POPERZNGHE. Un Meeting1 libéral Rousbrugge. La réception officielle et le corps enseignant. La candidature Lefèvre. A bas le Gouvernement Société des Anciens Pompiers. TWEE H AN EN EN EEN HENNE, blijspel met zang. Y pres-Attraclions. La maison de campagne, couverte de chaume, abritant contre les rayons ardents du soleil, pigeonneux et pi geons, était parfaitement réussie nous félicitons celui qui en a eu l'idée a-t-elle été primée Un char qui a intrigué tout le mon de, c'est celui de Lys-Yperlée est-ce de la méchanceté ou de la dérision A-t-on voulu reprocher nos députés et nos sénateurs leur indifférence coupable envers ce travail d'utilité pu blique toujours inachevé, quoique ré clamé depuis des années par les négo ciants et les industriels Le géant, se voyant entouré de figu res, qui ne lui inspiraient aucune con fiance, était morose il conserve pro bablement toutes ses gracieusetés pour les temps meilleurs, qu'il attend impa tiemment et qui arriveront, espérons- le, bref délai. Comme écho du banquet, nous avons entendu qu'il a été aussi bon que celui donné l'occasion de l'installation de notre maïeur a été médiocre et que le tout a été bien servi et profusion. Quant aux discours, nous avons en tendu dire de catholiques mêmes, que Mons Colaert a commis plus d'une gaffe et que le ministre, dans un mou vement de naïveté, a déclaré que comme Bourgmestre il avait fait pour Ypres tout ce qu'il avait pu, ce qui se réduit un grand O, mais que main tenant il travaillerait pour tout le pays. Heureuse Belgique Nous donnons ci-après la liste des prix et primes obtenus par les diver ses sociétés qui ont pris part au cortège allégorique A. Prix aux groupes les plus beaux et les plus importants (Jury spécial). ,r nriv Société d'horticulture fr. 125 prix section S' l'ierre extra fr. 125 o .1 C'ub des fumeurs fr. 62.50 Prix Section NViellje fr. 62 50 5* prix 6e Fédération colombophile fr. 50 Vereenigde hofbouwliefhebbers fr. 40 B prime 2« 10* Pécheurs La Faugère Brasserie Vandevoorde Archers S' Georges Cercle équestre Billard Petit Paris Pêcheurs indépendants Primes tirées au sort. Amateurs de pinsons (Belle Vue) Pêcheurs Ware Liefheb- bers Amateurs de pinsons ('Cour d'Angleterre) Billard (Café Belge) Joueurs de toupie (Maison Jaune) Joueurs de Vogel Pic (Lefe- vre) Billard (Epéron d'Argent) Vélo Club Pêcheurs Dappere Lijn- visschers Billard (Le Cerf) Prime spéciale Les 7 fils (Wuylens) C. Primes tirées au sort entre les musiques fr. 35 fr. 30 fr. 30 fr. 30 fr. 25 fr. 25 fr. 20 fr. 20 fr. 20 fr. 15 fr. 10 fr. 10 fr. 10 fr. 10 fr. 10 fr. 10 fr. 10 i. Wytschaete 50 francs. 2 Warnêton 40 3. Cotrnnes 25 4. Comines-len-Brielen 25 5. Gheluwe 25 6. Houthem 20 7. Passchendacle 20 8. Oostvleteren 20 9. Kemmel 20 10. Voormezeele 20 11. Becelaere 20 12. Wervicq 20 13. PopTinghe 20 14. Langemarck 20 N03 maîtres ont trouvé, lors de la réception des autorités l'Hôtel de Ville par M. Surmont Ministre du Travail, une nouvelle occasion de ma nifester le profond mépris qu'ils por tent tout ce qui de loin ou de près touche l'enseignement officiel. Tandis que des invitations ont été lancées profusion, voir même des sociétés de Vogelpik. d'amateurs de pinsons et au tres de la même importance, tout le corps enseignant a été soigneusement oublié. Il est vrai que M.Surmont s'est toujours déclaré l'ennemi irréductible de l'enseignement officiel A-t-on voulu éviter au corps enseignant une démarche humiliante A-t-on com pris ce qu'il y avait d'excessif de mander aux fonctionnaires de l'ensei gnement de se prosterner