Guide illustré du Touriste Chronique locale. Au ministère de la guerre. Nécrologie. A YPRES ET AUX ENVIRONS. P O P ER ING H E. Le drame de Paris. Ln tète de l'ordre du jour, après la discussion du projet de loi sur les petites propriétés rura les, se trouve le budget de la gendarmerie. Vient immédiatement après le budget de la guerre. M. Vandenpeereboom aura donc fournir bientôt quelques explications sur les actes qu'il a poses au ministère de la guerre, depuis qu'il y a remplacé par intérim le général Brassine. Peut-être daignera-t-i! apprendre la Cham bre combien de temps son règne se prolongera encore, au grand ennui de l'armée. Celle-ci préférerait avoir un minisire civil comme M. Visart. que de garder plus longtemps le R P. il semble, en vérité, qu il la ridiculise Telle est l'opinion dominante. Et si aucun général n'accepte ou ne peut ac cepter dans la situation présente, eh bien, que I on ait recours un civil comme M. d Oultre- montou M. Léon Visart, qui ne jettera au moins sur farinée aucune déconsidération, la déconsi dération attachée au fanatisme excessif du R. P. -C(o)X(- Une affaire grave. On jase beaucoup d'un fait grave qui se serait passé dans une école gardienne laïque, pardon, dans une dirigée par des bonnes et petites sœurs, dont la douceur évangélique est devenue proverbiale. Le Parquet, en ayant eu connaissance, a fait une descente sur les lieux et a ordonné l'autopsie du petit garçon, enterré Jeudi dernier. Si ce qu'on raconte est vrai, on doit être dans cette école d'une sévérité inouïe envers les petits garçons, toujours plus turbulents que les peti tes fille? aussi pour s'être mouillé en jouant avec un seau rempli d'eau, la bonne petite sœur l'aurait tout simplement attaché un arbre pendant un temps assez long, malgré ses cris et ses pleurs de là tout un bouleversement dans le petit être, qui serait mort de frayeur. Si cela est exact, la sœur coupable mérite une bonne punition il faut que les parents puissent avoir confiance dans les écoles subsidiées par la ville. On parle d'étouffer cette affaire comme cela n'arrive que trop souvent, quand il s'agit d'éco les catholiques nous espérons que ceux, qui ont réprimander, n'auront pas deux poids et deux mesures. Si le fait en question, tel qu'on le raconte, s'était passé jadis dans une école gardienne laï que, les journaux catholiques auraient demandé sa fermeture et en auraient parlé des mois en tiers nous n'en ferons rien. Il fallait bien supprimer les écoles gardiennes laïques, où les petite enfante étaient si bien soi gnés et dont les parente étaient très satisfaits, pour en arriver là Les catholiques suppriment ce qui est bon et le remplacent avec du médiocre, on en a l'expérience tous les jours. Nous sommes curieux de connaître, bien en tendu si tout est bien vrai, la mesure de rigueur que prendra envers la religieuse coupable notre impartial échevin de l'instruction publique. C'est une belle occasion pour lui, de faire voir l'intérêt qu'il porte aux enfante confiés aux éco les patronnées par la ville et qui ont la confiance de nos maîtres. Nous recevons du Comité du Sport Hippique d'Ypres la circulaire suivante que nous insérons avec plaisir. Nos lecteurs pourront constater, une fois de plus, avec quelle désinvolture, nos maîtres fou lent aux pieds les intérêts des commerçants de notre chère cité. Jeudi, ont eu lieu Messines, au milieu d'une frande afîluence de monde, les funérailles de M. ierre Victoor, beau-fils du sympathique bourg mestre de Messines. Nous présentons la famille Victoor nos sentiments de vive condoléance. IiE Nous pouvons donner l'assurance nos lec teurs que c'est un très joli volume orné de plus de 80 vues tant de la ville que des environs. Nous engageons les amateurs qui désirent se procurer cet ouvrage de se hâter car un grand nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée. On peut se procurer le Guide illustré du Touriste Ypres et aux environs au bureau du journal Le Progrès rue de Dixmude, 51, Ypres, au prix de fr. 1-50 l'exemplaire. Le drapeau national flottait, Samedi, lr Mai, au local de la Philharmonie. On célébrait, ce jour, le mariage de Mademoi selle Aline Dhont, fille du dévoué Vice-Prési dent de la Société, avec Monsieur William Van Renynghe, également membre de celle-ci et les Philharmonistes, voulant prouver leur attache ment M Dhont avaient décidé de donner une sérénade aux jeunes époux. A 3 1/2 heures, les membres exécutants de la Société, suivis d'une grande quantité de monde, se rendaient la demeure de leur Vice-Prési dent, laquelle, pour la circonstance, avait été décorée avec beaucoup de goût, et y exécutaient un programme digne de la valeur artistique de cette Société. Après avoir exécuté quelques mor ceaux avec une perfection, qui a été beaucoup admirée par toutes les personnes qui assistaient la noce, M. le Vice-Président, accofapagné de M. Van Renynghe et de sa gracieuse épouse, a remercié, en termes émus, ses confrères