Chroniquedela ville. Chambre des Représentants. Sénat. Vis. LEÇONS PARTICULIÈRES A propos de secours. Le Journal d'Ypres repentant. Justice électorale. Le Théâtre Delafioure SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS Bibliolhèq ues publique el populaire de la ville d'Ypres. Il y a deux ou trois laïques dans la liste qui sont encore plus catholiques que le Pape, et on m'a dit que M. Jacques est le plus acharné catholique de combat qui sou daus le Luxem bourg. MM. Genard, directeur de l'école d'agriculture et d'horticulture de Carlsbourg 6,00 Caulier, directeur de l'école d'agriculture d'Eliezelles 1,500 Silveryser, directeur du collège Saint- Joseph, Hasselt 2,000 Buisseret, directeur de l'institut Saint- Joseph. La Louvière 5,000 Moulard, uirecteur de l'école d'agricultu re jte Leuze 3,300 Crousse, directeur de l'institut saint- Joseph, Virlon 7,000 Je regrette de ne pas voir ici mon collègue M. Loraud. car on m'a dit que cet abbé n'avait pas d'élèves et M. Lorand aurait pu nous ren seigner a cet égard. Mais l'administration de l'agriculture qui, dit-on, ne s'occupe pas de politique, a trouvé moyen, pour cette année, pour qu'on ne crie pas trop, de diminuer le subside de ,000 fr. pour 1901, il n'aura plus que 6,000 francs. On s'est empressé de reporter ces 1,000 francs sur un nouveau titulaire qui est repris dans la liste arrêtée pour 1901, et que mon collègue et ami, M. Paternoster, doit connaître, M. Hauris, di recteur du collège épiscopal d'Enghien et dé pendant de l'évêché de Tournai... 'Interrup tions gauche) at paternoster Ce d'est point M. Hauris qui touche le subside, c'est l'épiscopat... M. Crombez. C'est l'épiscopat qui règne en maître au ministère de l'agiiculture, nous le savons bien. MM. Wicart, directeur du collège de la Sainte- Trinité, Louvain fr. 2,C00 Bovens, directeur du collège Saint-Ade- lui, Visé 750 Pour celui-là, on a trouvé qu'il avait trop peu et, d'après ce que j'ai vu dans les livres de la cour des comptes, on l'a porté, pour 1901, 1,500 francs. MM. Beuer, directeur de l'institut Saint- Joseph. Uolhain fr. 750 \an lmpe, directeur de l'institut Saint- Louis, Gyseghem 750 Joos, directeur de l'école normale agréée de Saint-Nicolas 750 Molilor, directeur de l'institut J.-N. Moli- tor, Scbadeck-Attert 1,000 Lemmens, directeur du collège Notre- Dame, Tongres 750 De Ruyck; directeur de l'école moyenne libre de Ninove 750 Vanderschueren, directeur de l'institut Saint-Martin, Alost 750 De Buysscher, directeur du collège Saint- Joseph, Saint-Nicolas 750 Dardenne, directeur du collège Saint- Vincent, Soignies 1,000 Van Belleghem, directeur du pensionnat Saint-Henri, Deynze 750 Puissant, directeur de l'école moyenne libre de Selzaete 750 François, directeur du collège Saint-Vin- cent, Eecloo 750 Massez, directeur du petit séminaire de Saint-Nicolas 750 Compere, duecteur de l'établissement Saint-ilertlieim, Mdonne 750 M. De Bruyn. Mais tout ce que vous lisez n'est un secret pour personne. M. Terwagne. C'est une nichée de lapins M. Crombez. Les livres de la cour des comptes ne sont pas publics, il fallait publier vos largesses dans le Moniteur. M. De Bruyn. Mais on sait tout cela, per sonne n'ignore qu'il y a des écoles adoptées. Nous l'avons dit et proclamé dans tous les écrits émanant de la direction de l'agriculture. A gauche Vous le savez M. De Bruyn. On sait qu'il y a des écoles adoptées organisées sérieusement, suivant scrupuleusement un programme arrêté et sou mis l'inspection. Elles reçoivent des subsides d'après la catégorie laquelle elles appartien nent. Encore une fois, cela est connu, les pro grammes ont été publiés. M Joukez. toutes les écoles cléricales touchent des subsides de l'Etat. M. Crombez Je continue MM. Van Doren, directeur de l'école moyenne libre de Termonde fr' 750 De Saegher. directeur de l'école moyenne libre de tialdeghem 