tlvjls. Chronique locale. L'éteignoir. Tant mieux! Examens. Société des Anciens Pompiers. Théâtre d'Ypres. Conseil communal d'Ypres Chronique judiciaire. union répond l'état dàmc de la droite, qui est la proie, comme on ne tardera pas s en apercevoir, de profonds déchirements. Coup sur coup, en cinq jours de temps, le gouvernement a supprimé cinq écoles commu nales, dont quatre de filles. Loflicieux Journal de Bruxelles s'explique tant bien que mal sur deux de ces suppressions. A Haut-litre et Ruette, dit-il, les filles seront admises dans les écoles de garçons. Ah le bon billet 1 Mais sur les trois autres écoles, silence com plet, bouche close. On n'a pas môme la ressour ce d'envoyer les petites filles chez les petits gar çons. 11 n'y a pas d'écoles mixtes dans ces com munes. A moins donc de priver leurs filles de tout enseignement, les pères de famille vont être obligés de les confier aux chères Sœurs, où il leur sera enseigné que leurs papas libéraux sont des impies et des suppôts de Belzébuth. Les festivités, annoncées l'occasion de l'inau guration du château d'eau, n'ont pas eu lieu cause d'un nouvel imprévu pression insuffisan te qui exigera un nouveau crédit. Peu réga lant pour les contribuables, il faut en convenir. Ah ça les imprévus vont-ils bientôt cesser La rédaction du Journal dCYpres est mise en demeure de faire connaître l'auteur d'un article concernant le Palais de Justice. Les architecte et ingénieur de Bruges ont trouvé que la critique raisonnable a été dépassée et que le procédé peu bienveillant de cet organe, si modérédu parti catholique, mérite une leçon. Dire, comme nous, que la restauration du Pa lais de justice est inept9 et affreux, cela ne tire aucune conséquence, car c'est vrai mais pré tendre qu'on emploie du vieux pour du neuf, du pourri, etc., etc., cela est grave Les 3,200 francs que l'administration vo tera pour nouveaux instruments ne trouveraient- ils pas un meilleur emploi dans le repavage de certaines parties de la place converties en monta gnes russes,et dans la réparation des trottoirs de la rue de la Station qui se convertissent, la moindre pluie, en ruisseaux, les bordures faisant saillie partout? Nous avons toujours entendu qu'une adminis tration soucieuse de l'argent du contribuable, préférait l'utile l'agréable La comédie jouée la dernière séance com munale, propos de la proposition Struye, était prévue de longue date il B'agit de supprimer l'école payante de MraeJuncker. Ils ont com mencé par augmenter le minerval, maintenant ils feront payer, ce qui n'a jamais été payé, les branches facultatives ils sont capables de tout. L'interpellation du conseiller démocrate chré- tiou Vanderghote a eu un plein succès. Il a de mandé si les écoles communales avaient vu aug menter leur population quoi l'ami de l'ouvrier, le protecteur de l'orphelin, le défen seur de l'instruction laïque, a répondu que. le nombre des élèves est diminué d'une quaran taine. Nous allons compléter le renseignement. Cette diminution provient de ce que l'administration des Hospices a retiré de l'école communale les orphelins qui y recevaient une instruction pri maire bien complète elle préfère les crétiniser que de les instruire au plus le monde est bête, au plus la domination cléricale est facile la guerre scolaire est encore la mémoire de beau coup et l'enquête a suffisamment prouvé que la volonté du clergé est de dominer par l'ignoran ce et la turpitude. Notre administration, qui est la merci du clergé, en donne la preuve tous les jours elle a commencé par supprimer le Collège et son pen sionnat et finira par en faire autant avec touteB les écoles payantes, quoiqu'ils aient promis la veille des élections de les conserver. N'est-ce pas ainsi, Messieurs les professeurs et instituteurs qui vous êtes laissés prendre aux promesses fallacieuses des ennemis de l'ensoi- gnement officiel Le Journal d'Ypres du 31 Octobre dit que, dans le compte-rendu de la dernière séance du Conseil communal, nous -avons confondu les écoles payantes avec les écoles gratuites, et que M. l'échevin de l'instruction publique, comme en Février 1896, res^tpujqurs partisan de l'ensei gnement primaire gratuit. Tant mieux Nous attendrons donc la discussion du budget de l'instruction publique do 1898 pour connaître la résolution prise ce sujet. Monsieur Léopold Merghe- lynck, fils de notre Commissaire d'arron dissement et ancien élève du Collège communal supprimé, vient de passer, avec succès, son der nier examen de doctorat en droit devant le Jury- central C'est, avec les examens spéciaux d'entrée dans la carrière diplomatique, le 4me que M. Merghe- lynck a passé cette année. Nos félicitations au jeune docteur et ses honorables parents. Numéros des obligations remboursables 35. 