Chronique de la ville. Chambre des Représentants. M. Fiers remercie et espère voir sui vre son exemple. 13. Hospices: vente d'un terrain Zuidschote. Tramway d'Ypres Gheluwe. iVotre nouvel Athénée. Bou rse de Bruxelles Charité. Une irrégularité. Une Nomination. la ville et loue aussi l'auteur des plans, M. lingénieur de la ville. H. Voirie: plan d'alignement du Marche au Foisson côte ouest Les membres examinent ce plan.qui est approuvé. Le prix de la vente, établi d'après évaluation en tenant compte de la ma joration d'un tiers obligatoire, est de 1570 francs. Cette somme, appliquée en rente belge, donnera un revenu su périeur au loyer du terrain. MD1 Huvettere demande quelle date la demande d'acquisition a été in troduite. Mle Président. La demande date du 22 Juillet 1901. M. D'HuvettereEt l'expertise est du mois de Février Je tais ressortir la circonstance parce que les Hospices ont reçu d'autres offres, d'acquisition auxquelles il n'a pas même été répon du. M le Président. Pour le cas qui nous occupe, il y a eu peut-être une demande verbale bien antérieure la demande écrite. Quant votre obser vation. nous la transmettrons aux Hos pices. Le Conseil émet un avis favorable. M. D'Huvettere vote non. MDecaestecker demande qu'on aver tisse les habitants lorsque, pour un mo tif quelconque, on doit fermer une des conduites d'eau. [1 est désagréable qu'au milieu de la journée on soit tout a coup privé d'eau Le fait s'est produit dernièrement chez l'honorable membre et aussi rue de Dixmude. M. le Président. Vous avez été averti, comme tout le monde, lorsqu'on a nettoyé les tuyaux MDecaestecker Oui, mais on n'a averti personne lorsqu'un tuyau a sau té rue de Dixmude. près de la brasse rie de M. Vermeulen. Un de nos concitoyens s'aperçut, le soir, de l'accident et fut assez complai sant que de se rendre au bureau de po lice il estimait qu'avant le lendemain matin, l'eau pouvait avoir creusé dans la chaussée une excavation très dange reuse pour les véhicules Ou le remer cia, mais les ouvriers n'arrivèrent que le lendemain matin l'eau coulait tou jours On aurait cependant pu fermer ce tuyau le soir même. M. le Président. Les agents de po lice doivent signaler les ruptures de tuyaux et peuvent toujours le taire: leur principale occupation consiste se promener La police doit aussi avertir immédiatement le service des eaux. M DecaesteckerJ'ignore si c'est la police ou le service des eaux qui est en défaut. M. le Président. La police aurait dû avertir le surveillant des travaux le soir même Je ferai de nouvelles re commandations ce sujet M. Fiers réclame la construction de trottoirs rue Fiers. Mle. Président répond que dans la dernière séance, le Collège a décidé la construction de trottoirs provisoires et de pourvoir l'écoulement des eaux. Il estime qu'on ne saurait procéder aux travaux définitifsdepavemeutet decon- struction d'égouts avant que toutes les maisons ne soient édifiées 11 annonce Je placement d'un réverbère rue Fiers. MDecaesteckeren rappelant le vote de trottoirs pour le Boulevard Malon, îusiste poftr qu'ils soient établis avant l'hiver if. le Président répond que c'est là encore une question dont le Collège s'est occupé dans sa dernière séauce il n'est pas partisan de doter les rues de trottoirs aussi longtemps qu'il reste des maisons bâlir, parce que généra lement on prend très peu soiu des bor dures et pavages M. Boone fait observer que dans les grandes villes on construit entièrement Ta nouvelle rue creée avant même qu'aucune maison ne soit édifiée. M le Président réplique qu'il s'agit là non seulement d'une question d oppor tunité. mais que pour suivre ce systè me il faudrait aussi modifier le lègle ment communal. if. Decaestecker. On pourrait cepen dant donner satisfaction une partie <ln boulevard Malon. \f ie Président ajoute ses premiers