Chroniquede la ville.
BARNUM ET BAILEY
Une leçon de choses.
La loi militaire.
Cagoules errantes.
Bourse de Bruxelles
Ecole Militaire.
Au Corps enseignaui.
Société de la Garde civique
Théâtre des Galeries
Bourse de Bruxelles.
térêts de leur pays ils ne considèrent
que les intérêts du pape.
Quand ils font tel ou tel acte poli-
que, quand ils votent pour ou contre
telle on telle loi. telle on telle mesure,
ce n'est jamais en considération de l'ob
jet auquel se rapporte cette loi ou
cette mesure c'est en considération
du profit ou du préjudice qu'elle pour
ra apporter l'Eglise. Ils appliquent
cette préoccupation aussi bien la po
litique extérieure qu'à la politique in
térieure et les catholiques allemands,
comme les catholiques français, comme
les catholiques espagnols, comme les
catholiques italiens eux-mêmes, fe
raient la guerre l'Italie pour vendre
Rome au pape.
Un catholique digne de ce nom ne
connaît ni patrie, ni vérité, ni erreur,
ni justice, ni droit, ni loi; il ne con
naît que les ordres du pape et les con
venances de l'Eglise.
Yves Guyot, Le Siècle du 11 Octo
bre 1901.
On peut la résumer en deux mots et
tous les discours dont va encore reten
tir le Parlement n'en affaibliront pas
cette double portée
Maintien de tous les anciens abus,
aggravation considérable de la dépen
se.
C'est bien cela et voiià bien le fond
du sac. Plus cher, mais pas meilleur,
peut-être pire, car nombre de militai
res estiment que le statu quo serait
tout ensemble moins onéreux et moins
désastreux.
Dépenser pour améliorer, c'est fort
bien.
Mais dépenser pour maintenir le
remplacement, rétablir la substitution,
aggraver la rémunération des miliciens
et sous prétexte d'encourager et d'é
tendre le volontariat, organiser le ra
colage, cette plaie de l'ancien régime,
cette plaie du système anglais dont on
peut voir les merveilleux résultats,
voilà qui dépasse la mesure.
Quant la dépense, l'augmentation
en est tellement lourde et tellement
manifeste que le Gouvernement nebal-
butie que d'incomplètes et dérisoires
explications.
C'est en termes sibyllins que M. de
Smet de Nayer a chiffré le coût des
majorations entrevues.
Quelques évaluations mathémati
ques, quelques chiffres jetés au hasard,
sans un mot de justification, sans au
cun document statistique, sans aucun
éclaircissement véritable
Notre premier ministre prend de
plus en plus des airs et des habitudes
d'oracle 11 faut qu'on le croie sur pa
role et qu'on s'aplatisse devant lui,
comme il s'est bassement aplati devant
MM Woeste et Helleputte. les démo
lisseurs de notre système militaire.
A la séance du 11 Octobre. M de
Smet s'est exprimé comme suit
«Du chef île la rémunération des miliciens,
la dépense nouvelle sera de fr. 4,630,000
Du chef du remplacement
par des civils des 1800 ou-
vriers militaires, le complé-
ment sera de fr 617,000
Du chef des pensions, I-
supplément sera (le tr 600,000
Au total, l'augmentation
j> sera de
Et c'est tout
fr. 3,847,000
Ou prendra-t-ou cet argent
Qu'on veuille remarquer que notre
premier ministre n'en sait rien
Interpellé sur ce point par M. Del-
poi tcil s'est borné répondre par cet
te phrase, dont le vague est msurpas-
sable
Le cas échéant, la Chambre era appe
lée se prononcer sur ce point.
Et fini par là.
Et qu'on n'insi te pas pour <m savoir
davantage. C'est peine inutile, nuisque
le Gouvernement est aussi ignorant que
la Chambre.
