Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement Chambre des Représentants. Sénat. Dimanche, 28 Juillet 1901. 61e année. 50. l'union fait la force. J*araé.*saitt le JMinuttiche. Vires acqurit elndo. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville: Par an 4 francs. pr la province Par an -4 fr. 50 La morale religieuse. Séances du Jeudi, 18 Juillet 1901 Séance du Mercredi, 17 Juillet 1901. On s'abonne au bureau du journal, bub de Dixjiude, 53, Ypres. Les an nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour i'arrondissement d'Ypres, les deux Flandres, le restaut de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Progrès ON TRAITE A FORFAIT. j Dans la séance de la Chambre du 11 Juillet, M. Woeste a fait la déclaration suivante Nous estimons que l'enseignement, pour être bon, doit être confessionnel ce qui est indispensable pour former l'homme, c'est de le soumettre une discipline morale, c'est de lui donner une règle de vie qu'il ne peut avoir en dehors de l'enseignement religieux. L'essentiel, le tout, dans l'espèce est de savoir de quelle religion doit s'ali menter l'esprit humain. Il y en a deux cents s'est excla mé un député socialiste. Celle pour laquelle le chef de la droi te d'hésiterait pas souffrir le marty re, est la religion catholique, apostoli que et romaine. Certes, si le sermon de la montagne, préconisé si j uste titre par notrç hom me d'Etat, est l'idéal de ce qui doit rapprocher les humains, il s'en faut j que ce soit là le but essentiel poursuivi par le catholicisme. Tant d'inventions sont venues, la longue, s'accumuler sur les doctrines du Christ, que celles- ci en demeurent comme étouffées et annihilées. Ces superfétations consistent en des légendes, des fables et des mythes, un appareil ue dogmes effrayants, '-a- chute du premier homme, le péché originel, etc., le tout couronné par l'exécrable doctrine des peines éter nelles. On conçoit bien qu'à des volontés terrorisées, l'accomplissement du de voir s'impose avec force. Malheureusement, quel désastre, quand, sous l'impulsion de la science et des suggestions de l'expérience, cet te base vient tout coup manquer Pour s'en faire une idée, on n'a qu'à se rappeler les orgies de la Régence et les soupers du Directoire De plus, la morale appuyée sur la peur, telle que l'enseigne l'Eglise, ne peut créer que des âmes serviles Seu le, celle qui fait un appel constant la raison et la conscience, est suscepti ble de faire des hommes. G \7. Séance du Samedi /J Juillet 1901. Projet de loi sur les jeux. L'excep tion proposée par l'art. 8 en faveur des villes de Spa et d'Ostende est reje*ée par 73 voix contre 20 et 4 ab stentions. MM. Nolf et Van Merris se sont prononcés contre l'exception, M Co- laert était absent. L'ensemble du projet de loi est adopté par 71 voix contre 17 et 3 ab stentions. M. Nolf s'est abstenu parce que le projet lui paraît exagéré dans ses dis positions. Le projet voté par le S anal, suppression faite dos articles 8, 9 et 10, lui donnait satisfaction. M. Van Merris a voté oui M. Co- laert était absent. Séance du Mardi16 Juillet 1901. Budget dos chemins de fer, postes et télégraphes. Avances faites l'Etat Indépendant du Congo. Séance du Mercredi17 Juillet 1901 Budget des chemins de ferpostes et télé graphes. Avances faites VEtat indépendant du Congo. L'article unique du projet de loi conçu comme suit Voulant conserver la faculté, qu'elle tient du Roi-Souverain, d'an- nexer l'Etat indépendant du Congo, la Belgique renonce, quant présent, au remboursement des sommes prê- tées au dit Etat en exécution de la convention du 3 Juillet 1890, approu- vée par la loi du 4 Août suivante et en vertu de la loi du 29 Juin 1895, ainsi qu'à la débition des intérêts sur les mêmes sommes. Les obligations financières con- tractées par l'Etat indépendant raison des actes précités ne repreu- draient leur cours que dans le cas et partir du moment où la Belgique renoncerait la faculté d'annexion susvisée. est adopté