arguments qu'en d'autres villes les propriétaires doivent payer des taxes sur la bàti-se, des taxes d'entretien, ctc qui u existent pas ici. A Ostende, on dessine la nonvelie rue et l'on exé cute une partie de bordure aux coins. Il préconise le placement provisoire de vieilles bordures pour indiquer d'une façon quelconque que la rue est créée. Le huis-clos est prononcé 6 1/4 h. Séances des S, 9, 10, 15 Octobre 1901. La Chambre a repris ses travaux Mardi 8 Octobre 1901. Le premier objet l'ordre du jour est la discussion du projet de loi pré senté par le gouvernement sur le re crutement de l'armée. En 1884, le ministère catholique est arrivé au pouvoir aux cris de: A bas les impôts Diminution des impôts Et les impôts out été maintenus et même augmentés dans de fortes proportions. Le parti catholique trompait le peuple en faisant campagne contre les char ges militaires et M. Malou déclarait solennellement en pleineChambre que, pour l'armée, les catholiques ne vote raient pas un sou, pas un homme, pas un canon de plus. En séance du Vendredi 11 Octobre 1901, le chef du gouverne ment, M. de Smet de Naeyer, parlant au nom du gouvernement,fit connaître que les charges nouvelles qu'impose rait au trésor public l'adoption du pro jet de loi seraient de cinq mil lions trois cent qua raute sept mille lrancs! Quand le pays en aura assez d'être gouverné (le la sorte, il le dira. En séance du Mardi 15 Octobre 1901, M. ECruest TVolf a posé au mi nistre des chemins de fer, la question suivante Lihonorable ministre ne pourrait-il pas nous dire où en est le projet de tramway n vicinal F Y près Gheluwe et dans quel n délai il compte que les travaux pourront être mis en adjudication Le ministre répondra cette ques tion dans la séance du Mardi 22 Octo bre. - Extrait de l'Echo d'Ostende. du Diman che 29 Septembre 1901 Au moment où l'aucien local de la rue de l'Eglise est définitivement abau- donue par le personnel et les élèves de l'Athénée pour aller s'installer dans les magnifiques et confortables locaux de la rue S'-Fétersbourg et boulevard Ro- gier, il nous a semblé d'actualité de consacrer, notre bel et premier éta blissement d'instruction, au moins quelques lignes de bienvenue et de joyeuse eutrée Comme tontes les institutions humai nes, l'Athénée d Ostende, aujourd'hui si hautement apprécié, et. disons-le, si populaire, cette qualité si difficile acquérir, eut plutôt des commence ments modpstes et a-^z difficiles. Ce fut en 1882, en septembre, c'est à-dire il y a près de vingt années, qu'il «uccé- da notre ancien Collège communal, dont l'existence datait seulem-mt de 1878. Eu quelques années, et sous l'in telligente direction de son premier pré fet, M. Wets, actuellement Verviers, l'Athénée d'Osten te, patronné et. en ton ré de toute la sollicitude de uotre Administration communale, prit un très bel essor, et sa prospérité s'affirma d'année n année la confiance des pa rents lui était acquise de par l'excel- h i.i.' direction qui lui était, donnée, et la valeur de son corps professoral. -* M us ce développement constant de notru Athénée Royal avait ses exigen ces. Bientôt il fut reconnu que les lo caux. suffisants aux débuts, n'étaient plus en rappoi t avec les exigence? du confort moderne c'est alors que no tre administration communale résolut de faire construire les superbes locaux, divi-és eu internat et externat, qui s'é lèvent aujourd'hui rue de S' Péters- bourg et boulevard Rogier, où notre honorable et dévoué échevin de l'in struction publique, fit placer au-des sus de l'entrée principale, dans la pre mière de ces rues, face au Parc, la belle et suggestive iuscnption suivante A l'Instruction publique, Base de louies les libertés Il eût été difficile de trouver une meilleure dédicace et de rendre un hommage plus légitime ce nouveau temple de