Comines. Neuve-Église. La Liberté catholique. Marchés. sssnffos1-'13"00 00~00 ,d-de im: LEÇONS PARTICULIÈRES aux écoliers. Choses et autres. Eludes sur quelques Artistes Br ugeois par .Uedard Verkest. DE BEUKELAEB'S s;phr Une BICYCLETTE pour fr. 9-50. Comment cela est-il possible 00GoÔCOréeS fr" 13 00 cosseltes- 13-80 f dressés r>n dépit des règles du bon goût et de 1 harmonie des proportions. La ville de Bruges, il y a quelques années, a érigé ses frais, place du Parc, la reproduction d'un de ses an ciens pignons de bois. Mais Ypres, autre guitare la dé molition de ces pignons fut encouragée par ,ous les moyens et ici ces façades de bois étaient admirables, témoins les dessins d'Auguste Bôhm. conservés an Musée. La plupart des maisons élevées dans cette ville, depuis quelques années, sont d'une médiocrité peu ordinaire du style moderne alors qu'ici l'imitation de 1 ancien paraît tout indi quée Et quel moderne Du terre terre, des dessins d'élèves de l'école primaire. Pour s'en rendre compte, il suffit de parcourir le Boulevard Ma- lou, la rue du Temple, la Grand'- Place, rue d Elverdinghe, rue de Dix- mude; on dirait un concours de grima ces. Ce qu'il y a de déplorable dans cette histoire, c'est que précisément la plu part de ces constructions atfreuses s'élèvent sur des terrains mis en vente par la ville elle-même. Ah si les vieux Yprois qui ont éle vé, il y a des siècles, avec tant de goût, de sentiment artistique vos Balles, vo tre Hôtel de Gand et vos nombreux pi gnons plus ou moins bien conservés si ces vieux Yprois revenaient, avec quelle amertume ils constateraient la décadence de cet art qu'ils ont créé avec tant de génie! Et voilà que l'on entame des rues nouvelles. Sera-ce encore pour laisser commettre de ces laideurs qui passe ront l'histoire Ou bien, cette fois, l'autorité com munale tentera-t-elle un vigoureux ef fort pour ne pas compromettre jus qu'au bout votre réputation de ville archéologique Sinon,d'ici quelque cinquante ans, le touriste, dans son Bœdeker, raiera d'une croix les pages consacrées la ville d'Ypres et se contentera de visi ter les localités, telles que Bruges, qui auront su faire respecter leur renom artistique. Un étranges,. S'adresser au Bureau du Journal. Nous prions M. l'ingénieur des ponts et chaussées, maintenant que la maison de santé la porte d'Elverdinghe est complètement achevée, de bien vouloir faire remettre en bon état le trottoir, devenu impraticable pour les piétons quand il pleut; partout des flaques d'eau difficiles éviter ou franchir. Nous aurons dans quelques jours, d'après les affirmations du Jotirnal d'Ypres, beaucoup de touristes; ils pourront admirer nos beaux monu ments tombés en ruines depuis que les cléricaux sont au pouvoir, nos monu ments sont totalement oubliés pas la moindre subvention pour les restaurer: toutes les ressources du pays sont pour les grandes villes ou pour la construc tion de nouvelles églises; pour s'en convaincre, on n'a qu'à consulter le Moniteur. La phalange artistique la Grande Fanfare a été au festival de Menin comme d'habitude, elle a eu énormé ment de succès les morceaux ont été enlevés avec beaucoup d'ensemble et avec un brio rendre des points la musique des Carabiniers, reconnue ce pendant comme très forte elle eût été chaleureusement applaudie, mais la Place était déserte, le froid ayant chassé le monde elle a dû se contenter d'un beau bouquet oflert par le comité organisateur, qui a voulu rendre hom mage au courage malheureux Un article bien long a paru dans le Journal Y Ypres, qui traite la question des pensions de vieillesse hauteur, en faisant l'exposé du nombre des mal heureux de notre arrondissement, n a visé qu'à encenser notre ex-maïeur. devenu ministre il y a vraiment de quoi, 65 trancs par an, pas 20 centimes par jour. Cette pension vraiment dérisoire ne mérite certainement pas cet éloge pom peux nous n'y trouvons, de la part du Journal f Ypres, que de la réclame électorale. Nous verrons si le Journal d'Ypres, devenu depuis quelque temps d'une tendresse, pleurer debout pour les ouvriers, voudra engager les sénateurs et députés cléricaux voter le projet de loi déposé par les libéraux, qui assu rera aux ouvriers invalides ou arrivés l'âge d'être pensionnés une pension de 360 francs l'an: au moins cette pen sion n'est pas ridicule et méritera la reconnaissance du travailleur Le Chocolat De Beukelaer est sapérieur aux chocolats Suisses et Français. Nous lisons dans la Patrie de Bruges: 39 concurrents avec 102 projets ont pri» part au concours organisé par l'administration communale de Bruges pour la confection de projets de mai sons et de bâtiments ériger sur le territoire de la ville. Le Célèbre Dr Bauchard de Paris