Choses et autres.
Et l'eau?
MESSINES.
Un rapprochement.
Wervicq.
Chronique judiciaire.
jsVIS.
VILLE DE POPERINGHE.
Société Philharmonique.
Grand Concert
champêtre
j apparât d'un gentilhomme de l'é-
poque
D*n=
son ardent désir. que nous
tondrions voir partager par un grand
•ombre de nos concitoyens et princi
palement par nos magistrats de
pet:reen lumière tout ce qui intéresse
larticulièrement sa chère ville natale,
il. Merghelynck n'a pas voulu, nous
liions dire n'a pas pu, tellement est
ijolond chez lui le culte des gloires
ocales, déposer la plume sans con-
acrer des notices biographiques
melques artistes Yprois, Senaeve,
eke. Fourmer, Valcke, Dubois, Des-
jomaux, etc dont il est parvenu,
rxâce de longues et patientes recher-
j8S, réunir un nombre très respec
te d'oeuvres de choix.
Nous nous consolons de ne pas les
oir au musée communal, bien placées
u elles sont l'hôtel-Musée de la rue
Lille mais il nous sera permis de
DDStater qu'en ceci comme en bien
autres choses les honorables citoyens
ui composent la commission adminis-
ative de notre a dépôt officiel de curiosi-
ont fait preuve d'une négligence
upable et d'un manque de goût vrai-
ent impardonnable pour des archéo-
gues qu'ils sont officiellement du
oins.
Sachons gré M. Merghelynck d'a
voir sauvé de la poussière et de l'oubli
iou8 ces gracieux dessins, toutes ces
aélicates esquisses, toutes ces œuvres
(originales où nous, Yprois, nous
^trouvons toujours un peu de l'âme
îproise
Nous félicitons sincèrement M. Ar
thur Merghelynck d'avoir mené bien
'œuvre qu'il a entreprise nous le
eoiercions au nom de tous nos conci
toyens pour les sacrifices qu'il s'est
nposé en vue de doter la ville d'Ypres
'un Musée de premier ordre et nous
jisons des vœux pour que son exemple
Dit compris et suivi par les pouvoirs
ublics dont les représentants ne sont
ne trop souvent hélas indifférents
ux choses d'art qui font la gloire et la
randeur des nations.
Puissent-ils bien se pénétrer de cette
Mérité si magistralement énoncée par
tua. de Taeye et rappelée avec tant d'à
propos par M. A. Merghelynck, en tête
pe sa monographie, savoir que si
l'artest la noblesse d'un peuple, ce sont
i les artistes et les esthètes qui règlent
le développement de son évolution.
niser cette fête au Quai, comme sous
l'administration libérale
N'est-ce pas. que ces dispositions
sont déconcertantes et prouvent com
bien les cléricaux sont portés pour les
intérêts de la viile.
Les nouvelles constructions, genre
illa.au Boulevard Malou,avaient l'ap-
irobation de tout le monde cela a dû
aire notre administration, puis
qu'elle vient de tolérer une nouvelle
|maisOD façade briques rouges, ce
jqui est affreux. Cette façade a dû être
[acceptée en l'absence de l'architecte
"lia ne peut pas être autrement.
La ville devrait exiger sur la Grand'
Place et au Boulevard Malou les toits
en ardoises c'est plus ville et plus
beau.
r\
I on nous avait promis formellement
j*tte année le repavage de la rue de
Lille, même, si nous avons bonne mé
moire, celui de la Grand'Place. Nous
avons beau nous adresser tous les en
trepreneurs pour savoir si les adjudi
cations ont eu lieu, nous obtenons tou-
jours pour réponse si ce n'est pas
P°nr cette année, ce sera pour l'année
prochaine.
osera de ce travail utile et uécessai-
re comme de tous les autres travaux
Promis la veille des élections
ùo la farce électorale
La distribution des subsides de la
ille l'occasion de la Tuindag nous
prait si singulière, qu'elle nous porte
^roire (lue t0U8 Ie3 membres de notre
^ie'bgente administration, y compris
l Lené Begerem, se sont faits mern-
(1 une société de tempérance.
