MEETING AU GHEER. MEETING A NEUVE-ÉGLISE. Chronique de la ville. DIMANCHE 29 AVBIL, Aujourd'hui DIMANCHE 15 AVBIL, 60e année. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement ÉLECTION LÉGISLATIVE DU 27 MAI. Nos candidats y prendront la parole. Conseil communal Dimanche, 15 Avril 1900. Vires acqurit elndo Élections législatives du 27 Mai 1900. de l'Association libérale de l'Arrondissement d'Ypres. POUR LE SÉNAT. Candidat effectif: lie Itiddcr, Vital. Notaire iV Krerkhove. Candidat suppléant POUR LA CHAMBRE. Candidat effectif: Candidat suppléant Ill'BlllfaiBt, VlflgBIStC, Indus triel Y près Étranger. H e v ii e p o 1 i t i il e. Difficultés des Anglais au Tranvaal Lu scandale parlementaire. 1. Communications. 2 Finances procès-verbal de véri fication de la caisse communale. i Caisse de secours des Pompiers compte 1899. 13. Fêtes publiques demande de subside du Bapid Club M. le Président. Le Collège a été saisi d une demande de subside de 1000 francs du Rapid Club pour organi ser des courses pendant le mois de Juin. L'année dernière il a été accordé un subside de 500 francs cette société. Le Collège pense qu'il serait préféra ble de donner cette fête la Tuindag il exprime le v.œu de voir toutes Tes sociétés vélocipédiques se fédérer. 15 lï'.ho.n fait la force. i*arm'ssant h' i)hnunche. PRIX DE L'ABONNEMENT pour la ville Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr. 30 On s'abonne an bureau du journal, bue de Dixsiude, 51, Ypkes. Les an nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d Y près, les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Pbcgbès ON TRAITE A FORFAIT. ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 a Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. 4 heures. 3 lie vires. l'f'S LliSt, SLillilc, Brasseur Cour- trai. .Voif. I riN'St. A vocat Y près. La situation des Anglais dans le sud de l'Orange devient de plus en pins cri tique. Le télégraphe, en effet, nous a apporté la nouvelle de la retraite pré cipitée du général Brabant qui opérait Rouxeville et qui, devant les com mandos boers venant de Ladybrand et de Thabanchu, a été obligé de se replier en toute hâte sur Aliwal-North. Son arrière-garde est venue en contact avec les Boers, et un corps de fusiliers ir landais et de cavalerie irrégulière a disparu Nous savons ce que les dé pêches anglaises entendent par ce mot. Les revers, pour les armes anglaises, succèdent donc aux revers et, même 8 il se confirme absolument, comme le bruit en court, que la dépêche de Pré- toria annonçant la victoire de Dewet Dewestdorp ne se rapporte qu'à l'affai re déjà connue de Reddersburg, il n'en est pas moins établi, aujourd'hui, que tout le sud de l'Etat libre est réoccupé Par les Boers. Ce qui prouve que les com bats de Sanna's Post et de Reddersburg- Dewestdorp ne sont pas de vulgaires Sirprises, comme on l'a prétendu, et lue ces faits d'armes n'ont pas été ac complis par dos bandes de Boers errant au hasard, c'est que les dépêches si gnaient la concentration de forces boers considérables aux environs de Wepener °ua eu lieu, Lundi, un combat acharné qui s est poursuivi jusqu'au soir. Les Boers auraient été provisoire ment repoussés mais leur artillerie aurait causé des pertes énormes aux Anglais et ils attendraient, pour re prendre l'offensive, l'arrivée des com mandos de Dewestdorp et de Rouxevil le. C'est le premier engagement d'un grand mouvement des troupes fédéra les parties de Ladybrand et qui, après s'être morcelées en troupes détachées, ont reçu l'ordre d'entourer les Anglais Wepener et de s'ouvrir ensuite un chemin dans le Basutoland. Une dépê che d'Aliwat-North au Times assure que la garnison de Wepener est com plètement isolée déjà et qu'elle est la merci des Boers. On peut donc s'at tendre une bataille décisive de ce côté, bataille qui, en cas de victoire des fédéraux, aura pour résultat l'éva cuation complète du sud de l'Etat libre par les Anglais et l'isolement du géné ral Roberts Bloemfontem. Par 54 voix contre S6 et 1 absten tion, la Chambre a repoussé Mercredi les poursuites demandées par le par quet de Gand contre M. Béthune, membre de la Chambre des représen tants. échevin de la ville d'Alost, du chef de fraudes relevées dans la con fection des listes électorales. Cette décision de la Chambre est déplorable elle est pleine de dangers. Les collèges échevinaux cléricaux pourront désormais tripoter tout leur aise les listes électorales. L'impunité leur est assurée d'avance; le gouver nement catholique et sa majorité les protègent Ce scandale ne nous étonne guère. Nous en avons vu bien d'autres depuis 16 ans que le ministère catholique est au pouvoir L'honnête peuple belge doit se faire de tristes réflexions sur les exemples d'immoralité qui lui viennent d'en haut MÉMiliàIIII llill—MBSMB D'YPRES. Séance publique du Samedi7 Avril 1900. La séance, annoncée pour 5 1/2 heu res, s'ouvre 5 h. 35 m. Sont présents MM Colaert. Bourg mestre-Président Berghmanet Fraeys, Echevins Struye, Iweins, Boone, Be- gerem, Fiers. Decaestecker, Vanden Boogaerde, I) Huvettere, Yandenpee- reboom et Bouquet, Conseillera M. Gorrissen, Secrétaire. Absents MM. Surmont et Vander- ghote. Ce dernier s'excuse de ne pou- ,vpjr assister la séance par suite d'un deuil récent. Le procès-verbal de l'avant-dernière séance est approuvé celui de la der nière séance est déposé sur le bureau l'inspection des membres. M. le Président donne lecture d'une lettre de félicitations adressée par la Direction du Ministère de l'Industrie et du Travail la Commission de l'Ecole industrielle de uotre'ville. Elle rend hommage la sage direction de M. Coomans. M. le Bourgmestre se joint ces féli citations et reconnaît que l'Ecole in dustrielle dirigée par M. Coomans marche de progrès en progrès. Mlle Joséphine Reuse donne sa démis sion d'institutrice l'Ecole payante pour filles par suite de son mariage. 