devant le re présentant d'un gouvernement, qui veut leur perte Le sentiment ent été délicat, mal heureusement trop délicat pour être clérical, car nos maîtres nou- ont mon tré trop de reprises, qu'ils n'avaient pas d'égards, pour ceux qui est con fiée la mission d'instruire le peuple. Nous nous trouvons en présence d'un nouvel acte d hostilité. L'oubli a été voulu on ne nous fera pas croire le contraire. Heureusement, l'ère des vexations touche sa fin et sous peu les amis de l'enseignement verront des jours meil leurs. La nouvelle se confirme nous au rons une troisième liste, malgré les pressantes démarches qui de tous côtés sont faites pour éviter la scission dans le camp clérical. M. Lefèvre tiendra bon, dit-on, bien qu'il ait eu déjà la faiblesse de s'associer la manifesta tion de Dimanche dernier en l'honneur de l'anti flamand Surmont de Volsber- ghe. Il tiendra bon parce que, en sa qualité d'agriculteur clérical, il a des chances dans son parti d'être préféré un des cléricaux sortants. Sa candidature n'a guère de signifi cation elle est franchement cléricale. M. Lefèvre ne relève pas du parti dé mocratique chrétien. Il n'est pas Daen- siste il est ce qu'était M. Van Brussel dans l'arrondissement de S' Nicolas, une popularité campagnarde, disposée triompher pour, au Parlement, ser vir humblement le parti clérical Que M. Lefèvre se mette donc en avant. Nous ne saurions voir d'un mauvais œil la division dans les rangs de nos adversaires. Mais nous combat trons ses idées, comme nous combat tons celles de ses amis politiques, les candidats cléricaux Notre tâche u'en sera que plus facile, car avec M. Le fèvre ou sans M. Lefèvre, notre liste n'en restera pas moins la seule, qui méritera les suffrages de tous ceux qui veulent abattre le gouvernement clé rical. Ce cri sera poussé aux élections pro chaines par tous ceux qui, soucieux de l'avenir du pays, entendront mettre une fin au travail de désorganisation de l'instruction publique entrepris par le parti clérical. Voilà 16 ans que les cléricaux nous gouvernent. Voilà seize ans, qu'ils mettent tout en œuvre pour détruire jusqu'aux derniers vestiges de l'édifice scolaire édifié par les lois de 1842, de 1850 et de 1879. Ce beau régime nous a relégués au rang des nations les plus arriérées au point de vue de l'instruc tion populaire. En 1896, le contingent nous donnait 153 illettrés absolus sur 1000 hommes et 230 sur 1000 ne sachant pas lire ni écrire. Nous sommes devancés par la France, les Pays-Bas, la Finlande, la Suisse, la Prusse, l'Allemagne, la Suè de, le Danemarck, la Norwège. Nous ne sommes dépassés dans la statistique de l'ignorance que par la Russie, l'Ita lie, l'Autriche, l'Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Bulgarie, le Portugal, la Turquie et les États barbares ou demi- barbares du globe. Telle est la jolie situation qui nous est créée après seize années de régime clérical. Quoi d'étonnant du reste. Alors que d'autres nations sont entrées résolu ment dans la voie de l'instruction obli gatoire, nous, nous avons marché vers l'ignorance obligatoire. Le gouvernement, non content d'a moindrir la valeur de notre corps en seignant, a fait la guerre aux écoles. 5 Athénées ont été supprimés sur 23. 30 Ecoles moyennes sur ISO. 1SOO Instituteurs et Institutrices ont ete mis tn disponibilité. 833 Ecoles primaires ont ete fer mées. 185 Ecoles gardiennes. 