COURSES
Edifiant.
Choses et autres.
A nos amis
de l'arrondissement
Nécrologie.
CHEVAUX
Messines.
A propos d'obstruction.
Messiecbs,
Elections provinciales.
Canton <le Wervieq,
VILLE D'YPRES.
5,000 fr. de prix.
MM. Yictoor et D -moester, comme li
béraux, ont signé la liste de présenta
tion Ils ne s'en sout jamais cachés et
ils n'avaient pas le taire. Où y a-t-il
en tout cela manque de franchise
Auraient-ils dû par hasard, pour être
francs, agir comme les amis du Journal
tTYprts. instigateurs de la liste Lam-
bot et Cie
Ah ceux-là nous ont donné un bel
exemple de courag* civique. Après
avoir poussé quelques misérables, aux
quels ils avaient au préalable graissé
la patte, se faire faussaires et escrocs,
ils se sont soigneusement éclipsés, le
jour où leurs victimes ont été aux pri
ses avec la justice Le Journal d'F près
fera bien l'avenir d'y réfléchir
deux fois quand il voudra encore se
mêler de juger l'attitude irréprocha
ble d'honnêtes citoyens. Quand on vit
en société de lâches et de faussaires, on
a le droit de se taire. Qu'on se le tienne
pour dit dans le joli monde clérical
yprois.
Les journaux cléricaux ont, ces jours
derniers, jeté de hauts cris au sujet de
certaines déclarations faites par le dé
puté socialiste Vandervelde quant au
renouvellement possible d'une campa
gne de violences la Chambre.
Jamais nous n'avons été partisan du
boucan parlementaire, dont nous re
grettons vivement l'introduction dans
nos moeurs politiques
Mais, côté de ce genre d'obstruc
tion, il s'en est improvisé un autre,
plus condamnable encore, que nous ap
pellerons l'obstruction électorale.
Nous entendons parler de cette falsi
fication systématique des listes électo
rales, qui sévit surtout depuis l'instau
ration du régime des votes pluraux.
On en a vu un exemple, pris sur le
vif, dans la circonscription d'Alost.
Mais ce cas est loin d'être isolé, et l'on
peut affirmer, avec la certitude de ne
point se tromper, qu'il en est de même
dans presque toutes les localités où des
cléricaux sont appelés dresser les
listes des électeurs II suffit d'être classé
parmi les amis et le3 bien-pensants,
pour être porté sur ces listes avec plu
sieurs voix, n'eut-on droit aucune.
Les autres sont, ou omis, ou réduits,
ce qui n'est point une compensation
acceptable.
Or, c'est là, côté d'un grave abus,
un non moins grave danger.
Ainsi est-il que, malgré leur majorité
apparente, les cléricaux sont considé
rés comme n'ayant point la majorité
réelle dans le pays.
Et de là cette poussée formidable
vers l'instauration du suffrage univer
sel pur et simple, un homme une
voix, et cette menace, de quelques-uns,
de faire cesser, par la violence au be
soin, un régime où toutes les fraudes
et toutes les supercheries se donnent
pleine et quasi libre carrière.
Que les collèges échevinaux y son
gent, si, d'y songer, il n'est trop tard
déjà
Que, surtout, les dirigeants du parti
libérai tiennent l'œil ouvert.
On lit dans le très-clérical Patriote.
n° du 3 courant
Le. Soirqui reçoit Ihs confidences de
certains militaristes de l'Association con
servatrice, a annoncé qu'on se proposerait
d'exclure M. Colfs de la dite Association.
La nouvelle, nous dit-on, pour si énor
me qu'elle paraisse, n'est pas sans fonde
ment. Cette idée hante certains cerveaux.
La haine est aveugle. A en juger par toutes
les déloyautés dont M. CoJs a été victime,
de quoi n'est-on pas capable pour l'abattre
Il s'agirait de l'isoler la Chambre, de le
diminuer aux yeux des badauds.
M. Colfs est sans fortune, sans appui.
Les puissants se sont très peu généreuse
ment acharnés sur ce digne chrétien. Intri
gues, menaces, pressions de toute sorte
injures, outrages, calomnias, on ne lui a
rien épargné. A la fin, pareille persécution
révolte
Que diraient les catholiques si. côté de
M. Colfs exclu, ils voyaient tel membre du
comité directeur de l'Association, lequel a
fait ouvertement camp.gne pour les Indé
pendants. les a placés sous son patronage,
maintenu en fonctions, honoré, glorifie
avec les journaux insulteurs de M. Colfs et
patrons des indépendants
Ils diraient M. Colfs est frappé parce
qu'il a été élu par les catholiques malgré
les dtr.geauts de l'Association. L'nonorable
membre du comité directeur est riche, il a
appuyé les militaristes i'Association abdi
que devant lui.
Le Soirdans sa rage folle contre les
cathodques, a rendu service en dévoilant
les projets nourris contre M. Colfs dans
certains milieux.
