Injustice. TSVlS. Mesquineries de S. G. Colaert. Lu joli conseil. Nos Anciens Pompiers. La fête des pêcheurs. Monsieur le juge de Negri. La gaieté du Journal Acte de courage. Nomination. nous serions les premiers blâmer le coupable de son inconvenance. Mais il se gardera bien de le désigner par son véritable nom parce que M Tutten, l'enfant et le petit tambour n'existent que dans son imagination et il se sert de ce mensonge pour faire accroire se3 bénévoles lecteurs que les libéraux sont les ennemis déclarés des solennités religieuses et pour calomnier des ad versaires politiques. C'est un procédé tout bonnement canaille. Encore une fois nous sommons le pieux Journal de dire le nom de M. Tutten, sinon nous l'accuserons de calomnie et nous dirons qu'il est un infâme menteur. Et pour finir, si un de no3 amis politiques a cru devoir dire de M. le Bourgmestre Eij is goed, maar hij heeft hair op zijne landen, nous ajoute rons dock, hij zou er beter op zijn hoofd hcbben. om zijne hersens le beschutten. Dans un précédent n° nous avons relevé que Monsieur Colaert a omis d'iDviter Monsieur le Représentant Nolf la distribution des prix n aux élèves de l'Ecole moyenne, alors que sa place y était toute dési- gnée, vu qu'il est d'usage d'y inviter toutes les autorités, voire même de 7) simples fonctionnaires. Le Journal d'Ypres répond Du temps de l'administration libérale, J'usage a été établi et suivi depuis lors, de ne jamais inviter ni séna- 7i teurs, ni députés, comme tels, aux distributions de prix des écoles il officielles. MM. Van Merris, Iweins d'Eeckhoutte et Surmont de Vols- berghe n'ont pas plus que M. Nolf, été invitést> Nous ne savons pas pourquoi l'admi nistration libérale eut invité M. Van Merris, qui habite Poperinghe et ne se soucie guère de nos fêtes communales. Quant MM. Iweins d'Eeckhoutte, Surmont de Volsberghç et tutti quanti nous les savons adversaires acharnés de l'instruction laïque et c'eût été leur faire injure de les inviter une solen nité qu'ils abhoreut L'administration communale libérale, payée pour con naître les sympathies de ces messieurs fiour tout ce qui touche de près ou de oin l'Instructiou donnée par l'Etat, n'eut pas pu les inviter elle leur au rait fait un sanglant affront. Aujour d'hui, MM. Surmont et Iweins, invités comme conseillers communaux, bril lent naturellement par leur absence aux distributions de prix. N'ont-ils pas juré l'anéantissement de l'instruction laïque Donc le motif allégué par le Journal est tout bonnement ridicule. Quant aux manuels de politesse, ri poste le Journalil en reste suffisam ment l'Hôtel de Ville. Tant mieux M. Colaert n'aura donc qu'à étendre la main pour se les procurer et il pourra en faire son pro fit sans qu'il en coûte un centime la caisse communale. Moins de politique et plue d'admi nistration Egalité et liberté pour tous Tel était le platform de nos maîtres, lors des dernières élections, mais, hélas que ces promesses ont été bien observées, un fait tout récent, vient en core nous prouver, une fois de plus, combien ces mots étaient vains. L'administratiou des Hospices civils d'Ypres, vient encore de poser un nou vel acte d'injustice, côté de tant d'autres déjà commis. Elle vient de renvoyer un ouvrier menuisier travail lant depuis longtemps pour le compte de l'administration, sous prétexte de n'avoir plus besoin de ses services. Cet honnête travailleur n'était pro bablement pas recommandé par le groupe Koekedoe et Cie, car on l'a remplacé par un membre du Volhshuis, lequel sera payé ne rien faire, atten du que les intègres administrateurs des dits Hospices ont renvoyé un ou vrier, faute d'occupation lui donner. Le dossier deces injustices devient très