Le plus pressé, c'est de faire tri- m-
pher MM. Woeste et Helleputte et d'a
grémenter la prochaine élection de Mai
1902 d'une prodigalité gouvernemen-
Où l'on prendra l'argent Quelle
impertinente question
Si M. Hymaus. qui demandait a M.
De Smet si c'était là tout ce que le
Gouvernement avait dire, le ministre
a répondu par ce seui mot
Oui s.
Eh bien, si ce n'est là se moquer du
pays, nous avons perdu le sens des
mots.
Les temps sont durs. Où iront le3
moines
La France les expulse, l'Espagne
s'apprête leur fermer ses frontières,
l'Italie s'arme contre eux de ses lois
rigoureuses, la Suisse se dispose
prendre des mesures énergiques pour
arrêter l'invasion.
L'Angleterre elle-même, la terre
des proscrits, s'émeut l'approche du
danger que lui ferait courir une recru
descence de la main-morte.
Voici ce qu'un correspondant de
Londres écrit au siècle
Londres lr octobre. Le Daily
Mail parle de l'agitation profonde que
crée Jersey la venue de certains or
dres religieux français qui ne désiçept
pas rester en France.
Jeudi dernier, quarante moines et
nonnes ont débarqué Saint-Hélier
d'autres les avaient déjà précédés et on
attend un Bteamer français spéciale
ment affrété pour de nouveaux arri
vants plus nombreux encore apparte
nant l'ordre des Carmélites.
n Ces communautés sont en pour
parlers pour l'achat de domaines dans
l'intérieur mais la chose est tenue
secrète pour éviter d'aggraver les
difficultés légales et politiques que ces
acquisitions soulèvent. En efter, bon
nombre des hommes les plus influents
de l'île s'expriment sans réserve sur le
peu de prudence qu'il y aurait au
point de vue politique permettre
cette immigration de s'accentuer libre
ment. Aussi est-il probable que la
question viendra devant les Etats de"
l'île avant peu.
M. llenouf, l'un des trois députés
de Saint Hélier, se faisant l'Echo de
ceux qui s'opposent cettB immigra
tion, déclare que ces ordres religieux
formeront un centre de propagande
antibntannique qui, dans quelques
générations, pourraitdevenir un danger
pour 'es relations de l'ile avec la mère-
patrie. Les écoles qu'ils ouvriront se
ront fréquentées largement par des
enfants venus de l'étranger et les senti
ments peu amicaux qu'ils pourront
avoir envers l'Angleterre seront ren
dus par l'enseignement plus hostiles
encore, de sorte qu'on aura simplement
préparé les pépinières d'ennemis pour
la Grande-Bretagne.
Partout, donc, les peuples compren
nent que le couvent est l'ennemi de la
civilisation
On n'en veut plus, de cet.auachro-
nisme. La vie des nations modernes
rejette cette mendicité ou cette
chouannerie monacale des vieux siè
cles.
Seule, la Belgique appelle l'invasion
noire et lui réserve un opulent asile.
Nos milliers do couvents, avec leurs
richesses mal acquises, leurs capta-
tions scandaleuses, leur influence
déprimante, ne nous suffisent pas.
Pauvre pays
^>22
DU 30 OCTOBRE 1901
De notre correspon dant spécial
Les dernières nouvelles politiques ne
paraissent pas être du goût de la spé
culation qui se remet peser sur les
cours Brésil 63 3/4 et Rio Tinto 1185.
L-' Comptant se montre encore indé
cis La rubrique la mieux tenue est en
core celle des fonds d'états et des vil
les ie 3 °/0 est ferme et les lots de vil
les conservent un marché soutenu.
Les valeurs de crédit maintiennent
leur stabilité. Banque de Bruxelles
710, Outremer 295 et Comgagnie Na
tionale Financière 147-50
Le groupe Chemins de Fer est inac
tif. An compartiment des Tramways,
il n'y a que peu de modification. Eco
nomiques 303, Mutuelle 80 et Réunis
200.