750 Vandeabossrhe, directeur de l'école moyenne libre de Binclie 750 Sleensel, directeur de l'école normale li bre de Saiht-Trond 750 Logie, directeur de l'institut Saint-Tru- don, Saint-Trond 1,000 Maubert, directeur du collège Saint-Jo- sepli, Ciney 750 Lamine, directeur du petit séminaire de Saint- rond 750 Devroe, directeur du petit séminaire de Roulers 750 Wilmoite, directeur du petit sémina.re de Floreffe 750 Jacques, directeur du petit séminaire de Bastogne 750 Auger, directeur du petit séminaire de Bonne-Espérance 750 Schillings, directeur du petit séminaire de Saint-Roch Ferrières 750 Decoster, directeur du petit séminaire Malines 750 Devvitte, directeur de l'orphelinat Saint- Vincent Mariakerke (Osteude) 500 M De Bruyn. Non Seulement celles qui ont organisé un enseignement agricole d'après les programmes de l'État. M. Crombez Vous gavez le clergé M De Bruyn, Cela n'est pas vrai. Voyez les écoles moyennes que nous subsid ons pour les cours d'agriculture au budget de l'intérieur; voyez les cours qui y sont organisés M Nolf Vous fanes erreur. A l'école moyenne d'Ypres nous ne parvenous pas ob tenir un cours d'agronomie réclamé par les parents. M. Paternoster. Mais ce sont nos écoles cela, ce sont celles du pays. M De Bruyn. De tout le pays M. le président Veuillez laisser conti nuer M Crombez. ColloquesJe vous prie de faire silence. M. Crombez. Il n'y a qu'à prendre les Annales et y rechercher le discours que M. De Bruyn prononçait en 1899 il y dit qu'il sub- sidie des écoles, mais il se garde bien de dire qu'il subsidie les séminaires. Et vous appelez cela encourager l'enseignement agricole C'est l'enseignement agricole rebours. M. Tournât. Continuez, c'est très intéres sant. M. De Bruyn. La distribution des subsi des est bien faite M Crombez. Je continue. Cela a l'air de vous ennuyer. Monsieur De Bruyn. M. De Bruyn. Vous vous trompez, bien au contraire. Je suis heureux, de ce que vous citiez les œuvres de progrès auxquelles j'ai col laboré. M. Crombez. -- Tant mieux. Monsieur le président, je reconnais que mon temps de pa role est dépassé, mais vous reconnaîtrez avec moi, que les interruptions m'ont fait perdre plusieurs minutes. M. le président. Monsieur Crombez, vous avez dépassé les vingt minutes depuis longtemps veuillez abréger. M. Tournay. Je le crois bien, on ne fait qu'interrompre M. Crombez. M. Termote. Et ces interruptions vien nent de la droite. M. Crombez. Je continue MM. Cools, directeur de l'orphelinat Sainte- Barbe, Weiteren fr. 750 Vermeersch, directeur de l'institut Saint- Joseph, Thourout 750 Mmes Vouets. directrice des sœurs de l'Enfant Jésus, Brugelette 2,000 Dauhiceux, directrice de l'école ménagère agricole d'Overyssche 4,500 Buvé, directrice de l'école ménagère des Ursulines Haute-Croix 750 Stanislas, directrice de l'école ménagère de Corteraarck 750 Dewitte, directrice de l'école ménagère de Moorslvde 750 Galand, directrice de l'école ménagère de Bastogne 1,000 Païen, directrice de l'école des sœurs de S'-Vincentde Paul, Gyseghem 2,000 Lacroix, directrice de l'école ménagère agricole de Herve 2,000 Jansen, directrice de l'école ménagère de S'Gravenwezel 1,000 tlanson, directrice de l'école ménagère de Heu le 1,000 Qumtus, directrice de l'école ménagère d'Ooslerloo 2,000 M. Timmerman, directeur de l'école ména gère d'Héverlé 4,000 M'ne de Monlfort, directrice de l'école ména gère agricole de Goorent (Wuestwe- zel) 3,000 Total 95,550 Art. 2. Notre ministre de l'agriculture est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné Laeken, le 20 Février 1900. LEOPULD. Par le Roi Pour copie conforme Le Minstre de l'agri- Le Secrétaire général, ture, Bego. Baron van der Bruggen. Comme je viens de vous le dire, les subsides pour t900 se montent 95,550 francs, et il y a eu, en outre, des subsides complémentaires pour 1,980 francs Ln membre a gauche La