86. Jeudi, 29 Octobre 1896. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 7KV I S. Conseil communal d'Ypres - onderwijs onzer gemeen- - tescholen kosteloos zal - blijven gelijk het nu be- 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Cil traite forfait. Les personnes qui prendront un abonnement au Progrès dater du 1' Janvierle recevront gratuitement partir de ce jour. La séance est ouverte 5 h. 10 m. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Oolaert et Berghman, Echevina Breyne-Devos, Boone, Begerem, Bou quet, Struye, Fiers, Vandenboogaerde, Decaes- tecker, Vanderghote, D'Huvettere et Fraeys, Conseillers Gorrissen, Secrétaire. M. Iweins d'Eeckhoutte fait savoir par dépê che qu'il ne pourra assister la séance et que, par conséquent, il ne pourra éclairer le Conseil de sa lumière. Le procès-verbal de la séance du 22 Août 1896 est approuvé celui de la séance du 10 Oc tobre est déposé sur le bureau l'inspection des membres. Communications. Propriétés communales location de terrains longeant le chemin de ronde depuis la porte de Alenin jusqu'au bassin de natation {missent y planter des arbres fruitiers, car c'est e moment. Garde civique budget 1897. Adopté sans observations. Ecoles primaires écoles gardiennes école ménagère budgets 1897. Wsit liet lager koste- loos onderwijs f«îtrei't, ilt lierhaal dat wij geen cent voor kostgeld, selioolgerief of verwarming der klassea doen Retalen aan de ouders, hoewel de wet liet ons toe- laat. Ik voeg erbij dat laet btâclt) (Get.)R. COLAERT, Schepen van Openbaar Onderwijs. Le3 traitements des professeurs, instituteurs et institutrices sont maintenus et les budgets sont adoptés. Achat d'instruments de musique. (3,200 francs, excusez du peu OG vikes acyuieit eundo. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00 Idèm. Pour le restant du pays. y7-00 tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue;au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-23. Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Pnocnfes Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRES, ïi iii h Séance publique du Samedi Octobre 1896. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le Gouverneur de la province, informant le Conseil que les arriérés des traitements d'attente de MM. les professeurs du Collège communal supprimé seront payés dans un bref délai. M. le Président annonce l'assemblée que les terrains longeant le chemin de ronde, depuis la porte de Menin jusqu'au bassin do natation,sont reloués l'ancien locataire ponr un terme de 9 années. M. Breyne demande la parole et déclare que plusieurs personnes lui ont exprimé le désir qu'il se fasse l'écho auprès du Conseil commu nal pour que ces terrains soient loués publique ment. - M. D'Huvettere propose la location pour un terme de 18 années dans le but de laisser aux locataires le choix de planter des arbres de va leur. Cette mesure aurait pour effet d'embellir considérablement ces promenades extérieures do la ville. M. Breyne demande pour qu'on reloue le plus tôt possible les terrains afin que les locataires M. le Président dit que le Collège fera la de mande la Députation permanente en ce qui concerne la proposition faite par M. D'Hu vettere. M. Colaerl voudrait qu'on laisse la pleine et entière liberté au locataire de renouveler le bail après les neuf années écoulées. M. Vandenboogaerde désire savoir si le lo cataire aura le choix de louer les terrains soit pour 9 années, soit pour 18 années. M. Decaeçtecker demande connaître l'étendue des terrains et le prix de la location. M. le Président en donne communication l'ho norable Conseiller et la discussion est close. M. le Président met aux voix la proposition de M. D'Huvettere qui est adoptée l'unanimité. M. le Président déclare que le traitement de 4 professeurs des écoles adoptées est majoré de 100 francs ce qui porte ce traitement de 1200 1300 francs. (La danse des ècus continue M. Bouquet (en flamand) fait une proposition (comme il s'agit d'une question de personnes, M. I le Bourgmestre lui fait observer que pareilles propositions doivent se faire en comité secret. M. Bouquet s'excuse, f; M. Struye (en flamand) désire que l'on mette (les écoles adoptées sur le même pied que les (écoles communales. Maintes fois déjà il a fait (cette demande et jamais elle n'a eu de suite. 