Chroniquedela ville.
M. Ernest NOLF
Chambre
des Représentants.
TJn Aveu.
Budget de l'Agriculture.
DISCOURS
"rVous avons un mi-
nistère qui s'ingénie
provo<iuei- le mécon
tentement partout et
qui introduit dans ses»
actes et ses» nomina
tions le règ ne <lc 1
traire et tle sa volonté
hautaine et dédaigneu-
«e,
Extension Universitaire.
Justice électorale.
Enfin, m. Ebnest NOLF, représen
tant, au nom de Y Association Libérale
d Y près, a prononcé le discours que
voici
b Messlecbs,
Nôtre législation électorale, en
réunissant en une seule et même cir
conscription nos arrondissements de
Courtrai et d'Ypres, est venue donner
une consécration légale aux rapports
d'amitié et de solidarité, qui unissaient
déjà les libéraux courtraisiens et
yprois.
Vos victoires sont désormais les
nôtres vos deuils nous les partageons.
a La triste nouvelle de la mort de
M. Lust, que nous avons appris con
naître plus particulièrement lors de
nos élections législatives du 27 Mai
1900, a eu son douloureux écho daus
notre arrondissement.
a Au nom de notre Association libé
rale, au nom de tous nos cercles politi
ques, au nom des électeurs qui, libre
ment, ont appuyé de leurs suffrages la
candidature de celui qui n'est plus, je
viens au milieu de vous me faire l'in
terprète de nos regrets et de notre re
connaissance.
a D'autres plus autorisés vous ont
rappelé les immenses services rendus
par le défunt son activité et son ar
dent amour pour notre cause commune
se sont manifestés plus spécialement
dans vos sphères courtraisiennes.
a Quant nous, nous aimons nous
souvenir que. lors de nos dernières
élections législatives, il n'hésita pas un
seu 1 instant faire le sacrifice de ses
convenances personnelles pour mettre
au service de ses amis politiques l'ap
pui de son talent et l'influence de son
nom.
M. Lust était un convaincu.
Tous ceux qui l'ont suivi dans sa
campagne électoralesontencore impré
gnés de sa chaude et éloquente parole,
qui traduisait si fidèlement l'élévation
de ses sentiments, la sincérité de ses
convictions et l'inébranlable foi avec
laquelle il envisageait le triomphe final
de ses idées.
Nature droite et généreuse, il s'est
rangé sous notre drapeau il n'a cessé
d'occuper une place active dans nos
rangs, parce qu'il y avait trouvé le
terrain réellement propice pour réali
ser les conceptions philanthropiques
qui l'ont passionné toute sa vie en tra
vaillant au bien-être du peuple, son
émancipation dans tous les domaines.
Aussi ce peuple qu'il aimait tant
ne lui ménage-t-il pas ses regrets
Ypres comme Courtrai, c'est le mê
me hommage d'estime qui sort de tou
tes les bouches. Partout il n'y a qu'une
voix pour dire M. Lusi était dans
toute l'acception du mot un homme de
bien.
rt Je m'incline devant ce jugement
de l'opinion publique et c'est dans une
parfaite communion d'idées avec elle,
qu'au nom de mes amis et au mien,
j'adresse notre sénateur suppléant le
suprême adieu.
PRONONCÉ PAR
en séance du Jeudi 30 Mai 1901
3X. INolf. Je me rallie pour ma
pari aux observai.ons qui onl été présentées
par mon ami et collègue M. Liefmans, qui est
venu vous demander la révision du contrai de
bail dans le sens d'une proieciion olus efficace
des inlérèts du cultivateur. Je me prononce
comme lui conire le privilège exorbitant du
bailleur, qui est une entrave l'organisation sé
rieuse du crédit agricole et qui pour ce motiT
déjà devrait être réduit dans de justes limites.
Je demande comme lui l'obligation du congé
préalable pour les baux ruraux sans écrit. Il
ne faut pas que le fermier soit la merci de
propriétaires peu scrupuleux: .N'oublions pas
qu'il en existe.