Peu de choie dire du marché des
valeurs sidérurgiques. Nous trouvons
cependant beaucoup d'acheteurs en
Aciéries d'Anvers 122 1/2 et 75
Cockerili 1880 et Toula se fine 37.
Les Charbonnages piétinent sur
place. Amercœur 1702. Gouffre 1140 et
Ouest de Mons 428.
Les Zincs n'offrent aucun intérêt,
pas plus d'ailleurs que les Glaceries.
Rien en Diverses Les Coloniales sont
encore fortement discutées.
M. VAN DE XERKHOVE. agent de
change près de la Bourse de Bruxelles,
Directeur de la Belgique Financière. 60,
chaussée de Louvain, Bruxelles ^Télé-
phone 3017 et 4026 se tient la dispo
sition des lecteurs du Progrès FYpres
pour leur fournir tous les renseigne
ments nécessaires sur toutes les va
leurs figurant aux Bourses de Bruxel
les et de Paris. Vérification gratuite de
tous les tirages.
Le Moniteur du 28 Octobre 1901 nous
apprend que M. ^Vn<l i*ô I -.<*=
safl're a été admis l'Ecole Mili
taire en qualité d'élève de la 52e pro
motion de l'infanterie et de la cavale
rie. Il est classé 21e sur 50.
M. André LESAFFRE est ancien
élève de notre Ecole Moyenne et du
Collège .Moderne Nous lui adressons
nos plus cordiales félicitations et lui
souhaitons un brillant avenir dans la
carrière des armes.
Sont également admis dans la même
promotion, MM. A Devos et J. Beer-
naert, également anciens "élèves des
dits établissements.
Le Progrès les félicite vivement.
Mille choses
étiidieret apprendre
CHEZ
Il n'est pas téméraire d'affirmer
qu'une visite de deux heures l'Exhi
bition de Barnum et Bailey est plus
féconde en enseignements que la lec
ture de toute une brassée de traités
zoologiques. Les deux ménageries que
tout le monde voudra voir lors de l'ar
rivée de cet établissement chez nous,
la Plaine d'Amour,
le Mai-di lâ Novembre
prochain., et qui ne donnera que
deux représentations la première
2 heures de l'après-midi et la seconde
7 1/2 heures du soir, abondent en
effet en rares et magnifiques spécimens
de la grande faune. Toutes les princi
pales variétés îles carnassiers félins,
pacydermes, cervidiens, quadrumanes,
etc., y sont superbement représentées.
Il y a des troupeaux entiers d'éléphauts,
de chameaux, dromadaires, lamas,
guanacos, antilopes et autres animaux
sauvages, parmi lesquels il en e3t d'ad
mirablement apprivoisés et dressés.
Est-il nécessaire d'ajouter qu'il y a
aussi toute une smalah de singes, tou
jours entourés d'un très grand nombre
de curieux. Bien plus, les représentants
du règue animal ne constituent pas les
seules aj tract ions de ce riche .Muséum
il s'y trouve toute une réunion de ces
êtres humains, nés en dehors des lois
physiologiques ordinaires, qu'on ap
pelle de* phénomènes. Jamais on n'en
a tant vus groupés ensemble, ni de
si extraordinaires homme - chien
homme autruche, homme-mastodonte,
homme-squelette, homme-caoutchouc,
nains,géants,femmes barb s. tatoués,
disloqués, albinos, les nouveaux frères
siamois et une foule d'autres semblent
s'être donné rendez-vous ici, en quel
que grand congrès ou conciliabule.
Les représentations au cirque-hippo
drome sont d'une incomparable supé
riorité. Le programme comporte près
de 100 numéros, et pour arriver les
dérouler tous pendant les quelques
heures quo dure la représentation, il a
fallu installer 3 arènes, 2 scènes et un
vaste stade libre consacre spécialement
aux courses antiques et modernes et
aux concours d'athlétisme. Sur les pis
tes et scènes, c'est une succéssiou
ininterrompue des plus remarquables
productions de l'art éqnestre,de l'acro
batie. de la jonglerie, etc., tandis que
dans l'immense espace libre au-dessus
de la partie centrale, lesgymnasiarques
aériens tiennent le public' haletant par
leurs brillants et périlleux exercices et
leurs vertigineuses envolées travers
l'air.