11 (trouve tout naturel que les parents qui envoient (leurs enfants aux écoles adoptées réclament par- I ce qu'ils payent plus que ceux qui envoient leurs (enfants d'autres écoles il déclaré également (que la ville pourrait bénéficier de plusieurs cen taines de francs en supprimant les fournitures classiques, les livres pour la distribution des j prix, etc., etc. On pourrait également supprimer les cours de chaut et de gyinnastiqne, moins de faire payer un certain minerval pour fréquen ter ces cours. M. Colaerl, en qualité d'échevin de l'instruc tion publique, approuve le vœu émis par M. Struye il combat les faveurs accordées aux écoles communales; il n'est que juste que les parents en général paient l'instruction do leurs enfants il désire également que toutes les éco les soient mises sur le même pied. Gomme le budget est clôturé et qu'il est trop tard pour re médier cet état de choses, il promet de don ner suite, l'année prochaine, la proposition de M. Struye. (Et dire que le 8 Février 1896, M. Colaert, en qualité d'Echevin de CInstruction publique de la ville d'Ypresécrivait ce qui suit au Salvator orga ne libéral de Malines N'est-ce pas inouï épatant renversant! convul- sanl (1) M. le Président n'approuve pas tout fait cette manière de voir il dit que les parents sont li bres de donner leurs enfants l'instruction qu'il leur plaît; il est impartial pour tout le monde. M. Surmont tient autant ses adversaires qu'à ses amis et trouve que ces réformes ne peuvent se faire du jour au lendemain. Avant d'apporter des changements l'état de choses actuol, il faut que le gouvernement soit consulté. Au sur plus, c'est une question qui doit être sérieuse ment étudiée et, pour cette année, la chose est impossible. Lors de la discussion du budget de 1898, la proposition do M. Struye pourra proba blement être discutée. M. Begerem balbutie quelques mots que nous ne parvenons pas saisir. M. le Bourgmestre n'approuve pas les sorties des lauréats de l'Académie et de l'Ecole indus trielle et désire que pareille chose ne se fasse plus. Il s'efforcera de mettre cet établissement sur un bon pied. Il ne partage pas la manière do voir de M. Nyssens au sujet du choix des ingé nieurs et du programme do ces écoles, et trouva qu'on ferait mieux de suivre l'exemple de l'An gleterre qui consiste laisser l'instruction, libre. M. Colaert opine dans le même sens. M. Fraeys (Ernest pour les Dames) demande que le Conseil vote un crédit de 3,200 francs de vant servir l'achat d'instruments de musique pour l'harmonie communale. M. Colaert, en qualité de Président do l'Har monie communale, appuie la demande faite par M. Fraeys et voudrait quo le crédit soit voté. Il espère que M. le Ministre des Finances, c'est-à- dire M. le Bourgmestre, émettra uu avis favora ble, d'autant plus qu'il a promis la chose. M. le Bourgmestre nie d'avoir fait une pro messe pareille. M. Colaerl répond qu'il en a un vague souve nir mais que les membres de la commission ont fait cette promesse. Il se rappelle que M. le Bourgmestre, un peu avant le grand concert na tional, qui a eu tant de succès (et qui a coulé tant d'argent aux contribuables) lui avait dit d'acheter de nouveaux instruments. M. le Bourgmestre croit se rappeler d'avoir parlé de l'achat de nouveaux instruments au concert national il ajoute que cette fête a bien réussi qu'elle est passée et qu'on pourrait facilement remettre l'achat en question, la caisse communale ayant déjà eu tant do frais payer. M. Colaert désire que le vote du crédit soit mis aux voix. M. Fraeys. Fin présence du boni considéra ble, j'espère que le Conseil votera ma demande, d'autant plus que la province a eu la gentillesse (i) Pas tant que ça, bon reporter Tu t'emportes tort Mais cesinconséquences sont très-naturelles chez Monsieur l'Echevin. 11 est pétri de cela. fN. de la R.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 1