plupart des subsi des sont détournés de la destination que l'on veut leur attribuer. (Interruption de M Ros- seeuw). M Crombez. C'est avec votre argent que vous payez vos écoles libres, suivant la théorie de M. Verhaegen et, vous voyez, messieurs, que c'est notre argent qui sert payer vos écoles libres. (Colloques). M. le président. Messieurs, je vous prie de ne pas interrompre M. Crombez. J'invite, d'autre part, l'honorable membre conclure, attendu qu'il parle depuis plus d'une demi- heure. M Crombez Le subside pour 1901 est porté 96,300 francs. Voici le bouquet. C'est que ces arrêtés royaux n'ont pas paru au Moniteur. Je m'en suis informé très sérieusement la Cour des comptes, celle-ci m'a affirmé que ces arrêtés royaux n'oni pas paru au Moniteur c'est une violation de la loi. Séance du Mardi II Juin 1901. Le3 sections ont autorisé l'impres sion et la distributioud'une proposition de loi due l'initiative de MM. Janson, Dnfrane, Tonnelier, Lorand, Van de YValle et Hambursin, instituant une consultation des électeurs au sujet de l'adoption de di-positions constitution nelles. supprimant le vote plural et in stituant la représentation proportion nelle pour les élections législatives, provinciales et communales. On continue discuter le budget de l'agriculture. Séance du Mercredi12 Juin. 3J. JVolf, député libéral d'Y pres. adresse la question suivante M le Ministre de l'Intérieur: M Scholla°rt, alors ministre de l'intérieur, avait déposé, en séance du 30 J uillet 1897, un projet de loi portant érection de la commune de Poelcapelle (Flandre occidentale). L'honorable ministre pourrait-il nous dire s'il entre dans les intentions du gouvernement de représenter ce projet qui est venu tomber par suite de la dissolution Séance du Jeudi, 15 Juin 1901 La Chambre discute le budget de l'industrie et du travail. Séance du Jeudi 15 Juin 1901 L'ensemble du projet de loi sur les jeux est adopté par 51 voix contre 7 et 29 abstentions. Dans la dernière séance du Conseil communal, M. Bouquet ou M. Van- derghote a demandé où en était la réglementation des secours aux indi gents. Ces jours-ci, a-t-il ajouté, une femme a été renvoyée d'Hérode Pi- late, parce qu'on ignorait quelle ad ministration incombait le devoir de la secourir. Le fait de se remballer ainsi les mal heureux, qui ont besoin d'assistance, est inhumain et ne se répète que trop souvent. 11 faut absolument que cela cesse. Comment, voilà bientôt deux ans qu'une commission a été nommée pour examiner la question relative la réor ganisation des secours domicile et on se demande encore aujourd'hui quand ce s messieurs se réuniront enfin pour mettre un terme une situation qui fait l'objet de plaintes incessantes. Nous l'avons déjà dit et nous le ré pétons encore ici aussi longtemps que nos deux administrations charitables distribueront, chacune de son côté, des secours domicile, il y aura des con flits et des abus criants de toutes sor tes. Cela est inévitable. Le mode d'as sistance, tel qu'il est pratiqué ici, est déplorable, sous tous les rapports, et- n'existe dans aucune autre ville du pays. Qu'a-t-on fait jusqu'ici pour l'atté nuer? Absolument rien. Il faut croire que les membres de la dite commission sont absorbés par d'autres fonctions et qu'ils n'ont pas le temps de s'occuper de ces misères Cependant, dans sa réponse, M. le Bourgmestre a déclaré que le Collège proposera un mode pour mettre d'ac cord les deux administrations charita bles, et que l'affaire aurait une solution sous peu. Nous verrons ce qui en sera. Cette question de secours demande- t-elle tant de temps, de travail et d'é tudes pour la résoudre une bonne fois, pour toutes? Nous ne le croyons pas. Qu'on décide tout simplement que nos deux administrations charitables se conformeront strictement aux lois qui les régissent c'est-à-dire que la Commission des Hospices aura pour