volumineux et fiuiia peut être bien un jour par écraser de son poi ls. ces hommes consciencieux. Mrsoa. Nous avons raconté que lors de la distribution de prix au concours d'or dre et de propreté, le Bourgmestre a dit aux lauréats En nu houdt maar kermis er mêe. Le Journal d'Ypres, ne pouvant nous donner un démenti et voulant cepen dant essayer de nous contredire, s'écrie que M. Colaert n'a pas dit cela, mais qu'il s'est exprimé en ces termes Gij moogt zelf (sic) kermis houden met une prijzen maar ih ben mel otertuigd dal deze die prijzen bekomen hebben in orde en netheid geen diploma zullen irachten te be- halen in verhmisling. Ce dernier membre de phrase est ajouté par le Journal d'Ypres pour les besoins de la cause, car il est clair que les personnes qui se sont distinguées par l'ordre, n'iront pas gaspiller l'ar gent qu'ils ont eu en prix. Où serait alors l'ordre Allons donc, Journalvous donnez là votre Bourgmestre un fameux pied de nez, en montrant combien il est in conséquent. Votre variante du reste ne trompera personne. Dimanche dernier, l'Harmonie des Anciens Pompiers se rendit Ostende, pour participer au festival permanent, organisé l'occasion de la saison des bains. Près de 300 membres s'étaient fait inscrire pour l'excursion et c'était merveille de voir combien était grande la joie et le bonheur de ceux qui sui virent la musique. Les Anciens Pompiers arrivèrent Ostende 9 1/4 heures et se rendirent en jouant de beaux pas-redoublés l'Hôtel S1 Denis, où plus tard ils de vaient dîner. Une fois là, ils étaient libres jusqu'à l'heure du concert. A midi, les musiciens se trouvèrent sur le kiosque de la Grand'Place, où «une foule énorme s'était donné rendez- vous. Ils commencèrent le coucert qui fut écouté avec recueillement, mais peine avaient-ils exécuté deux mor ceaux, que leur Commandant, M. Brunfaut, accompagné de M. Simar, chef de musique du 3e de ligne, vint leur dire qu'ils devaient cesser le con cert sur la Place, pour se rendre an Palace Hôteloù les attendait le Shah de Perse qui désirait les entendre. La Société se rendit en jouant et en longeant la Digue de mer, l'endroit désigné, suivie par des centaines de personnes qui désiraient assister l'aubade. Les musiciens se rangèrent devant la terrasse de l'Hôtel et commencèrent le concert par l'exécution de l'hymne national perse, qui fut vivemeDt applaudi, ils exécutèrent encore trois autres morceaux, qui furent salués par de chaleureux applaudissements. Le Shah, entouré de sa nombreuse suite, se trouvait sur la terrasse de l'Hôtel et écoutait attentivement le concert. Après l'exécution de chaque mor ceau il exprima sa satisfaction par des applaudissements et lorsque le pro gramme fut terminé, deux ministres de Perse vinrent, au nom de leur Roi, re mercier les membres de la Commission et féliciter le chef et ses musiciens de leur bonne exécution. 11 était 3 heures 1/2 quand les musi ciens arrivèrent Y Hôtel S1 Denis où les attendait un copieux repas. Le dî ner était très soigné, le service était très bien organisé l'hôtelier a bien fait les choses. Nous l'en félicitons très sincèrement. A 8 heures du soir le signal du dé part fut donné et les musiciens ainsi que les nombreux excursionnistes qui les avaient accompagnés s'entassèrent dans les wagons, pendant que le ton nerre faisait entendre sa voix formi dable et que les éclairs sillonnaient les nues. (suite). Au mois de Juin, lorsque par suite des travaux exécuter l'Yser et l'Yperlée, le niveau des eaux n'était plus que de quelques pieds, n'a-t-on pas vu des individus s'emparer au moyen de toutes sorte» d'engins, du poisson qui s'y trouvait, et l'offrir après, en vente, un prix dérisoir, pour s'en