Guide illustré du Touriste
Chronique locale.
Est-ce vrai?
Ordre judiciaire.
A YPRES ETJWX ENVIRONS.
Epouvantable incendie
Paris.
Il y a quelques jours encore, nous assure -t-
on, le pieux ministre, avant de nommer un
officier un emploi, a fait demander quel
parti il appartenait.
L'école des cadets, en voie de formation,
aura pour directeur et pour professeurs des
officiers réputés catholiques pratiquants.
Cétait une condition sine qua non.
Jusqu'à présent on n'a pas su rendre la messe
obligatoire, non, mais on frappe dans leurs
intérêts ceux qui ne s'y rendent pas.
C'est la lactique des gens d'église, bien sim
ple comme on voit, surtout bien honnête.
Nous avions l'espoir que farinée échappe
rait sa fatale action, mais il n'en est rien.
Flandre libérale).
Un confrère raconte que, pour décider les
soldats d'une petite garnison faire leurs Pâ
ques, laumônier leur a offert un déjeuner se
composant de café, de pistolets, de deux œufs
et trois cigares. Fier de sa conquête par le pis
tolet, l aumônier, en tète de la bande, a tra
verse la ville, voulant montrer la population
ce quon peut obtenir par un simple déjeuner.
Ce brave prêtre a une idée aussi flatteuse de
la dignité humaine que du respect dû son
Dieu
-)~(o)—<-
Les arbres, vendus d'abord pour 19 compte de
la ville, ensuite pour celui du gouvernement,
ont disparu la station la grande joie de notre
aimable maïeur tant qu'ils se trouvaient là, le
public, toujours gouailleur, se faisait de gorges
chaudes en commentant eu termes peu obli-
feants la gaffe commise par notre Czar, par cet
omme supérieur, qui a la prétention de savoir
et de faire mieux que tout autre.
Toutes les fois que sa police vdl en a une pour
son compte personnel (lui rendit compte au
rapport des on-dit du public sur son admirable
gestion des intérêts de la ville, il devenait d'une
humeur massacrante, une véritable invitation
la valse Son orgueil et sa vanité étaient bles
sés pauvre homme
Nous aurions désiré vous entretenir un peu
des travaux de la place de la station nous som
mes, notre grand regret, obligés de remettre
ce plaisir l'année prochaine c'est ce que nous
avions prédit, il y a dix mois, malgré le3 protes
tations indignées du Journal d'Ypres pour vous
donner une idée du degré de leur avancement,
nous vous déclarons que les expropriations sont
loin d'être commencées, jugez un peu
Nos maîtres pourront mettre l'hiver profit
pour charger un homme du métier de l'étude
d'un plan d'ensemble comprenant les travaux et
les changements effectuer aux routes et au
jardin, soi-disant anglais de cette façon nous
aurons quelque chose de convenable.
Tout le monde a pu remarquer que les géra
niums, fleurs vives et coloriées, ont été remplacés
par une plantation moins éphémère et d'un as
pect sévère, plus en harmonie avec les grandes
et belles lignes de notre superbe jardin c'est
une amélioration, mais l'emplacement est mal
choisi.
En effet, ces arbustes, bref délai, empêche
ront la vue de ses massifs si variés et de ses pe
louses si remarquables en plantes parasites
peut-être est-ce fait dessein, afin qu'on ne voie
plus rien de ce chef-d'œuvre noire maïeur est
capable de jouer ce mauvais tour a son auteur.
On construit grands frais de grands égouts
collecteurs, qui auraient leur utilité, si on pou
vait s'en servir, une fois achevés dans les au
tres villes, ils sont construits dans ce but, mais
Y près, d'après la volonté de notre Czar, c'est
différent.
C'est ainsi qu au Palais de Justice, complète
ment restaure, l'architecte a été obligé d'établir
une fosse d'aisance, parce qu'il ne plaisait pas
notre aimable maïeur d'être agréable la Dépu-
tation permanente, quoiqu'il eût été si facile de
communiquer les cabinets inodores avec le col
lecteur, construit peine depuis un an dix
mètres de là.
Magistrats, avocats, témoins et prévenus pour
ront bénir le nom de notre charmant bourgmes
tre, toutes les fois qu'une odeur fine et péné
trante, rien de la violette, les parfumera ce qui
leur arrivera souvent, malgré les ordres sévères
donnés aux huissiers d'exclure du Palais tout
ce qui peut nuire au prestige de la justice.
C'est le Czar qui l'a voulu, Messieurs, incli
nez-vous.
iV omiuatioiis
Par arrêtés royaux du 2 Mai 1897
M. Ollevier (A.-P.-A.), juge au tribunal de
première instance d'Ypres, est nommé juge au
tribunal de première instance séant Anvers,
en remplacement de M. Hayoit de Termicourt
M. Montens (L.), avocat Bruxelles, est nom
mé juge au tribunal de première instance séant
Ypres, en remplacement de M. Ollevier.
La médaille civique de 1™ classe est décernée
M. Destoop, receveur communal Voorme-
zeele.
I,E
Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi
rons vient de paraître.
Nous pouvons donner l'assurance nos lec
teurs que c'est un très joli volume orné de plus
de 80 vues tant de la ville que des environs.
Nous engageons les amateurs qui désirent se
procurer cet ouvrage de se hâter car un grand
nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre
sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée.
On peut se procurer le Guide illustré du Touriste
Ypres et aux environs au bureau du journal
Le Progrès rue de Dixmude, 51, Ypres, au
prix de fr. 1-50 l'exemplaire.
