Attention
Un attentat
Destruction des fourmis.
Ce qui est particulièrement triste dans la si
tuation présente, c'est de voir tant d'hommes se
tourner vers lEtat et attendre tout de lui,
excepté l'indépendance.
A quoi cela tient-il, sinon une politique de
promesses qui a trop présumé de ses forces
A cette politique de promesses jamais réali
sées, il faut opposer la politique de bonne foi. il
ne faut pas circonscrire le progrès, mais le réa
liser rationnellement dans leslimiles des forces
humaines.
Tout d'abord, quel est le devoir de l'Etal
Loin de tout prendre sous sa protection, il doit
développer les initiatives individuelles et leur
faire rendre le maximum d'effet utile.
L'Etat doit développer l'accession de tous la
propriété individuelle, mettre la portée des
plus humbles des parts modestes de propriété
des grandes entreprises nationales. Enfin, il
doit propager l épargne et la prévoyance par la
liberté et non par la contrainte.
Cela ne veut pas dire que nous atteindrons
jamais l'égalité absolue. L'inégalité est de
nature. N'existe-t-elle pas même devant la
mort?Ce qu'on doit rechercher et atteindre,
c'est l'égalité de justice et l égalité de protection.
Voilà quelle est notre politique, continue
l'orateur. Nous l'exposons clairement et loyale
ment, car nous ne voulons tromper personne.
J'estime, en effet, que quand on s'adresse ceux
qui souffrent, le mensonge est la plus basse des
scélératesses.
M. Waldeck-Rousseau a mille fois raison.
Ma is aujourd hui,combien,aussi bien en France
qu'en Belgique, se rendent coupables de cette
scélératesse
contre le Président
«le la H.«,'i>nl>l iqne Française
Hier, vers quatre heures et demie après midi,
le bruit d'un attentat contre M. Félix Faure s'est
répandu Bruxelles, et a causé un vif émoi. Que
s'était-il passé au juste On ne le savait. On n'a
pas tardé être fixé, et vers cinq heures, on a
affiché la dépêche que voici
A trois heures moins quelques minutes, au
moment où le Président se rendait, en voiture
attelée la Daumont, Longchamps pour la re
vue, un individu d'une quarantaine d'années,
assez bien vêtu, qui se tenait près d'un arbre de
la route située entre la Cascade et le Moulin, a
tiré deux coups de revolver dans la direction de
la voiture présidentielle.
Le Président n'a pas été atteint. Aussitôt la
foule s'est précipitée sur l'auteur de l'attentat et
lui aurait tait un mauvais parti, sans l'interven
tion des agents qui se sont emparés de sa per
sonne.
L'individu a été mené au commissariat de la
Cascade. Il a déclaré qu'il avait tiré blanc.
Voici un article qui s'adresse beaucoup plus
de personnes qu'on ne pense
Est-ce un canard américain ou le problème des
détraquements cérébraux est-il sérieusement
résolu Nous nous bornerons relater les faits
suivants rapportés par lapresse nord américaine.
Le Docteur Warren Babcock, médecin en chef
d'un hôpital, a découvert, affirment nos confrè
res yankees, le moyen de guérir radicalement
les fous furieux. Le traitement curatif consiste
en ponctions entre la première et la deuxième
vertaibre lombaire.
I*e fluide cérébro-spinal obtenu par ces opéra
tions, teint ensuite a l'aniline, a démontré la
Srésence de bacilles. C'est- la pression de ce flui-
e sur le cerveau qui provoque la démence et
le docteur Warren Babcock assure que le désor
dre mental n'est occasionné que par l'action de
ces microbes une maladie physique détermi
nant un détraquement cérébral.
La Bcience ayant ignoré jusqu'à ce jour les
causes du mal, il est certain, comme l'affirme
l'auteur de cette importante découverte, qu'il
était presque impossible d'en trouver le remède.
Nous avons relaté Samedi les dénonciations
qui étaient parvenues la police de Courtrai
ayant trait au crime commis il y a douze ans
Bisseghem, ainsi que les huit arrestations qui
avaient été opérées la suite de ces révélations.
Voici de nouveaux détails sur cette grave af
faire
Les huit prévenus ont été traduits devant M.
Pringiers, juge d'instruction, qui les a interro
gés au sujet des sévices graves qu'ils ont commis
sur leur dénonciateur, un certain Camille Van-
steenkiste. Quatre arrestations seulement ont
été maintenues. Les autres prévenus ont été re
laxés. Cette affaire a produit la plus vive im
pression Courtrai et dans les environs.
On vient d'arrêter Amiens, où il s'était réfu
gié sous un faux nom, le nommé Edouard Wul-
laert, auteur du meurtre commis Renaix le 25
Novembre dernier, meurtre qui fut découvert le
lendemain. Le 26, en effet,-vers 6 heures du ma
tin, on avait trouvé sur la voie ferrée de Renaix
Tournai le cadavre de l'épouse Wullaert. La
malheureuse avait été tuée par son mari, ensuite
traînée sur la voie qui se'trouve une centainè
de mètres de sa demeure. Wullaert a été écroué
la maison d'arrêt d'Amiens bn attendant que
les formalités de l'extradition soient accomplies.
«3-og^o>-y*
Voici venir l'époque où les fourmis pullulent
dans nos demeures, notre grand désagrément.
Comment s'en préserver Lb Journal agriculture
pratique nous donne, ce sujet, d'utiles indica
tions. Empêchons-les d'y entrer, dit-il prenons
le problème par le commencement.
