Chronique locale. 57e ANNÉE. 7 Mars 1897 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Conseil communal d'Ypres. ■non- L\°s 18-19. Dimanche, PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES AC'JDIRIT EUNDO. La séance est ouverte 5 h. 10 m. Sont présents MM. Surmont de Yolsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et Berghman, Échevins Struye, Fraeys, Boone, Begerem. Bouquet, Fiers, Vandenboogaerde, Vanderghote et D'Huvettere, Conseillers Gorrissen, Secré taire. Le spirituel Henritje avec sa lumière est son poste. MM. Breyne-Devos et Decaestecker se sont fait excuser par lettre. Le procès-verbal de la séance du 23 Janvier 1897 est approuvé celui de la séance du 13 Fé vrier dernier est déposé sur le bureau l'inspec tion des membres. Communications. Demande d étude d'un chemin de fer vicinal entre Ypres et Dixmude. aujourd'hui et l'affaire sera de nouveau exami née en section. Adopté. Messageries Demande d'établissement d'un service régulier entre Clercken et Ypres et West-Uoosebeke et Ypres. Frais d'administration en 1896 Crédit sup plémentaire. Ce crédit est voté. Entretien des promenadesetc en 1896 Crédit supplémentaire. Plusieurs dépenses ayant été faites en 1896, pour l'entretien des promenades, M. le Prési dent demande que le Conseil vote un crédit pour payer les frais résultant de cet entretien. Après un échange d'observations entre plu sieurs membres, ce crédit est voté. Placement de conduites d'eau dans les pro - priétés particulièresen 1896 crédit supplé mentaire. Le Collège demande un crédit supplémentaire de 1,000 fr. pour le placement de conduites d'eau dans les propriétés particulières, en 1896. Le Conseil émet un avis favorable. Construction d'un égoutrue de Lille procès- verbal d'adjudication. Propriétés communales: projet déchange de terrain entre l administration des Hospices et la ville. Sur la proposition faite par le Conseil d'ad ministration des Hospices, le Conseil émet un avis favorable. Hospices civils projet d'agrandissement de l'asile des aliénés plans et devis des travaux. Après les explications de MM. Colaert et Berghman, le Conseil autorise l'administration deB Hospices mettre en adjudication un des bâtiments dont le devis s'élève 130,000 fr. Tous les bâtiments ensemble coûteront peu près 450,000 fr: Hospices civils compte de l'année 1896 et budget pour 1897. Le Conseil approuve le compte de 1896 et le budget de 1897 de l'administration des Hospices. Les recettes ordinaires se sont élevées en 1896 la somme de fr. 375,000. Les Hospices ont vu diminuer leurs revenus de 30,000 fr. par an, rien que sur les baux. Après quelques observations au sujet de la succession Godtscbalck, (M. l'échevin Colaert 8'étant retiré) le Conseil 8e constitue en comité secret et la séance publique est levée 6 h.40m. Les deux compères du Journal répondant aux noms typiques de M. 'T is ikke wel et M. Ten is ikke niet[arcades ambo), se sont complus reproduire notre réponse au LaatsleNieums suivie de la réplique de la Lutte, le tout accompagné d'observations plus au moins malignes. C'était leur droit et il fallait s'y attendre. Leur principal but a été évidemment de met tre le Progrès et la Lutte aux prises de les en gager dans une polémique rétrospective et irri tante, et de s'amuser un brin des coups portés de part et d'autre. (Kis, kis, kis Disons de suite, perçant la baudruche d'un coup d'épingle, que leur attente sera trompée, leur espoir déçu. Nous n'avons nulle envie, pas plus que la Lutte, de continuer la discussion non que nous craignions les ripostes, car, Dieu merci nous n'avons jamais eu l'esprit hanté de crainte sem blable, mais parce que nous jugeons que ce serait faire œuvre superflue et inutile. Nous avons dit hautement et sans ambages ce que nous croyions devoir dire dans l'intérêt de la vérité...; c'est chose faite et cela suffit. Les dénégations ne nous importent guère. Les sots commentaires du Journal beaucoup moins encore. Le public sait bien de quel côté sont les am bitieux, et ce que la soif des honneurs, la rage de l'écharpe, ont fait faire de saletés certains chefs du parti clérical. Il