Eh bien n'est-ce pas édifiant
Laissons-là la rage folle du Soir, que
justifie peut-être,et qu'expliqueen tout
cas, la conduite des dirigeants de l'As
sociation catholique de Bruxelles. Mais
que penser et dire des agissements de
ceux-ci Quels termes assez énergi-
ues prendre pour les qualifier et les
étrir
Et si des gens, qui se disent catholi
ques, traitent ainsi un des hommes les
plus estimables de leur parti, par la
raison qu'il pense autrement qu'eux
au sujet de certaines questions, de
quelle haine doivent ils poursuivre et
avec quelle férocité doivent-ils traiter
ceux qui leur sont adversaires en tout?
Nous l'avons dit souvent et ne pou
vons cesser de le répéter pour la plu
part des cléricaux, la religion n'est
qu'un masque masque d'intérêt ou
d'ambition, pour les uns d'orgueil
ou de vanité pour les autres.
Et ces gens-là, pharisiens modernes,
plus mauvais et plus odieux que leurs
ancêtres de la Judée, sont tellement
catholiques qu'ils ne sont plus même
chrétiens
Quand donc tant de gens simples,
naïfs et crédules finiront-ils de se lais
ser duper par ces impudents comé
diens
Dimanche et Lundi, nous avons eu
beaucoup d'étrangers en ville c'é
taient deux jours fériés et il faisait
beau.
Ce qui les a frappés, c'est l'absence
d'un kiosque sur la Grand'Place.
Sous l'administration libérale, les
concerts commençaient au mois de
Mai sous l'administration cléricale,
les billets de cent francs, qui de
vraient servir créer des attractions,
propres attirer du monde en ville,
sont dépensés follement Namur ou
ailleurs.
Notre admirable administration con
naît si bien les intérêts de la ville
Il y a doux jours, au boulevard Ma-
lou, un touriste anglais nous demanda,
si cette odeur nauséabonde, qui em
peste tout ce quartier, était là l'état
permanent nous avons dû lui décla
rer, que c'est la deuxième année que
cela existe et que très probablement,
avec l'administration actuelle, qui ne
s'inquiète de rien, cela va se renouve
ler l'année prochaine c'est une abo
mination, exclama notre anglais, tout
indigné.
Ah si, au lieu d'un cabaretier, les
réclamations adressées au bourgmestre
étaient venues d'un curé ou d'un vi
caire, il y aurait longtemps, que ce
fossé empesté eut été désinfecté.
Depuis que notre ex-maïeur est de
venu ministre, une décision des plus
importantes vient d'être prise, qui fera
plaisir aux yprois, partisans de l'em
bellissement de ta ville.
La Commission des monuments a
trouvé, paraît-il, que ce serait un cri
me d'utiliser les échafaudages du nou
vel hôtel des postes ils sont merveil
leux et méritent d'être conservés in
tacts.
Ou construirait la nouvelle poste
plus au centre de la ville et on met
trait les échafaudages l'abri de l'hu
midité par un ingrédient de nouvelle
invention.
Ou aurait ainsi en ville une attrac
tion de plus.
Au tournant du Café du Boulevard
le chemin de fer vicinal se repose sur
nu lit de terre glaise, qui reuferme une.
conduite des eaux tout instant il y a
rupture et fuite, qui demandent être
réparées et qui coûtent de belles jour
nées la ville.
Il n'y a que la démolition du Café du
Boulevard qui puisse faire cesser cet
état de choses qnand aura-t-elle lien
Voilà peu près cinq ans, que M. Sur-
mont a déclaré que le Café du Boule
vard allait être exproprié et démoli
Les travaux Y près demandent de
la réflexion il est vrai, on a tout le
temps, les Y prois sont de si bons en
fants
Des pareDts, qui ont leurs enfants
l'école payante pour filles, sont très
étonnés de ne pas voir remplacer 1 in
stitutrice mariée et partie.
Nos édiles sont sans gêne, quand il
s'agit d'une école, qni offre toutes les
garanties tant sous le rapport de l'in
struction que sous celui de l'éducatiou,
mais dirigée par des institutrices laï
ques.
Cette guerre insensée contre les éco
les de la ville, par ceux-là même qui
devraient les protéger, va-t-elle bien
tôt cesser
C'est une honte.
A l'approche des élections un grand
nombre d'entre vous viennent récla
mer, les uns qu'ils ne figurent pas sur
les listes électorales, les autres qu'ils
y figurent avec un nombre de votes in
térieur celui auquel ils ont droit.
L'Association libérale de l'arrondis
sement d'Y'près commence, dès au
jourd'hui, la révision des listes électo
rales de toutes les communes de l'ar
rondissement.
Nous vous engageons vivement
nous adresser toutes les réclamations
et toutes les communications que vous
jugerez utiles daus l'intérêt de notre
parti.
Il est de la plus haute importance
que toutes les listes électorales soient
dressées avec toute l'honnêteté voulue.
Le bureau de notre Association, si
tué rue du Séminaire, est ouvert tous
les jours de 9 heures midi et de 3
heures 8 heures les Dimanches et
jours fériés de 9 heures midi seule
ment.
Les communications par écrit doi
vent être adressées l'A ssocialion libérale
Yprès.
