avist
Chronique locale.
M. T is ikke tvel l'œuvre.
Aux contribuables
Théâtre d'Ypres.
Société de Symphonie.
Emprunt.
Services Publics.
Archéologie.
quelques mois au grand divertissement des
badauds Mystère
La ville, d'ailleurs, ressemble quelque peu
la rue de la Loi, et partout ce ne sont que si
tes helvétiques, bosses et fosses. On répare, on
creuse des tranchées, on les comble, on pose
des rails, on dérange les conduites de gaz, on
construit des aqueducs, etc etc. Pourvu que
ces multiples travaux soient terminés en temps,
dans les délais voulus, et que la cité, dès le
mois d'Avril prochain, nouvellement parée,
fraîche et coquette, fasse honneur la Be gique
en recevant les étrangers qui viendront a vi
siter.
-)X(C(-
Le Journal d'Ypres, la feuille orthodoxe de
l'arrondissement, est, on le sait, la sentine où
tous les faux dévots de la localité vont déverser
le trop plein de leurs vésicules biliaires. C'est
l'exutoire de leur charité chrétienne. Chacun la
pratique sa façon
M. t is ikke nel, le 23e rédacteur de la sainte
feuille, est l'exécuteur de leurs oeuvres pies
Il ne trouve pas que le métier soit trop malpro
pre il fait sa besogne en conscience et habille
sa façon les gens qui n'ont pas l'heur de plaire
la tourbe des frocards qui ne vit que de haine
et de rancune.
Quelle gloire pour M. 't is ikke itel et combien
ses 22 autres collègues doivent être fiers d'avoir
mis la main sur un personnage d'une telle va
leur
Mercredi dernier, nous l'avons vu l'œuvre,
et pour que nos lecteurs en jugent,nous leur sou
mettons un extrait de la belle prose du Moniteur
de l'Hôtel de Ville, en leur faisant observer que
l'article en question est signé par le 23e rédac
teur de la sainte feuille.
Voici cet extrait
L'imbécile, diplômé et patenté, (sic) qui
tient, dans le Progrès, le record de la bêtise,
(resic) celui dont les administrations commu-
nales collectionnent les correspondances com-
me des modèles de style lapidaire pardon
a épistolaire a
Quel langage de noble (pardon, quel noble
langage) et surtout quelles neurs de rhétorique,
n'est-ce pas
Si jamais, le célèbre auteur du génie du chris
tianisme, renaissait de ses cendres, il aurait une
bien mince idée de M. is ikke nel
Et tout cela parce que nous avons pris la li
berté grande de demander la sainte feuille, son
avis au sujet de l'accord clérico-socialisle conclu
au conseil communal do Bruxelles, en vue de
l'admission du minimum de salaire dans les ca
hiers des charges pour les travaux publics.
Décidément M. 'lis ikke nel et le Père de la
cité s'accouplent bien Ce sont de grands esprits,
de trèsgrands esprits
Et il est bon parfois de leur frotter le nez
dans leurs propres ordures
La réorganisation du corps des Pompiers de
notre ville n'a pas encore coûté assez (l'ius
de 67,000 francs.)
11 parait que nos administrateurs d'élite de
manderont, ce soir, aux conseillers communaux,
ce qu'ils votent un nouveau crédit pour l'achat
d'une pompe incendie.
Ajoutez cela les 3,200 francs pour
l'achat de nouveaux instruments et vous arrive
rez la toute petite somme de 80,000
francs, rien qu'une bagatelle, comme vous
voyez
Dans le but évidemment, de contenter l'éche-
vin in parlibus.
Allons contribuables remerciez les aigles
qui sont la tête de l'administration de notre
antique cité ils s'y connaissent particulière
ment pour faire danser vos écus
Dédié au Lynx h lunettes
du Journal (VYprès.
Dans son dernier numéro, le Journaltoujours
bien embouché, endosse un de nos articles sur le
minimum de salaires un de nos concitoyens
des plus estimés. Nous sommes autorisés affir
mer formellement que la personne visée ne s'oc
cupe plus de politique militante ni encore moins
de journaux, depuis les dernières élections com
munales.
Nous constatons que le rédacteur inspirateur
de l'article du Journal d'Ypresau style fleuri
primesautier, est toujours doux pour les person
nes qu'il a la rancune tenace pour ceux qui se
permettent de penser autrement que lui.
Nous constatons également que les raisonne
ments côté de la question) durant 3 grandes
colonnes du Journal doivent émaner de la même
plume qui a éreinté, il y a quelques semaines,
propos du Palais de Justice, ses amis politiques
l'Ingénieur de mérite Vierendeel et l'Architecte
Srovincial Naert. Tous incapables d'après
asile Lui seul est le grand géniele célè
bre dentiste....
esprit.
Noble cœur va etgrand
Signé ZOEKT ER ACHTER.
Les Fourchambault.
L'honnête comédie d'Augier avait attiré moins
de monde que la précédente représentation.
Spectacle de famille, pourtant, et d'une moralité
parfaite.