fc.. e8et, le subside pour les archers
déi ^°nn® a 'a société du Cerf la ville
e P"t>se une somme très rondelette sur
caba^toire deBrielen, où il y a un seul
!'r ar)e.t' appartenant encore au conseil-
^«intéressé M. Boone, évidem-
avec 1 intention de léser les caba-
*«ers yproig.
aèi>k0,ls v°y°ns alors le concours de
•oh au Majoorgracht, où il n'y a ab-
il.'taerit rien et où les pêcheurs, pour
l- v.Uc la 8°if) devront se contenter
Q des grenouilles, au lieu d'orga
De tout temps, sur la Grand'Place,
nous avions deux concerts, l'un le Di
manche. de midi une heure, qui don
nait de l'animation et taisait beaucoup
de plaisir aux étraugers, toujours nom
breux ce jour l'autre le Jeudi soir,
très écouté par les amateurs de bonne
musique nous disons de bonne musi
que, car il est remarquer, que toutes
les fois que la Grande Fanfare doit
jouer, il y a un sauve qui peut général.
Eh bien, nous n'avons plus deux
concerts la ville, en présence du triste
état de la caisse communale, doit faire
des économies le public, encore une
fois, doit pâtir de la mauvaise gestion
de nos maîtres.
Nos finances ont été gaspillées dans
des travaux de pure réclame électorale
et sans utilité aucune Voilà l'œuvre
de nos aigles
L'eau fournie par la ville est, depuis
des semaines, tellement sale, qu'il n'y
a presque plus moyen de l'employer
n'importe quel usage.
Ah ça! est-ce qu'il y aurait une demi-
douzaine de cadavres dans les bassins
Prière M. Qui-de-droit d'y voir.
woewcifK.'o»1
Une liste est déposée au Secré'ariat
Communal dans le but de recueillir
les souscriptions au présent national
offrir LL. AA. RR. le Prince
Albert de Belgique et la Duchesse
Elisabeth en Bavière, l'occasion de
leur mariage.
Elle sera clôturée le 27 Juil
let.
Maximum de la souscription
fr. 25-00.
Minimum de la souscription
fr. 0-25.
Nous lisons dans le Progrès du
Nord du Vendredi 6 Juillet 1900
lac nouvelle ligue de chemin de fer
d'ÏPUES BAILLEIL.
11 est sérieusement question d'établir
nu chemin de fer vicinal d'Ypres
Bai 11eu 1passant par les communes de
Dickebusch et Locre et un autre de
Neuve-Eglise Poperinghe, desservant
les communes de Dranoutre, Locre,
Westoutre et Reninghelst.
L'avenir de ces deux lignes n'est pas
douteux, il peut être considéré comme
assuré.
Pour la construction de la première,
il faudra l'autorisation du gouverne
ment français, une partie de la ligne
devant être construite sur le territoire
français
Il serait désirer que la municipalité
de la ville de Bailleul fit les démarches
nécessaires auprès de son gouverne
ment afin que la ligne puisse se faire
dans le plus bref délai.
En Belgique, aussitôt qu'un projet
est reconnu d'utilité publique, on met
immédiatement la main l'œuvre.
Le lendemain des élections législati
ves, Messines, M. Henri Ghesquière,
membre exécutant, depuis 26 ans, de
la fanfare communale, participe la
sortie que fait le corps de.musique en
l'honneur de l'élu libéral M. Ernest
Nolf. Le jour suivant on lui enlève son
travail l'Institution Royale, placée
sous la direction du gouvernement.
Pendant toute la période électorale
M. Alfred Deneckere, juge de paix de
Messines, beau-frère de M. Colaert. bat
la campagne avec curés et vicaires. Le
28 Mai, M. Louis Biebuyck président
du tribunal d'Ypres, se rend,en sa qua
lité de vice-président de l'Association,
en même temps que la manifestation
catholique, la demeure des élus du
parti pour les féliciter. Et cependant il
existe une circulaire ministérielle qui
défend aux fonctionnaires de l'Etat de
se jeter dans la mêlée des partis. Ici le
gouvernement ne bouge pas.
