Chroniquedela ville. Ecole Moyenne Collège Moderne Le prince Albert. Nécrologie. Choses et autres. 14. Hospices civils: location de biens ruraux. 15. Hospices civils: vente de deux parcelles de bois Gheluoelt. 16. Hospices civils bail d'une terre de labour Noordschote. 17. Hospices civils bail d'une terre de labour Langemarck. 18. Bureau de Bienfaisance achat d'actions de la société coopérative Eigen Heerd 19. Garde civique demande de crédit spécial pour frais de tir. L'École d'Équitation. Un vol au Vatican. Apprderenfouissement l'enterrement rf* Concours général de renseignement moyen du inférieur, pour garçous, en 190q, Troisième des humanités modernes [sections réunies). AI. Courte Alexaiidi'e Comment le respect de l'autorité s'en va Le Conseil, l'unanimité de ses membres, sauf M. D'Huvettere, qui déclare s'abstenir, émet un avis favo rable sur le procès-verbal de la loca tion de biens ruraux. Anciennement ces biens étaient loués pour la somme de fr. 30,672-00 la dernière location n'a produit que fr. 30,399-00 différence en moins fr. 273-00. Le Conseil, l'unanimité de sea membres, sauf M. D'Huvettere, qui déclare s'abstenir, émet un avis favo rable sur le procès-verbal de la vente de deux parcelles de bois Gheluvelt. Les parties n'étant pas tombées d'ac cord sur le bail d'une terre de labour Noordschote. la Commission des Hos pices a cédé le bail l'ancien locataire qui a oflert 55 francs. Le Conseil émet un avis favorable. M. Begerem s'abstient. M. le Président. Je ne sais pas si M. Begerem est intéressé dans l'affaire. {Hilarité générale Renvoyé une prochaine séance pour examen. Le Conseil émet un avis favorable sur une délibération du Bureau de bienfaisance par laquelle, dans le but de satisfaire aux dispositions testa mentaires de M. Jules Capron, relati vement l'emploi d'une partie de son revenu la construction de maisons ou vrières, il a été inscrit au budget de l'exercice 1900, une somme de cinq mille deux cents francs, pour achat de 200 actions fr. 26-00, dans la société Eigen Heerd pour la construction de maisons ouvrières. La somme dépenser pour cet achat restera hypothéquée sur les maisons construire et reconstituera par la suite partiellement le capital dépensé pour droits de succession et autres frais ré sultés du legs Capron. M. D'Huvettere. Cela n'est pas possible. Une longue discussion s'engage sur ce point entre MM. Colaert et D'Hu vettere. H. le Président se refuse faire in scrire dans une délibération une chose qu'il ne comprend pas il ne l'a ja mais fait de sa vie. Finalement, le Conseil décide de re mettre cette question une prochaine séance. Le Conseil, sur l'avis du Collège échevinal, vote un crédit de fr. 210-00 imputer sur le budget de 1900, pour le transport des gardes qui se sont ren dus aux exercices Roulers. M. Boone. N'est-il pas question d'établir un Stand M. le Président. 11 en est plus que question le Collège fera rapport. M. Boone. Y a-t-il déjà un projet M. le Président L'ancien projet peut être repris. Ce Stand de 300 mè tres pourra être établi le long du ca nal. Le terrain se trouve main droite, en allant Boesinghe et se prête admi rablement pour ce genre d'exercices. Il pourra être d'une grande utilité pour la ville d'Ypres et produira, sans nul doute, certains avantages ses habi tants. La garde civique de Roulers, Courtrai et Mouscron pourra s'y exer cer au tir. M. D'Huvettere engage le Collège mettre immédiatement la main l'œu vre. M. Boone. J'appuie l'observation de M. D'Huvettere de mettre la main l'œuvre le plus tôt possible. M. le Président donne l'assurance ces honorables conseillers qu'il sera fait droit leur demande. L'ordre do jour étant épuisé et au cun membre ne demandant la parole, la séance publique est levée 6 h.40m. L'héritier présomptif de la couron ne, qui la capitale a fait une joyeuse entrée qui ne la cède en rien aux plus enthousiastes réceptions faites nos souverains, est né le 8 Avril 1875, au Palais de la rue de la Régence. Le prince Albert a fait, sous la di rection de M. Bosmans, des étude» hu manitaires complètes. Il parle couram ment plusieurs langues, notamment l'allemand, l'anglais et le flamand, qui lui ont été enseignés par M. Scheler, de l'Université de Bruxelles, qui rem plit pendant plus de quarante ans les fonctions de bibliothécaire la Cour. Son éducation militaire, dit avec rai son un de nos confrères, n'a pas été