Messines.
Examen universitaire.
Nous apprenons avec plaisir que
M. KolH^rt Joos, ancien
élève du Collège communal supprimé
et du Collège de l'Union, vient de
passer, avec succès, devant la Faculté
de l'Université de Garni, (examen de
1" Doctorat on médecine, chirurgie et
"accouchements.
Nous lui présentons nos plus cha
leureuses félicitations.
SOCIETE DES ANCIENS POMPIERS
i£al la Citadelle.
Chemin de fer vicinal
de Bailleui Ypres.
M. Béthune et la justice.
Bibiiothèq ues publique
et populaire
de la ville d Yp res.
Liste des dernières acquisitions.
Eue grosse caisse pour
le Journal d'Ypress. v. p.
Cour d'Assises du IMord
Svndicat des
institutrices et instituteurs
officiels
v«
Le Mardi La nouvelle école de na
tation sera installée aax bassins de dé
cantation du château d'eau les sauve
teurs et les surveillants auront lenr
disposition des lampes électriques, sys
tème D Huvettere.
Le Mercredi Exposition du nou
veau portrait de notre Maire en tenue
officielle la vitrine du photographe.
A cette occasion, pour éviter les mal
heurs, car il y aura foule pour con
templer ses beaux traits et son toupet,
toute circulation pour voitures, auto
mobiles et vélos sera interdite rue du
Temple, partir de neuf heures du
matin, jusqu'à six heures du soir.
Le Jeudi Arrivée du général de la
garde civique par le train de onze
heures. La garde civique sera la gare
pour la réception la musique des or
phelins est chargée de ]Ouer la Braban
çonne. Cette musique est désignée dé
sormais pour toutes les réceptions ci
viles, ecclésiastiques ou militaires
c'est la nouvelle éducation adoptée
pour l'émancipation des orphelins.
Après le banquet l'Hôtel de Ville,
le général, escorté de toutes les autori
tés civiles et militaires, ira installer le
nouveau tir la cible.
Le Vendredi, nous aurons l'éclairage,
avec le nouveau gaz l'eau,de la Place
et de la rue de la Gare en même
temps il y aura bal populaire sur la
partie comblée de la Place de la Gare.
Le Samedi Exposition la salle
Pauwels du tond de la caisse commu
nale gardée par la police.
D'autres festivités sont annoncées,
mais pas sur le territoire d'Ypres
nous trouvons inutile de les mention
ner c'est même très incompréhensible
de la part d'édiles intelligents et por
tés pour les intérêts de la ville de
vouloir dépenser l'argent des contribu
ables autre part qu'en ville c'est fa
voriser les communes suburbaines au
détriment de la ville.
7VV/IS.
M. H. HENNAERT, Archéologue et
Antiquaire Ypres, rue de Boesinghe,
n° 8, achète de la main la main les
gravures anciennes coloriées(aqua-
teinte), celles en manière noire et au
burin du XVIIIe siècle, des Ecoles
Française et Anglaiseainsi que les pas
tels et gouaches de la même époque.
MARDI 7 AOUT 1900,
9 heures du soir,
L'harmonie de la Société se rendra OS-
TENDE, le Dimanche 19 Août 1900, pour par
ticiper au Festival permanent.
Départ d'Ypres 6.54 heures du matin
Arrivée Oste;.de 8.51 heures.
Concert sur la Grand'Place de midi 1 h.
Départ d'Ostende 8.11 heures du soir.
Arrivée Ypres 10.05 heures.
Prix du coupon, 3e classe (aller et retour)
2.20 fr.
Pris du coupon, 2e classe, 3.70 fr.
Les membres qoi désirent prendre part
cette excursion sont priés de se faire inscrire
au local les jours de répétitionLa liste de
souscription sera définitivement close le Ven
dredi 17 Août 1900.
N. B. Les coupons seront remis aux ex
cursionnistes le Samedi 18 Aiût, au Café du
Commerce, rue des Chiens, de 8 10 heures
du soir.
Nous lisons dans le Progrès du Nord
du 3 Août 1900
L'établissement d'un chemin de fer
vicinal de Bailleui Ypres fait 6on
chemin M Plichou député du dépar
tement du Nord, a écrit l'administra
tion municipale de la ville d'Ypres,
pour la prier de bien vouloir faire les
démarches nécessaires auprès de la
Société des Chemins de fer vicinaux
belges, en vue d'obtenir une solution
définitive pour le 21 Août prochain
des deux côtés de la frontière, on tra
vaille sérieusement avec le désir et la
volonté de faire raccorder au plutôt,
par un chemin de fer, deux pays, qui
ont ensemble des relations commer
ciales importantes et suivies.
