Guide illustré du Touriste Chronique locale. I Les anarchistes. -on- L'union cléricale Ypres. A propos de travaux. Abonnement de lecture Or, voici quels ont été en Hongrie, les résul tats obtenus par une politique diamétralement opposée et par rabaissement aux dernières limites du bon marche des voyages longue distance. En 1888, avant le tarif par zônes, les che mins de fer Hongrois transportaient 9 millions 1i0,000 personnes et percevaient de ce chef H, 199,600 florins, soit 2,035 florins par kilo mètre exploité. En 1895, ils ont transporté 3i,318.000 voya- §eursqui ont fourni une recette de 23,953,000 orins soit 3,060 florins par kilomètre. La recette kilométrique des voyageurs a augmenté de 50 pour cent et aucun autre chemin de fer européen n'a réalisé, en ces six années, pareille progression. Il faut lire, aux Annales, le discours de M. Magis, sénateur de Liège, relatif l'instruction publique et lidée du gouvernement de «ré compenser les instituteurs qui ont déserté, sous prétexte de scrupules de conscience, en 1879. Ce discours est irréfutable. Aussi n'y a-t-il été répondu que de la manière la plus piteuse, par des interruptions qui cherchaient faire dévier la pensée de M. Magis. Ils ont déserté ils ont abandonné leur mis sion donc, il faut reconnaître leurs droits la pension. C'est simplement de l anarchie. Voyez-vous l'armée, composée de fonction naires payés par l'Etat, refuser de faire son devoir, démissionner et, cependant, exprimer la prétention de conserver ses droits la pen sion, sous prétexte que sa conscience ne lui permet pas d'obéir la loi Voyez-vous la magistrature, composée égale ment de fonctionnaires payés par l'Etat, refuser d'appliquer les lois, sous prétexte de scrupules de conscience, déserter son poste et, néan moins, conserver la prétention d'être pension née? Il faut n'avoir plus de sens moral pour sou tenir ces déserteurs de leurs devoirs et les faire passer pour des martyrs. C'est, sans doute, de la morale religieuse. Le Journal d'Yprès se met dans une sainte co lère parce que nous avons signalé, dans un de nos précédents numéros, que les conservateurs et les démocrates-chrétiens se sont chamaillés ferme dans la dernière réunion du Volkshuis Si cette réponse ne vous satisfait pas, cela nous est parfaitement égal, car toutes vos rodo montades ne nous émeuvent guère. Le Journal tVYprestoujours bien informé, luipourra probablement nous renseigner sur les raisons,qui ont motivé le refus, momentané(l) Kr la ville des bordures de trottoir, exposées dmiration du public, pas loin de l'abattoir. On prétend que fe fournisseur n'est nullement satisfait, qu'il grince et montre des dents faire frémir nos maîtres, aussi parle-t-on déjà d'une transaction Si cela arrivait, cela ne nous étonnerait aucu nement, en présence de ce que nous voyons tous les jours de la part de ceux, qui ont en leurs mains nos intérêts la ville n est-elle pas une bonne vache lait Les amis et compagnons arrangeront le ditlé- rend en famille ils ont peur les uns des autres; ne sont-ils pas tous puissants de la façon qu'ils sont embrigadés pour la bonne cause; les uns sont de la jeune garde, les autres des pompiers, tous occupent une place, qui en impose aux mal heureux, qui doivent les suivre la baguette. Leur dévouement désintéressé ne doit-il pas être récompensé, aussi sont-ils tous devenus fournisseurs de la ville et bien payés avec l'ar gent de nous tous. Le Père de la cité, quoiqu'il ait promis que tous ses administrés allaient être traités sur le même pied, avec justice et impartialité, réserve toutes ses faveurs pour ceux qui Bavent l'aduler, malgré toutes ses gaffes et ses sottises, il prouve comme toujours que c'est un homme sans pa role. Où sont les adjudications promises, nulle part, quoiqu'elles puissent avoir lieu pour un tas de fournitures nécessaires la ville nos maîtres préfèrent gaspiller nos finances en payant le grand prix, plutôt que de recourir l'adjudica tion publique maintenant quelques particu liers, choisis par nos maîtres, sont appelés et décrochent la timbale c'est très commode, mais peu correct. En somme chacun dans son rôle il y en a qui savent commettre les plus viles bassesses, désirant être bien avec ceux qui siègent l'Hô tel de Ville, grâce leurs moyens déloyaux et frauduleux dans les élections, c'est leur affaire quant nous, nous continuerons relever leurs inepties et étaler au grand jour leur partialité, avec l'espoir que le corps électoral se dégoûtera d'eux et saura aux prochaines élections les ex pédier lestement et jamais, pour ne plus en sortir au Volkshuisl'endroit sélect de la ville. -Tamaaouoaoanii i Nous publierons dans notre prochain numéro le compte-rendu de la séance du Conseil com munal du 22 Mai dernier. i ,i: A YPRES ET AUX ENVIRONS. Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi rons vient de paraître. Nous pouvons donner l'assurance nos lec teurs que c'est un très joli volume orné de plus de 80 vues tant de la ville que des environs. Nous engageons les amateurs qui désirent se procurer cet ouvrage de se hâter car un grand nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée. On peut se procurer le Guide illustré du Touriste Ypres et aux environs au bureau du journal I.e Progrès rue de Dixmude, 51, Ypres, au prix de fr. 1-50 l'exemplaire. Un fonctionnaire vert-galant. On vient de dis cuter la Chambre hongroise, une piquante interpellation au sujet d'abus scandaleux aux quels se serait livré un des membres de la Cham bre, le baron Hopcsa, intendant de l'Opéra royal et du théâtre National, dans l'exercice de ses fonctions artistiques On raconte, en effet, depuis quelques jours, dans la presse, que le baron Hopcsa se serait adonné, ses nobles passions sur le corps de ballet de l'Opéra, en obligeant les nouvelles ve nues, un tant soit peu jolies, aux plus terribles capitulations... de conscience. L'une d'elles, la prima ballerina, Mn'e Muller, une des étoiles de la danse de l'Opéra, très popu laire Budapest, récemment mise la retraite par le baron Hopcsa, aurait fait des révélations les plus étonnantes sur les procédés d'embau chage ou plutôt de débauchage de l'intendant de l'Opéra royal. La Chambre a écouté cette interpellation fort émoustillante avec beaucoup de scepticisme et a chargé le ministre, que l'opposition prétendait renverser avec ce scandale de coulisses, de faire une enquête sur la conduite du baron Hopcsa, ~ui a donné, dit-on, déjà sa démission d'inten- ant des théâtres royaux, sinon de vert-galant Chez Lumbin-Mallicc, LIBRAIRE, S I, rue de DixmudeS Ypres Bibliothèque DES LIVRES-ÉCHANGE. I V. 1-35 par mois. Les Bibliothèques des livres-échange renfer ment les œuvres des meilleurs auteurs modernes. En achetant un livre-échange, le lecteur peut, après l'avoir lu, l'échanger indéfiniment dans toutes les villes de la Belgique et de l'étranger. spfeîugia 'W&u TOUT A CRÉDIT CRÉDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires B.A M*ISO Choix considérable de confections Empoisonnement du puits d'une école. Un abo minable méfait vient d'être découvert Teillet. On s'apercevait depuis quelques jours que du puits de la maison d'école se dégagaient des émanations putrides dont on ne pouvait trouver la cause. Le conseil municipal de la commune fit vider le puits, et on en retira du fond les corps en complète putréfaction d'un chat et d'une poule. Cette découverte a causé Teillet une émotion indicible, car le puits infecté sert l'usage des instituteurs et des cent élèves, filles ou garçons, qui fréquentent l'école, et plusieurs fillettes qui avaient bu de l'eau de ce puits ont l'essenti de violentes coliques et ont été victimes d'une intoxication partielle. L'incendie de la meunerie de l'Allée Verte. Hier matin, les ouvriers occupés a enlever les décombres de la meunerie incendiée ont retrou vé le cadavre du malheureux Hublé, que l'on re cherchait vaiuement depuis le lendemain du sinistre. Le corps très réduit, si rapetissé qu'il n'avait plus guère qu'un mètre de long, était étendu fa ce contre terre deux mètres environ de la porte de la maisonnette située entre la meunerie et l'habitation de M. de Saedeleer, les pieds vers la rue. On a dressé aussitôt un état des lieux, tandis qu'un officier de police était chargé de prévenir la famille de la victime. La veuve Hublé est allée reconnaître le cada vre de son mari. Les drames du pétrole. Un terrible accident s'est produit Malines. Mme S..., voulant activer son feu, jeta sur les charbons ardents le contenu d'un bidon pétrole. Le liquide fit jaillir de telles gerbes de feu que la malheureuse femme fut aussitôt entourée de flammes. Les voisins arrivèrent la secourir, mais on gar de peu d'espoir de la sauver. Enfant grièvement blesséUn grave accident s'est passé la verrerie d'Herbatte (Namur). Deux jeunes gamins jouaient et se lançaient de petites pierres. L'un de ces projectiles atteignit accidentellement un autre petit verrier qui fut un peu blessé. La sœur de ce dernier s'élança comme une tigresse sur la bande de gamins, saisit le premier Journal mon bon il faut vous en prendre vos propres amis qui nous ont raconté cette nou velle, ceux-là mêmes qui ont reçu quelques horions. Chambres coucher complètes, tous stj les, depuis 115 fr. Salles manger n 125 Garnitures pour salons n 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE, BUREAUX MINIS TRE, I.AVAB05. BUFFET. TABLES EN MAR iRE, MEUBLES POUR CAFÉ. TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. 71, rue Haut-Port, 71, G-AND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom mes, dames et enfants. Draperies, Aunages, Articles blancs, Soieries, Couvertures, Nappages, cte. 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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2