ATTENTION!
EN .JOURS
Warnêton.
La Banque de COlir-
trai informe le j>nl>lic
<|u';ï partir du 1 5 Juil
let prochain, elle don
nera en location, des
prix modérés, une nou
velle série de collres-
forts de toute dimen
sion.
A partir de ce jour,
France.
LEBBE SOEURS,
État-Civil d'Ypres,
Zillebeke.
De notre correspondant
Une pénible nouvelle pour la vail
lante cause des Boers nous arrive de
Zillebeke. Ces valeureux champions,
qui avaient mis toute leur confiance
dans leur général, viennent d'être sa
lement lâchés par lui. Ces pauvres
Boers sont au désespoir, car leur chef,
qui aspirait cependant a i pouvoir su
prême, a hautement déchiré leur dra
peau et a fait sa soumission devant sa
puissante ennemie. Madame l'Angle
terre doit être contente de voir d'un
côté ce chef orgueilleux, qui a lutté
différentes fois contre elle, faire une
plate courbette, de l'autre, ses mal
heureuses victimes qui pleurent des
larmes de rage.
On dit que cette trahison est due
l'ambition du général, qui aurait reçu
la promesse d'occuper quelque grade
important dans le cam ennemi.
Le Chocolat De Beukelaer est supérieur
aux chocolats Suisses et Français.
L'annonce de la célébration des fêtes
du prétendu centenaire de la société de
musique a plongé les Warnêtonnois
dans une profonde stupéfaction. Ja
mais on n'aurait cru que l'audace de
nos cléricaux était si grande.
Après avoir obtenu, nous ne sa
vons comment pour leur société, le
titre d'harmonie royale, les cléricaux
osent invoquer un prétendu centenaire
pour organiser des fêtes, alors que
tous les habitants de Warnêton et
les musiciens mieux que personne
savent que cette fameuse harmonie
royale n'existe que depuis quelques
années peine. Us n'ont réussi for
mer une nouvelle société qu'après avoir,
par tous les moyens, empêché l'ancien
ne société de se réunir et de faire de la
musique.
Us ont même employé les offices d'un
garde champêtre pour faire réclamer,
chez certains musiciens, des instru
ments appartenant la musique, et
tout le monde connaît les multiples dé
marches faites pour obtenir l'ancien
drapeau, qui est conservé jalousement...
on ne sait où. Sans compter que la plu
part des musiciens actuels ne font de
la musique que contraints et forcés et
que c'est pour ne pas être la proie et
la victime de ces doux chrétiens qu'ils
sont obligés de jouer contreicœur.
On a eu raison de dire, dans une
chanson autrefois en vogue, que la
moitié de ces musiciens par contrainte
jouent la rage au cœur et font de la
musique endiablée. Enfin, rien n'y
mahque, ni promesses, ni menaces, ni
larmes, ni supplications.
Oserait-on prétendre sérieusement
qu'une société, peine née, n'ayant
pris part aucun concours, ait un siè
cle d'existence A voir le drapeau,
vierge de toute médaille, on dirait une
société quelconque, venant d'un village
perdu des Flandres et se trouvant dé
paysée sur le pavé d'une ville.
Vont-ils aussi fêter le centenaire,
ceux qui, lors du concours de Lille, en
1883, où l'ancienne musique s'était ren
due, allaient applaudir une société
concurrente celle de leur ville et où;
malgré tout, la première obtenait des
distinctions flatteuses
Ce qu'ils pourraient fêter, ceux-là,
serait peut-être le centenaire de leur
trahison.
Le journal Le Soir de Bruxelles,
considéré "Warnêton comme
journal libéral, a accepté dans ses co
lonnes une annonce des fêtes de ce fa
meux centenaire volé. MM. les cléri
caux connaissent tous les trucs et pour
eux tous les moyens sont bons et la fin
justifie les moyens se servant dè la
publicité du journal susdit, ils font
croire au public que tout le pays a les
yeux fixés sur Warnêton! Naïfs gogos!!
Tandis que pour l'annonce du festi
val de 1899, on avait fait distribuer des
affiches immenses représentant un hé
ros montant l'assaut d'une forteresse,
aujourd'hui on se contente d'une affi
che plus modeste et pour mieux faire
ressortir cette modestie, cette affiche
est encadrée de magnifiques ZÉROS en
couleur.
Le lion de Flandre, qui se trouve
dans l'angle supérieur de l'affiche, a
l'air mal son aise et pas fier du tout
de se voir ainsi accolé au mur.
11 faut croire que la sympathie dont
cette jeune musique centenaire jouit
dans le pays n'est pas très vive, car sur
les huit sociétés participantes cinq sont
françaises.
A-t-on jamais vu annoncer un obit
anniversaire par 7oie d'affiches C'est
cependant ce qui se fait dans cette so
ciété Il est vrai que cette cérémonie
religieuse aura un pendant il y aura
dans la soirée des exhibitions panora
miques, dioramiques, etc.
J'allais oublier qu'au nombre des
multiples festivités se rencontrait la
bénédiction d'une bannière offerte par
des dames de la ville. Cette bannière
n'est-elle pa3 plutôt offerte par la
caisse degrand'mère qui. depuis
Il y a lieu de remarquer aussi que
les membres de la commission des
fêtes ne sont plus les mêmes qne ceux
du dernier festival. Faut-il en conclure
que ces derniers n'ont pas été la
hauteur de leur tâche ou est-ce chacun
son tour être aux honneurs et ac
cepter la traditionnelle invitation
dîner C'est la question qui se pose
Warnêton.