M. L. Béthune, député d'Alost, vient
d'être renvoyé devant ia cour d'assises
de la Flandre orientale par la chambre
des mises en accusation de la cour
d'appel de Gancl.
On sait que le collègue et le protégé
de M. Woeste est accusé de fraude en
matière électorale.
M. Béthune s'est naturellement
pourvu en cassation contre cet arrêt de
renvoi, ce qui lui permettra de gagner
au moins du temps.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'aphats, les autres de dons).
Historié ofte bescbrijvinge der vermaer-
de stadt van Y'pre, hoofstadt van West-
vlaender. 1768. Ms. in-f° sur papier.
Bibliotheca belgica. 146e et 147 livrons.
Documents et rapports de la société palé-
ontologique et archéologique de Charleroi.
Tome XXII. In-8».
D. Ursmer Berbère. Inventaire des
obituaires belges (collégiales et maisons re
ligieuses). Brux., Imbrechts, 1899 in-8°.
Dietsche warande. Tijdschrift. 1899. 5
livraisons in-8°.
Forma subventionis pauperum quae apud
Hyperas Flandrorum urbem viget, universœ
Reipublicse Christianae longe utilissima.
Antverpiae apud Martinum Cesarem, Anno
1531 in-32".
Dr Biltris en D' Vandevelde. Inleiding
tôt de studie der anaiytische scheikunde.
Gent, Siffer, 1899 in-8".
Mémoires couronnés et mémoires des sa
vants étrangers publiée par l'Acad. roy
de Belg. Tome 57. Brux., Hayez, 1898-99
iri-4".
Institut archéologique du Luxembourg.
Annales. Tome 34. Arlon, Poncin, 1899
gr. in-8°.
P. Hymans et A. Delcroix. Histoire
parlementaire de la Belgique. Session 1885-
86 Brux., Bruylarit, 1899 in-8°.
Hans Hildebrand. Antiquarisk tidskrift
for Sverige Fjortonde delen. Stockholm,
Haeggstrôm, 1899 in-8°.
Almanach de Gotha. 1900. Gotha, Jus-
tus Perthes in-12°.
Pol Deraade. Contes inquiets. Brux.,
Schepens, 1899 iti-12°.
Edw. Gailliard. De Keure van Haze-
broek van 1336 4*deel. Gent, Siffer, 1899;
in-8°.
de Potter (Frans) en Broeckaert (Jau).
Geschiedenis van de gemeenten der pro-
viueie Oost-Vlaanderen. T. 57. Gent, Sif
fer, 1899 in-8°.
Annales de la société royale malacologi-
que de Belgique. Tome XXXI. 1896. Brux
Weissenbruch, 1899 in-8°.
Annales de la société entomologique de
Belgique T. 42. Brux 1898; in-12°.
Mémoires couronnés.publiés par l'Acad.
r>.e Belg. T 58 et T. 48 (annexe au
vol. II). Brux Hayez, 1899 2 vol. in-8°.
Annuaire de l'académie royale des scien
ces, des lettres et des beaux-arts de Belgi
que. 1900 Brux., Hayez, 1900; in-12°.
Carnoy et Gilson. La cellule. Recueil
de cytologie et d'histologie générale. T.
XVI. 2e fasc. Louvain, Uystpruyst, 1899
in-4°.
Pandectes belges. T 63. Brux., ve
Larcier, 1899 in-4".
Almanach royal 1899. Brux., Guyot
in-8°.
F. Schraùer. L'a née cartographi
que. 9* suppl'. Paris, Hachette in-P.
Muller et Diegerick. Documents con
cernant les relations entre ie duc d'Anjou
et les Pays-Bas (1576-1584). T. V. Amst
Muller, 1899 in-8'.
Œuvres de Grétry. 25e livraison. La
fausse magie, comedie en un acte. Leipzig
et Brux., Breitkopf et Haertel in-f®.
(Communiqué)
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1. Communications.
2. Ecoles primaires (payante et gra
tuites) comptes 1899.