par 71 voix contre 31 et 5 abstentions. Budget des chemins de fer, postes et télé graphes. La proposition de loi 'relative la suppression des droits perçus, l'en trée du pays, sur les fils de coton, est prise en considération. M. de Smet de Naeyer déclare que cette proposition de loi est inopportune et regrettable. Budget de VInstruction publique. Un violent incident est provoqué par un fanatique, M. Verliaegen. La cause de l'affaire M. Verhaegen qui, ayant trouvé dans un journal so cialiste, Gernnnal un conte jugé par lui libidineux, enconclut que les pe tits frères seuls sont capabl s d'ensei gner la morale. C'est simplement inep te ot il n'y a qu'a hausser les épaules. Mais M. Verhaegen ayant traité le dit Germinal d'ignoble torchon, les dé putés de l'extrême-gauche qui y colla borent et leurs amis prennent feu. Et ça nous fait une musique Défenseur des saligauds Franche canaille Lâche La fine fleur du vocabulaire parle mentaire y passe. L'abbé Renard so trouve inopinément lancé dans l'affai re. M Verhaegen y mêle aussi Mrae Renard. Le vacarme, qui n'allait pas mal redouble. Ou manque de s'empoi gner. Séance levée Reprise. Explica tions. M. Verhaegen, comme on le prévoyait, explique qu'il n'a voulu of fenser personne... M. Demblon annonce qu'il donnera dans son discours des extraits de la morale catholique. Ce sera suggestif Nousespérons toutefois qu'il renoncera son idée, par respect pour les lec teurs des Annales parlementaires M. Van de Venuereprésentant de Courtrai, parle de l'enseignement dans la Flandre occidentale et demande l'é tablissement d'un Athénée Royal Courtrai ou tout au moins de l'a fonc tion d'une section d'Athénée l'Ecole m jyenne de Courtrai II s'exprime comme suit M Van de Venue. Les arro.idisse- ments de Courtrai, Roulers et Apres sont privés de tout établissement d'enseignement moyen de l'Etat, du degré supérieur. Au sortir de l'école moyenne, les j -unes ge..s n'ont devant euxque des établissements confession nels. Les athénées de Bruges et d'Ostende sont trop éloignés ceux d s Gand et de Tournai ne su trouvent la portée que d'un petit nombre de privilégiés. Il importe de Songer aux parents dont le I budget est limité, aux fonctionaaires en voyés da. s ces arrondissements et qu. ont droit, eux aussi, pour leurs enfants, l'en seignement officiel. i Courtrai est un centre de plus de 33,000 habitants, suffisamment grand par lui-même pour avoir un athénée. Avec l'appoint de Mouscron, Meniu, Ypres, Roulers et tant ('autres localités importantes, nous avons un rayon de près de 450,((00 habitants. Un athénée s'impose. Je ne me fais pas d'illusion l'adminis tration communale de Courtrai ne nous do tera pas de semblable établissement. M. le ministre en créera peut-être un d'office. Mde Troozministre de l'intérieur et de l'instruction publique. Avec te con cours de la commune M. Van de Venue. Je le veux bien. M. de Troozministre de l'intérieur et de l'instruction publique. Oui, mais qui payera M. Hoyois. Les libéiaux de Courtrai MVan de Venne. Peut-être, dé faut d'aihe.iee, voudra-t-il adjoindre l'é- cole moyenne de Courtrai une section d'a- thénee. J'appelle son attention sur cette im portante quest.on. M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de l'instruction publique. Messieurs, si vous ma le permettez et dans la pensée de faire gagner du temps la Chambre, je ré pondrai immédiatement M Van de Venne. L'honorable membre me signale son vif désir de voir le gouvernement doter l'une des villes le Courtrai, de Roulers ou d'Y pres d'un athénée royal. Cette région, ajou- le-t-il, comprend 450,000 habitants. Je dois faire remarquer tout d'abord M. Van de Venue que le gouvernement n'est saisi d'aucune demande émanant de l'administration communale de l'une de ces trois villes. M. Van de Venne Parce que les ad ministrations de ces localités so.it hostiles l'enseignement de l'Etat M. de Troozministre de l'intérieur et de 1 instruction publique. Or, mon hono rable collègue, vous