Au pauvre diable seul la besace
donné sous la direction
de M. Eug. VAN ELSLANDE,
LE LUNDI 9 JUILLET 1900,
6 h. du soir.
PKOUitAMMU
De PARTIE.
1Marche militaire avec trompettes et
tambours. (Van Elslande).
2. Ouverture de Jeanne d'Arc. (Verdi).
3. a. Fillette et Grand'Mère (Grand'-
mère racontant une historiette
sa petite fille rieuse).
(J. Hymans).
b. Danse Hongroise n° 6. (J. Bramhs).
4. Potpourri populaire. (Renard).
2me PARTIE.
1 Grande Marche Internationale..
(T. Radoux).
2. Peer Gynt, suite d'orchestre
1. Le matin. 2. La mort d'Ase 3.
Danse d'Annitra. 4. Dans le Hall du
Roi de la montagne (La chevauchée).
(Edw. Grieg).
3. Rigolettofantaisie. (Verdi).
4. Die Nueunbergersuite de valses.
(Orlamunder).
A 10 heures BAL.
Comme suite notre article de Di
manche dernier, voici qu'une nouvelle
indiscrétion - il n'y a que le premier
pas qui coûte nous permet de vous
faire connaître le programme de la fête
monstre, qui, nonobstant la promesse
formelle des cléricaux, n'a pas eu lieu
Wervicq, le 24- Juin dernier, Dimanche
de la ducasse de Menin
Le voici
Samedi 23 Juin 1900, 7 heures du soir.
La fête sera annoncée nar des sonneries de
cloches et des salves d'artillerie.
A 9 h kiosque place S' Martin, cantate
Gloire Lambot, chœur mixte 117 exécu
tants.
Solistes Constant Vanraes.
Edmond id.
Julien Braem.
Illumination de l'Hôtel-de-Ville.
Dimanche 24 Juin 1900.
A 4 heures du matin. Sonnerie des Cloches-
Salves d'artillerie.
A 4 1/2 h. Concours de pinsons.
A 6 h. Exposition de pigeons place du
Steenacker.
A 7 1/2 h. Lâcher monstre de pigeons place
du Steenacker.
A 9 1/2 h. Place de la Gare, revue de Socié
tés d'arbalétriers, de tir l'arc, de tir la
carabine Flobert, de tir au fusil de guerre, de
pêcheurs la ligne, de boules, de billards et
de vogelpik. A 10. h. Commencement des con
cours.
A 2 h. Régates internationales sur La Lys.
A 3 1/2 h Distribution générale des prix,
kiosque Place S' Martin.
A 4 1|2 h. Festival international 26 socié
tés), revue Place de la Gare. CorLège.
A S 1(2 h. A minuit exécution sur le kiosque
Place S' Martin.
A minuit 1|2. Brillant feu d'artifice Place du
Steenacker.
Le clou représentera Bgrattant une
façade.
A 1 h. Grande retraite aux flambeaux.
Journée du Lundi 25 Juin 1900.
A 7 h. du matin. Salves d'artillerie. Sonne
rie des cloches.
A 8 h. du matin. Tir la cible, par la C'e
de sapeurs-pompiers.
A 10 h. Grands concours de jeu de cartes
piquet, mariage, etc., etc.
De midi 1 h. Concert par l'Harmonie
communale, kiosque Place S' Martin.
A 4 h. Concert monstre, organisé par les
trois sociétés sœurs La Grande Harmonie, la
chorale Concordia et la chorale La Renais
sance. Pour finir, cantate par les deux Cho
rales réunies avec accompagnement d'Har
monie
Honneur Bourique Kif. Kif.
Bouriquo
A o 1(2 h. Grande représentation dramatique
gratuite, salle des fêtes du Comte de Flandre,
Place S1 Martin par les deux sociétés sœurs
1" Eendracht maakt macht.
