Chroniquede la ville.
CONFERENCE
Du travail pour les vitriers
La Ste Cécile
chez les Anciens Pompiers
Les Collèges
des langues mortes.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
Jeune Garde libérale
d'Ypres.
Société de gardes civiques
Nominations.
Chemin vicinal pavé.
Ministère de la Justice.
Succursale. Erection
DE BEUKELAER S ^aml.la ;Mers
Cornines.
DIMANCHE IB DÉCEMBRE 1900.
11 ne paraît pas douteux que beaucoup de
travailleurs compris dans les catégories énu-
mérées pjr M. Anseele seront considérés com
me ouvriers, même s'ils travaillent la pièce
ou l'entreprise. 11 ne faut pas, d'ailleurs, te
nir compte excluMvemeot de la situation ac
tuelle des vieillards de 65 ans et plus, mais
aussi de la condition habituelle de leur vie an
térieure.
Question adressée par M. Dufrane
M. le ministre de l'industrie et du tra
vail
On affirme dans certains journaux que les
penMOnnaires des caisses de prévoyance, sub-
sidiées ou non, des mutualités libres d'autres
caisses privées, ne jouiront pas de l'allocation
de 65 tr allouée par la loi, dite des pensions
ouvrières, quel que soit le taux de leur pen
sion. On ajoute que les veuves d'ouvriers in
dustriels, qui touchent de ce chef des mensua
lités de 6, 8 ou 10 fr. aux caisses spéciales, ne
seraient pas admises au bénéfice de la loi, le
gouvernement estimant qu'on ne peut les con
sidérer comme étant sans ressource.
Si ces commentaires de la loi étaient
exacts, ce serait évidemment une interprétation
trop restrictive.
Au moment où les autorités communales
et les comités de patronage doivent être réunis
pour émettre leur avis sur la valeur des de
mandes d'allocations, il importe que tout doute
soit écarté sur les deux points indiqués.
Je prie donc M. le ministre compétent
d'examiner ces deux points et de leur donner
une solution légale et surtout bienveillante,
c'est-à-dire humanitaire.
Réponse de M. Surmont de Volsber-
ghe, ministre de l'industrie et du tra
vail
t La question de savoir si un ouvrier ou an
cien ouvrier se trouve dans le besoin, au sens
de l'article 9 de la loi du 10 Mai 1900, est es
sentiellement une question de fait les comi
tés de patronage auront la trancher, dans
chaque cas particulier, d'après les éléments qui
leur sont fournis. Le gouvernement ne peut,
en ce qui le concerne, que se référer la défi
nition contenue dans l'article 6 de l'arrêté du
20 Octobre 1900, qui est ainsi conçue
t Sont considérés comme se trouvant dans
le besoin, ceux dont les ressources mises en
rapport avec leurs charges, sont ordinairement
insuffisantes pour qu'ils puissent pourvoir par
eux-mêmes leur subsistance.
Séance du 28 Novembre 1900.
Question posée par M. NOLF,
au ministre des chemins de fer
Les habitants de Neuve-Eglise prient l'ad
ministration des postes de leur accorder une
troisième distribution par jour, leur commune
n'étant desservie que par deux distributions,
l'une 8 heures et demie, l'autre vers 18 heu
res, ce qui est insuffisant.
Le courrier le plus important de la jour
née, comprenant notamment les journaux, sé
journe la perception d'Ypres d'abord, ensuite
au bureau de Neuve-Eglise de 8 heures du ma
tin 18 heures du soir, alors qu'il pourrait
être expédié par le tram quittant Ypres 11
h. 50 m. et être distribué Neuve-Eglise vers
13 heures.
Une distribution 13 heures s'impose, sur
tout le Dimanche la correspondance, par
suite du repos dominical, reste en souffrance
pendant vingt-quatre heures et les journaux du
Dimanche ne sont remis que le Lundi.