Pour cela, cherchons d'abord le trou de péné
tration des fourmis dans la pièce de l'habitation
qu'elles envahissent cela ne demande qu'un peu
de sagace observation sur leurs allées et venues,
car ces insectes ont leurs passages, toujours les
mêmes, aboutissant des tissures de la muraille.
La brèche découverte, on y introduit un mor
ceau de chiffon imbibé de pétrole, et l'on bouche
par dessus avec du mastic ou du plâtre.
Il y a aussi des fourmis grimpeuses qui don
nent extérieurement l'assaut au parement des
murs. Il s'agit alors de découvrir le nid on y
parvient aisément en suivant leur file indienne
qui vous conduit au bon endroit. Alors, l'aide
d'une petite seringue, on y injecte une bonne
dose de sulfure de carbone puis, après l'injec
tion, on bouche le trou, au mastic ou au plâtre,
comme dans le premier cas. L'injection au sul
fure de carbone ne doit être pratiquée qu'à l'ex
térieur des habitations, car ce liquide, chimique
et tutélaire, sent tort mauvais, et ses vapeurs ne
sont pas bonnes respirer.
Un terrible accident est arrivé Dimanche soir
Onoz. Le garde Bambursin Jean-Baptiste se
trouvait dans uu'eafé avec quelques consomma
teurs. Un jeune homme, M. Grégoire, lui prit
son fusil en disant qu'il voulait voir s'il ferait
bien l'exercice. Il avait demandé au préalable
si le fusil était chargé. Le garde répondit néga
tivement.
Le jeune imprudent mit le fusil sous le bras et
un coup partit qui frappa Hambursin la poi
trine. Celui-ci tournoya sur lui-même et roula
par terre en s'écriant: Je suis touché Le
malheureux auteur de cet accident est fou de
désespoir. 11 s'est rendu la gendarmerie de
Moustier et s'est constitué prisonnier,
M. Schlumberger, juge d'instruction, a ter
miné hier soir l'enquête judiciaire concernant
l'assassinat du jeune Emile Delahaeff.
Le juge a transmis au parquet le dossier Je
cette aflaire, et Lundi prochain, vraisemblable
ment, il prendra ses réquisitions pour renvoyer
devant la chambre des mises en accusation Jo
seph Aubert et Marguerite Dubois.
L'assassin Joseph Aubert, qui est un morphi
nomane avéré, a essayé en vain de simuler la lo
tie pour dégager sa responsabilité néanmoins,
on prête son défenseur, Me Henri Robert, l'in
tention de demander que l'état mental de son
client Boit examiné par des médecins spéciaux.
Quant Marguerite Dubois, la maîtresse de
Joseph Aubert, il est probable que l'ordonnance
de renvoi devant la cour d'assises ne visera que
la complicité do vol par recel la complicité
directe dans le crime n'étant pas établie.
Mr et Mme Maurice MEIER,
chirurgiens-dentistes-spécialistes, 2, MIC
de Mouscroo, Courtrai, ont
l'honneur d'informer le public, qu'un
nouveau dentiste, courant de maison en
maison pour le nettoyage des dents et
l'arrangement des pièces dentaires, vient
de se fixer non loin de leur demeure niai-
gré la similitude du nom et de la profes
sion, ils n'ont aucun rapport commercial
avec cette personne.
Comme précédemment, Mr et Mme Maii-
kick MEIER sont consulter journelle
ment chez, eux, 2, rue de Mouscron,
maison porte cochère (près de la prison
Ils n'ont même ni fils, ni frère, ni pa
rent qui représente leur maison.
ils prient donc les personnes qui ont
l'intention de les consulter de s'informer
s'ils sont bien chez Mr et M,ne IhiiitiCR
MEIER, 2, rue de Mouscron et de faire
attention aux réponses qui leur sont faites.
M. Meier a l'honneur d'informer l'hono
rable public qu'à la demande de sa nom
breuse clientèle, il sera consulter trois
jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et
Samedi, de 9 a 4 l|2 heures de relevée,
chez M,oe Veuve Van Keinmel, Grand'-
Place, n° 5, Yprès.
Pour vos Articles Photographiques,
Appareils. Objectifs, Papiers et tous accessoires
adressez-vous chez
Fl. BARTIER,
rixe an Beurre, 19, Ypres,
Laboratoire la disposition des clients.
Appareils de toutes marques et de tous prix.
On y trouve aussi grand choix Lunettes,
Thermomètres pour le beurre, Fantaisie, Mer
cerie, Quincaillerie fine.
On demandait hier un vieillard de 90 ans
encore très fort, ce qu'il faisait pour conserver
une si bonne santé. - C'e&t bien simple, dit-il,
j'évite tout excès et je me purifie souvent le
corps avec la Pilule du Docteur Walthiéry*
Voilà tout.
Pharmacies Socquet, Libotte et Donck.
HOUBLONS
Poperinghe, 11 Juillet. Il est encore im
possible de dire quelle sera l'importance de la
récolte future nous avons de bonnes, de médio
cres et do mauvaises plantations tout ce qui
est établi, en ce moment, comme certain, c'est
que la récolte 1896,avec le temps le plus propice,
ne sera jamais qu'une récolte moyenne et, si la
sécheresse continue, une très petite récolte.
Les affaires sont faibles parce que, vu cette
incertitude, les acheteurs et les vendeurs sont
sur la réserve. L'on doit tenir compte également
qu'il y a moins de plantations l'on a déplanté
beaucoup, vu les bas prix.
La guérison de la folie
Le crime de Bisseghem.
Arrestation cfun meurtrier.
Un drame.
Un cadavre dans une caisse.