débarrasser, nous étions alors en pleine époque du frai 1 Et 1 on nous parle de protection A Warnêton, l'année dernière, on ravagea la Douve, eu plein jour, sous l'œil bienveillant du célèbre Casimir. Malgré les plaintes et les réclamations des pêcheurs de cette commune aucune contravention ne fut dressée contre les malfaiteurs. Passons Connues. S'il en est qui doivent être édifie» sur la va leur des promes-es et sur la protec tion, qui leur fût tant de fois promise par le maître chanteur, qui se dit leur champion, certes ce sont, les pêcheurs la ligne de cette localité,j'étais côté de l'un d'eux la réception de l'hôtel- de-ville, et il me disait en sortant cha- Le Journal d'Ypres nous apprend, dans un de ses derniers numéros, que M. de Negri, juge notre tribunal de lre instance, a sollicité la place de vice- président du tribunal de Courtrai. La Cour d'Appel de Gand a procla mé MM. Dujardin, juge d'instruction Courtrai, et Iweins, juge Courtrai, respectivement lr et 2e candidat. Jeudi dernier, le Conseil provin cial de la Flandre occidentale a dési gné M. Dujardin, comme lr candidat et M. Dumortier, juge au tribunal de Tournai, comme 2(l candidat. Reste voir maintenant quelle sera la décision du gouvernement. Nous avouons franchement que c'eût été avec peine que nous eussions vu partir M. le baron de Negri. Malheureusement de nos jours, sous le ministère clérical, les hommes de caractère se comptent et il nous est rarement donné de trouver dans la composition des tribunaux, des adver saires politiques qui ont la qualité essentielle que devrait avoir tout juge l'impaktialité. M. de Negri n'est pas des nôtres c'est un catholique, mais un catholi que impartial. Un tel juge, alors même qu'il soit seul rendre la justice et non des servicesrelève le prestige d'un tri bunal. Dans l'intérêt de la justice même nous souhaitons de conserver le plus longtemps possible M. de Negri. Il est de ceux que nous saluons avec le plus grand respect. Le Journal d'Ypres s'amuse comme une petite folle de deux fautes typo graphiques qui se sont glissées dans le dernier numéro du Progrès Nous nous sommes donnés la peiue de rechercher celles qui se trouvent dans le numéro du 22 Août du pieux OFgane et il n'y en a pas moins j quinze. Avis son rédacteur extraordinaire Journal, mon bon, vous avez inannn.- une nouvelle occasion de vous taire M. Léon Cordonnier, agent ri chauge, Y'pres, vient de recevoir q6 gouvernement la médaille de 3e cla&l pour acte de courage et de dévoue, ment. Nos félicitations M. Léon Cordon nier. I que année, nous entendons débiter la I I même rengaine et notre situation ne I fait qu'empirer voyez seulement ce qui se passe chez nous, ava t les modi fications apportées en 1899 la loi sur la pêche, qui nous oblige prendre un permis, c'est-à-dire payer pour nous servir de notre gaule, le canal de la Lys Ypres n'était pas loué, aujour d'hui grâce la haute protection de Monsieur Colaert, malgré la promesse du ministre de réserver les lots de pêche proximité des villes exclusive ment pour les pêcheurs la ligne, après la promulgation de la loi, notre canal a été mis en adjudication. Les professionnels du filet comme on le voit exercent partout leur métier, parce qu'ils sont assurés de-l'impunité. La police ferm9 les yeux et les magis trats, quand on leur signale les délits, négligent de sévir. Mais ce n'est pas tout. Pour assouvir leurs instincts destructeurs, leurs filets ne suffisent pas plusieurs fois, pendant la saison des chaleurs, ils percent la digue qui maintient les eaux infectes de la Lys, le poisson qui se trouve dans le canal est ainsi empoisonné et ils le prennent l'épuisette dès qu'il flotte la surfa ce. Parfois aussi c'est