La plus grande discrétion sera obser
vée. Vous pouvez donc nous rensei
gner avec la plus entière confiance.
Nous osons espérer, Messieurs, que
vous uous apporterez tous votre con
cours actif dans le rude travail que nous
avons entrepris et nous vous prions
d'agréer l'assurance de nos meilleurs
sentiments.
Le Comité.
Nous publierons dans notre prochain
numéro les conditions requises pour
être électeur pour les Chambres, pour
la Province et pour la Commune.
Mardi passé, a eu lieu, au caveau de
sa famille en notre cimetière, l'inhu
mation de Monsieur le Chevalier Fer
dinand de Stuers, Conseiller de léga
tion honoraire de Sa Majesté le Roi
des Belges, ancien Membre de la
Chambre des Représentants et ancien
Conseiller provincial, Officier de l'Or
dre de Léopold et décoré de plusieurs
autres Ordres.
Avec lui a disparu le dernier descen
dant de la branche yproise des de
Stuers, et disparu, en même temps, un
homme charitable, une personnalité
hautement sympathique, un type d'é
ducation et de manières affinées, un
vrai gentleman.
Comme trait, point banal de carac
tère, on peut rappeler l'éloge funèbre
qu'il prononça, il y a quelques années,
sur la tombe d'un vieux et fidèle ser
viteur de sa maison.
Deux discours ont été prononcés sur
sa tombe l'un, par Monsieur le
Bourgmestre de la ville d'Ostende qui
doit au défunt la superbe installation
de son célèbre hippodrome Willing-
ton l'autre, par Monsieur le Baron
van Loo, le Vice-Président de la So
ciété des courses.
Hier, Samedi, 10 heures, ont eu
lieu Messines au milieu de toute la
population et d'un grand nombre d'a
mis venus de tous côtés, les funérailles
de M. Edouard Victoor, père de M.
Endoxe Victoor, le sympathique bourg
mestre de Messines.
M. Edouard Victoor est né Wyt-
schaete le 13 Octobre 1815 et est décé
dé Blankenberghe le 4 Juin 1900. La
maladie qui l'étreignait depuis long
temps a eu enfin raison de sa robuste
constitution.
La ville de Messines compte un hr*
homme de moins, nn brave cœur
sera regretté par tous ceux qni
connu.
Organe libéral de l'arrondissem
d'Ypres, nous prenons une part U/
grande dans le malheur qui frappe \f
Eudoxe Victoor dans ses afiectiong
plus chères et nous lui présentons, ai
qu'à sa famille, l'expression sincère
nos condoléances émues. a-
Puissent les nombreuses marnu
<i'aftectueuse sympathie que lui ontu
moigné tous ses amis, adoacir sa do
leur.
Canton de Messiuesj
Libéraux.
Gruson 1341.
Vandenmoortel 1313.
Cléricaux.
Thevelin 3.,,
338Ï:
SUPPLÉANT.
Gesquière
Bruneel
3330.
Libéraux. Cléricaux.
Dewulf 1126. Verhaeghe 466'
Mullie 1144. Van Elslande 46ii
--wiAAAfir/
Le Conseil communal de notre ville
s^est réuni, hier soir, 5 h.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1. Communications.
2. Hospices compte 1898.
3. Id. budget 1900.
4. Pompiers subside pour partici
pation la fédération Namur.
5. Eglise S1 Jacques budget 1900.
6. Eglise S' Pierre compte 1899.
7. Eglise S1 Nicolas compte 1899.
8. Fête communale commission.
9. Concours d'ordre et de propreté
délégation d'un membre auprès de la
commission spéciale.
10. Travaux communaux demande
de crédit pour le renouvellement du
tablier de la passerelle de la porte de
Lille.
Nous donnerons le compte-rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
DIMANCHE 10 JUIN 1900,
2 heures,
DE
avec le concours de tout le personnel
(le l'École d'Équilalion.
Pour les engagements s'adresser au
Secrétaire du Trotting ClubHôtel du
Damier, Courtrai.
Les renseignements complémentai
res que nous avons pris sur les agisse
ments de l'Institut politique de Messi
nes, nous permettent de fournir nos
lecteurs un aperçu des conditions qu0
l'on y impose tous les travaill0lir9
qui désirent manger du pain royal
Ces conditions, cher lecteur, 1#
voici dans toute leur beauté.
Veuillez doue réciter
Les 10 commandements
du Bazar politique de Messines-
1. Notre parti tu serviras
Dévotement, servilement.
2. Ta liberté déposeras
C'est du bagage trop gênant.
3. La chaîne au cou tu porteras
Ça ne dégrade nullement.
4. Un grand flambeau promèneras
Il faut jouer du pénitent.
3. Des cantiques tu chanteras.
En notre honneur deux fois par an-
6. Les uouvelles rapporteras
Cela mérite un supplément.
7. Pur et soumis tu resteras
Ta croûte de pain en dépend.
8. La musique tu ne suivras
Pour fêter Nolf, Représentant.
9. Ou vengeance tu encourras.
Sublime et noble châtiment.
10. ri relire, fort tu craindras,
Car il se croit omnipotent.