ILENCIEUX Mortier-Degroote, Le Secours. Contre les accidents Naaimachienen LECLERCQ-BERTEN, POISSONNERIE A Mouscron. Un anniversaire politique. Pour vos parapluies, adressez-vous la fa brique Emmery-Polley, 22, rue au Beurre, Yp res, maison de confiance. Prendre atten tion au numéro 22. Capital 10,000,000 frs. G DOOLAEGHE-DEHUYSSERE, Rijselstraat, 47, YPEREN. VRIJE IjVGANG. RIJSELSTRAAT, 47, IEPEREN. A LA GRANDE Bue du Temple, 52, Tu agent de change clérical en faite. Mouscron, 23 Octobre. Un krach financier vient de jeter la conster nation Mouscron et dans les environs. Le pas- if est énorme de cinq sept cent mille francs, lit-on et les pertes subies constituent la ruine l'un grand nombre de petites fortunes. A la îite de spéculations malheureuses, M. Emile ?halampin, agent de change, rue de la Station, Mouscron, a pris la fuite accompagné de sa îme. Depuis une quinzaine de jours, les clients qui j présentaient chez lui pour le remboursement e titres recevaient pour toute réponse que, des nds n'étant pas disponibles en ce moment, il riait ces cliente de repasser dans quelques urs. Beaucoup de personnes furent éconduites e la sorte. Samedi dernier, M. Phalampin, an- onça ses employés qu'il partait en voyage et u'il reviendrait bientôt. Les journées se succé- èrent sans qu'on vît reparaître l'agent de hange. Sur ces entrefaites, M. Van Langenhoven, juge e paix Mouscron, avait reçu de nombreuses lamtes contre Phalampin. Il en avertit aussitôt parquet de Courtrai, qui fit une descente hier Gothier, ristrats ont livres. Les lés ont été apposés ensuite. A la nouvelle de ce krach, les créanciers ont lit queue devant la porte de la maison Phalam- )in, et il s'est produit des scènes de désolation iciles comprendre. Le fugitif, clérical bon teint, avait réussi inspirer une confiance abso lue ses dupes. L'émotion est son comble lans toute la région. On écrit la Gazelle de Charleroi Le 17 Novembre prochain, il y aura 25 ans me M. Bara, se levant au milieu de la Chambre ilencieuse, annonça son intention d'interpeller ministre de l'intérieur au sujet de la nomina tion de M. De Decker comme gouverneur de la îrovince de Limbourg. En même temps, il informa le ministre qu'il se servirait de certains documenta et de certains laits relatifs aux sociétés Langrand-Dumonceau, sociétés dont M. De Decker avait été l'un des administrateurs. Après un débat préalable, l'in terpellation fut fixée au 22 Novembre. Elle se prolongea en quelque sorte du 22 au 29, au milieu d'incidents violents, tandis que des désordres éclataient dans la rue et faisaient re douter une insurrection. L'indignation était grande et unanime contre le gouvernement, cou pable d'avoir porté un défi l'opinion publique en voulant réhabiliter Langrand par la nomina tion de De Decker. Le 1er Décembre 1871, M. d'Anethan annonça la Chambre que le Ilot, ayant demandé aux ministres leurs portefeuilles, ilJes avait remis aux mains de Sa Majesté. Une discussion suivit cette déclaration et des interpellations très vives entre collègues éclatèrent. Le 12 Décembre, la crise était terminée et le cabinet Malou, constitué, se présentait devant les Chambres. -'a Vingt cinq ans ont passé Sur ces événements et il semble qu'ils datent d'hier, tant la vie et les choses s'envolent avec rapidité. Le libéralisme, quoique vaincu dans l'arène électorale, était encore puissant et pouvait avoir confiance dans l'avenir. Sept ans après, il ba layait le cabinet Malou et sa reconquête du pou voir donnait l'instruction publique une im mense expansion. Le peuple enfin allait voir la lumière On sait comment il a récompensé les libéraux d'avoir cherché, voulu et obtenu son émancipa tion intellectuelle. Mystérieux suicide. Samedi après midi, descendait dans l'hôtel tenu, rue de Prusse, Saint-Gilles, par M. Van- derbruggen, un voyageur aux allures élégantes. Après avoir retenu une chambre pour plusieurs jours, il s'inscrivit au livre d'hôtel sous les noms de Langer, Léon, âgé de soixante-quatre ans, rentier, né Bar-sur-Orneau et domicilié Pa ris. Il prenait régulièrement ses repas et remon tait ensuite dans sa chambre, v Lundi, 5 heures du soir, on le croyait sorti lorsqu'une détonation retentit dans l'hôtel. M. Vanderbruggen et plusieurs consomma teurs montèrent l'étage et pénétrèrent dans la chambre du voyageur, qu'ils trouvèrent étendu sur son lit, la tête fracassée et tenant encore le revolver dont il s'était servi. 11 s'était tiré une balle dans la bouche. La figure était absolument méconnaissable. Le nez et la partie supérieure de la tête avaient été enlevés. En évidence sur la table était une lettre ou verte l'adresse de M. Vanderbruggen J'avais résolu, avait écrit le désespéré, d'écrire longuement pour expliquer les motifs qui me décident mourir mais j'ai réfléchi et je désire que le silence se fasse sur ma mort. Ayant brûlé tous les papiers qui pouvaient éta blir mon identité et fait disparaître les marques de mes vêtements, il est certain que les rensei gnements que j'ai consignés sur le livre d'hôtel sont absolument le contraire de la vérité. Je laisse M. Vanderbruggen les 40 francs qui me restent pour le dédommager des ennuis que je vais lui causer. Le cadavre a été déposé la morgue de Saint- Gilles. Pour vos Articles Photographiques, Appareils. Objectifs, Papiers et tous accessoires adressez-vous chez FI. BARTIEB, ru.e au Beurre, 19, Ypres. Laboratoire la disposition des clients. Appareils de toutes marques et de tous prix. On y trouve aussi grand choix Lunettes, Thermomètres pour le beurre, Fantaisie, Mer cerie, Quincaillerie fine. 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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 3