n'ignorez pas que la loi fa t aux aliniuistrations communales une obligation formelle de mettre la disposi tion du gouvernement pour les athénées et les écoles moyennes, les bâtiments nécessai res. Comment voulez-vous que je contraigne les administrations communales de Cour trai, de Roulers et d'Ypres, en agir ainsi, alors que ces admi istrations ne me signa lent pas la nécessité d'ouvrir sur leur terri toire un athénée royal Mais il y a une autre objection, mon honorable collègue, de vant laquelle vous devez vous incliner comme moi la loi fixe le nombre des athé nées royaux q ii peuvent exister en Bel gique or, ce nombre est atteint. M. Buyl. Déposez un projet de loi. M. de Trooz. ministre de 1 intérieur et de l'instruction publ.qtie. Vous con naissez l'étendue d} vos droits usez de votre initiative si vous croy z devoir le faire et j'examinerai vos propositions. Gageons que ni le conseil commu nal de Courtrai, ni celui de Roulers, ni celui d'Ypres ne bougeront Séances du Vendredi, 19 Juillet 1901. Budget des chemins de ferpostes et télé graphes. M. le ministre de Trooz dépose un projet de loi apportant des modifica tions aux lois sur la milice et sur la rémunération des miliciens et propose le renvoi de ce projet la section cen trale qui a examiné ,les neuf proposi tions de lois concernant les mêmes ob jets. La discussion de la pétition des sau niers et de celle des fabricants de sa- ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces j udiciaires 1 fr. la ligne. bots et d'ouvriers sabotiers qui sollici tent un droit d'entrée de 15 30 centi mes par paire fie sabots importés, est ajournée au mois de Novembre pro chain. Budget de VInstruction publique. ■5k 5k Séances du Mercredi, 24 Juillet 1901. La discussion générale du Budget des chemins de fer, etc. est close. Ou entame la discussion des articles (ie ce budget. Le rapporteur, M. Ren- kin,critique l'administration de M. Lie- baert; celui-ci trouve an contraire que tout est pour le mieux. Budget de VInstruction publique. M. Buyl signale le fait d'un institu teur-sacristain, un nommé H Lapon de Wilskerke, arrondissement d'Osten de, qui, tout en étant marié et père de dix enfants, s'est tait prendre en fla grant délit d'adultère (Compte-rendu analytigue p. 773), et n'a été puni que d une suspension de quinze jours en conservant son traitement. M Colacrtrapporteur, chante les louanges de l'enseignement libre et de i Université catholique de Louvain. Séances du Jeudi, 25 Juillet 1901. Budget des chemins de 1er, postes et télégraphes. Clôture de la discussion générale du Budget de l'Instruction publique. La Chambre prend en considération la proposition de loi déposée par M. Bertrand en vue d'abroger les articles 04 et suivants de la loi sur la milice, concernant le remplacement. Discussion des articles du projet de loi relatif la pension des instituteurs et de la proposition de loi due l'ini tiative de M M Fer on et consorts q t qui tend modifier la loi de 1876.sur les pensions des professeurs et des institu teurs communaux Séance du Mardi 16 Juillet 1901 M. 1 q baron de Pilleurs Hiegaerts, sup pléant de M. l'an HoordeSénateur, dé cédé, prête le serment constitutionnel. Budget de l'agriculture. Interpellation de M. le comte de Ker- chove de Denlerghem sur la collocation de M. le capitaine Schucrmans. Budget de Vagriculture Séance du Jeudi, 18 Juillet 1901. Budget de Vagriculture. Notre Sénateur 3J. De JRicl- <ler, prend part la discussion de l'art. 11 (Inspection vétérinaire). Nous lisons dans le Compte-rendu ana lytique. page 171 31. De ïîiddei*. - L'épi- démie de stomatite aphteuse, qui a régné il y a deux ans, s'est propagée, a-t-on dit, cause des établissements de laiterie. Dans une seule province cette épidémie a causé fi millions de pertes. (Jette année, ces pertes s'élè- veront bien au double ou au triple. Est-il vrai que les laiteries consti- tuent un danger de propagation

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 1