l'instruction, où l'on prépare les jeunes intelligences qui. dans un aveuir eu éloigné, vont contribuer la gloire, la prospérité de la patrie, dout elles sont là, comme l'humanité future. Ii uous serait impossible, dans le ca dre aussi restreint d'un article de jour nal, de nous occuper longuement du programme des études excellentes qui se foni l'Athénée d'Ostende. et nous n'en voulons pour preuve que les beaux succès remportés encore cette année par les meilleurs élèves, au concours général de l'enseignement moyen et qui se traduisent par -43 nomina tions, dont deux: pi'ix d'iiou- lieur* et un prix. Disons cependant qu'aujourd'hui, l'Athénée d'Ostende est encore dirigé an point de vue des études, par l'excellent et três-sympa- thique préfet, M Raskop, qui succéda M Wets eu 1895. et pour le pension nat, par M. Fourmarier-Dumon. son expérimenté et très-aimable directeur, qui, depuis 1894, est Ootende, où il s'est acquis les plus vives sympathies et amitiés. Ajoutons encore, pour être complet, que le corps professoral de l'Athénée d'Ostende est, assurément, un des meilleurs des établissements similaires du pays, et qu'il n'y a pour &'en con vaincre qu'à consulter la liste des suc cès brillants remportés en ces derniè res années aux concours généraux,et ceux d'aujourd'hui. 11 ne serait pas juste, non plus, de ne pas associer tous ces éloges, absolument mérités, notre zélé et dévoué échevin de l'in struction publique, M. Auguste Van Imschoot, qui a toujours pris si vive ment cœur la prospérité de notre pre mier établissement d'instruction, er qui l'on doit, en grande partie, la créa tion de ces nouveaux locaux, si par faitement édifiés par l'ingénieur de la ville, M. Verraert, et l'entrepreneur M. De Oryse, au point de vue de l'hy giène et du confort. Et puisque nous parlons d'hygiène et de confort, quelques mots sur ce magnifique pensionnat, annexé l'A thénée royal,ne seront pas inutiles, car installé comme il l'est maintenant, il est évident qu'il doit contribuer large ment nous amener, encore et tou jours, de nombreux élèves étrangers. Situé non ioin de la mer, en face du très-beau parc Léopold, cet emplace ment ne laisse rien désirer. Les salles sont vastes, et l'air, la lumière sont répandus abondamment partout. Elles comprennent salles d'études, salles de billard, de lecture, bibliothèque, escri me, gymnastique,musique, etc. Salles de répétitiongrande salle de jeux, pou vant servir de sal le de iêtes, concerts, représentations tbèâtrales magnifi ques dortoirs grande salle de baint infirmerie (locaux spéciaux) chambres spéciales pour malades. En un mot, tous les avantages que les parents peu vent réclamer d'un établissement mo derne, coustrmt en vertu de toutes les lois de l'hygiène et du confort, établis sement joiiissanten outre.qu'on nel'ou- bbe pas d'être au bord de la mer, con dition qui permet les longues prome nade? la digue, la plage, et par conséquent, l'eminagasinement de cet air salin, pur et vivifiant, qui redonne la santé aux enfants les plus anémi ques, les plus étiolés. Il paraît évident qu'un Athénée royal qui se présente dans ces conditions nouvelles est appelé au plus grand suc cès, et que, tant au point de vue des études qu'à celui du pensionnat, les parents ne peuvent désirer mieux c'est pourquoi nous saluons aujour d'hui cette première reutrée d'octobre comme un gage d'avenir, de prospérité certaine pour notre grand établisse ment d'instruction publique, base de toutes les libertés, où l'on torme réel lement des hommes, de véritables ci toyens, capables de rendre par la suite de grands services leur pays et la société DU 16 OCTOBRE 1901 De notre correspondant spécial Au terme on piétine sur place pour certaines valeurs, tandis que pour d'autres c'est la faiblesse qui domine. Au comptant les dispositions ne parais sent devoir