Chronique locale. Alphonse Daudet. Collège Moderne. North-Plage. 3,500 pieds du sommet de ce bloc énorme il put apercevoir immense étendue de l'arctique oriental et les limites septentrionales du conti nent groenlandais. Au cours d une nouvelle expédition, en 4894, il eût souffrir d'une température de 60 degrés au dessous de zéro tous ses cbiens moururent de froid. En 1895, Mme Peary, digne épouse .de (hé roïque voyageur, accompagne son mari et met au monde le premier citoyen américain qui ait vu le jour dans ces déserts de glace. Et ce roman, aussi extraordinaire que réel, continue toujours. Le lieutenant Peary prépare une nouvelle expédition. Nouveau capitaine Hatteras, il a juré d'atteindre le pôle ou de périr dans la lutte. Je vous laisse penser avec quel enthou siasme ont été accueillies les dernières paroles de cet illustre champion de la science. DIMANCHE, 26 DÉCEMBRE, de midi 1 heure, Matinée Musicale L'entrée est fixée a 0-20 c., contre un billet de la tombola du Collège modernedout le tirage aura lieu le 9 Janvier. Voici le programme de cette intéressante matinée 1° Jeunesseallegro militaire. 2° Le Soir Os tende, sérénade. 3° Valse amoureuse 4° Marche héroïque couronnée au concours de composition musicale de Bruxelles. 5° Pierrot au bal. Société de Gymnastique et d'Armes LES INFATIGABLES Tombola. Les lots de la tombola sont exposés la vitrine au Café de la Lune, Grand'Place, où l'on peut se procurer des billets. Willems-Fonds. TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS Jleublcs de luxe et ordinaires Choix considérable de confections L'Industrie de la Briqueterie. Les lettres françaises viennent de perdre brutalement un de leurs enfants chéris, qui brilla au premier rang des plus beaux romanciers de ce siècle. Alphonse Dau det est mort subitement Jeudi soir. La brutalité de cette nouvelle que nous apportait le télégraphe, nous a consterné d'une douloureuse stupeur et nous avions tout d'abord besoin de la confirmation de sa mort pour croire véritablement qu'Alphonse Daudet n'était plus. Hélas la confirmation est venue et pieusement nous nous recueillons dans le souvenir de cet homme de bien, qui fut un poète délicat, un artiste de grand et véritable art. Né a Nîmes, le 13 Mai 1840, Alphonse Daudet fut avec les Gonconrt, dont il était l'exécuteur testamen taire, et Emile Zola, le promoteur du roman natura liste moderne et leurs œuvres continuèrent le chemin désigné par Balzac et Flaubert. Mais Daudet plus intimement, plus intensivement, peut-on dire, a mar qué son œuvre de ces deux précieuses qualités qui le caractérisaient, une sensibilité extrême, jointe un don d'observation peu commun. Ces deux qualités qui devaient le servir si puissam ment dans ses ouvrages, s'assimilaient excellemment sa nature méridionale, exhubérante »t ouverte aux clartés du savoir et du travail, comme les champs de sa patrie s'ouvrent au chaud et puissant ciel du Midi, inondé de soleil. Après avoir terminé ses études au collège de Lyon, il fut maître d'études Alais et ce ne fut qu'en 1857 qu'il vint Paris pour s'y consacrer la littérature vers laquelle tendaient toutes ses aspirations. La première chanson de son âme s'était traduite déjà dans les Amoureuses où chacun a lu avec ravissement la pièce intitulée Les Prunes Cet ouvrage lui servit d'introduction dans le monde du journalisme et le jeune homme fut alors collaborateur au Figaros'es saya au théâtre, fit paraître plusieurs ouvrages qui mirent son nom en vedette, pendant qu'il collaborait d'autres journaux encore et notamment au Journal officiel, où il fut longtemps chargé de la critique d'art. En 1868 Alphonse Daudet qui se souvenait de ses laborieux débuts, exhala dans Le Petit Chose, ces souvenirs de jeunesse qui constituent un ouvrage d'at tendrissante poésie. Trop longue serait détailler en cette notice la liste bibliographique des ouvrages d'Alphonse Daudet. Rap pelons seulement pour ne citer que les plus connus Lettres de mon Moulin, son chef d'œuvre, Tarlarin de Tarascon, Tarlarin sur les Alpes, Froment jeune et Risler aîné, Jack, Le Nabables rois en Exil, Numa Roumesian, Sapho, La belle NivernaiseTrente ans de Paris, Immortel, dans la préface duquel il refusa si bellement d'autre partie de l'académie, etc... Le moment n'est pas venu encore de parfaire en ce rapide article d'hommage, une étude complète et d'ail leurs complexe, de l'œuvre compliquée d'Alphonse Daudet. Mais nous tenons saluer respectueusement la dé pouille de cet homme qui fut un grand artiste, un déli cieux poète et une merveilleuse cigale. Le monde littéraire perd en lui une personnalité précieuse et chérie, dont l'influence fut bienfaisante et saine en ce siècle où, l'art, secoué de toutes parts par la lutte de factions diverses, évolue en un cercle tour menté. Alphonse Daudet fut au stin de ces déchaînements, le pilote inspiré et vaillant, marchant au but sans dé goût et sans haine comme sans défaillance. La sainte foi qui l'a guidé continuera étinceler dans son vic torieux sillon de lumière et d'art, elle sera d'un bel exemple et d'un puissant enseignement. E. L. -)r(o)r(- Anciens Pompiers. organisée par les Musiciens Réunis. et exclusivement consacrée l'exécution des œuvres. de M. H. MOERMAN. Nous donnons ci-après le programme du Concert suivi de Redoute qui aura lieu Dimanche 26 Décembre 1897, 7 heures précises du soir, au local de la Société (Café de la Bourse lre Partie. 