Chronique locale. L'union cléricale. Le budget extraordinaire. Armée. Promotions. Nominations. Erratum. Conseil communal d'Ypres. L'organe des démocrates chrétiens anversois, le Vollisrechtne se montre guère plus respec tueux pour les vieux catholiques que les autres moniteurs du parti. Dans son dernier numéro, il s'en prend par ticulièrement M. Coremans, qu'il traite d'athée. Vous n ignorez pas. dit-il aux conser vateurs, que votre chef de file est un enne mi avéré de tout ce qui est clergé. Il y a deux ans, il disait un de nos amis, maintenant démocrate chrétien Anvers, au moment où il sortait d'une réunion du Nederduitsche bond iNous devons anéantir l'influence de cette espèce (il parlait des prêtres). Vous savez aussi, poursuit le Volksrecht, que si le clergé est peu intervenu dans la lutte entre conservateurs et démocrates chrétiens, malgré toutes les démarches de vos millionnai res. c'était principalement parce que le clergé sait bien que les grands protagonistes de votre parti catholique Anvers sont des impies ou des athées qui ne vont jamais I église, ne font leurs pàques, se moquent de Dieu et de son autorité et qui vivent comme en France n'est ce pas vrai Eh bien, nettoyez d'abord toute cette or dure, et alors, attaquez-nous... Chaque année on se plaint de ce que le pro jet de budget extraordinaire est déposé la fin de la session, et l'année suivante le projet n'est pas déposé plus tôt ou l'est même plus tard. Le projet de budget extraordinaire pour cette an née a seulement été déposé sur le bureau de la Chambre Vendredi. L'année dernière, dans la séance du lr Mai, un membre de la majorité, M. De Lantsheere, après avoir dit que la Chambre se trouvait en core en présence de huit budgets, ajoutait De ces budgets, il y en a un qui n'est pas même dépose c'est le budget des dépenses extraordinaires. Cependant,'"je me rappelle qu'il y a quelque temps on se vantait de ce que, rompant avec les traditions antérieures, on ne permettrait plus que le budget des dépenses extraordinaires vint surprendre la Chambre a la dernière heure. Celait le 1r Mai que M. De Lantsheere par lait ainsi t année dernière. Les élections avaient lieu le 5 Juillet. Cette année il n'y a pas d'élec tions, mais le budget extraordinaire est déposé tout la fin de Juin Tannée dernière il avait été déposé au commencement du même mois. C'est donc toujours la fin de la session que le gouvernement dépose le projet de budget extraordinaire, un mois plus tôt environ dans les années électorales que dans celles où il n'y a pas d'élections, et cela malgré les protesta tions mêmes de membres de la droite. M de Smet de Naeyer s'était vanté de faire autrement que ses prédécesseurs. A l'entendre, les budgets allaient être déposés plus tôt. On sait ce qui en est. Il ne faut jamais espérer que la réalité ré- K)ndra aux promesses faites par M. de Smet de aeyer. La promesse de déposer plus tôt les budgets équivaut beaucoup d'autres qui n'ont pas été réalisées. M. le ministre des finances et chef du cabinet allait donner une solution la question des sucres. Est-ce que la session se passera sans qu'il ait pris une décision. Le ministre de l'agriculture et des travaux publics fait savoir que la navigation restera in terrompue, sur le canal d'Ypres l'Yser, jus qu'au 15 Juillet prochain, entre Steenstraete et 1 écluse de Boesinghe, afin de permettre l'achè vement des travaux de réparation en cours d'exécution la susdite écluse. TS2T -)~(oC(- Nous voilà la fin du mois de Juin les jours décroissent déjà, des nombreux millions sont votés par les Chambres hélas pour la bonne ville d'Ypres, toujours brosse. Le Journal d'Ypres nous avait promis de grand» travaux -, nulle part on ne travaille nos ou vriers, plus que jamais, doivent se rendre l'étranger pour gagner leur croûte, c'est triste. Que devez-vous penser, Journal d'Ypresdu rôle, que vos chers maîtres vous font jouer, en vous obligeant de promettre un tas de choses irréalisables ou qu'ils ne veulent pas réaliser N'est-ce pas, que leur conduite n'est pas de na ture inspirer de la confiance au corps électo ral Trompeurs ils sont, trompeurs ils resteront. Le Moniteur de l'Hôtel de Ville insère avec coquilles, dessein sans doute, notre article in titulé le Général C'est une excellente inspiration de sa part, nous l'en félicitons sincèrement au moins les électeurs, qui ne peuvent pas lire le Progrès sous peine d'aller en Enfer, apprendront con naître de plus près notre représentant, devenu général. Il est d'une faconde extraordinaire il vous parle de toutes les questions sociales avec un talent, qui déroute les spécialistes et se fait ap plaudir outrance par un public trié sur le vo let dans la société d'élite, qui s'appelle Volks- huis il est épatant. Le même journal relève notre entrefilet, qui parle de la pitoyable exécution de la musique communale il a grandement tort, puisqu'il