attributions, la gestion des biens et des établissements, et que le Bureau de Bienfaisance sera seul chargé de toutes les distributions des secours domi cile. Il nous semble que rien n'est plus facile et plus conforme ce qui se pra tique partout ailleurs. S'il existe entre les deux administra tions une convention conclue une époque où le Bureau de Bienfaisance n'avait que peu de ressources, elle ne saurait, croyons-nous, avoir un carac tère légal ni avoir do raison d'être au jourd'hui. Qu'on la dénonce dans un délai fixer et tout sera dit.. Il est, du reste, plus que temps qu'on finisse avec tous ces errements et ter giversations dont les nécessiteux pâ tissent. Le Journal J'Y près doit avoir com pris qu'il a commis une fameuse ba lourdise en exigeant de nos maîtres de ne jamais admettre un conseil d'un adversaire politique, puisqu'il dit au jourd'hui dans ses commentaires de notr*1 article intitulé Nos jardinsque l'avis donné ne concerne que les ques tions politiques. Dont acte. Force nous est de nous soumettre aux arrêts rendus. Mais cependant personne au monde ne pourrait ni ne saurait nous faire dire que MM. Surmont.et Edouard Froidu re habitent efectivement notre ville alors qu'ils résident, le premier, rue Latéra le, 1, Bruxelles, le second, Musta pha. -boocoor*» quittera notre ville Lundi prochain II donnera pour sa dernière représenta tion, une soirée d'adieu, aujourd'hui, Dimanche soir. L'Harmonie de la Société se rendra Dixmude, le Dimanche 7 Juillet 1901, pour participer l'inauguration du drapeau de la Jeune Garde libérale. Départ d'Ypres, 11 h. 57 Arrivée Dixmude, 2 h. 6 Départ de Dixmude, 6 h. 31 Arrivée Ypres, 8 h. 31 Prix des Coupons 2e classe 2-50 fr. 3e classe 1-50 fr. Les membres qui désirent prendre part cette excursion sont priés de se faire inscrire au local de la Société, les jours de répétition. La liste de sous cription sera définitivement close le Vendredi 5 Juillet 1901. N.B. Les coupons seront remis aux excursionnistes le Samedi 6 Juil let, au Café du Commercerue des Chiens, partir de 8 heures du soir. aux écoliers. S'adresser au Bureau du Journal. LISTE des ouvrages entrés pendant le mois de Mai 1901. (Les ouvrages marqués d'un pro viennent d'achats, les autres de dons). Leven en werken der Zuidnederlaud- sche schrijvers. Ie aflev. Gent, Sifler, 1900 in-8°. Bulletin de la Société d'art et d'his toire du diocèse de Liège. T. XII. Liè ge, Cormaux, 1900 in-8°. Chautemerle. On jouera la comé die.... Cinq comédies de salon. Brux., Vromant et Cie, 1901 in-12°. S. Bormans et E. Schoolmeesters. Cartulaire de l'église Saint-Lambert de Liège. T. 4. Brux., Hayez, 1900 in- 4°. Victor Collin. Le Maroc et les in térêts belges. Louvain, Polleunis et Ceuterick, 1900; in-8°. Hymans et Delcroix. Histoire par lementaire de la Belgique. Session 1898 99. Brux., Bruylant, 1901; 1 fasc. in-8°. Alph. de Haulleville. La morale de la colonisation. Brux., Van Cam- penhout, 1900 in-8°. Archives belges. 1900. Liège. Ponce- let 10 fasc. in-8°. Félix Rodenbach. Du mariage et de la femme. Coup d'œil moral et juridique Bruges,Geuens-Seaux, s. d. broch. in-12°. Henri Hymans Bruges et Ypres. Paris, Laurens, 1901 gr. in 8°. Emile Gautier. L'aunée scienti fique et industrielle. 1900. Paris, Ha chette, 1901 in-12°. J rançois Livrauw. Le parlement belge. La Chambre des représentants, le Sénat en 1900-1902. Brux., Schepens, 1901 in-8°. F Gilson. La cellule. T. 18 lr fasc. Lierre, Van In et Cie, 1901 in-4°. Gust. De Vos. inventaris der hand- vesten van Onser Lie ver Vrouwen Gasthuys enz. van Geeraardsbergen. Geeraardsbergen, Van Nieuwenhove, 1898 in-8°. Jules Pirson. La langue des in scriptions latines de la Gaule. Brux., Ofi de Publ., 1901 in-8°. Augm Tbys. Un dramp judiciaire sous l'empire français (18l3-14i. An vers, Kennes, 1901 in 8".

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2