122S Ecoles d'adultes. Au total, 22Y*> ecoles publiques. Le gouvernement clérical a détruit de fond en comble l'enseignement nor mal de l'Etat. Il a supprimé 7 écoles normales d'instituteurs sur 14 et 7 éco les normales d'institutrices sur 15. Mais par contre, 1559 écoles libres on: été adoptées avec un personnel de 5022 instituteurs et institutrices 855 écoles privées fondées par les comités cléricaux sont subsidiées par le trésor public. Elles comptent 2411 institu teurs et institutrices total 2242 écoles catholiques. 5455 instituteurs et insti tutrices formés par .e clergé, dont un très grand nombre non diplômés, émargent au budget de l'Etat. Ces écoles reçoivent de l'Etat seul environ 1,700,000 francs annuellement; cette somme il faut ajouter 550,000 francs alloués en 1899 aux écoles gardiennes libres et 200,000 francs aux écoles d'adultps libres, total 2,230,000 francs qui passent des caisses publiques dans celles des comités cléricaux. Ajoutez cela les subsides des communes et des provin ces Voilà la jolie situation qui nous est faite. Les deniers du pays servent la propagande cléricale. Nous payons de nos deniers des éco les où l'on apprend aux enfants nous haïr, où on leur enseigne le mépris de toutes les libertés constitutionnelles Il est temps de réagir si nous ne vou lons pas nous laisser déborder par des générations de sectaires et d'ignares. Libéraux Ouvrons les yeux Programme du Concert suivi de Re doute qui aura lieu Dimanche 29 Avril, 8 heures du soir, au local, rue du Séminaire D® PARTIE. 1. Attila, marche. A. Thiebault. 2. L'Andalouse en Chine, polka. Neuray. 3. Dinorah, fantaisie. Meyerbeer. 4. Santiago, valse espagnole. Corbin. 2® PARTIE. 3« PARTIE. REDOUTE. Le Conseil communal de notre ville s'est réuni, hier soir, 5 h. Voici les objets qui figuraient sou ordre du jour 1. Communications. 2 Alignement de la rue des Trèfles. 3. Hospices compte 1898. 4. Hospices budget 1900. 5 ESlise S1 Jacques j 6. Demande de subside du Comice agricole. 7. Demande de subside de la Société Strijd naar Lauweren 8. Demande de subside du Comité de patronage des habitations ouvrières pour l'organisation d'un concours d'or dre et de propreté. Nous donnerons le compte rendu de cette séance dans notre prochain nu méro. Le Journal de Bruxelles raconte, en termes d'unlyrismedébordant, la visite de M. Surmont de Volsberghe, le nou veau ministre, la bonne ville d'Y près. Redingotes, toilettes claires et blouses d'ouvriers endimanchés, ont, ensemble, vou lu 4 descendre dans la rue pour témoigner au ministre qui arrive le profond attache ment de toutes les classes de la population yproise... Un cortège se forme, toutes les autorités montent en landau. En route pour l'hôtel- de-ville. Les gendarmes ouvrent la marche; ils caracolent joyeusement les pompiers suivent leurs casques de cuivre rutilent et lancent des éclairs. Les sociétés de musique jettent dans les airs leurs plus joyeuses fan fares. Au milieu de ce tohu-bohu, M. Baus, le grand 4 manager de la fête, passe calme tt souriant. Ce cortège de rediDgotes,d'autorités, de joyeux gendarmes, de pompiers aux casques incandescents, et surtout le calme et souriant Baus ont dû offrir un spectacle incomparable. Ne pour- rait-ou le reconstituer pour la prochai ne exposition {La Chronique): Le projet de loi sur les pensions ou vrières, signé par S. M. le Roi, a été dé posé la semaine dernière la Chambre par M. le baron Snrmont de ghe, Ministre de l'Industrie et dn -p 1, candidat sénateur dans l'arrotf vail, sement Courtrai-Y'pres. La droite de la Chambre a eu la meur du projet le Mercredi avant" séance: moyennant certainescondit-- de versement et de déclaration vieux ouvriers dans le besoin pourj-r7 