Si toute cette poudre jetée aux yeux
pouvait faire voir clair aux habitants
de Warnêton, ceux-ci, aux prochaines
élections, renverraient leurs affaires
ceux qui ont la prétention de régler
celles des autres Et alors on n'assiste
rait plus des comédies pareilles cel
les dont nous sommes aujourd'hui té
moins et qui font de nous la risée de
tous ceux qui nous regardent.
Sparato.
elle négociera, SANS
F11AIS, tous les cou
pons de titres et exécu
tera l'achat et la vente
des fonds publics lu
Bourse de Uiuixelles
et d'Anvers ou Cour
tage de un franc par
mille, minimum 0-25
centimes, sans autres
frais.
Wervicq-Sud.
Manifestation eu l'honneur de
M. Benjamin Dclva, rapatrié de Chine.
Dimanche dernier eut lieu la mani
festation de l'Union Chorale, des Trom
pettes, des Anciens Militaires Les
Patriotes et de la Fanfare en l'hon-
Deur de M. Benjamin Del va, rapatrié
de Chine.
Cette petite manifestation, toute
spontanée, a réussi au-delà de toute
espérance.
Discours prononcé par M. Louis
Lepoutre, président d'honneur des
Trompettes
Messieurs C'est un devoir pour nous
de féliciter notre vaillant compatriote
et de remercier Dieu de nous l'avoir
ramené en bonne santé.
En pareille circonstance, dans les
autres communes, les autorités ont pris
part la manifestation,y ont prononcé
de magnifiques discours patriotiques.
Ici, elle préfère s'abstenir mais la po
pulation toute entière s'est levée avec
enthousiasme.
Chacun s'est dit II faut une récep
tion triomphale c'est un héros qui
revient c'est un soldat qui a vengé le
drapeau de la France c'est un Wer-
vicquois qui fait notre gloire courons
l'acclamer. Vive Benjamin Delva
Bien cher ami, nous vous avons suivi
par la pensée durant toute l'expédi
tion. Notre cœur a battu continuelle
ment l'unisson du vôtre. Quand vos
lettres arrivaient ici, chacun accourait
les entendre lire, les copier pour les re
lire. Fils unique, vous écriviez votre
bonne mère
On massacre tout le monde en
Chine. On a déjà tué des milliers de
chrétiens et d'étrangers. Nous partons
au bout du monde arrêter les massa
cres. Il y en a parmi nous qui mour
ront là-bas. mais nous triompherons.
Bravo, cher ami, bravo Vous avez
risqué votre vie par patriotisme et par
humanité. V ous avez vu tomber morts
vos côtés vos camarades. C'est par
miracle que vous avez échappé aux
balles et la fièvre mais vous avez
rappelé les célestes barbares aux lois
élémentaires de la civilisation.
Nous avons lu avec fierté dan3 les
journaux, en attendant les détails de
vutre bouche, que ie corps expédition
naire international avait mis a l'ordre
du jour en plusieurs occasions la bril
lante conduite des légions de Yoiron et
de Marchand et qu'on vous avait pro
clamé les premiers soldats du monde.
Aussi nous aimons, nons, vos compa
triotes et amis, vous répéter cette
parole qu'on vous adresse partout
Vous êtes un brave
De plus, votre exemple est pour nous
une morale en a tion. Nous estimerons
désormais les hommes de cœur et de
dévouement, ceux qui ont fait leur
devoir*, ceux qui n'ont pas été insensi
bles la voix de la patrie et de la soli
darité. Vive Benjamin Delva
M Théophile Maricaux, prit la
parole comme suit
Cher Compagnon Il y a un an
environ, le sort vous désigna pour la
Chine Nous en étions tristes, désolés
nous savions, que par votre départ,
nous perdions un ami dévoué, un véri
table républicain.
Nous croyions alors, que vous alliez
au secours des nôtres. Malheureuse
ment, notre illusion ne fut pas de lon
gue durée et qu'elle ne fut pas notre
émotion en apprenant que vous étiez
engagé, malgré vous, dans une guerre
de religion Que pour chef d'armée
vous aviez non Waldersée, mais le pape
Pecci
Oh! nous vous connaissons trop bien,
pour douter un seul instant de vos
idées républicaines et démocratiques.
Aussi est-ce avec joie et bonheur, que
nous vous retrouvons parmi nous.
C'est au nom des amis, au nom de la
Fanfare, que je viens vous souhaiter la
bienfvenue C'est au nom de ces amis,
qui partagent vos idées, que je viens
demander votre concours pour les lut
tes futures
Nous savons bien qu'elles seront
dures et arides, mais avec des hommes
comme vous, le peuple, c. d. le droit,
finira par triompher
Au nom des amis, veuillez agréer les
quelques fleurs, que je vous présente,
en gage de notre estime
muCCCOfrOPW—
Chronique judiciaire.
On ne badine pas au tribunal de Bru
xelles.
La sixième chambre du tribunal cor
rectionnel a condamné, hier matin, par
défaut, M. X..., un ancien avocat ré
cemment rayé du tableau de l'ordre,
trois années d'emprisonnement pour
détournement d'une somme de 9,000
francs.
La peine, relativement élevée, infli
gée au prévenu est due la qualité
d'avocat qu'avait encore X... au mo
ment où il a commis le délit.
Il s'était attribué, en guise d'hono
raires, des fonds remis pour une autre
destination. (Réforme).
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et anémiques, fortifiez-vous avec la
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