Enfin, comme mon ami M Liefmans, je vou
drais voir réduire l'impôt foncier.
Je signale en passant les dispositions draco
niennes de la loi sur la cbasse. notamment
celle qui punit de peines vévères la simple
détention d'engins prohibés même lorsqu'il
n'est pas établi que le prévenu a eu l'intention
de commettre un délit Des abus incontestables
peuvent en résulter Quel est le fermier qui
peut se dire l'dbri des vengeances d'un ou
vrier qu'il aura congédié?
La loi sur la chasse contient d'autres dispo
sitions non moins critiquables je ce m'étends
pas.
Je désire simplement ajouter, qu'eo présence
des peines exorbitantes que cette législation
consacre, l'on ne saurait trop se montrer cir
conspect dans le recrutement des gardes-
chasse, c'est-à-dire dans leur admission au
serment.
Bien souvent les tribunaux doivent s'en rap
porter aux seules déclarations des agents ver
balisants: or il en est parmi eux qui ne sont
pas précisément des modèles de probité. Il
n'est pas rare d'en rencontrer qui ont leur
actif des cas,ers judiciaires plus ou moins bien
fournis.
Ce qui aggrave la situation, c'est que cer
tains propriétaires vont jusqu'à donner des pri
mes leurs gardes, lorsque leurs procès-ver
baux sont suivis de condamnation.
Mais j'ai bâte, vu le temps limité qui m'est
accordé, d'en arriver l'objet que j'ai spéciale
ment eu en vue dé traiter. J'entends parler de
la culture houblonnière qui miéresse si haut
point l'arrondissement que j'ai l'honneur de
représenter.
Déjà, lors de la discussion du budget des
voies et moyens, j'ai attiré l'attention de la
Chambre, sur la situation critique de cette
culture, qui est en plein état de décroissance
dans notre pays. J'ai du alors que cette ctilinré
qui. en 1880, comprenait dans notre pays une
superficie de 4,185 hectares, est tombée, en
1895, 3,705 hectares. Il est craindre que,
si des mesures énergiques ne sont pas prises
pour venir en aide nos cultivateurs, nous
n'avons déplorer la disparition prochaine
d'une culture, qui a été dans certains arron
dissements, notamment dans celui d'Ypres,
durant de longues années, une source de réelle
prospérité.
C'est juste titre que, lors de la discussion
du budget des affaires étrangères, divers ora
teurs se sont élevés contre les injustices consa
crées par notre régime douanier avec la France
et l'Allemagne. Notre houblon est passible
l'entree en France d'un droit de 30 francs les
100 kilogrammes, en Allemagne d'un droit de
14 marks, tandis que les houblons français et
allemands sont admis en Belgique en franchise
douanière. L'honorable M. Bethune, parlant
au nom de l'arrondissement d'Alost, nous a dit,
lors de la discussion du budget des affaires
étrangères
Nous ne demandons pas un tarif protec
teur pour nos houblons, mais simplement un
régime de réciprocité. A l'heure actuelle, nos
houblons payent en Allemagne un droit d'en
trée de 14 marks, tandis que les houblons alle
mands entrent librement en Belgique, êous ex
portons surtout en Allemagne, les années où
la récolte n'a pas réussi dans ce pays, et où,
par contre, il .y a abondance de production
dans nos centres boublonniers. Il en résulte
que le régime de réciprocité que nous récla
mons ne peut préjudicier en rien aux intéiôts
des cultivateurs allemands.
Une pétition, datée du 14 Mai 1901, vient
d'être adressée la Chambre au nom du co
mice agricole du canton d'Assche. Cette péti
tion, qui porle les signatures de MM. Félix
Goossens, président, 11. Vanden Eynde, secré
taire, dit entre autres choses Un point qui
mérite l'attention du parlement est celui d'ob
tenir des pays voisins la libre entrée de nos
houblons en effet, notre houblon paie des
droits d'entrée élevés, tandis que le houblon
de ces mêmes pays entre en Belgique libre de
tous droits.
Les protestations sont donc unanimes.