1) Mouvements d'ensemble mains libres (pupilles). 2) Mur et leçon d'Escrime par MM. Mary et son élève. 3) Fleurs MélodiquesFantaisie pour Piston par M. Delporte. 4) Monologue par M. Merainy. 5) Assaut par MM. Ketels et Schultz. 2me Partie. 1) Mouvements d'ensemble aux massues. 2) Jeu de Terrain par MM. Mary et Ketels. 3) Concerto pour Piston par M. Delporte. 4) Monologue par M. Merainy. 5) Assaut par MM. Mary et Marsigny. 3me Partie. Scène Comique LE CONSCRIT. 4rae Partie. REDOUTE. Nous lisons dans le Journal de Bruges Monsieur Blyau, un professeur d'Ypres, étudie la chanson populaire, un sujet pour lequel se passionnent volontiers nos Folkloristes d'aujourd hui. Dans cette mine intéressante et presque inépnisable, il a recueilli déjà nombre de matériaux inédits,dontil en acommuni- qué quelques uns, Samedi soir, aux habitués du W il lems-Fonds. C est parmi les dentellières d'Y près, monde peu porté l'expansion envers l'étranger cepen dant, et se tenant volontiers sur un pied de réserve, craintive de l'ironie, que le jeune professeur est allé retrouver les vestiges vacillants de l'ancienne chanson populaire flamande. Il a fait sur ce terrain des décou vertes remarquables vieilles chansons, dont on n'avait que le texte incomplet, complétées exhu mation d'autres, encore inconnues démonstration de l'origine flamande de certaines d'entre elles, attri buées jusqu'ici l'étranger etc. On a écouté avec un vif intérêt la lecture de ces poé sies, naïves toujours et souvent quelque peu longuettes, mais d'un intense coloris et d'une vigueur de formes qui chaque mot trahissent la vaillante et fière race qu'étaient nos ancêtres. Il y a sous ce rapport un con traste étonnant entre les vieilles chansons populaires et les modernes, et pas l'avantage de ces dernières. L'orateur qui manie avec aisance un flamand pur et élégant, s'est fait chaleureusement applaudir. Avec M. Sabbe, nous le féliciterons des brillants résultats de son travail, lesquels paraîrront bientôt, condensés en un volume qui nt manquera pas d'exciter l'intérêt de tous les spécialistes. Une octog-énaire brûlée vive Ploeg-steert. Une octogénaire demeurant dans una petite chau mière située au pied du mont de la Hutte, Mm0 Neu ville, née Rosalie Delfosse, a trouvé la mort, Samedi, vers cinq heures du soir, dans des circonstances parti culièrement terribles. En l'absence de son mari qui était allé chercher du pain chez un boulanger de Ploegsteert, cette vieille femme s'assoupit sur la barre d'un poêle tout fendillé. Un charbon, en tombant, mit le feu aux vêtements de la malheureuse, qui fut brûlée vive. C'est un domestique du château de M. Breuvart, filateur Armentières, le sieur Bâillon, qui pénétra le premier dans la maison et parvint retirer des flammes le cadavre de la pauvre octogénaire. Chambres coucher complètes, tous stjles. depuis 115 fr. Salles manger 125 Garnitures pour salons 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE. LAVABOS. BUFFET. TABLES EN MAR'SRE, MEUBLES POUR CAFÉ. TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. LA M'KOWMBUWCE 71, rue Haut-Port, 71, G AND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom mes, dames et enfants. Draperies, Aunages, Articles blancs, Soieries, Couvertures. Nappages, ete. Bottines, Parapluies, Montres. Garnitures de cheminée, Régulateurs, etc. Pour les achats supérieurs CONDITIONS DE VENTE: Pr 50 fr., on paie 5 fr. p' mois. 100 5 oOO c 20 n 500 30 1000 50 n 1000 fr., arrangement au gré du client. La maison se charge forfait de l'instal lation complète d'hôtels, vil las, maisons particulière, pensionnats, etc. DISCRÉTION ABSOLUE. Nous avons toujours maintenu avec la plus grande ténacité la réalisation complète du projet North. De grands obstacles ont dû être renversés, et cette fois, ils le sont. Il résulte des renseignements qui parais sent officiels que les fils du feu Colonel North viennent de passer l'affaire aux mains de la Société des Grands Hôtels que dirige M. Georges Nagelmachers de Liège. Ceci prouve suffisamment que quand S. M. le Roi, veut quelque chose pour le bien être général de la Westflandre, il sait mener bonne fin toute décision. L'immense hôtel qui coûtera près de cinq millions sera construit sur le promontoire de la digue de Maria- herke. Disons ici qu'une nouvelle délimitation d'Oslen- de-Mariaherhe est faite et que dans quelques semaines cette coquette commune devra perdre jamais son nom. En effet, tout le village sera incorporé Ostende et ma foi, il n'y a pas de ma', en présence de l'hostilité tout progrès que les membres de l'administration ru rale témoignent toute idée neuve. D'autre part, 1'éminent architecte liégeois, M. Dujardin, d'Ostende, est commissionné pour la vente de tous les terrains vers Albertus. On comprend aisément qu'en ce moment Ostende, il existe une véritable fièvre pour créer de nou velles briqueteries, et encore en ce moment, il y a de l'argent gagner. En tenant compte que les briques se vendent 26 francs les mille et aussi des immenses tra vaux qui vont s'exécuter, l'industrie des briques va

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2