Ordre de Léopold. Nomination. Corps diplomatique. Les éternels prometteurs. A Messieurs les Président et membres du Conseil communal de la ville d'Ypres. 7*VXS. lia rmonie communale. Bibliothèques publique et populaire de la ville d'Ypres. de Conseil provincial la Flandre occidentale. domines. vions dans l'histoire de l'humanité, céder devant l'arrogance sacerdotale qui tend asservir le peuple et faire de chaque individu une machine qui pense et agit comme le prêtre le dit et l'ordonne. Ce qui n'est pas un secret, c'est la victoire de l'esprit humain qui ne se laissera pas prendre dans la toile d'araignée de la théocratie, c'est l'a baissement définitif d'une caste encore aujourd'hui puissante qui a mêlé, avec une ruse longtemps inaperçue des masses, ses intérêts personnels avec ceux de la religion elle-même. Quand nous en serons arrivés là, nous nous reposerons. Pas avant. De l'avis unanime le feu d'artifice tiré Dimanche soir a été indigne d'une ville de l'importance d'Ypres. A Pope- ringhe même on fait mieux les choses. Il est vrai que notre caisse communale est vide et que, de l'aveu du Journal d'Ypres. les lêtes politiques organisées peu de temps avant les élections légis latives du 27 Mai pour l'installation de notre étonnant bourgmestre et d'un ministre dont les paysans de Voorme- zeele n'avaient jamais voulu comme conseiller communal, ont absorbé de fortes sommes. C'est donc la caisse de grand'mère qui a soldé les dépenses faites en vue de maintenir M. Surmont au Sénat et M. Colaert la Chambre, parce qu'en réalité les festivités des 4 Mars et 22 Avril étaient des fêtes poli tiques. Nous saurons bien un jour combien se sont montées les folles dépenses faites pour la glorification de deux hommes néfastes pour la prospé rité de notre ville. Jamais nos fêtes communales n'ont été aussi pitoyables que cette année. M. Colaert pouvait bien se vanter de faire mieux que son prédécesseur Les chiens couchants du clergé ont assisté, collège des bourgmestre et échevins en tête, la distribution des prix aux élèves du Collège épiscopal. C'est le Journal d'Ypres qui nous rap prend. Voilà l'autorité civile courbée devant la crosse épiscopaleen reconnaissance des services rendus A la distribution des prix aux élèves de l'Ecole moyenne établissement de l'Etat l'Administration commu nale était représentée par son bourg mestre dont la présence était obliga toire parce que position oblige et par M. Bouquet qui avait été désigné comme victime. LÉOPOLD II, roi des Belges, A tous présents et venir Salut. Voulant, par un témoignage de Notre bienveillance, reconnaître le dévoue ment et le courage dont a fait preuve dans l'exercice de ses fonctions, pen dant le siège des légations Pékin, M. Merghelynck (L), secrétaire de Notre légation Sur la proposition de Notre Ministre des affaires étrangères, .Nous avons arrêté et arrêtons Art. lr. M. Merghelynck (L) est nom mé chevalier de l'Ordre de Léopold. II portera la décoration civile. Art. 2. Il prendra rang dans l'Ordre, dater de ce jour, en cette qualité. Art. 3. Notre Ministre des affaires étrangères, ayant l'administration de l'Ordre, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné Ostende, le 7 Août 1900. LÉOPOLD. Par le Roi Le Ministre des affaires étrangères. P. de Favereau. Par arrêté royal du 7 Août 1900, M. L. MERGHELYNCK. secrétaire de légation de 2® classe Pékin, est nom mé secrétaire de légation de lre classe. Pour extrait conforme Le secrétaire général, Bùn Lambebmoîît. Nous présentons au jeune secrétaire de légation de lre classe et au chevalier de l'Ordre de Léopold nos plus sincè res félicitations. Il y a quelques années l'Administra tion communale a .promis l'établisse ment d'un champ de tir. Jusqu'à pré sent il en a été de cette promesse comme de toutes les autres on l'a oubliée. Quelques Y" prois se sont chargés de la rappeler et ont envoyé la pétition que voici l'hôtel-de-ville. Gageons qu'elle restera lettre morte. Messieurs, Les soussignés habitants de la ville d'Ypres, prennent la respectueuse li berté de vous prier de bien vouloir donner suite au projet de création d'un stand de tir. L'utilité de cet établissement est incontestable, il a en effet pour objet le perfectionnement de la garde civi que, du corps do pompiers, de l'armée et de la gendarmerie. Ces différents corps sont dotés d'ar mes perfectionnées avec lesquelles ils n'ont jamais l'occasion de s'exercer. Or, il est certain que le tir est la- bran che principale de l'éducation militaire et que la précision du tir fait la force des armées. N'est-il pas évident que c'est grâce l'adresse des tireurs ïransvaliens,que les petites républiques Sud-Africaines mettent depuis de longs mois en échec la puissante