3. Ecole moyenne de l'Etat bud
get pour 1901.
4. Compte de l'église S' Martin pour
1899.
5. Demande de crédit pour travaux
la Châtellenie.
6. Demande de crédit spécial pour
renouvellement du plancher de l'éciu-
8ette de l'Y perlée (porte de Lille).
7. Bureau de bienfaisance location
d'immeubles.
8. Hospices droit de chasse.
Nous donnerons le compte-rendn de
cette séance dans notre prochain nu
méro
Le Journal d'Ypresqui depuis des
mois garde un silence mystérieux sur
tout ce qui se passe l'Institut Royal
de Messines, parle avec envie de la
grosse caisse réparatrice ou en répara
tion de M. Demeester.
Chacun sait que la sienne a été cre
vée certain sept Septembre Bruxel
les Ah c'est bien dommage, car elle
nous viendrait point pour réveiller
la rédaction de notre spirituel con
frère qui semble profondément endor
mie et continue rester sourde nos
appels réitérés.
Sans grosse caissepas moyen
d'obtenir réponse notre question re
lative au renvoi récent d'une institu
trice
Sans grosse caissepas d'expli
cation espérer au sujet du renvoi
brutal d'un ouvrier au lendemain d'une
manifestation libérale....
Qui donc la réparera la grosse caisse
du Journal d'Ypres
Allons, M. Demeester, un bon mou
vement.
A udience du Ier Aoilt.
Émission de fausse monnaie YVervicq.
Un ouvrier tisserand, Alphonse
Baert, 27 ans, né Halluin, mais
n'ayant pas de domicile fixe, acheta
vers la fin du mois de Février, chez
Mrae Lapère, épicière Wervicq (Fran
ce), un cahier de papier cigarettes de
dix centimes, et paya avec une pièce
de un franc l'effigie de Léopold II,
roi des Belges il se retira après avoir
reçu la monnaie.
Mme Lapère ne tarda pas s'aperce
voir que cette pièce était fausse et
avertit le garde-champêtre, qui fit
presque aussitôt arrêter Wervicq
(Belgique), les sieurs Baert et Henri
Bulcaen,23 ans,né Marcq-en-Barœul,
tisserand Halluin, qui accompagnait
Baert.
Ce dernier fut trouvé porteur de
onze pièces fausses semblables celle
qu'il avait changée chez Mme Lapère.
L'information a démontré que Baert
et Bulcaen, qui depuis plusieurs se
maines demeuraient dans la même
chambre Tourcoing et se trouvaient
sans travail, avaient, le 22 Février
dernier, quitté cette ville, laissant
payer leur propriétaire la somme de
22 fr.
Us s'étaient rendus Bousbecqu6 et
de là Wervicq (France), où ils avaient
donné en paiement des pièces fausses
de ia valeur de un franc l'effigie de
Léopold II Baert chez MM. Berleux,
Hoquette, Derudder, Lapère et Holle-
becque et Bulcaen chez MM. Allard
et Hugo, Baert reconnaît les faits dont
il est accusé.
Quant Bulcaen, il a opposé des
dénégations formelles aux charges por
tées contre lui, mais plusieurs person
nes affirment qu'il a émis les fausses
pièces en circulation, et ses relations
avec Baert ne permettent pas de croire
qu'il ait pu se méprendre sur leur
valeur et leur origine frauduleuse.
Bulcaen n'a pas d'antécédents judi
ciaires, mais, dit l accusation, les ren
seignements recueillis sur son compte
ne lui sont pas favorables. De son côté,
Baert est très mal noté tous
passent pour professer des idées
chistes.
Alphonse Baert est condamné
cinq ans de trava"
forcés et Henri Bulcaen
quitté.
deaj
anar.
a
iq
**o-
de l'arrondissement de Bruxelles
UN DISCOURS SENSATION\EL
(suite et fin)
Opinion bientôt soutenue par l'honorai
M. de Burlet, ministre de l'intérieur.
Saus doute, au lendemain du 7 Février Is'j.
ce langage n'était pas interdit, la loi s'éi
abstenue, pour lors, de manifester sa volonw
mais mesure que furent portées les divers,"
lois organiques de l'instruction publique
tous les degrés, naquit, pour le gouvernent
l'obligation de mettre exécution et, dès i0r'
n'est-ce pas une étrange aberration du
commun, que de prétendre que, en matière a
droit et de philosophie, l'Etat est tenu de
stenir, alors que la loi de 1835, par son article
3, dispose que ces matières font partie du nrç.