L'honorable ministre des affaires étrangères
a promis de prendre en mains la défense de
nos intérêts, notamment lors du renouvelle
ment de notre traité de commerce avec l'Alle
magne qui expire en 1903.
J'ose espérer que ses efforts aboutiront un
régime plus équitable.
M. van deii Bruggen, ministre de l'agricul
ture Ce sera difficile avec la France.
M. Nole. Je sais qu'il souffle en France
un vent de protectionnisme outrance La
démarche n'en doit pas moins être tentée.
M van neit Breggen, ministre de l'agricul
ture. On peut toujours essayer, mais le
résultat est douteux.
M. Nole. m les négociations aboutissent,
ce sera une première satisfaction pour nos
cultivateurs elle ne saurait leur suffire, car
mon avis le mal ne résu:te pas uniquement de
ces seuls facteurs
Nous avons nos portes un immense mar
ché libre l'Angleterre, qui, pendant de lon-
guès années, a été de loin notre principal cirent.
oic.i le tableau statistique de nos exporta
tions durant ces dix-huit dernières années
Exportations belges.
ANNÉES.
exportations
exportations
exportations
en
dans tous
Angleterre.
j les au très pays
totales.
KILilG
KILOG
KILOG
1882
4 259,410
1.384,399
5.643,809
1883
2.035,217
2,(25,148
4.160.365
1884
2,770.378
2.213.491
4.983,869
1885
3,204,183
1,529.*57
4.733 440
1886
1,112 403
1.622 984
2.735,387
1887
799 640
1.672.007
2,471,647
1888
818,557
1 197.819
2,016,376
1889
752,355
1.422.125
2.174 480
1890
843,425
1,421,105
2,264,830
1891
918.694
1.356,456
2 275,150
1892
730.916
1.240,279
1,977,195
1893
1.194,329
1 840,168
3.034.497
1894
378.481
1.291.397
1.669.278
1895
126 492
1,056.46»
1,182,960
1896
153.712
1,113.783
1,267.495
1897
379.234
1.039.399
1.418.633
1898
540,863
1,094,330
1,635,193
1899
219,659
1,180,343
1 399,902
Il résulte de ee tableau que nos exportations
vers l'Angleterre n'ont cesse de diminuer, tan
dis que vers les autres pays elles sont restées
quasi stationnaires. En 1882, le chiffre global
de nos exportations était de 5,643,809 kilo
grammes dont 4,259,41C kilogrammes étaient
vendus sur le marché anglais. Nos exportations
vers ce pays ont diminué tous les ans et, en
1899, elle tombent au chiffre dérisoire de
219,659 kilogrammes.
M. Bethlxe La production s'est effecti-'
vement beaucoup développée dans toutes les
colonies anglaises et aussi en Amérique.
M. Nolf. C'est vrai, mais il n'en résuite
pas moins, messieurs, que, sur ce marché
libre, nous avons été supplantés par des pays
concurrents qui n'ont cessé de perfectionner
leur mode de culture et d'améliorer la qualité
de leurs produits.
M. Bethcxe. De pareils progrès ont éga
lement été faits chez nous, au moins dans l'ar
rondissement d'Alost. La qualité du produit
s'est considérablement améliorée.
M. vas der Breggen, ministre de l'agricul
ture. El le gouvernement a encouragé les
efforts des producteurs.
M. Nolf. - Des progrès ont été réalisés
effectivement i! faut que nos planteurs persé
vèrent dans celte voie. Ils onl travailler
l'amélioration de leurs produits, nous avons
leur permettre de cultiver dans des conditions
avantageuses et le gouvernement peut, de son
côté, rechercher les mesures propres favori
ser l'exportation.
En ce qui concerne l'amélioration de nos
qualités de houblon, le gouvernement peut
apporter la culture-houblonnière un appui
efficace en attirant sur la situation actuelle
l'attention toute spéciale de ses ingénieurs
agricoles et en leur demandant d'examiner les
remèdes qui pourraient être utilement employés
et dont l'un plus spécialement serait l'établis
sement de champs d'expérience et de sélec
tion.