2° Eendracht maakt leeuwenkracht.
Eerste opvoering van
de lotgevallen vax kenen slaper.
Gelegenheidstafereel in 3 bedrijveu.
Het stuk speelt te Brussel in de Kamer der
Volksvertegenwoordigers in April 1900.
A 7 i|2 h. Place du Steenacker. Mâts de
cocagne.
A 8 h. Place de la Gare. Distribution de
prix.
De 9 h. minuit. Illumination de la Place
S1 Martin.
GRAVI) BAL POPULAIRE
brillant orchestre.
FEUX DE BENGALE.
A minuit 1(4. Grande Retraite aux flambeaux.
N. B. Des affiches spéciales feront con
naître les conditions de chaque concours.
Enfoncé Menin Vous voyez qu'à Wer
vicq on ne se mouche pas du pied! nous
dit-on.
Parfait, fût notre réponse, mais nous
n'approuvons pas du tout le proverbe fla
mand qui dit De xntentie maakt het
week (traduction littérale) L'in
tention fait l'œuvre
Notre article Ce que valent les pro
messes cléricales aurait-il produit son
effet
N'aurions-nous pas, connu S1 Jean
jadis, prêché dans le désert
Jugez
Dès Samedi soir (le Weekblad)
reproduisant le même
article ayant été distri
bué Wervicq Samedi
soir vers 7 h J nos cléricaux
annoncèrent timidement, l'organisation
d'une fête militaire, pour le 29 cl.
Depuis lors, l'idée aurait fait du
chemin, bref, après consultation du
clergé, l'organisation d'une fête mili
taire Wervicq pour le 29 courant,
serait chose décidée
La montagne qui accouche d'une souris
quoi
Enfin, faute de grives on mange des
merles
Les agents électoraux cléricaux cher
chent même déjà donner le change
l'opinion publique en faisant circu
ler le bruit, que, Dimanche dernier,
les chefs des pompiers de Poperinghe
sont venus Wervicq la recherche
d'un local.
Tous ces gens-là s'entendent comme
larrons en foire et s'arrangeront de
leur mieux pour faire gober aux naïfs,
?[u'aucune influence occulte ne ffiur a
orcé la main, que cette fête était déci
dée depuis bien longtemps et mille
autres balivernes.
Nous connaissons leur vieille ren
gaine
Mais assez de récréminations
Nous souhaitons aux débitants Wer-
vicquois une fructueuse recette et se
rons heureux, quoiqu'on dira, d'y avoir
contribué.
L'abondance des matières nous obli
ge de remettre au prochain numéro le
compte-rendu de la séance du Conseil
communal du 30 Juin dernier.
Le Journal d'Ypres, dans son n° du 27
Juin, nous apprend que le juge de paix
de Thourout a prononcé les condamna
tions réclamées par M. le notaire Ver té
contre un socialiste qui avait distribué,
en période électorale, un pamphlet
dans lequel le susdit notaire était ac
cusé d'avoir déclaré qu'un ménage
pauvre (comptant le père, la mère et
trois enfants) pourrait honnêtement
subsister avec un salaire de 72 centimes
par jour.
Nous nous sommes demandé en li
sant cette chronique judiciaire quel est
le chiffra qui aurait dû être inséré dans
le pamphlet pour qu'il n'y ait pas eu
condamnation
Le gouvernement accorde aux pau
vres malheureux ouvriers, arrivés
1 âge de 65 ans, une pension de 18 cen
times par jour. C'est peut-être la base
qu'il aurait fallu prendre pour ne pas
encourir les rigueurs de Dame Justice.
Et dans ce cas, en mettant 90 centimes
au lieu de 72 centimes, le distributeur
socialiste ne se serait probablement pas
vu octroyer les condamnations réclamées.
Curieux comme nous sommes, nous
avons été aux renseignements et nous
avons appris que le juge de paix de
Thourout est un Yprois que nous con
naissons tous. C'est l'ancien juge de
Messines, M. Gustave Weyland
Lire le supplément.