91. 137. 165. 166. 191. 203. 223. i-»- On nous prie d'annoncer que par suite d'un malheur arrivé un des artistes de la troupe, le spectacle sera changé ce soir. On donnera Les Fourchambault, OBDBE DU JOUB: 1. Communications. 2. Dépôt du rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville en 1895. 3. Dépôt du budget communal pour 1897. 4. Détournement du sentier n° 20 procès-ver bal d'enquête. 5. Vente d'un terrain au boulevard Malou procès-verbal d'enquête et cahier des charges. 6. Droit d'abattage procès-verbal d'enquête. 7. Achat d'instruments de musique. 8. Achat d'une pompe incendie. 9. Ecole de musique budget pour 1897. 10. Académie des beaux arts idem. 11. Ecole industrielle idem. 12. Bureau de bienfaisance cession d'une lisiè re de terrain l'Etat. 13. Fabrique d'église S1 Nicolas compte 1895 et budget 1897. 14.. Règlement et tarif sur les sépultures revi sion. Affaire Wargé-Dierickx. —Faux Testaments. LE YERDM^T. Samedi minuit trois quarts, M. le président du jury donne lecture du verdict. Aux six premières questions concernant Con stance Wargé, la réponse du jury est oui par 7 voix contre 5. Aux questions concernant Emile Dierickx, la réponse du jury est oui par 7 voix contre 5. La Cour qui s'est retirée pour délibérer, se ralliant la majorité du jury, rapporte un arrêt condamnant Constance Wargé, avec circonstances atténuantes, un an de prison et Emile Dierickx six ans de réclusion. Recours en grâce. Le chef du jury remet au président de la Cour une requête en grâce.! Dierickx proteste une dernière fois de son in nocence et conjure Wargé de dire la vérité 11 paraîtra sous peu un GUIDE ILLUS TRÉ pour la ville d'Ypres et les environs. Les hôteliers, cafetiers, voituriers, né gociants, etc., qui désirent être recom mandés aux étrangers, sont priés de s'adresser pour tous renseignements au bureau du journal avant le premier Dé cembre prochain. Un incendie d'une extrême violence s'est dé claré la nuit dernière, vers 1 heure, dans un es taminet, au hameau du Pennepoel Bruinenkruis. L'estaminet se trouve dans un carré de cinq maisons occupées par des journaliers. Le feu ayant pris dans les combles s'était ra pidement propagé aux maisons voisines, et en peu d'instants tout ce carré flambait, sans qu'il fût possible aux voisins de sauver les pauvres hardes des locataires. Seul le propriétaire est assuré. Les dommages sont très importants. -a. 00 a— A Roubaix, une jeune fille de 10 ans a été brû lée vive par suite d'un charbon ardent qui était tombé sur ses vêtements. Elle est morte en d'horribles souffrances. On écrit, le lr Novembre Une tentative de meurtre s'est déroulée la nuit dernière dans un cabaret de la commune de Leers-Nord. Vers une heure, trois ouvriers ma çons Joseph Debue, Charles Steurbaut et Char les Dekeyser, étaient attablés dans le cabaret A VEnflé, tenu par Gustave Delgrange, rue du Cornet. Deux ouvriers de terme, Henri Daenens et Pierre Decock, entrèrent bientôt dans le cabaret et cherchèrent querelle aux trois maçons. Soudain, Daenens s'élança sur Debue et s'ar- mant d'un couteau, il l'en frappa de plusieurs coups l'épaule et au côté gaucne. Decock, s'é- tant armé d'une chaufferette, frappa Steurbaut la tête coups redoublés. Au plus fort de la bagarre, Daenens lança Debue un violent coup de tisonnier en plein front. La malheureuse victime de cette inquali fiable agression put néanmoins prendre la fuite par une porte de derrière du cabaret et, escala- Tir agi du 2 Novembre 1896. Comédie en S actes cC A ugier. La représentation commencera 8 heures très précises. Séance publique du Samedi 7 Novembre 1896, 5 h. du soir. Cour d'assises du Brabant. M* Evrardavant le prononcé de l'arrêt, de mande l'application des circonstances atténuan tes en faveur de sa cliente. Emile Dierickx. Je jure devant Dieu queye-W» innocent. (S'adressant Wargé). Dites, Wargé, dites enfin la vérité Dites que je n'ai rien fait Constance Wargé. J'ai dit la vérité, et si je suis ici, c'est cause de vous vous avez fait mon malheur. Violent incendie Matines. Cinq maisons brûlées. Brûlée vive. - es— Une tentative de meurtre Leers-Nord.

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 2