Angleterre En ce moment même, où nous voyons les bourgmestres des principa les villes du pays faire un appel patrio tique aux volontaires belges, pour marcher vers l'Orient sauver nos com patriotes menacés, nous nous deman dons quoi serviraient les meilleures volontés et le plus ardent patriotisme, si on met en des mains inexpérimentées des armes même des plus perfection nées. Un grand nombre d'administrations communales se sont imposé des sacrifi ces considérables pour doter leurs administrés de champs de tir convena bles. A Ypres, l'absence d'un stand oblige annuellement la garnison de quitter pendant plusieurs semaines la ville, pour faire une période de tir au camp de Beverloo, la garde civique doit se déplacer vers Rouler^ et Bruxelles les pompiers n'ont d'autres ressources pour s'exercer que la cible chinoise. En outre le département de l'inté rieur organise annuellement pour les tireurs belges de magnifiques concours qui sont suivis par des milliers d'ama teurs nous Yprois, n'ayant pas de champ d'exercice, nous nous trouvons dans un état d'infériorité et par suite matériellement exclus de ces concours. Quant aux ressources qui vous préoc cupent assurément Messieurs, les sous signés prennent la liberté de vous rap peler que dans la séance de la Chambre des Représentants du 21 Avril 1900 (folio 1073 des Annales parlementaires! répondant Monsieur le représentant Ligy, Monsieur le Ministre de l'Inté rieur a fait la déclaration suivante L'honorable membre a parlé des n standset j'ai pu immédiatement dans x une interruption, lui rappeler ma bonne volonté cet égard, en lui disant que j'ai relevé le crédit porté pour cet objet au budget de l'inté rieur de 50,000 francs 75,000 francs. L'honorable membre me demande quelles communes j'accorderai des x subsides x Mais, Messieurs, toutes celles qui x voudront bien faire appel aux res- x sources du Gouvernement pour éta- blir un stand dans des conditions convenables. Je suis heureux que x l'honorable membre ait agité la ques- x tion la Chambre les Administra- x tions communales auront ainsi leur x attention appelée sur la générosité x nouvelle du Gouvernement et je fais x des vœux pour que nombreuses soient x les villes qui demandent notre con- x cours, x Au surplus, l'extrait suivant du dis cours prononcé le 8 Octobre 1899, par Monsieur de Trooz, ministre de l'inté rieur, l'occasion de la distribution de3 prix aux vainqueurs da grand concours de tir, prouve suffisamment les dispositions du Gouvernement ce sujet 8 Le Gouvernement vous a donné x des armes perfectionnées il vous x appartient de seconder les efforts des x autorités pour que tous soient même x de pouvoir s'en servir, si un jour la s patrie l'exigeait. x Faut-il le dire, un soldat est inutile x et peut devenir dangereux, s'il ne x sait pas manier l'arme qu'il a entre x les maiDs et d'autre part, la valeur de celle-ci est décuplée par l'habileté x de celui qui s'en sert. x Le nombre de tireurs a été en 1899 x supérieur celui de l'année précé- x dente. Laissez moi souhaiter avec vous de voir cette progression s'ac- x centuer toujours davantage. Pour atteindre ce but, différents moyens x devront être mis en œuvre. Je cite- x rai, tout d'abord, la nécessité qu'il y a, d'une part, d'augmenter le nom- x bre de stands de l'autre d'améliorer quelques-uns de ceux qui existent. x Si la garde civique est une force x dont le Gouvernement peut disposer, x elle a, avant tout, une origine com- munale et l'organisation nouvelle n'en détruit pas le caractère. x Les Administrations communales n'ont pas méconnu dans le passé les x services qu'elles peuvent attendre de x la garde au point de vue du maintien x de l'ordre et elles n'ont pas hésité x consentir les sacrifices nécessaires. Il x en est encore ainsi, je me plais le x reconnaître, et je serai heureux,pour ma part, de seconder ce qu'elles x feront pour multiplier les installa it tions convenables destinées aux gar- x des civiques qui veulent s'exercer au x tir. x Elles rendront par là aussi un ser- x vice considérable l'armée et en x diminuant la durée des périodes de x tir Beverloo, elles s'assureront les x avantages qui résultent du séjour des x troupes dans les garnisons. Dans ces conditions, Messieurs, les soussignés vous adressent en toute con fiance leur demande, avec l'espoir d'obtenir une solution prompte et favorable. (suivent les signatures). M. H. HENNAERT, Archéologue et Antiquaire Ypres, rue de Boesinghe, n° 8, achète de la main la main les gravures anciennes coloriées(aqua- teinte), celles eu manière noire et au burin du XVIIIe siècle, des Ecoles Française et Anglaiseainsi que les pas tels et gouaches de la même époque. Dimanche, 19 Août 1900, 8 1/2 h. du soir, concert sur la Grand'Place. PROGRAMME 1. Avec aplomb, pas redoublé. Vollstedt. 