sait aussi que si des libéraux, d'opinion di vergente sur bien des points, ont marché et lutté ensemble, (ce qui peut se voir encore) ce n'a été que sous le drapeau du vieux libéralis me et sur le terrain d'un programme de conci liation qui n'avait rien d'excessif, moins accen tué peut-être que le programme de ceux qui se qualifient de démocrates chrétiens. Et propos de ces derniers, disons que ce qui est vraiment écœurant, pour nous servir d'un mot qui devrait brûler les lèvres des hommes du Journalc'est la façon dont les burgraves catho liques traitent ces nouveaux venus dans la car rière, et surtout les plus sincères, les plus con vaincus, les plus dignes d'entre eux, des prêtres encore, les honorables abbés Daens, Pottier et Naudet, pour ne citer que ceux-là. Comme on le fesait remarquer dernièrement encore, un journal libéral qui se permet de mal mener un ecclésiastique est un ennemi de la religion, de Dieu même La robe du prêtre doit demeurer sacrée malgré tout, c'est entendu. Mais qu'un oint, dans la vie politique, s'avise d'un peu d'indépendance, il n'a plus droit aucun respect de la part des journaux cléricaux qui le traitent comme le dernier des socialistes. LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00 Idem. Pour le restant du pays7-00 tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 51. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRES, On traite forfait. Séance publique du Samedi 27 Février 1897. M. le Président donne lecture d'une lettre du Conseil de fabrique de l'église St-Martin deman dant ce que la ville intervienne dans le déficit résultant des dépenses faites pour la réparation des toitures de la Collégiale St-Martin. M. le Président déclare que le Collège exami nera cette question et qu'il soumettra cette de mande 1 examen du Conseil dans une pro chaine séance. M. le Bourgmestre communique l'assemblée une lettre adressée au Collège échevinal par le Ylaamsche Volksraad formant des voeux pour que la ville fasse des démarches afin que la loi Bevriendt-Cooremans soit adoptée. M. le Président renvoie cette question l'ex amen de la Commission compétente. M. le Président fait connaître au Conseil qu'une lettre relative l'exécution d'un chemin de fer vicinal entre Ypres et Dixmude et émanant de M. le Ministre des chemins de fer, postes et télé graphes, est parvenue l'administration com munale. M. le Ministre fait savoir au Collège échevinal, que d'après une enquête faite, il n'y a pas lieu d'établir cette nouvelle voie de com munication. M. Boone exprime le désir de voir créer une ligne internationale entre Lille-Ypres-Dixmude- ^Nieuport. M. le Bourgmestre déclare que cette voie ne se rait d'aucune utilité pour la ville d'Ypres; qu'au contraire elle ferait partir les Yprois les Diman ches et autres jours de fête. Il lui semble qu'il serait préférable de construire un chemin de fer vicinal passant par Luzerne-Boesinghe-Elver- dinghe, etc il pense que cette nouvelle voie de communication ne ferait qu'attirer davantage les campagnards les jours de marché et que ce serait là un moyen de taire prospérer de plus en plus notre marché au Beurre. M. Boone insiste et est d'avis qu'un chemin de fer international passant par Ypres serait un bien-être pour le commerce Yprois. L'honorable conseiller demande qu'une nouvelle enquête soit faite. M. le Président répond que si les membres du 'onseil le désirent, aucune décision ne sera prise M. le Président dit qu'il résulte du procès-ver bal concernant la matière qu'il y a lieu d'émet tre un avis favorable. Après quelques observa tions, ces deux services sont admis l'unanimité. M. le Bourgmestre demande au Conseil de vo ter un crédit sur le budget de 1898 pour payer quelques notes rentrées après l'adoption du bud get de 1897. M. le Bourgmestre donne lecture du procès-ver bal d'adjudication. Trois entrepreneurs ont sou missionné ce sont MM. Wallaert-Pil, Lapiere- Ackin et Roose-Dael. M. Roose-Dael a été décla ré adjudicataire au prix de fr. 13,750 avec mi nimum de salaire et fr. 13,480 sans minimum de salaire.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 1