Le ministre ne pourrait-il pas faire droit
cette juste réclamation
Le ministre répondra cette ques
tion, Mardi. Dans notre prochain nu
méro nous publierons sa réponse.
Dans la nuit de Mardi Mercredi des
voyous ont trouvé plaisir briser
quantité de carreaux de vitres dans un
grand nombre de maisons de la ville.
Ces individus, certains de ne pas
être dérangés dans leur travail, s'en
sont donnés cœur joie.
Si l'administration communale, qui
a le devoir de veiller sur la propriété
des habitants, organisait un service de
veilleurs de nuits, de pareils faits ne
se présenteraient pas.
Aujourd'hui les malfaiteurs peuvent
en prendre leur aise. La surveillance
est complètement nulle la nuit la po
lice se repose des grandes fatigues de la
journée, elle ronfle.
Faudra-t-il donc pétitionner pour
rappeler au Conseil communal qu'il est
des devoirs auxquels il ne peut pas se
soustraire
Quand il s'agit de jeter de la poudre
aux yeux, on trouve des milliers de
francs. Alors il n'y a plus d'argent pour
les services indispensables.
C'est triste d'être administrés de la
sorte
Dimanche dernier l'Harmonie des
Anciens Pompiers a dignement fêté la
S(e Cécile.
A 11 heures, la musique et la Com
mission se sont rendues chez le chef,
M. Henri Moerman. Comme les années
précédentes, une aubade lui a été don
née.
Les musiciens voulant rendre un té
moignage de gratitude et de cordiale
sympathie leur bien-aimé chef lui
ont offert sou portrait. Ce fut une bien
douce surprise pour M. Moerman, car
les musiciens s'étaient promis de ne
pas ébruiter la décision qu'ils avaient
prise.
M. Emile Degroote fut chargé par
ses camarades de présenter le cadeau.
Il s'exprima comme suit
Cher Chef,
Je suis heureux, en ma qualité
b d'un des plus anciens musiciens de la
Société libérale des Anciens Pompiers
de cette ville, de pouvoir être l'inter-
prête de tous mes camarades pour
rendre un hommage public de sincè-
b re reconnaissance l'homme méri-
b tant qui, depuis le 12 Juillet 1895.
s dirige notre Harmonie avec tant de
b talent et qui, par son caractère affa-
b ble, a su acquérir l'amitié, l'estime
b et l'affection de tous ses subordonnés.
b Grâce vous, cher Directeur, l'Har-
b monie des Anciens Pompiers a atteint
b une grande réputation. L'étranger,
b plus que sa propre ville, apprécie
b hautement sa valeur.
b Vous pouvez être fier de vous trou-
b ver la tête d'une telle harmonie,
b mais nous aussi nous pouvons être
b fiers de pouvoir apprécier vos con-
b naissances musicales et de posséder
b un maître qui journellement encore
b agrandit la renommée de l'Harmonie
b des Anciens Pompiers.
b Daignez recevoir, cher Chef, votre
b portrait. Il vous est offert de tout
b cœur par vos musiciens qui forment
b des vœux pour que vous les condui-
b siez pendant de longues années enco-
re dans la voie de l'art musical.
b Vive notre Chef
b Vive notre cher Directeur M. Henri
b Moerman b
M. Moerman remercia ses amis et les
assura de tout son dévouement la So
ciété.
De midi 1 heure avait lieu au local
un Concert-promenade. Enormément
de monde. Nous avons remarqué dans
la foule plusieurs adversaires politi
ques Nous aurions souhaité en rencon
trer davantage. Ils auraient pu juger
par eux-mêmes de la valeur de notre
harmonie.
A 7 heures un souper réunissait la
Ghâlellenie tous les musiciens et la Com
mission. Ail heures on quittait la ta
ble, heureux de s'être trouvés en fa
mille.
Nous tenons remercier publique
ment J/11® Marie Aelbroucq pour les
soins tout particuliers qu'elle a appor
tés dans la préparation des mets et
dans le service de la table. Tous les
convives indistinctement n'ont que des
félicitations lui adresser.