de l'honneur qu'ils faisaient ses enfants et de la marque de sympathie qu'ils donnaient sa fa mille. Il leur a annoncé ensuite qu'il avait le plaisir de leur offrir, après la sérénade, un lunch suivi d'un lir. Les paroles de M Dhont, parties du cœur, ont été vivement applaudies par les Philharmonis tes et le concert a continué. Plusieurs des invités de la noce qui n'avaient pas encore entendu la Philharmonie, ont vive ment félicité M. Van Merris et son Vice-Prési dent sur la brillante exécution qu'ils venaient d'entendre. Ils ont fait les plus grands éloges de M. le Directeur Van Elslande qui est parvenu former un corps de musique aussi artistique. Le public a prouvé une fois de plus sa grande sympathie pour la Philharmonie. La chaussée de Reninghelst où habite M. Dhont était noire de monde accouru pour entendre la sérénade et assister la fête offerte aux Philharmonistes. L'affreux incendie, qui vient de faire Paris plus de 300 victimes, tués et blessés, est l'objet de toutes les conversations. Ce sinistre semble d'autant plus atroce que le bâtiment incendié avait été érigé dans un but de charité, et que, depuis son ouverture, nombre de femmes appar tenant au meilleur monde s'y dévouaient pour les pauvres, faisant l'office de vendeuses, après avoir dépensé des sommes considérables pour garnir leurs étalages. La liste des victimes représente, pour le fau bourg Saint-Germain, une véritable hécatombe. La Cour de Belgique même est atteinte par la mort de la duchesse d'Alençon, belle-mère de la princesse Henriette. Le bazar de charité offrait une proie facile, hélas l'élément destructeur construit en sa pin, il était rempli l'intérieur de matériaux inflammables, avec ses tentures, ses comptoirs de vente et ses échoppes coquettement drapées. Quelques minutes suffirent pour transformer la fancy-fair, qui alors battait son plein, en un im mense brasier. Une foule empressée circulait dans le bazar, examinant les bibelots, comparant les boutiques luxueuses, admirant le zèle des femmes titrées et parées, qui se multipliaient pour animer la vente, escomptant d'avance, avec joie, la recette qu'elles allaient offrir aux déshérités de la for tune. La veille, on avait fait 45,000 francs. Tout coup un cri Rinistre retentit, une gerbe de flam mes jaillit du local où l'on montrait un cinéma tographe, l'incendie gagne de proche en proche, foudroyant, enveloppant les comptoirs et les échoppes, se déchaînant dans tous les sens, em brasant les vêtements des spectateurs, mordant leur chair. Quelle épouvante Quel cri unanime d'horreur et de désespoir Les deux issues de la rue Jean Goujon sont insuffisantes, les assistants éperdus se heurtent, tombent, s'entremêlent des mon ceaux de corps entassés obstruent le passage. Des mères affolées cherchent leurs enfants piétinés ce ne sont qu'appels éploré3 mêlés aux Ypres, le 8 Mai 1897. SPORT HIPPIQUE Y près, le G Mai 1897. d'ypres. M Nous avons le regret de devoir vous annoncer que le Comité du Sport Hippique s'est trouvé cette année, de même que l'année dernière, dans l'obligation de re noncer l'organisât on de Courses. Le motif qui nous a fait prendre cette détermina tion, le voici L'année dernière, comme les années précédentes, l'Administrati n communale accorda notre Société un subside de 1000 frs. et le concours de l'Harmonie et du Corps des Pompiers. Seulement elle mettait cette fois comme condition sine *111» non que la partie de la plaine longeant le côté de la Rue d'LIver- dinghe, lut mise gratuitement U disposition du public. 11 y a quelques années déjà, notre Comité avait fait un essa.e une partie de la plaine jouissait d'un accès gratuit. Le résultat déplorable que nous consta tions clans les recettes, nous fit renoncer tenter uti second essai. Les courses n'eurent donc pas lieu en 1896. Cette année-ci, l'Administration communale pose la même condition l'octroi du subside de 1000 frs. et du concours de la musique et du Corps des'Pompiers. Nous estimons que cette persistance vouloir im poser une condition inacceptable est d'autant plus re grettable que, pour la seconde fois, le commerce Yprois se verra privé des grands bénéfices que lui ap portent les journées de Courses. Agrée/. M l'assurance de notre parfaite considération. Au nom du Comité du Sport Hippique le secrétaire, le président, J. 0 N R A E T. G. de VINCK. Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi rons vient de paraître. TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires Chambres coucher complètes, tous sljles, depuis 11S fr. Salles manger o 125 Garnitures pour salons 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE. LAVABOS. IUFFËT. TABLES EN MARtRE, MEUBLES POUR CAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. LA !*KO VMM*LACE 71, rue Haut-Port, 71, G AND. Choix considérable de confections pour hommes et enfants. 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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2