11 y aura donc lieu de pourvoir son remplacement,mais rien ne presse, puisque les élèves de cet établissement sont en vacances. Par lettre du 22 Mars dernier, la Commission de la Bibliothèque publi que a fait droit la demande lui adres sée par le Collège échevinal. Elle fera l'acquisition d'un certain nombre d'ou vrages techniques et la Bibliothèque sera accessible aux ouvriers, le Diman che, de 10 12 heures. M. 2)'Huvettere se fait l'écho des plaintes des habitants de la rue Carton au sujet de l'état pitoyable daus lequel se trouve cette rue. Ce pavé est telle ment délabré que les voitures passant, par là risquent, chaque instant, de se casser. L'honorable orateur appelle égale ment l'attention du Collège sur la pe tite rue allant la propriété Van Win- sen il espère pouvoir donner l'assu rance officielle aux habitants de ces deux rues que le repavage se fera bref délai. M. le Président. J'ai été voir cette rue. En effet, elle est dans un état dé testable il en est de même de la rue Nouveau Marché au Bois. M. le Bourg mestre promet de faire procéder ces réparations dans un temps extrême ment prochain. M. Boone. Ces réparations sont- elles charge de la ville, ou bien est ce l'entrepreneur qui est chargé de répa rer ces rues Lors de la construction de l'égout dans la rue Basse, le repi quage n'a jamais été fait et c'est cause de cela que cette rue est dans un état aussi pitoyable. Une discussion assez confuse s'enga ge sur ce point et il est décidé que la question sera examinée. AI. le Président aurait voulu attendre la construction du nouveau pavage de la rue de Lille, rue de Dixmude et de la Place, côté Est. Quoiqu'il en soit, il vaut mieux continuer de réparer les rues dans le même sens que le Marché aux Poulets. M D'Huvettere. N'a-t-il pas été question de planter des arbres AI. le Président. Si, mais pas dans la rue Carton; elle n'est pas assez large. Nous planterons des arbres en face du Jardin public, cet endroit s'y prête très bien. Et propos du Jardin pu blic, vous avez pu remarquer que nous l'avons fait arranger et l'ordre sévère a été donné la police de veiller ce qu'aucun dégât ne s'y commette plus. AI. le Bourgmestre fait remarquer M. D'Huvettere qu'il a bien souvent raison et principalement dans la ques tion du repavage de la rue Carton, mais là où il a tort, c'est dans celle soulevée au sujet de l'examen des cré dits votés au point de vue de l'utilisa tion de ces crédits. M. le Président ex plique, preuves en main, jusqu'où vont les attributions du Collège dans ce cas. AI. Begerem. Je crois que nous pouvons avoir confiance dans leCollège. M. le Président. Vous pouvez avoir confiance. Finalement, après un échange d'ob servations entre MM. D'Huvettere et Colaert, la chose est entendue. M. le Président a procédé, Dimanche dernier, l'examen de la caisse com munale et après vérification, il a trou vé un excédent de fr. 29,925-30. La comptabilité est dans un état parfait d'ordre et de propreté. 3. Corps des Pompiers compte 1899. Ce compte se clôture avec un excé dent de fr. 271-59. 11 y a un excédent de compte de fr. 160-81. Le compte de l'Harmonie commu nale pour 1899 se clôture avec un ex cédent de fr. 11-37 celui de la Biblio thèque communale donne un excédent de fr. 179-54 pour ce qui concerne le compte de l'Ecole de musique,il y a un boni de fr. 37-63 le compte de l'Ecole industrielle donne un excédent de fr. 32-43 il y a également un excédent de compte de fr. 4-62 pour 1 Ecole ménagère le compte des écoles gar diennes produit un excédent de fr. 203-16 il résulte de l'examen du compte du Musée qu'il y a un excédent de Ir. 1,326-53 et finalement le compte de la garde civique se clôture par un excédent de fr. 461-48. Tous ces comptes sont adoptés sans la moindre observation et l'unani mité. AI. Iweins désire connaître les inten tions du Collège au su,et de la propo sition de l'Etat d'établir un stand pour le tir de la Garde civique. AI. Colaert. Cette question a été examinée, mais le Collège a reculé de- vaut la dépense s'élevant, d'après les calculs faits, 30,000 francs. D'après le projet, ce stand aurait une longueur de 300 mètres et serait établi le long du canal. Si nous obte nions l'intervention des ministères de la guerre et de l'intérieur, il est possi ble que ce projet pourrait se réaliser sans bourse délier pour la ville. Pour le moment, il nous est impossible d'é tablir ce stand. «11. Boone pense qu'il a été question d'établir un stand au Polygone. M. le Président. [1 n'a jamais été question de cela. Après une assez longue discussion, le Conseil décide, l'unanimité, de donner cette fête la Tuindag et exige

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 1