Chronique locale.
-on-
\o 55. Dimanche,
57e ANNÉE.
Il Juillet 1897
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Révision des listes électorales.
Conseil communal d'Ypres.
La droite Séances du matin.
Un mot au Journal d'Ypres
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
On traite forfait.
Depuis le premier Juillet, les collèges échevi-
naux procèdent la révision annuelle des listes
électorales pour les élections tous les degrés.
Nous engageons vivement tous ceux de nos
amis qui, non encore inscrits sur les listes ou y
iigurant avec un nombre de voix inférieur au
maximum, croiraient pouvoir réclamer contre
cette situation, s'adresser au bureau de l'Asso
ciation libérale, en cette ville.
La séance est ouverte 17 h. 10 m.
Sont présents MM. Surmont de Volsberghe,
Bourgmestre-Président Colaert et Berghman,
Echevins; Struye, Fraeys, Boone, Begerem,
BouquetFiersVandenboogaerde, Yanderghote
D'Huvettere, Decaestecker, Conseillers Gorris-
Ben, Secrétaire.
M. Breyne-Devos est retenu chez lui pour
cause de maladie (décédé le 5).
M. Iweins, ayant besoin de toute sa lumière
pour préparer son discours sur les Unions pro
fessionnelles, s'est fait excuser.
Le procès-verbal de la séance du 5 Juin der
nier est approuvé celui de la séaDce du 21 du
même mois est déposé sur le bureau l'inspec
tion des membres.
Communications.
Legs Capron
délibération du Bureau de Bienfaisance
sur une réclamation des héritiers.
Il appert de cette délibération que les récla
mants sont au nombre de trois un du 4e degré
et deux du 8e degré.
Personne ne demandant la parole, il est pro
cédé au vote et la délibération est admise l'u
nanimité.
Procès-verbal de vente d'herbages Zillebeke.
La discussion ce sujet est close et le procès-
verbal de la vente des herbages de Zillebeke est
admis l'unanimité.
Distribution d'eau a) concession la Société
nationale des chemins de fer vicinaux pour
I exploitation de la ligne b'urnes-Ypres
b) extension de la canalisation vers la chaus
sée de Poperinghe.
Quant la canalisation de la porte de Dix
mude, il est îuutile d'entrer dans des détails at
tendu que je tâcherai de vous donner satisfac
tion la prochaine séance.
La discussion est close.
La séance publique est levée 17 h. 40 m.
Ypres, le 10 Juillet 1897.
II parait que le succès de Al. De Smet de
Naeyer n a pas été aussi spontané et étourdis
sant qu'on pourrait le croire.
Avant le ralliement de la majorité sa soi-
disant proposition transactionnelle, dans la
réunion de la droite qui a précède la séance, le
gouvernement a fait connaître qu'il posait la
question de confiance.
Et c'est devant cet ultimatum que les droi
tiers ont reculé, M. Woeste donnant le signal
de la retraite.
Comment est-on parvenu obtenir sa capi
tulation Quels arguments le gouvernement
a-t-il employés pour le faire céder
Voilà ce qu'il serait intéressant de connaître.
Quoi qu'il en soit, le cabinet a du violenter
sa majorité pour quelle consente la discus
sion immédiate du projet de loi sur la garde
civique.
Aussi, l'occasion, prendra-t-elle sa re
vanche lorsqu'elle pourra donner des succes
seurs peu près sérieux aux grands hommes
en carlon-plàtre qui nous gouvernent.
Le budget des chemins de fer et le budget
extraordinaire vont donc être discutés dans des
séances du matin... Il faut assister ces réu
nions parlementaires pour s'en faire une idée.
A dix heures, d'une voix mal éveillée, le prési
dent donne la parole au premier des orateurs
inscrits...
Et celui-ci, au milieu de l'hémicycle désert
et des tribunes vides, lit un petit papier qui
assoupit les trois députés présents.
La séance se poursuit ainsi soporifique, véri
table caricature du régime parlementaire.
Pourquoi les représentants, au lieu de s'ex
primer ainsi dans le vide, en gaspillant leur
temps, ne se borneraient-ils pas laire insérer
tout simplement leurs discours aux Annales
parlementaires
De cette façon on ne dérangerait inutilement
personne.
