Chronique locale. E 57e ANNÉE. 10 Juin 1897 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 7S Vis. Conseil communal d'Ypres. 46. Jeudi, 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. On traite forfait. Le Comité de l'Association libérale d'Ypres a décidé de se faire représenter la manifestation nationale qui se tien dra k Bruxelles le 13 Juin prochain. Les membres de l'Association qui dési reraient se joindre au Comité sont priés de faire parvenir leur adhésion avant le 10 Juin prochain chez M. Arthur Salomé, Café du Saumot, Yprcs Le départ pour Bruxelles est fixé au 13 Juin, 8 h. du matin Le Comité. La séance est ouverte 17 h. 7 m. Sont présents MM. Snrmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et Berghman, Echevins Struye, Fraeys, Iweins, Boone, Be- gerem, Bouquet, Fiers, Vandenboogaerde, Van- derghote, D'fluvettere, Conseillers Gorrissen, Secrétaire. MM. Breyne-Devos et Decaestecker se sont faits excuser. (Henritje ayant manifesté le désir d'aller cher cher sa lumièreon lui objecte que c'est parfaite ment inutile.) Le procès-verbal de la séance du lr Mai est approuvé celui de la séance du 22 du même mois est déposé sur le bureau l'inspection des membres. Communications. Au moment où M. le Président entame le premier objet l'ordre du jour, des ouvriers passent pour se rendre aux bureaux de l'Hôtel de Ville afin de faire viser leurs passeports et il nous est impossible de saisir le moindre mot de ce que notre Premier communique l'assemblée. Hospices civils procès-verbal de location de biens ruraux. Approuvé. Hospices civils vente d'un terrain. Remis une prochaine séance. Acceptation du legs Capron. Après avoir donné lecture des dispositions testamentaires concernant ce legs, M. le Prési dent propose d'émettre un avis favorable. Approuvé l'unanimité. Ecole moyenne: compte 1896. Les recettes s'élèvent la somme de fr. 29,940-88. Le3 dépenses celle de 29,416-70. Excédent fr. 524-18. Le Conseil émet un avis favorable. Pompiers demande de subside pour assister au Congrès de la Fédération et visiter l Exposition. Le Commandant des Pompiers sollicite un subside de 400 francs pour assister au Congrès de la Fédération et visiter l'Exposition. D'après cette lettre, les Pompiers resteront 2 jours Bruxelles et cela leur coûtera 20 francs par tête. Le Collège décide d'allouer un subside de 400 francs. Adopté. (Fr. 80,000 335 400 fr. 80,735 sans les petits subsides qui suivront. Allons contribuables vos poches L'ordre du jour étant épuisé, M. Bouquet (Pierre pour les dames) Pieren pour les démo crates chrétiens) demande la parole et pour que nos lecteurs n'en perdent pas la saveur, nous publions textuellement la prose de l'honorable Conseiller. Vele beenhouwers hebben mij reeds ge- vraagd He wel heer Bouquet, hoe staat het nu al met het Vleeschhuis, en Bouquet moet dan hen te vrede stellen met te antwoorden Ik zal er van spreken. Ook wanneer men daar aan zal moeten be- ginnen zal het geen gemakkelijk werk zijn en men moet dat dan ook geheel en gansch doen en daarvoor hebben wij nu juist den tijd niet. D'abord, nous n'avons jamais eu de choléra ici. Pendant la période que vous citez, les décès des entants étaient considérables, mais ils ne provenaient certainement pas du choléra. Pour ce qui concerne les personnes d'un cer tain âge, il n'y a pas eu de décès quant aux vieillards, ceux-là étaient atteints de 1 influenza. Une longue discussion s'engage entre MM. Surmont et D'fluvettere propos de ces mala dies. Finalement M. Bouquet demande ce que des mesures soient prises pour veiller l'entretien et la propreté des maisons ouvrières. Il est plus que probable que toutes les saletés sont jetées sur les cours et que, par