gramme des études enseignées par non mom
de huit professeurs en philosophie et septe-
droit (art. 30), en même temps qu'elle institue
des grades, des jurys d'examen, avec les dm.
y attachés, en dehors de toute dispute confis,
sionnelle De telle sorte que, taudis que la lo;
commande au gouvernement de procurer ut
enseignement ainsi réglé et déterminé, certain,
esprits fâcheux et critiques s'élèvent, du seii
de la Législature, pour lui imposer l'abstn-
tion, ce qui ne serait rien moins qu'une for-
faiterie et un déni de justice sans excuse. Ka-
sonner, quand le devoir est d'obéir, c'est en
core faillir. Roma locula est, quand la loi i
parlé il ne s'agit plus que de l'exécuter ence
moment l'administration entre en scène avec
une souverainété qui ne le cède pas celle de
la Législature.
Pourvoir, par des ordonnances, l'exécu
tion des lois, la sûreté de l'Etat, au maintien
de l'ordre public, aux différents besoins delà
société, c'est administrer. (Henrton de Pan-
sey)
Il faut une instruction publique répandue
partout, une éducation pour le peuple qui Im
apprenne la probité, qui lui mette sous les
yeux un abrégé de ses devoirs, sous une forme
claire et dont les applications soient faciles
dans la pratique. (Turgot).
L'Etat revêt ici le rôle de grand-maître et
d'éducateur national par excellence U Ut
que, par le bienfait de la science
toutes les intelligencesle peuple s'élève un
noble usage de la liberté et un inébranlable
respect de toutes nos institutions. Cette vérité,
l'Assemblée constituante, au siècle dernier, qui
a émancipé la France, n'eut garde de la mé
connaître et, pour en perpétuer le souvenir,
elle prit soin de la consacrer solennellement
dans la Charte du genre humain, la célèbre
Déclaration des droits de l'homme, dont l'ou
bli ou le mépris furent les seules causes des
malheurs publics et de la corruption des gou
vernements.
Ce oe fut pas une pensée différente qui pré
sida l'érection de l'Université de France
(1810) et qui l'a maintenue debout jusqu'à ce
jour.
Le gouvernement, dit Fourcrov, dans sou
exposé des motifs, connaît la nature et les be
soins de l'Etat il est dans l'obligation de
préparer d'avance les ressorts les plus impor
tants du corps politique. Il est personnellement
responsable des fonctionnaires qu'il admet au
partage de l'autorité qui lui est confiée pour le
bonheur du peuple. Eh comment pourrait-il
en répondre s'il était étranger leur éducation,
leurs mœurs, leurs connaissances, leurs
principes, si, sur des points aussi importants
et qui peuvent seuls éclairer son choix, il était
réduit s'en rapporter des épreuve» toujours
insuffisantes, ou des informations si souvent
trompeuses
Ainsi, Messieurs, le gouvernement n'exer
ce pas seulement un droit, il remplit encores®
devoir sacré, quand il intervient dans l'éduca
tion de la jeunesse. Mais, c'est en vain qu"
marquerait la route qu'on doit suivre, s'il ne
rendait encore cette route oraticable et mê®e
facile si, en ouvrant la carrière, il ne don
nait, en même temps, les moyens de la pal*
courir et d'arriver au but.
Aussi, les défenseurs de l'autel, noD moins
que ceux du trône, s'accordent-ils, avec une
louchante unanimité, sur le maintien de cette
prérogative éminente.
Personne, dit l'honorable M. de Gerlache,
ne saurait contester au gouvernement le droit
de s'occuper de l'instruction publique c'e5t
un de ses plus grands bienfaits, un de ses pre
miers devoirs.
Le souverain lui-même, en prenant les re
nés du pouvoir, n'avait il pas proclamé celte
promesse solennelle que L'instruction pu
blique est un objet constant des soins du gou
vernement (1)
En pouvait-il être autrement Et, puisque
notre Constitution est en cause, comment
omettre l'opinion de ce grand patriote qui pfj
son élaboration une part si active que, sou»
I) Discours la deuxième Chambre des EUts-G*
néraux. du 13 Décembre 1853. sur l'arlicle Ue
loi fondamentale
d