dit dans son dernier traité de Médecine que la Pilule purgative du Dr Wal- tliéry est un remède infaillible contre les constipations et les dérange ments d'estomac. r Le Journal de Bruges consacre cet intéressant travail un article signé Q. M., que nou3 reproduisons avec plaisir. Le voici L'ouvrage de Monsieur Médard Verkest, que nous avons annoncé et que le public attendait avec impatien ce, vient enfin de paraître. Il est inti tulé Studïén over Brugsche Kunste- naars et est consacré Edmond Van Hove, Alexandre Hannotiau, Henri Pickery, Gustave Pickery, Charles Rousseau, Flori Van Acker et Emile Verbrugge. Il renferme septante-quatre illustrations, dont la majeure partie sont inédites et vingt cinq hors texte. Les soins matériels donnés l'édition par M. A. De Marteau, fils, de Tongres, en lont un livre digne de figurer dans les meilleures, dans les plus riches bi bliothèques. Mais si la forme est jolie, le fond est plus attachant encore. M. Verkest y fouille l'œuvre et le caractère de nos principaux, de nos plus sympathiques artistes, tous inspirés par Broges-la- Belle, Bruges où, dit l'auteur, l'on doit être né ou habiter depuis des années, pour en saisir complètement le charme et la poésie. C'est avec plaisir que l'on parcourt les très agréables causeries de M. Ver kest, qui, sans prétention, dans un style familier, fait preuve de beaucoup d'observation et de sentiment. Il dé taille non seulement avec ordre l'œu vre de l'artiste qu'il étudie, mais don ne chacun sa note personnelle, son cachet particulier et dès lors le rend plus intéressant, encore, sans toutefois établir des comparaisons qui pour raient faire trop briller celui-ci, ou peut-être amoindrir celui-là. 11 rompt en même temps une lance en faveur des artistes de province, qui fort souvent sont sacrifiés ceux qui s'agiteDt plus près du soleil, qui habi tent la capitale. Le gouvernement, les autorités ne font guère d'acquisitions dans les salons de nos cercles artisti ques Bruxelles ils achètent cha que occasion dans des expositions par ticulières. On dira que les artistes ont leur disposition les salons triennaux pour se faire valoir erreur protonde, car là, règle générale, c'est l'étranger qui emporte la part du lion. M. Ver kest a entrepris œuvre généreuse et grande en établissant sous son vérita ble jour la réputation de nos artistes- concitoyens, en les tirant de l'oubli immérité qui les décourage. Les Bru- geois et tous les amis des arts lui sau ront gré de ce très louable eftort en acquérant son superbe volume et en le répandant efficacement. L'ouvrage en est d'ailleurs digne en tous points. Nous aussi, nous avons lu avec le plus vif intérêt l'attachante publica tion de M Médard Verkest et nous nous rallions sans réserve aux appré ciations élogieuses de notre confrère brugeois. Nous sommes heureux de pouvoir ajouter que les Eludes sur quelques ar tistes brvgeois se vendent rapidement. C'est donc un franc succès. Nous en fé licitons bien sincèrement M. \erkest. La Rédaction. Chocolaté Wafers Tourmg Club Waiers La partialité révoltante avec laquelle notre premier magistrat dirige les séances de notre conseil communal a été de nouveau la cause des incidents qui ont marqué la dernière réunion des membres de cette assemblée. Chaque fois que le citoyen Deltour développe ses propositions ou s'il deman de quelques éclaircissements, propos de comptes par trop embrouillés, no tre aristocratique Don Juan s'évertue l'interrompre chaque instant, espé rant ainsi le lasser ou l'intimider. -il faut ajouter qu'il est bien secondé, dans cette besogne, par les caméléons qui forment sa majorité. Que les Soete, que les Tailleu, que les Bonté soient assez grotesques pour essayer d'empêcher par leur obstruc tion l'un de leur collègues de remplir fidèlement son mandat, il n'y a rien d'étonnant. Mais que notre bourgmestre s'abaisse jusqu'à leur donner l'exemple, qu'il s'oublie jusqu'à provoquer par son impertinence et ses railleries l'unique conseiller qui n'ait pas consenti fer mer les yeux sur sa gestion et qu'il ait, après, la prétention de le traduire en justice pour offense son auguste per sonne, croyant peut-être se faire oc troyer par les juges un certificat que ses concitoyens ne voudraient proba blement plus lui donner, cela n'est certes pas compréhensible. Il est temps, il est grand temps que les électeurs cominois nettoient cette écurie d'Augias. S' Just. Lecteurs. Si vous êtes pâles, faibles et anémiques, fortifiez-vous avec la Pilule du D' et vous retrouverez de suite teint frais, forces et vigueur. 