s'améliorer. La rente 99.10 continue toutefois s'inscrire de bona prix. En lots de villes il y a un certain courant d'affaires. Les transac tions en valeurs de crédit laissent un peu .désirer. A part la Compaguie Nationale financière qui se recherche toujours 147.50, il n'y a rien d'inté ressant relever. Aux Chemins de Fer on continue relever de la perte en Chemin du CoDgo 1502 1/2 et 4425. Les tramways n'ont pas une meilleure tendance Anvers 105 Economiques 360 et Réunis ordinaires 77.50. Au groupe sidérurgique on note en core quelques défaillances. Cockerill 1950. Nicolaieff 105 et Vezin 345. Les charbonnages offrent par contre un as pect plus souriaut. Amercœur 1630, Levant du Flénu 3867 1/2 et Masses Diarbois 840. Les glaceries sont assez di-entées, on peut en dire autant des éc ai rages Aux diverses nous notons de bons cours encore en Belge Roumai ne 119. M. VAN DE KERKHOVE, agent de chaDge près de la Bourse de Bruxelles, Directeur de la Belgique Financière, 60, chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé phone 3017 et 4026) se tient la dispo sition des lecteurs du Messager F Y près pour leur fournir tous les renseigne ments nécessaires sur toutes les va leurs figurant aux Bourses de Bruxel les et de Paris. Vérification gratuite de tous les tirages. -)X(o)X(" C7 Le Journal d'Ypres reproduit notre article du 6 de ce mois et ajoute Quoi qu'en dise le Progrès, il ne fut jamais question de partager le béné- fice net, part égale, entre une œu- vre libérale et une œuvre catholique, ou de remettre ce bénéfice au Bureau de Bienfaisance. Il y a eu des projets mais point de décision cet égard Nous, de notre côté, nous mainte nons que les jeunes gens qui se sont chargés du placement des cartes et au besoin nous pourrions les citer ont affirmé de la façon la plus formelle que la fête se donnait sans aucune couleur politique et que le bénéfice net serait partagé, part égale, entre une œuvre libérale et une œuvre catholi que. Le Journal d'Ypres veut peut-être nous faire accroire que nous avons été dupés et trompés. Nous ne pouvons ce pendant pas admettre que les jeunes gens de bonne famille aient surpris notre bonne foi La moitié de la somme revenait donc une œuvre libérale. Le Denier des Ecoles laïques œuvro de bienfaisance par excellence était tout désigné pour encaisser ce qui revenait aux li béraux. Les catholiques ont tout conservé. Soit. Cela nous apprendra être plus prévoyants et plus méfiants l'avenir. Si nous ne voulons plus être volés, il nous faudra d'autres garanties que des paroles. Une injustice criante a été commise Samedi dernier, par nôtre admirable administration. Le Bourgmestre, malgré sa déclara tion vibrante et sonore de Neuve-Egli se, comme quoi le premier magistrat d'une commune doit être juste et im partial envers tous ses concitoyens, a de uouveau prouvé que ses actes ne répondent jamais ses paroles. N a-t-il pas fait nommer comme di recteur de l'école communale un illus tre inconnu dans l'enseignement, offi ciel, en lieu et place de M. Cordenier, qui est^ là depuis environ vingt ans et où il s est toujours distmgué par ses aptitudes, ses nombreuses connaissan ces et une conduite exemplaire. Ce coup de parti est tout simple ment démoralisant et démontre une lois de plus, que le Bourgmestre et ses pantins sont incapables de reconnaître et de récompenser les mérites d'un honnete instituteur, qui oense autre ment qu'eux. Ce sont toujours ces mêmes grands et protonds politiciens, qui se pava nent. le cierge la main, dans les ma nifestations politico-religieuses. Q ie doivent-ils avoir sur la conscien ce pour devoir gagner tant d'indul gences Le bon Dieu seul doit connaître les mobiles de leurs simagrées il doit etre outre de leurs injustices et de leur hypocrisie.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2