nous force de dévoiler, qu'un échevin a dé claré, le Mardi suivant, la répétition, que, si la musique ne taisait pas de plus grands progrès, des mesures radicales allaient être prises. Nous plaignons l'excellent chef et nos sous. Nos maîtres ont mis dans la musique, qui jouissait sous l'administration libérale d'une grande renommée, la politique, ce brandon de discorde. La politique divise, tue tout. Nous aurons la Tuindag des festivités at trayantes. Comme notre députation veut une armée l'anglaise, de volontaires, de la garde civique et de beaucoup de gendarmes, l'état-major, d'ac cord avec le général Colaert, organise des ma noeuvres pour le deuxième Dimanche. L'hypothèse est la suivante. Notre pays, pour adopter le système de défense de l'Angleterre, est converti en île; on prend donc la grande île, du Majoor, qui représentera la Belgique. Une flotte ennemie l'attaquera, mais sera re poussée par les volontaires et finalement détruite par l'artillerie, desservie par la demi-batterie de la garde civique d Ypres les gendarmes s'empareront et mettront en lieu sûr les échap pés du désastre. Un feu d'artifice clôturera dignement cette fête la pièce de résistance représentera un gé néral achevai, entouré d'un brillant état-major, chantant en chœur Malberough s'en va-t-en guerre La musique de Binche, raison d'un billet de mille francs, donnera, durant les manœuvres, la place réservée des désœuvrés, quelques mor ceaux de son riche répertoire. pro- l'ar- Le Moniteur du 27 Juin 1897 contient les motions et nominations trimestrielles dans mée. Les voici en ce qui concerne notre garnison Dans l'infanterie. Sous-lieutenant. M. C. Lemoine, sergent-major. Les capitaines en second de 2« classe MM. Kinoo, A -H., du 4" régiment de lanciers, instructeur l'Ecole d'Equitation Servais, E.-M.-E.-G., du 2e id. de chasseurs, instructeur l'Ecole d'Equitation. M. Delrée, M.-A.-G.-A., maréchal des logis au lr régiment de lanciers, détaché l'Ecole d'Equitation. Le capitaine en second de 2' classe M. Richard, V.-J.-P.-A du 4" régiment, in structeur adjoint l'Ecole d'Equitation. Dans notre article ayant pour titre LES PALINODIES D'UN SÉNATEUR nous avons imprimé l'avant-dernier paragraphe Nous n'avons que faire de son omnipotenceV arrondissement se fatigue parce qu'en compensation de son jury etc., c'est de son JOUG qu'il faut lire. Notre correcteur ayant oublié de corriger ce lapsus, nous tenons en informer nos lecteurs. 5 heures du soir. 1. 2. Communications. Legs Capron -, délibération du Bureau de bienfaisance sur une réclamation des héri tiers. Procès verbal de vente d'herbages Zille- beke. Distribution d'eau a) concession la société nationale des chemins de fer vicinaux pour l'exploitation de la ligne Fumes-Ypres b) extension de la canalisation vers la chaussée de Poperinghe. >(S4 "fgKgg TOUT A CRÉDIT CRÉDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires Choix considérable de confections Il s'avança et vit uu officier de police mainte nant un individu qui cherchait frapper avec son couteau, tandis que d'autres, accourus l'appel du bandit, frappaient coup redoublés le représentant de la loi. L'intervention de M. Beaurain mit fin l'agression dirigée contre le policier l'homme, d'un brusque mouvement, se dégagea et alla frapper la cuisse M. Beaurain d'un coup de couteau, heureusement peu grave. M. Beaurain a pu échapper en se défendant de son parapluie d'autres coups du même in dividu. Le meurtrier est connu et son arrestation est imminente. Dans la cavalerie. Capitaines en second de 1* classe. Sous-lieutenant. Dans l'artillerie. Capitaine en second de 1' classe. Séance publique du Samedi 3 Juillet 1897. ordre du jour Chambres coucher complètes, tous sljles, depuis 115 fr. Salles manger 125 Garnitures pour salons an» 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE, LAVABOS. BUFFET. TABLES EN MARBRE, MEUBLES POUR CAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. LA M'ttOWittnXCE 71, rue Haut-Port, 71, G AND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom mes, dames et enfants. Draperies, Aunages, Articles blancs, Soieries, Couvertures, Nappages, ele. Bottines, Parapluies, Montres, Garnitures de cheminée, Régulateurs, etc. Pour les achats supérieurs a 1000 fr., arrangement au j gré du client. La maison se chargea forfait de l'instal lation complète d'hôtels, vil las, maisons particulière, pensionnats, etc. CONDITIONS DE VENTE P"1 50 fr., on paie 5 fr. p' mois, n 100 n 8 500 n 20 a 500 30 n n1000 a n 50 DISCRETION ABSOLUE. Tentative de meurtre Blankenberghe. Avant- hier soir, M. Beaurain, conseiller communal Schaerbeek, en villégiature en notre ville, ren trait chez lui, revenant vers 11 heures de la digue, en compagnie de sa femme et de sa mère, lorsque tout coup, place de l'Eglise, il tut ar rêté par uu bruit de rixe.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2