conséquent, ces cours ne sont pas entretenues. Après un échange d'observations entre plu sieurs membres, la séance publique est levée 17 h. 50 m. -Qo)X(- Un mensonge de plus l'actif du Journal. Le Journal d'Ypresaprès avoir critiqué M. des Ciseaux, le singe, oh comble des combles, en remplissant sa première page de coupures du Bien Public et d'autres journaux confits en dévotion, et, publie sa deuxième page, un ar ticle dithyrambique où l'odieux le dispute au ridicule. Comme toujours notre pieux confrère a re cours au mensonge pour tomber un de nos colla borateurs, en voulant faire accroire ses lecteurs que notre reporter se cache dans quelque coin de la salle ou écoute aux portes pour prendre des notes des séances du Conseil communal. Le patron du Moniteur de l'Hôtel de Ville, auteur de l'article qui nous concerne, a parfai tement vu, et ce, plusieurs reprises, ledit re porter et il sait qu'il n'est pas nomme se ca cher dans un coin ou écouter aux portes comme le font beaucoup d'amis du Journal des LE PROGRÈS TIRES ACQCJIRIT EUNDO ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00 Idem. Pour le restant du pays7-00 tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 51. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Procrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRES. Séance publique du Samedi 5 Juin 1897. M. Surmont est d'avis de ne pas approuver ce procès-verbal et d'en remettre l'examen une séance ultérieure. M. le Président communique l'assemblée le compte de l'Ecole moyenne de l'Etat pour 1896. M. le Bourgmestre demande s'il n'y a pas d'ob servations faire. M. le Président donne lecture d'une lettre adressée au Collège des Bourgmestre et Eche vins. M. Boone demande si c'est un concours. M. le Président répond que c'est un congrès. (Mais il oublie de dire qu'ils visiteront égale ment l'Exposition de Bruxelles). M. Bouquet. Er zijn vele vreemde die een bezoek afieggen in de gebouwen van onze stad. Eerst gaan zij gewoonlijk ons Stadhuis bezoeken en wanneer zij onze schoone groote groenselmarkl, botermarkt, enz., enz. gezien hebben, (quel hon neur, M. Bouquet, pour l'ancienne administra tion, créatrice de tous ces marchés quel hon neur mon Dieu et ces louanges, venant de la part d'un démocrate chrétien, les patrons du Journal d'Ypres en attraperont la jaunisse) rich- ten zij dan hunne stappen tôt het Vleeschhuis. Wanneer zij daar binnentreden, verschieten ze. Ook is het niet aangenaam om daar lang te blij- ven, want er heerscht daar ook eenen s tank, eenen slank, 'k zeg u maar dat (A l'œil droit de M. le Baron M. Bouquet vraagt omdat de Schepene en het Kollegieaandachtopditgebouw zouden nemen en er wat zorg vooraragen. M. Surmont. Ga naar den ingénieur en vraagt hem om een onderzoek te doen. M. Bouquet. Voor het Kerkhof, is het juist hetzelfde geval. M. Surmont. Voor het Kerkhof aangaande, hebben wij nog tijd, want wij hebben voor het oogenblik te veel werk. M. Bouquet. Enfin M. D'Huvettere demande que l'on fasse une statistique relative la contagion de certaines maladies entr'autres la variole, les maladies phtisiques, le choléra, etc. M. D'Huvettere cite quelques chiffres concer nant les décès durant l'époque de ces maladies. M. Surmont. A ce sujet, vous versez dans la lus profonde des erreurs, car vos chiffres pour es décès sont tout fait inexacts. Je regrette beaucoup que vous ne m'ayez pas averti, j'au rais pu vous fournir les chiffres dont il est ques tion. M. Surmont n'est pas de l'avis de M. Bouquet et n'est nullement disposé prendre des mesu res il pourrait rencontrer des difficultés d'abord avec le propriétaire, ensuite avec le locataire.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 1