Le Comité de la Bourse du travail de Charle-
roi, rue de Dampremy, 40, signale la pénurie
de servantes qui se manifeste dans la région de
Charleroi depuis quelque temps.
Du lr Janvier au 31 Mars 1897 il a reçu de la
part des patrons 516 demandes de servantes,
cuisinières, filles de ferme et seulement 207
offres de service.
Les personnes qui désireraient trouver du tra
vail sont priées de s'adresser au siège de la
Bourse du travail.
Une épouvantable catastrophe s'est produite
Paris hier, dont les conséquences, quant au
nombre des victimes, seront plus épouvantables
encore que celles de l'incendie de l'Opéra-
Comiqne.
Rue Jean Goujon, on avait élevé une immense
construction en bois, couvrant 6,000 mètres de
terrain, dans laquelle était installé un grand
bazar dont les comptoirs étaient tenus par des
dames de la haute société le produit des ventes
était affecté diverses œuvres de charité.
Hier, quatre heures de l'après-midi, au mo
ment où la salle était pleine de monde, le feu
prit subitement, on ne sait encore comment,
au-dessus du comptoir tenu par Mm' la du
chesse d'Uzès. Une affreuse panique se produi
sit.
Voici les dépêches arrivées successivement de
Paris
5 heures soir.
Le nombre des victimes est, quant présent,
I absolument impossible évaluer.
Sous les décombres fumants de ce bazar, qui
était construit en planches et dont il ne reste
plus rien, c'est un amoncellement do cadavres
entièrement carbonisés et dont la reconnaissance
par les familles sera chose impossible faire.
Près de 150 blessés ont été transportés dans un
hôtel du (Jours-la-Reine.
Un grand nombre d'autres victimes, très
grièvement brûlées, ont été également transpor
tées l'hôpital Beaujon.
Au dire d'un gardien de la paix qui était en
faction la porte du bazar, de 1,500 1,800 per
sonnes se trouvaient réunies dans le bazar au
moment où le feu a éclaté
Ce fut un affolement général. Tout le monde
voulut sortir en même temps, et la porte se
trouvait bientôt obstruée complètement, et le
fléau, qui s'est propagé avec une rapidité extra
ordinaire, atteignit en quelques minutes tout le
comptoir, embrasant les vêtements des assis
tants.
7 heures soir.
Dès que l'alarme eut été donnée, les secours
ont été rapidement organisés.
Les gardiens de la paix du poste du Palais de
l'Industrie, sous la direction d'un officier de paix
s'efforcèrent d'organiser le sauvetage des person
nes déjà folles de terreur.
Des cris déchirants et des appels désespérés se
faisaient entendre de toutes parts, mais l'incen
die gagnait si rapidement que, lorsque les pre
miers pompiers arrivèrent, toute la charpente
était en flammes, et bientôt elle s'écroulait, en
sevelissant sous ses décombres incandescents de
nombreuses personnes qui n'avaient pu sortir ou
qui déjà étaient mortes ou affreusement brûlées.
Accourus des premiers sur les lieux du sinistre,
M. Lépine, préfet de police, et son secrétaire,
M. Touly, le nouveau directeur de la police mu
nicipale, dirigèrent rapidement le service d'or
dre.
A ce moment, en effet, la confusion était des
plus grandes. Us firent évacuer sur divers établis
sements hospitaliers de nombreux blessés, dont
certains étaient horriblement brûlés.
Pendant ce temps, les pompiers de l'état-ma-
jor, sous les ordres du colonel Varigault, et tou
tes les batteries des quartiers avoisinants jetaient
des torrents d'eau sur cet immense brasier et
protégeaient également les maisons voisines,
dont les persiennes commençaient chauffer.
On ne pourra connaître exactement le nombre
et les noms des victimes que par les réclamations
que les familles déposeront dans la soirée la
préfecture de police.
20 cadavres et un certain nombre de blessés
ont été conduits dans le Palais de l'Industrie.
TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS
Meubles de luxe et ordinaires
SLA S'ROrMtMBUWCE
Choix considérable de confections
Audacieux voleur. Dimanche après midi, M.
B..., d'Ixelles, descendait de bicyclette et péné
trait dans un cabaret de la chaussée de Waterloo,
Saint-Gilles. Plusieurs consommateurs se trou
vaient dans l'établissement et s'extasièrent sur
Ja beauté de la bicyclette.
L'un des curieux lui proposa de la lui acheter.
M. B qui cherchait précisément se débarras
ser de son vélo, fixa la somme de 300 francs.
L'amateur accepta ces conditions, mais deman-
Chambres coucher complètes, t"us sljles, depuis 115 fr.
Salles manger 125
Garnitures pour salons n 125
Cuisines complètes 80
Lits et ressort 30
GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS
TRE, LAVABOS. BUFFET. TABLES EN MARBRE, MEUBLES
POUR CAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC.
Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc.
71, rue Haut-Port, 71, G AND.
Jpour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom-
- mes, dames et enfants.
Draperies, Aunages, Articles blancs, Soieries,
Couvertures, Nappages, ete.
Bottines, Parapluies, Montres, Garnitures de cheminée,
Régulateurs, etc.
Pour les achats supérieurs
a 1000 fr., arrangement au
gré du client. La maison se
charge forfait de l'instal
lation complète d'hôtels, vil
las, malsons particulière,
pensionnats, etc.
CONDITIONS DE VENTE
50 fr., on paie 5 fr. pr mois
100 8
s j n 500 v 20 n
500 30
,1000 50 DISCRÉTION AB30LUE.
ÇjaTi âS) fe* - rig)S@ C-y..Ti ■sSg) îft