2. Transcription de l'opéra Hérodiade (redemandé). Massenet. 3 Les Pêcheurs de Perles, fantaisie. Bizet. 4. Gavotte Henriette. Braet. 5. Les cloches de Corneville. fantaisie. Planquette 6. Violetta, valse. L. Moermans. Liste des dernières acquisitions (Les ouvrages marqués d'un proviennent d'achats, les autres de dons). Paul de Bousiers La vie améri caine L'éducation et la société, Ranches, fermes et usines. Paris, Fir- min-Didot et O, s. d. 2 vol in-12°. Le R. P. Félix Le travail, loi de la vie et de l'éducation. Brux., Sche- pens, 1900 in-12°. Maria Parent De roi van de vrouw in den strijd tegen het alcoolism. Brussel, Parent, 1896 broch. in-12°. François Straven Inventaire anal, et chron. des archives de Saint-Trond. T. VI 4e et 5e livr°as. Saint-Trond, Moreau, 1899 2 v. in-8°. Bulletin de la Société royale de Bo tanique de Belgique. T. 38. Brux., 1899 in-8°. Bulletin de l'institut archéologique liégeois. T. 28. Liège, De Thier, 1899 in-8°. Compte-rendu sommaire des séances du conseil communal de la ville d'Y - près pendant l'année 1899. Ypres, A. Castel in-8°. Rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville d'Ypres pendant l'exercice 1898. Pages 333-506 In-fio. Pandectes belges. T. 64. Brux v Larcier, 1900 in-4°. AnDual report of the board 0f gents of the Smithsonian Institut] Washington, govern1 printin» 1899 in-8°. m(* Bulletin de la Société d'anthronni gie de Bruxelles. T. XVI et YVn Brux., Hayez, 1898-99 2 vol. in-Ro hvr° Bibliotheca belgica. 148', 149-et 1- rroûs. 2 fasc. in-12°. Annales de la Société d'émulatj pour l'étude de l'histoire et des ant" quités de la Flandre. 1896. Bruges ri Plancke, 1900 in-8°. H. Fierens-Gevaert La contemporaine. Pans, Alcan, 1899" in-12°. Documents et rapports de la Socié» paléontologique et archéologique, a Charleroi T. 23. Charleroi, Huhpr^ 1899 in-8°. rt' Bulletin de la Société liégeoise tj littérature wallonne. T. 39. Lié, Vaillant-Carmanne, 1899 in Berghuis meubelmaker. 'ge, Berghuis smid. Berghuis bouwkundigen Berghuis Handboek voor dan Handboek voor den Handboek voor den - Kappen, daken, enz Burgerlijke bou*. kunde Onze betimmeringen. Antw de Nederl boekhandel, z. d. 4 vol in-4° (nombr. grav.) Victor Fris Schets van den econo- mischen toestand van Vlaanderen g het midden der 15e eeuw. Gent, Siffer 1900 in 8°. Willem De Vreese De handschrif- ten van Jan van Ruusbroec's werken Gent, Siflfer, 1900 in-8°. Corneiissen en Vervliet Idioticon van het Antwerpsch dialect. 2 afler Gent, Siffer, 1900 in-8°. C. Cortebeck De Fransche over- heersching in België (van 1792 tôt 1815). Gent, Siffer, 1900 in-8°. Frans Van den Bergh Idem. Gent. Siffer, 1900; in-8°. Communiqué TouxBronchitesLE THERMOGËM Le Conseil provincial de la Flandre occidentale est convoqué en session ex traordinaire pour le 23 Août courant, 10 heures, l'effet de procéderais présentation de candidats pour la place de vice président, vacante au tribunal de première instance de Courtrai. Dimanche 5 c', les membres de la musique de cette commune avaient organisé une réception en l'honneur d'un de leurs amis, pour le féliciter de la récompense qu'il avait obtenue gouvernement pour acte de dévoue ment. Nous ne pouvons qu'approuver ces jeunes gens d'avoir rempli envers leur camarade un devoir qui incombait plus tôt l'administration communale, car on ne saurait trop honorer ceux qui exposent leur vie pour sauver celle de leurs semblables. Puisqu'il est question de décora tions, nous nous permettons de faire quelques remarques ce sujet. Depuis quelques années nous consta tons que nos concitoyens stimulés pir l'inconscience d'un de nos emploi communaux, ont la manie de vouloir être médaillés. Si cela continue, qufi'" ques temps encore, grâce la compla1' sance de ce singulier fonctionnait6, presque tous les Gominois auront la boutonnière ornée d'une décoration. Nous trouvons qu'on en abuse, car. nous sommes convaincus que si une enquête sérieuse était faite chaque déclaration, il y aurait beaucoup moins de titulaires de la médaille d66 braves. Le fait suivant, qui nous a ete rapporté, le prouve suffisamment au mois de Juin 1899, un enfant d un® dizaine d'années tombait dans le cana près du pont de la chaussée de M arne- ton il allait infailliblement périr. un pêcheur qui se trouvait proximité; n'avait eu la présence d'esprit de1 lu lancer une corde munie d'un bat que le gamin parvint heureusement saisir, il put ainsi être maintenu sur bord de la digue en attendant 1 arrl*. des secours ceux-ci ne tardèrent gu re, et en moins de dix minutes on »ra sous la main échelles et cordes volo

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2