moins soignée que ses études littérai res. Elève de la 42e promotion d'infan terie et de cavalerie où il entra le 16 Décembre 1890, le prince Albert s'est concilié, parmi ses camarades de l'Eco le militaire, d'universelles sympathies, raison de sa bonté et de son affabilité. On cite de lui des traits qui le mon trent comme ayant hérité de toutes les qualités qui distinguaient son frère jamais regretté le prince Baudouin. Un détail généralement ignoré Son Al tesse Royale ne doit pas la conquête de l'épaulette la faveur royale il est sorti de l'Ecole après avoir passé de sérieux examens et avoir été classé 4 de sa promotion. Le prince Albert n'est pas qu'un brillant officier. 11 s'intéresse vivement aux questions sociales l'ordre du jour il a complété ses humanités par un cours universitaire auquel il s'est appliqué avec ardeur Son éducation diplomatique a été dirigée par M. le ministre d'Etat Lambermont, qui ne tarit pas en éloges sur la distinction d'esprit de son royal élève. M. le cha noine Lefebvre, de l'Université de Lou- vain, a initié le prince Albert la con naissance de la philosophie. Ajoutons que le roi des Belges suit d'un œil attentif les études de son ne veu, avec lequel il échange fréquem ment des vues, notamment au cours des événements qui passionnent l'opi nion publique dans notre pays. La ville, depuis l'ouverture du cours d'équitation, a pris un tout autre as pect les rues, de désertes, sont deve nues animées partout de vieilles con naissances se rencontrent et se donnent une bonne poignée de main. Nous avons eu pendant deux mois une idée de ce que serait notre ville, privée de l'école mon Dieu comme il ferait triste Le tiers de la population pourrait plier bagages et chercher son pain ailleurs. Et dire que nos maîtres, les cléricaux, semblent dédaigner cette grande res source pour la ville. Ils s'en inquiètent si peu, que jamais, ils ne se sont enquis de ce que sont devenus les 264,000 francs votés, il est vrai, par les Chambres la veille d'une élection, qui devaient servir l'agrandissement de la caserne de ca valerie et l'amélioration de ses instal lations. Ces 264,000 francs ont été votés, où sont-ils allés Ont-ils été employés pour la construction de l'école régi- mentaire Courtrai, ou bien ont-ils été eugloutis dans les millions que coûtera la nouvelle église du camp de Bever- loo Nous trouvons, et tous les honnêtes gens seront de notre avis, que le vote des deux Chambres doit rester acquis et respecté. Nous désirons savoir ce que le gou vernement clérical a fait des 264,000 francs. Dimanche soir des voleurs se sont introduits au Vatican et ont perforé un des nombreux coffres-forts. Ils en ont soustrait des titres de rente publique au porteur représentant un capital d'environ 400,000 francs. Les voleurs n'ont pas attaqué d'autres comparti ments renfermant d'immenses trésors- Le pape a fait prendre des mesures pour protéger tous ses autres coffres- forts contre les malfaiteurs. FEU MONSIEUR J I LES klLSDOXK. Hier ont eu lieu, au milieu d'un grand concours d'amis, les funérailles de M. Jules Kils- douk, aucieu professeur au Col lège communal supprimé de cette ville. Né Y près en 1830, le re gretté défunt s'était senti attiré de bonne heure vers les études littéraires et philosophiques et les choses de l'enseignement. Après de solides préparations au susdit Collège, il entra l'U niversité de Garni, où il conquit rapidement ses diplômes de can didat et de docteur en philoso phie et lettres. Il revint alors au lieu natal, et se laissa atta cher l'établissement où il avait reçu sa première instruction et fait ses humanités. Il y passa toute sa carrière, depuis son en trée jusqu'à l'heure de sa re traite, encore qu'il eût, diver ses reprises, l'occasion d'être avantageusement promu dans d'autres établissements. Excellent professeur, il aimait ses élèves et était grandement aimé d'eux en retour. Toute une génération reconnaissante a pas sé par ses doctes leçons, et peut témoigner des mérites de l'an cien maître. Travailleur assidu modeste dans ses goûts et dans ses habi tudes mesuré et digue dans sa conduite pondéré dans ses opi nions; sincère et ferme dans ses convictions tant politiques que religieuses respectueux pour i les convictions des autres, le re gretté défunt était vraiment un modèle de bon citoyen. Dévoué de corps et âme l'ancienCollège communal,dont la suppression sous