M Bethune. Tout cela existe chez nous,
de même que des tourailles modèles.
M. Nolf. Mais cela n'existe pas dans
l'arrondissement d'Ypres, d'après ce que l'on
m'a affirmé. Il y aurait lieu de développer l'in
stitution.
Dans ces champs d'expérience et de sélec
tion, l'on étudierait sur place les améliorations
apporter la culture, la récolte, au sécha
ge et l'emballage des houblons, ainsi que les
moyens propres combattre les diverses mala
dies auxquelles la plante du houblon est si
sujette.
Le gouvernement pourrait également par
l'octroi de subsides et de primes encourager
nos cultivateurs entrer dans la voie des per
fectionnements.
En ce qui concerne les mesures prendre
pour permettre nos cultivateurs de produire
bon compte, je me permettrai de demander
M. le ministre de l'agriculture d'insister au
près de son collègue, M le ministre des finan
ces, afin d'arrivei l'abolition du droit d'en
trée sur les perches houblon. J'ai sous les
yeux la pétition émanant des cultivateurs du
canton d'Assche ils prient instamment le
gouvernement d'abolir ce droit. Ce droit d'en
trée sur les perches houblon grève inutile
ment le^Jiudget des cultivateurs, car aujour
d'hui comme avant l'établissement du droit,
nos perches houblon nous viennent de la
Prusse et de la Hollande. Ce que je demande
peut parfaitement être accordé, puisque cer
tains bois destinés l'industrie ont été exemp
tés du droit d'entrée. Ce que le gouvernement
a cru devoir faire pour les fabriques de pâtes
papier et de fibres de bois, qu'il le fasse éga
lement pour la culture.
Je prie également l'honorable ministre d'in
sister près de sou collègue, M. le ministre des
chemins de fer pour qu'il accorde des réduc
tions sur le prix de transoort de nos perches
houblon. Le prix actuel est excessif. Les per
ches de première qualité, et il faut prendre
celles-là comme base, car ce sont les plus
recomrrandables au point de vue de la culture,
pèsent 40 kilogrammes 11 en faut, en moyen
ne, 3,000 par hectare, ce qui représente un
poids de 120,000 kilogrammes. Le prix de
transport par hectare oe Lanaken (frontière
hollandaise) Ypres, soit 224 kilomètres,
s'élève actuellement la somme de 689 fr. 16
c. par tarif IV, qui est appliqué pour les expé
ditions de 10.000 kilogrammes et au delà. En
dessous de 10,000 kilogrammes, l'administra
tion applique le tarif III. Comme les perches
doivent, en moyenne, être renouvelées tous les
sept ans, il en résulte pour le planteur une
charge annuelle de 98 fr. 45 c. par hectare.
C'est énorme
Nos cultivateurs demandent pour le trans
port de leurs perches l'application du tarif
spécial n° 36, dont jouissent les autres pro
duits destinés l'agriculture et qui est infé
rieur d'un quart au tarif actuellement en vi
gueur. Ils font observer, non sans raison, que
ce tarif spécial est actuellement appliqué aux
piquets destinés aux houillères: il ne serait
que juste d'accorder la même faveur pour les
perches destinées nos houhlonnières.
Une autre réclamation faite par nos plan
teurs est non moins fondée. Je ne sais si la
plainte concerne également les arrondisse
ments d'Alost et de Bruxelles, mais dans notre
contrée de Poperinghe, elle est générale.
L'administration des chemins de fer accorde
le tarif 36 pour le transport de la chaux ser
vant amender les terres ce tarif n'est appli
qué que pendant les mois de Janvier, Février,
Mars, Avril, Mai, Août et Septembre. Nos
cultivateurs se pla gnent de ne pouvoir en pro
fiter pendant les mois d'Août et de Septembre.
Au mois d'Août ils font la récolte de leurs
blés et céréales au mois de Septembre et fio
Août déjà, ils font la cueillette des houblons.
Ils demandent que le tarif de faveur pour
engrais leur soit appliqué pendant les mois
d'Octobre et de Novembre en lieu et place
d'Août et de Septembre.