M.Smeetsa menacé nos honorables de ré
clamer lappel nominal s'ils ne venaient nom
breux aux séances du matin.
En dépit de la menace, ils auront grand
peine se déranger, et si le député de Liège
l exécute, on en sera quille pour quelques jours
de session en plus, ce qui manquera de char
me.
Nous lisons dans le Journal d'Ypresque la
Société nationale des chemins de fer vicinaux
procédera le Mercredi 28 Juillet 1897, 11 heu
res du matin, en son local, rue de la Science, n°
26, Bruxelles, l'ouverture publique des sou
missions pour l'entreprise de l'entretien et de
l'exploitation du chemin de fer vicinal d'Ypres-
Neuve-Eglise, avec embranchement vers War-
nêton très bien, pourvu que le soumissionnaire
le plus bas n'ait pas les mêmes contrariétés,
comme celui de la ligne d'Yores-Furnes en
1889.
Si nous avons la mémoire fidèle, deux Sociétés
se suivaient de près l'une était de Liège et
l'autre composée de grands amis de nos maîtres
celle-ci, quoique plus élevée que la première,
prétendait avoir la préférence il y avait dans
cette affaire autre chose qu'une bonne exploita
tion nos cléricaux voulaient en faire unique
ment un tremplin électoral, ce qui, heureuse
ment, a été écarté, grâce la véhémente
protestation du public, qui avait deviné le truc.
Nos maîtres avaient trop compté sur la com
plaisance du gouvernement et sur celle de la
Société des chemins de fer vicinaux ils ont dû
baisser pavillon et se contenter de la nomina
tion du sous-directeur Ypres, M. Vandenber-
ghe. Voilà l'histoire.
L'administration, qui était libérale, n'avait
qu'à se soumettre la décision prise par les amis
politiques do nos maîtres c'est ce qu'elle a lait;
où est le mal A cette époque, il n'y avait pas
la tête de l'administration un homme absolu
comme aujourd'hui, qui se moque du gouverne
ment, de la province, de son conseil et de ses ad
ministrés, qui veut tout sa mode et qui, par
son entêtement, les contrarier, n'obtient abso
lument rien en faveur de la ville, dont il préside
LE PROGRES
V1KES ACQUIRIT.'EUNDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00
Idem. Pour le restant du pays7-00
tout ce qui concerne le journal doit être adressé I éditeur, rue de Dixmude, 51.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Proches Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRES.
Séance publique du Samedi 3 Juillet 1897.
M. le Président donne communication l'as
semblée d'un rapport relatif la vérification de
la caisse communale depuis 1895 jusqu'à ce jour.
M. le Président donne lecture de la délibéra
tion envoyée au Collège échevinal par le Bureau
de Bienfaisance au sujet d'une réclamation faite
par les héritiers Capron.
M. le Président trouve que cette délibération
est bien motivée et propose au Conseil d'émettre
un avis favorable.
M. le Président donne lecture du procès-verbal
de la vente de ces herbages.
M. D'Huvettere demande sous quel régime sont
placés les herbages de Dickebusch.
M. le Président répond que ces herbes sont
louées un pauvre paysau qui paie chaque année
600 francs. Le dit paysan loue son tour ces
herbages d'autres campagnards de sorte que
cela lui rapporte encore un léger bénéfice.
M. Surmont donne lecture d'une convention
faite entre la ville et la société des chemins de
fer vicinaux pour la distribution d'eau il de
mande si les membres du Conseil n'ont pas d'ob
servations faire ce sujet. Cette convention
est admise par le Conseil.
M. le Président propose au Conseil d'étendre
la canalisation vers la chaussée de Poperinghe.
Les frais résultant de cette extension s'élève
ront la somme de fr. 3,036-26.
M. D'Huvettere demande au Collège de don
ner de l'eau aux habitants de la porte de Dixmu
de cette dépense ne sera pas considérable.
M. le Président. Cette question de vra être
étudiée de plus près. Ici, je n'ai rien ma por
tée qui concerne ces dépenses. Pour ce qui re
garde la canalisation le long de la chaussée de
Poperinghe, il est nécessaire que je demande
tout d'abord des crédits.
M. le Président met aux voix la demande de
crédits pour la canalisation de la chaussée de
Poperinghe et le Conseil émet un avis favorable.