1 fr. 75 dans toutes les pharmacies. N'est-ce pas le Journal d?Ypres, l'or gane des mystifiables, qui écrivit un jour que l'avènement des catholiques Neuve-Eglise marquerait, avec la fin du Régime de la Terreur, brrr! l'avènement de la vraie liberté Eh bien elle est belle, votre liberté, Messieurs les cafards, et vous vous en tendez merveille l'appliquer. Après avoir au nom de la liberté privé M. Mahieu des trois cents francs qui lui permettaient de vivo ter après avoir toujours au nom de la liberté refusé, par votre silen ce, la réhabilitation que nous avions instamment demandée en faveur de ce brave et honnête homme voila que, encore au nom de la liberté, vous dé fendez notre vendeur de journaux de s'en aller, criant bien haut par les rues du village: «Les premiers actes de notre nouveau magistrat Pour recourir cette mesure de ré pression, il faut que vous soyez bien persuadé, M. Therry, que ces premiers actes ne vous lont guère honneur. Car, enfin, on sait très bien Neuve-Eglise que ce n'est pas votre indiscutable, modestie qui vous empêcherait d'em pocher assidûment tous les compli ments que pourrait vous décerner le premier venu de vos humbles adminis trés, celui-ci lut-il même notre brave petit Braem le compagnon Louis pour les socialistes. Sous le régime de la Terreur Libé rale, aucun Neuve-Eglisois ne se sou vient d'avoir connu la moindre mesu re contraire la liberté. Il y eut pourtant alors des époques autre ment agitées, celle notamment où vé cut et mourut le journal De Nieurt- kerknaar de dégoûtante mémoire, l'odieux pamphlet éclos spontanément tel une mouche m.. îel sur un tas d'immondices cléricales et étouffé dans ses langes par la plus significative manifestation du dégoût public. Continuez nous administrer, Mes sieurs, selon la large conception libéra le que nous promettent vos glorieux débuts. Faites-nous sentir bien fort que vous êtes nos maîtres, nous ne pouvons mal de nous en plaindre. Faites-nous des griefs, de grâce beaucoup de griels dont nous puissions nous servir aux prochaines élections. Sous ce rapport, nous vous devons beaucoup déjà, et ie corps électoral, soyez-en persuadés, vous témoignera bruyamment sa reconnaissance. Que diriez-vous donc, Monsieur Prosper, si les braves Neuve-Eglisois et ils en sont bien capables pour reconnaî tre vos services rendus voùs ren voyaient. la première occasion, vo tre chère étude privée votre bras gauche Liévin ses manipulations odorantes, votre bras droit Jean et ses deux confrères en agriculture leurs charrues respectives dont ils sont la fois le complément indispensable et le plus bel ornement Et, ce propos, pourquoi Messieurs Therry et Ollivier, qui ne sont en défi nitive les élus de personne, puisqu'ils sont entrés tout petits et tout penauds au Conseil avec la permission des libé raux, ne feraient-ils pas une réponse significative nos attaques en démis sionnant Sûrs de leurs cinquante voix de ma jorité, ils n'ont rien redouter ni des libéraux, réduits l'impuissance, ni des socialistes, dont la valeur numérique ne dépasse pas la douzaine, selon le Journal d'Ypres. Ce serait une superbe occasion pour tous les partis de se compter et pour nos âââdministrateurs d'apprendre comment la population de Neuve-Eglise apprécie leurs premiers actes. Seulement, vous verrez qu'ils n'en feront rien. Parce que?... Mais parce qu'ils n'ont déjà que trop faire masquer de leurs larges mains cette partie du corps où nous leur applique rons nos bottes, vigoureusement.... Et parce qu'une élection, comme la der nière, ça coûte trop cher On en sait quelque chose Ypres et ailleurs Vous en trouverez l'explication dans notre prospectus, que nous envoyons gratis sur demande. Adressez carte postale Impérial Fahrradwerke, Maastricht. 2COOOOOOO ©■iooooooo —«^OOO 20 <3^ oooooooo ooooooc^o OOOOOCCsOr-t O O O O O G-l o o o o o o o O CD O O 7*5 O CD CD O 3^ O" OD .5® o s =3 'D C -13 c s y a- ci* a- ea o ALOST, 11 Mai. Froment, par 132 lit. 50c.,fr. 00-00 00 00; méieil. OO-OOà 00-00 seigle, 00-00 00-00, avoine, 18-00 00-00 Pommes de terre, 100 kil., 7-30 8-00, beur re, 3 kil., 7-80 8-00, œufs, les 23, 1-63 2-00. Houblons, lre marque, par 50 lui., fr. 68-00, dilo, 1900, 00-00 autres marques 00 00 00-00. Lin, 3 kil 0-00 0-00. COURT RAI, 13 Mai. Froment bl. 100 kil. 16-75 00-06. id roux, 16-00 00-00 sei gle, 12-00 12-50; avoine, 16-50 00-00- Pommes de terre jaunes, 7-00 7-50 routes' 0-00 a 0-00; beurre, 1/2 k,l. 1-15 l-fs - œufs les 25, 1-60 1-87. Huile de colza, 100 kil. fr. 66-00 00-00 - id. de lin, 11-50 00-00 graine de colza 28-00 00-00 ,d. de I,33-00 00 00 Nitrate de soude, disponible Anvers, fr. iu-bo sulfate d ammoniaque, id. 27-15. Bétail: N'ombre de bêtes exposées en vente aciies, 201 génisses, 160 taureaux, 72 bœufs, 19 porcs, 12. Lire les autres arti cles lïl -Jte

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 3