la coque du levant qu'ils ont recours. Jamais cepen dant aucune enquête n'a été faite pour connaître ceux qui emploient ces pro cédés. Disons encore que ce canal, qui n'est flottable que sur une distance de trois cents mètres sert aussi de bassin de natation. N'avions-nous pas raison de dire en commençant que la protec tion si souvent promise aux pêcheurs la ligne par notre représentant M. (Jolaert, est plus fictive que réelle Nous pourrions encore, si nous le vou lions, citer bien des exemples qui le prouvent, mais nous aurons assez l'oc casion d'y revenir. P. Dupé. Au moment de mettre sous pres^ nous apprenons que G.. l a. d vient d'être nommé tambour-major la Garde civique d'Ypres. M. H. HENNAERT, Archéologue et Antiquaire Y"pres, rue de Boesino-he. n° 8, achète de la main la main lej gravures anciennes coloriées(aqua- teinte), celles eu manière noire et aa burin du XVIIR siècle, des Ecoles Française et Anglaiseainsi que les pas- tels et gouaches de la même époque. TouxBronchites, LE THERMOGÈNE Coin i nés. La séance diP^onseil communal qui fut tenue le 14 de ce mois était prési dée par M. A. Van Elslande, bourg mestre. Etaient présents MM. D'Ennetière, échevin Deltour, Dumortier, Ferrant. Leire, Morel, Vandewal, conseillers. L'ordre du jour était assez chargé. Le président donne d'abord lecture d'une lettre adressée aux membres do conseil par le notaire Lanuoy, daûs la quelle lettre celui-ci s'étonne que l'on s'adresse un notaire étranger pour les actes passer propos de la loca tion des biens du bureau de bienfai sance et de l'hospice de la commune; il fait remarquer que son père a passé ces actes gratuitement pendant 27sas. Il trouve que, puisqu'il è'st contribua ble, il serait juste qu'on lui donne la préférence quand il s'agit des biens communaux. Le président, pour expliquer sa fa çon d'agir, invoque des histoires per sonnelles qu'il a eues il y a (quelques années avec le dit notaire, il ajoute que celui-ci a aussi porté certaines ac cusation» contre les membres du bu reau de bienfaisance, que ses collègues devraient comprendre que cela suffit pour qu'on le laisse dorénavant de côté. M. Deltour dit tout d'abord, qu'il se permettra de rappeler au président que celui-ci les assure chaque occasion de son intégrité et de sa justice pour tout ce qui a trait son administra; tion, mais qu'il constate aujourd'hui que les actes ne répondent pas aux pa roles, que si le père du notaire de Co nfines a eu la générosité de faire pen dant 27 ans un travail pour lequel il aurait pu se faire rémunérer, il n'est que trop juste que maintenant lot pense au fils, et puis, ies contribuables doivent primer en toute circonstance les étrangers, puisqu'ils sont une res source laquelle on fait assez souvent appel il ajoute que comme bourg mestre il ne devrait pas chercher «en venimer des querelles déjà anciennes, mais au contraire montrer l'exemp'6 pour que disparaissent toutes ces dis cordes, qui partagent la commune en deux camps il trouve que cette situa tion doit prendre fiu et il espère q®e ses collègues partageront sa maniéré de voir et ses sentiments. Le président demande M. Deltour s'il a toujours eu ces sentiments. M. Deltour. J'ai la conviction- Monsieur le Président, d'avoir toujours rempli loyalement mon mandat et d* n'avoir envisagé dans toute disenssior que l'intérêt de mes concitoyens. M. Ferrant. Je n'ai pas été i®" fluencé par le discours de M- Deltour mais comme lui je suis partisan q®" l'on prenne l'occasion le notaire de' commune. M. Vandewal parle dans le mèt®* sens, c'est aussi son avis. M. D'Ennetière, avec plus de cotf pétence, soutient son tour la roc®* thèse.

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2