partir de l'âge de 65 ans tonef*" une pension anuuelle de65 francs. me hommes et femmes sont mis g,^" même pied, des ménages recevront n- somme de 130 frs. par an. En déposant sou projet de loi M. Sn mont a voulu prouver aux électelf cléricaux de l'arrondissement de trai qu'il est homme de parole, qUa^ son mandât sénatorial se trouve da la balance. Les naïfs se pâmeront devant ta hautes prouesses de M. le Baron, ne J rappelant pas que, si entre la coupe lî les lèvres il y a place pour un malh9Ur' entre le dépôt d'un projet de loi i vote il peut passer beaucoup d'gj dans le canal d'Ypres Comines. {Avenir de Courlrai, 22 Avril:. Dimanche dernier, pendant qu'on faisait Ypres l'apothéose du néfasti Surmont sur le dos des contribuables, notre jeune et sympathique candidat libéral, Monsieur Ernest Nolf, avec Monsieur Auguste Brunfaut, le sup pléant libéral, se rendaient Roci. brugge pour y prendre la parole dans un meeting organisé par les libéraux en vue des élections législatives pro- chaines. Le local, une vaste salle d'au berge, était comble les électeurs ru raux, venus de tous les coins du canton, ont écouté, avec beaucoup d'attention! d'abord la harangue chaude et vi brante du toujours vaillant M. Brun faut certes, il possède un talent que nous ne lui connaissions pas pour en thousiasmer son auditoire, fut-ce même le plus morose. Il est un fait que les paysans flamands ne sont guère prodi gues d ovations et d'enthousiasme il' écoutent et réfléchissent, mais on pai- vient rarement les dérider ou les tirer de leur semblante indifférence. M. Brunfaut, cependant, s'y connaît et il a obtenu un tr&s vif succès il a été applaudi plusieurs reprises et la fin on lui a fait un véritable succès. Après lui, M. Ernest Nolf a prononcé, en flamand, un fort beau discours,avec une facilité d'élocution, qui a été beau coup admirée. Il a développé le pro gramme libéral et a su visiblement in téresser les campagnards aux justes revendications du libéralisme. M. Nolf parle franchement et explique sans détours les choses telles qu'elles sont il ne fait pas de fausses promesses, contrairement aux cléri caux, qui passent pour tout promettre l'agriculture, mais qui ne font que fort peu de choses. M. Nolf n'a pas promis des droits d'entrée, mais il a promis de réclamer des diminutions d'impositions et des diminutions sur les prix de transport des produits agricoles, ensuite il a dé montré la nécessité d'accorder une pension aux vieux ouvriers. Il a aussi abordé franchement la question mili taire, se déclarant partisan du service personnel avec réduction du tempe de service il a préconisé l'instruction obligatoire et gratuite, parce qu'elle est nécessaire l'introduction du suf frage universel, qui ne compte p'u' guère d'opposition la campagne, nos fermiers voyant de jour en jour davan tage les injustices du vote plural et le» fraudes qu'il facilite. La péroraison du discours de M. Nolf était réellement éloquente et il a ter miné au milieu des applaudissement» unanimes. Beaucoup de personnes par* mi l'auditoire se sont avancées pouf lui serrer la main, car le caudidat libé ral a fait excellente impression dans ce milieu agricole nos fermiers sont convaincus qu'ils auront en lui un re présentant capable et dévoué leur» intérêts. Le scrutin du 27 Mai réserve aU parti libéral une éclatante victoû* dans notre arrondissement, le meetiuC de Rousbrugge en est la preuve cdbiptera certes parmi les meilleurs fi les plus utiles de la présente cainpag03 électorale.

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2