Aujourd'hui, Dimanche, Concert sui
vi de Bal.
Dimanche prochain, promenade en
ville, en musique. A 1 1/2 heure, au
local, banquet de Ste Barbe Espérons
qu'un grand nombre de membres ho
noraires y assisteront.
(Suite et finvoir nos nos des 28 Octobre
11, 18 et 25 Novembre 1900).
L'organisation des athénées eux-
mêmes devra, d'ici peu de temps, être
réformée, afin de mieux répondre aux
nécessités de la vie actuelle. Des som
mités de l'enseignement, telles que M.
Monseur, professeur l'Université de
Bruxelles, M. Wilmotte, professeur
l'Université de Liège, ont fondé une
Ligue pour la Réforme de l'Enseignement
moyen. Cette réforme aura pour effet
de diminuer, encore, dans les établis
sements de l'Etat, l'importance des
études de grec et de latin au profit de
celles des langues vivantes et des bran-
I ches scientifiques.
Dans la séance solennelle de rentrée
de l'Université libre de Bruxelles. M.
le recteur Prms a prononcé un vigou
reux réquisitoire en faveur de cette
nouvelle étape des progrès de l'ensei
gnement. Le savant professeur n'en
tend nullement supprimer l'étude du
latin et du grec il reconnaît que cet
enseignement est indispensable aux
historiens, aux philologues, aux juris
tes faisant de la science, aux théolo-
gues, aux spécialistes ayant vérifier
des textes, des chartes, des diplômes.
Mais il estime qu'il devrait faire l'objet
de cours spéciaux, de doctorats spé
ciaux.
Et les collèges épiscopaux. patronnés
ou non, en sont toujours leur ensei
gnement préhistorique C'est la fail
lite de l'enseignement libre.
Cependant la loi de 1850 prescrit
que les établissements privés, pour
prendre part au concours officiel, doi
vent avoir une organisation analogue
celle des établissements soumis au ré
gime de la loi du l1'Juin 1850.
Comment le gouvernement permet-il
encore aux communes de subsidier des
collèges qui persistent ne pas organi
ser, conformément la loi, un ensei
gnement scientifique ou commercial
Dans toute la province de la Flandre
occidentale, il existe deux athénées
royaux, Bruges et Ostende. Contes-
tera-t-on sérieusement la nécessité de
créer dans le sud de cette province,
deux établissements similaires, un
Courtrai et un Ypres X.
PROGRAMME du Concert suivi de Re
doute qui aura lieu Dimanche 2 Dé
cembre 1900, 7 heures du soir, au
local, rue du Séminaire
lre Partie.
1. Das Bienenhans, pas redoublé.
X....
2. Avènement, ouverture marche.
Moerman.
3. Rigoletto, fantaisie, Verdi.
4. Estudiantina, valse. Waldteufel.
2e Partie.
1. Lucrèce Borgia, fantaisie pour saxo
phone soprano, par M. G. Lamote.
Donizetti.
2. Li©8 frères Ludovic, duettistes de
genre, dans leurs créations.
Hervé.
3. Le dernier sommeil de la Vierge,
Îrélude pour violon par M. M.
asseel. Massenet.
4. a) Intrigue Carnavalesque,
Moskowski.
b) Gazouillement du Printemps,
Sinding
pour piano par M. H. Moerman.
5. Les frères Ludovic, dans leur réper
toire. Guetteville.
3® Partie.
REDOUT E.
Le banquet annuel l'occasion de la
Ste Barbe aura lieu au local, le Diman
che 9 Décembre prochain, 1 1/2 heure
précise.
Les membres de la Société qui dési
rent y participer sont priés de se faire
inscrire chez M. Dehollander-Harteel,
limonadier.
La liste de souscription sera définiti
vement close Jeudi 6 Décembre 1900.