une adminis tration nouvelle fut un des plus grands chagrins de sa vie, il n'hé sita pas sortir d'un repos bien mérité, et devenu même néces saire sa santé, pour s'occuper de la création et de l'organisa tion d'un Collège nouveau, Col lège qu'il dirigea avec succès tant que ses forces le lui permi rent. 11 accepta, en même temps, la charge de présider la Société de l'Union des anciens élèves du ditCollège et de l'Eco le moyenne. Le gouvernement, en récom pense de ses longs et loyaux ser vices, lui avait décerné la croix civique de lre classe. Conformément aux désirs ex primés, les funérailles ont été purement civiles et il n'a point été prononcé de discours sur la tombe. Ayant vécu sans bruit, M. Rilsdonk a voulu s'en aller de même. Les coins du poêle ont été te nus par MM. Vercamer, ancien Inspecteur de l'enseignement primaire l'avocat Bossaert Beesau-Brougniart et l'avocat Iweins. Un modeste monument sera, par les amis du défunt, érigé sa chère et vénérée mémoire. tion est due l'état de nervosité nu leur chef, depuis son a| fTç- avec le chef de la démocnmgara tienne. a e chré. Il est question d'une expérience- nouveau gaz faire aux Halle- C; rience laquelle le public geJ6*1* d'assister. a ph, Aucune modification ne sera a tée l'éclairage actuel de la papP°f- de la rue de la Gare avant qué^ et administration prudente n'ait tn0trç Ce nouveau gaz s'appelle Miero! L'expérience sera présidée na. Colaert, très expert dans la que8ti0n Un grand ffandnn, fruit sec du col legecommunal, n'ayant reçu pour té, éducation que celle qu'on ramflSa Marché an Poisson, a failli être r" receveur comme l'a été le commun i de nos pompiers. 3DÎ civil d un des plus braves ©t ,ut honnêtes citoyens de la villei tnér? certainement une verte leçon, heureu' sement- pour le malappris le tram allait partir; il en a été quitte pour la peur" DE E ÉTVT 7* V P H E S. A - PARTIE LITTÉRAIRE. catégorie B. 170 concurrents. 31. Inxpe Valère obtient la 31e place, avec 55 points sur 100(15 points sur 35 en rédaction flamande, 18 sur 35 en rédaction française et 22 sur 30 en histoire et géographie.) B. - PARTIE SCIENTIFIQUE. catégorie A. 225 concurrents. M. Busscliaert Mau rice obtient la 47" place, avec 51 points sur 100 (30 points sur 70 en ma- t homatiquoa ot Q4. pointa anr an mie.) Contrairement l'attente du public, la retraite dont on parlait avec pas sion dans tous les cafés, s'est passée dans la plus profonde obscurité. On avait parlé d'une retraite aux flam beaux, dont auraient fait partie toutes les musiques de la ville, même la Gran de Fanfare, et laquelle auraient as sisté MM. les Bourgmestre et Echevins en grande tenue, portant chacun une lanterne vénitienne. Quelle déception pour les nombreux curieux Cinq tambours, cinq clairons et deux trom pettes. On se demande pourquoi les pom piers, qui assistent toutes les proces sions et tous les concours de bétail, n'ont pas participé cette ma nifestation patriotique. D'après les renseignements obtenus, leur absten C-oncoms de reiiseigiieiueul ntoveii du 1' degré, en 1900. O'VPRES. COMPOSITION FLAMANDE. Troisième des humanités anciennes [sections réunies). 31. Aruylsteker JLCiuile obtient la 2e mention honorable. 14eplace sur 132 concurrents, avec 68 points 100. obtient la 32e place sur 160 conçue rents, avec 60 points sur 100. M. Lefèvre AlbeU obtient la 33e place sur 160 concur rents, avec 60 points sur 100. Quatrième des humanités modernes [sections reunies). M. Goetlials Arthnf obtient la 18e place sur 160 concurrents- avec 61 points sur 100 31. l^ambin l>ésiÉ' obtient la24e place sur 160 concurrents, avec 59 points sur 100. Toutes nos félicitations MM- BusschaertVuylsteherCourte, Lefèe*1' Coelhals et Lambin et leurs professeurs Le Volkseeuw, journal de l'abbé baens. no® donne quelques échantillons de l'ignoble fr de électorale commise Alost, le pays de1 gie cléricale. Les listes électorales dress Alost fourmillent de faux. Jugez-en Cautaerl Joseph, rayé des listes de la P°,')Djî. tion depuis le 6 Octobre 1896, se trouve scrit sur les listes électorales en 189. De Nil Joseph, petit-frère, se trouve i°,^ comme électeur pour 1899 alors q!1 quuté Alost en 1891. De Coek Josse, inscrit comme élefteiT voix avec un revenu cadastral de 264 On s'informe chez le receveur des con j, tioi.s et le revenu cadastral nest d 132 fr. -28

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2