J'ai tenu être complet Je sais que plu
sieurs des réclamations que j ai présentées ne
relèvent pas de la compétence directe de l'ho
norable ministre de l'agriculture. Mais j'ai
pensé qu'en énumérant dans un même exposé
les divers griefs de nos planteurs, je facilite
rais au département de l'agriculture l'étude des
moyens propres leur venir en aide.
J'aime croire que l'honorable ministre
s'efforcera de leur donner satisfaction.
Ln mot pour finir sur le mauvais état de la
voirie vicinale dans l'arrondissement que j'ai
l'honneur de représenter.
L'honorable rapporteur de la section cen
trale a émis sur notre pente voirie en général,
des considérations très justes.
Son rapport poérite toute l'attention du gou
vernement et, pour ma part, je m'y rallie en
tièrement.
Pour ne parler que de l'arrondissement
d'Ypres. nous avons déplorer le mauvais état
des routes vicinales d'Ypres Comines, de
YVervicq Cruyseecke, de ceiles situées sur
les territoires des communes de Voormezeele,
Crombeke, Watou, Rousbrugge, pour ne pas
les citer toutes.
La plupart de ces routes sont devenues des
voies de grande communication. Elles subis
sent un trafic comparable celui qui est exercé
sur les routes de l'État et qui n'est plus en
rapport avec leur destination première.
D'autre part elles n'ont qu'une chaussée de 3
mètres de largeur, ce qui ne leur permet pas
de résister aux charges autorisées par le règle
ment sur la police, du roulage décrété en 1899,
soit 10,000 kilogrammes sur véhicule qua
tre roues et 7,000 kilogrammes sur véhicule
deux roues.
Les communes qu'elles traversent n'ont pas
les ressources nécessaires pour subvenir aux
frais d'amélioration et d'entretien qu'elles né
cessitent.
Certaines de ces communes, telles que Crom
beke, Hollebeke, Houthem, Watou n'ont sur
leur territoire que de la voirie vicinale, ce qut
leur impose une charge trop lourde. D'autres,
telles que Langemarck et Poperinghe onl un
développement de 20 et 19 kilomètres de voi
rie vicinale.
Dans de pareilles conditions, les routes
vicinales doivent forcément être négligées.
Cette situation confirme les justes critiques
contenues dans le rapport de l'honorable M.
Baemdonck.
Le mode actuel d'entretien et de suiveillan-
ce des routes communales est vicieux. Un
remaniement complet s'impose.
Ce résultat ne pourra être atteint que par
une intervention sérieuse des pouvoirs supé
rieurs.
C'est quoi j'ai l'honneur de conclure.
iJUOAICOPflOPOW»
Courrier de VEscaut du 2 Juiu 1901.
lre page, 6me colonne.
Il serait hautement désirable qu'un
cours d'Extension universitaire pût
s'organiser Ypres pour l'hiver prochain.
Des démarches ont été faites près du
comité central de l'œuvre et ont plei
nement abouti
Des listes d'adhésion seront mises en
circulation incessamment. Nous ne sau
rions assez engager nos amis y réser
ver bon accueil.
L'Extension universitaire poursuit
un but de vulgarisation scientifique
elle reste en dehors de toutes préoc
cupations politiques.
Les adhésions seront également re
çues au bureau du journal.
Dès que le nombre des adhérents le
permettra, il sera tenu une assemblée
générale qui procédera la nomination
d'un comité local et arrêtera le choix
du cours réclamer.
De par la volonté de la Cour d'ap
pel de Gand et de la Cour de Cassation,
M. le Ministre Surmont de Volsber-
çhe, qui habite rue Latérale, 1,
Bruxelles, conserve le droit d'être
électeur Ypres.
Il ne nous est pas permis de faire le
moindre commentaire et moins encore
de discuter les arrêts rendus L'aveugle
et impartiale Justice a parlé. Nous de
vons nous incliner. C'est partie remise.
Le Chocolat De Beukelaer est supérieur
aux chocolats Suisses et Français.