La première conférence aura lieu au
local des Anciens Pompiers le SAME
DI 15 Décembre 1900. Elle sera donnée
par MM. Ernest NOLF, député, et
Aug LESAFFRE, avocat, et roulera
sur la loi de 1900, sur les pensions ou
vrières.
Tir ordinaire du 29 Novembre 1900
Legon Emde,
Masscheleiu,
Vermeulen,
Beke,
Butaye Emile,
Froidure Hobert,
Butaye Arth,
25 25 25 25 25 125
20 25 25 25 25 120
20 25 25 25 25 120
20 25 20 25 25 i15
20 25 25 20 25 115
25 25 20 20 25 115
20 20 25 25 20 110
.t-Q
Nous avons reçu trop tard, pour l'in
sérer dans notre n° de ce jour, le
compte-rendu de la séance du Conseil
communal de Comines. Un article sur
la pêche ne pourra, lui ausâi, paraître
que Dimanche prochain.
M. Smets (H.), actuellement cootro
leur des contributions directes, des ac
cises et de comptabilité de lre classe
Contich est nommé receveur des cou
tributions directes et accises Pon0
ringhe.
M. Ullens (E.-N.), actuellement re
ceveur des mêmes impôts Zwevezeele
est nommé Hooglede en cette qualité
Un arrêté royal du 17 Novembri
1900 autorise les Conseils communaui
de Staden, Langemarck et Westroose
beke, en vue de la construction d'ui
chemin vicinal pavé de Staden Lan
gemarck. avec embranchement versé
station de Westroosebeke, acquériï
les terrains nécessaires l'exécutioi
de ce projet, soit l'amiable, soit pai
voie d'expropriation pour cause d'uti
1 lté publique.
LÉOPOLD II, Roi des Belges,
A tous présents et venir, Salui
Vu la proposition de M. l'Evêque d
diocèse de Bruges, tendant obtem
1 érection en succursale du hamea
le Bizet b Ploegsteert
Vu etc
Sur la proposition de Notre Ministr
de la Justice,
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. 1r. Le hameau le Bizet b,
Ploegsteert, est érigé en succursale.
Cette succursale sera limitée comm
suit
A l'Est par le ruisseau de Warnave.
Au Nord, par le côté sud du gravie]
de Ploegsteert Nieppe, par les ruis
seaux Warnave et de la Rabecque.
A l'Ouest, par le Chemin des Re
nards b.
Au Sud-Ouest et au Sud, par la Ly
et la frontière française.
Art. 2. Un conseil de fabrique y seri
immédiatement établi conformamanf
l'art. 6 du décret du 30 Décembre 1809
Notre Ministre de la Justice es
chargé de 1 exécution du présent ar
rêté.
Donné Bruxelles, le 24 Novembre
1900.
LÉOPOLD.
Par le Roi
Le Ministre de la Justice,
J. Van den Heuvel.
nn nnnr/nr pn,n Chocolaté Wafers
Touring Club WaîeTs
Au début de la dernière séance tenue
par notre Conseil communal, le bourg
mestre a cru devoir protester, contre
l'insertion dans les colonnes du Progrès.
du compte-rendu des séances de cette
assemblée
Nous comprenons qu'il ne plaise pas
notre maïeur de voir les électeurs,
j uger leur j uste valeur, les aigles qui
composent la majorité cléricale du
Conseil. Mais il aurait pu exprimer sod
désir d'une façon plus courtoise II110
nous aurait pas obligé lui dire
se trompe s'il croit nous en impo8er
avec ses gros mots
Si vous prêtiez une oreille plus at
tentive certains échos, vous sauriez,
Monsieur, que l'épithète que 70a5
nous avez appliquée si gratuitement,
trouverait meilleur placement.
R. Dumould'-
donnée par
M. Ernest NOLf)
Membre
de la Chambre des Représantant-"
M. l'Avocat LESAFFRE y pr^
également la parole. Il traitera
pensions ouvrières.
Toux, BronchitesLE THER
moqb