Le public a paru moins goûter les Fourcham
bault, œuvre un peu terne et de fond assez re
battu, que VAmi des femmes, la brillante et
paradoxale comédie de Dumas fils qu'il avait
applaudie quinze jours auparavant.
M. P. Esquier et Mme Wilson-Esquier ont été
excellents, comme d'habitude. Quant aux au
tres interprêtes, connaissaient-ils leurs rôles
comme ils auraient pu les connaître Nous en
doutons.
Mercredi 18, la troupe do M. Esquier nous
jouera probablement le Docteur Jojo, vaudeville
des plus amusants. Avis aux amateurs de fran
che et saine gaîté.
Ville d'Ypres.
PROGRAMME
du CONCERT-RÉPÉTITION (Tabagie) qui
aura lieu le Jeudi, 12 Novembre prochain,
8 1/2 heureB du soir, au local du Café de la
Bourse, avec le bienveillant concours de M.
Haemelynck.
1" PARTIE.
1. Ouverture de la «Muette de Portici» Auber.
(Symphonie).
2. Prologue de Paillasse, L. Cavallo.
chanté par M. Haemelynck.
3. a) Menuet. Waelput.
b) Divertissement sur un motif de
Sivori. Beyer.
4. Cantabile de Patrie Paladilke.
chanté par M. Haemelynck.
2« PARTIE.
5. Fantaisie sur le Petit Duc Lecocq.
(Symphonie).
6. Romance de Don Pasquale, Donizelti.
chantée par M. Haemelynck.
tîSS8 68588,1016 j (Symphonie). £3
Demol.
Massenet.
b) Gavotte
8. Pensée d'Automne, mélodie,
chantée par M. Haemelynck.
9. Feuilles du matin, valse Strauss.
(Symphonie).
M. de Gheus, Bourgmestre de Voormezeele,
est nommé Chevalier de l'Ordre de Léopold.
Sociélé de Gardes Civiques
D'YPRES.
Tir du 5 Novembre 1896.
Boedt, Léon,
25
25
25
25
25
125
Vantholl, Henri,
25
25
20
25
25
120
Ligy, Albert,
25
25
20
25
25
120
Gaimant, Arth.,
Sacré, Théophile,
25
20
25
20
25
115
25
25
20
20
25
115
Deweerdt, Charles,
25
25
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25
115
Vermeulen, Henri,
25
25
25
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20
115
Butaye, Emile,
20
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20
110
Masschelein, Alph.,
25
25
20
20
20
110
Un arrêté royal autorise 1° Le conseil com
munal de Dickebusch, emprunter du bureau
de bienfaisance de la localité, uue somme de
8,000 francs
2° Le bureau de bienfaisance de Dickebusch,
aliéner, concurrence de 8,000 fr. et pour ef
fectuer le prêt dont il s'agit, des fonds publics
belges.
Un arrêté royal approuve une délibération de
la Députation permanente, autorisant le sieur
E. Deramoudt exploiter, pendant un terme de
vingt ans, un service public et régulier de trans
port de marchandises et espèces entre Beveren-
Ypres, par Rousbrugge-Haringhe, Proven, Po-
peringhe et Vlamertinghe.
Il paraîtra sous peu un GUIDE ILLUS
TRE pour la ville d'Ypres et les environs.
Les hôteliers, cafetiers, voituriers, né
gociants, etc., qui désirent être recom
mandés aux étrangers, sont priés de
s'adresser pour tous renseignements au
bureau du journal avant le premier Dé
cembre prochain.
Les couleurs du blason.
Leurs noms viennent de l'arabe, Gueules de
Ghul rouge, rose, Ghulistan, empire des roses.
Azur de azul couleur du ciel, bleu sinople de
tsin, herbe, verdure, et de blablé naissant et
d'un beau vert.
Sable de zabel, zibel, noir martre zibelme, si
gnifie martre noire.
Blason vient du mot allemand blasen, sonner
d'un instrument vent, parce que c'était au son
du cor que dans les tournois la lice s'ouvrait aux
combattants.
Noms de villes. La plupart des villes, dans l'an
tiquité, avaient deux noms, dont l'un était tenu
secret et n'était confié qu'à très peu de personnes,
et l'on n'osait pas le proférer en public car
c'était alors une superstition universellement
répandue que toutes les invocations des ennemis
contre une ville n'avaient de force et de puis
sance qu'autant que son véritable nom y était
exprimé. Le nom propre et secret de Rome était
Valentia, mot latin qui signifie forcecomme le
mot grec Roma.
Chevaliers de la table ronde. Après le pas d'armes,
les combattants soupaient la même table. On
avait Boin qu'elle fût rondepour éviter toute
dispute sur le rang et la préséance de là est
venu le nom des chevaliers de la table ronde.
Cartes géographiquesLe premier atlas géogra
phique du monde connu parut Anvers en 1570.
L'auteur Ortelius natif d'Anvers en 1527 reçut
le surnom de Plolémée moderne. La première carte
connue fut dressée par aristagoras de Milet envi
ron 480 avant J. C.
De Eemptinne. Nom de famille Gand. On
rencontrait aux siècles derniers ce nom Jau-
che, où des membres ont rempli les fonctions de
notaire.