retenir, des faits que nous venons de rappeler, cest quils sont pour nous pleins d espérances. Dos gens modérés, très modérés, epeurés, par le socialisme, songeaient la formation d'un grand parti conservateur, centre droit et centre gauche, sous la direction de M. Beer naert. Ce parti, la loi scolaire l'a rendu impos sible, son chef designé est hors de combat pour le moment. Des gens illusions, d aulre part, croyaient que la démocratie chrétienne guidee par labbé Daens, allait transformer le vieux parti clérical et qu'il serait possible de sèntendre avec elle pour 1 accomplissement des réformes sociales. Ils rêvaient, les uns, la création d un parti mixte modéré, les autres la création d un parti catholique démocratique, avec lesquels libéraux et démocrates pourraient la rigueur s enten dre sur certains points I O trembleurs, illusionnes, regardez donc ce que vous avez aujourd'hui devant vous. Est-ce M. Beernaert et son parti du centre, est- ce M. Daens et sa démocratie chrétienne Non, cest M. Woeste, cesl-à-dire le vieux parti clérical toujours le même, sectaire et fa natique, poussant sa victone l'extrême et jetant comme un dehau libéralisme et la dé mocratie, 1 odieuse loi Schollaert 1 La situation est claire et tranche, M. Woeste, s'est charge de dissiper ces mirages qui en avaient imposé certains ennemis du clérica lisme. Le parti Beernaert et le parti Daens, sont dans la poussière. Grand merci, M. Woes te 1 En culbutant vos adversaires de droite, vous rendez service vos adversaires de gau che. Votre cléricalisme n a rien de conserva teur, ni de démocratique. Il est la réaction in tolérante, toute nue, violente, oulranciere. Personne ne peut plus s'y tromper. Et le devoir de tous, même des plus modérés est de la com battre avec la derniere energie et de chercher la vaincre. Ce qui, si M. Woeste continue entraîner la majorité vers lextrême droite, sera peut-être moins long et moins difficile qu'on pourrait le supposer. L'épouse V..., demeurant St-Nicolas (Liège), a mis au monde un enfant mort né ayant quatre jambes, quatre bras, quatre oreilles, une tête de grosseur ordinaire, mais deux visages. Ce qui est surtout remarquable, c'est la par faite conformation des deux visages, des bras et des mains ornées de dix doigts. On télégraphie de Cambrai Un épouvantable forfait a été commis une femme et trois enfants ont été assassinés Sain te Claire-sur-Liette la découverte des cadavres a été faite par un chien, dans le bois de la Ches- naye. La mère et les trois enfants ont été trouvés tout nus, et leurs cadavres étaient horriblement mutilés. Un des assassins a été arrêté les détails man quent. L'émotion est grande dans la région. illr et Mme Maurice MEIER, chirurgiens-dentistes-spécialistes, rilC de illouscron, Coiirtrai, ont l'honneur d'informer le public, qu'un nouveau dentiste, courant de maison en maison pour le nettoyage des dents et l'arrangement des pièces dentaires, vient de se fixer non loin de leur demeure mal gré la similitude du nom et de la profes sion, ils n'ont aucun rapport commercial avec cette personne. Comme précédemment, Mr et Mme M ait- kick MEIER sont consulter journelle ment chez eux, 2, lie de Itl OlISCrOII, maison porte cochère (près de la prison). Ils n'ont même ni fils, ni frère, ni pa rent qui représente leur maison. Ils prient donc les personnes qui ont l'intention de les consulter de s'informer s'ils sont bien chez iMr et Mmc Mauiiick MEIER, 2, rue de Mouscron et de faire attention aux réponses qui leur sont faites. M. Meier a l'honneur d'informer l'hono rable public qu'à la demande de sa nom breuse clientèle, il sera consulter trois jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 l|2 heures de relevée, chez Mme Veuve Van Kemmel, Grand'- Place, n° 5, Ipres. Société Anonyme Belge de l'Jncadescencc. Si vous voulez voir CLAIR prenez le bec BjA JLBJ1MMÈISE Economie de gaz 50 p. Garantie lumière blanche sans reflet verdàtre Pouvoir éclairant 65 bougies et connu pour le plus solide et le meilleur. Le bec complet avec placement: 12 francs. Manchon de rechange pris au dépôt fr. 2-00 domicile, fr. §-50. Fournit également tous appareils gaz. 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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 3