Les pensions des instituteurs primaires.
M. Edgard LIBOTTE, chef de bu
reau au ministère de l'intérieur et de
l'instruction publique, vient de pu
blier chez M. Westnael-Charlier, édi
teur Namur, uDe brochure qui sera
bien utile aux membres et anciens
membres de l'enseignement primaire.
Elle contient, en effet, le texte de la
loi du 25 Août dernier relativi la
pension des instituteurs communaux,
des instituteurs primaires adoptés et
des membres démissionnaires du per
sonnel des écoles normales de l'Etat,
de l'inspection et du corps enseignant
des écoles primaires.
Ce texte est suivi d'annotations et
de commentaires explicatifs d'après
les travaux préparatoires, les disposi
tions légales et réglementaires et la
jurisprudence administrative. Ces der
nières sont résumées avec clarté d'a
près le Code des pensions des professeurs
et instituteurs communaux ainsi que des
pensions de leurs veuves et orphelinspar
Edgard Libotte et Victor Gaudy, ou
vrage dont la nouvelle brochure for
me en quelque sorte l'appendice. Une
table alphabétique, qui termine la
brochure, facilite les recherches et
donne au travail de M. Libotte un ca
ractère essentiellement pratique.
D'YPRES.
tir ordinaire.
Gaimant Arthur, 25 25 25 20 25 120
Fol Julien, 25 20 25 20 25 115
OmmeslaghR., 25 20 20 20 25 110
Decoene Georges, 25 20 20 20 25 110
Masschelein, 25 25 25 15 20 110
Je ne me fatiguerai jamais de recom
mander la Pilule antiglaireuse du Lr
Waltl léry aux familles, car
plus je la connais, plus je suis persua
dé qu'il n'y a pas de meilleur remède
pour l'entretien de la santé.
MicbM Bonlvin,herboriste Roubaix.
Aux lecteurs. La Ligue des bons
remèdes a l'honneur de vous rappeler
que la Pastile pectorale ^Walthé-
fy est le seul remède capable de gué
rir la toux et les maux de gorge en
moins de 2 jours. 1 fr. la grosse boîte.
BRUXELLES
VÉRONIQU E.
Succès Succès Succès
La jolie petite Véronique obtient un
succès plus grand encore que celui qui
l'accueillit lors de sa première. Ma
riette Sully est délicieuse ses mines
mutines, sa grâce, sa voix de rossignol
enchantent chaque soir un public nom
breux qui ne se lasse point de faire ré
péter la divette les airs, les ariettes,
les romances dont fourmille la délicate
partition de Messager Mlle Van Loo
est une Agathe délurée, amusante,
chanteuse parfaite. Arcel eot bien
jolie La duègne, M"13 Ghatillpn, est
très divertissante. ],e rôle de Florestan
est tenu tour tour par M. Tournis et
par M De Freyu, qui s'y montrent ex
cellents.
Ambreville. Minard et Bourgeois se
montrent impayables de diôleries.
Les matinées n'ont pas moins de vo
gue que les représentations du soir.
Dimanche, 3 Novembre. 5e matinée.
On eut retenir ses placi s par lettre,
dépêche, téléphone N° 486. Théâtre
des Galeries.
Toux. Bronchites: LE THERMOGÈNE
Actuellement les séances se suivent
et se ressemblent presque toutes; les
affaires restent calmes.
Les Rentes et Lots d Viile se main
tiennent cependant allègrement et res
tent bien eu faveur. Les Obligations
u offrent rien de saillant Les Banques
présentent peu de changements, di-ons
seulement que la dividende Outremer
a un peu faibli. Le Chemin du Congo
est peu traité. Les Tramways font
1 objet de quelques transactions, les
cours ont peu changé. Les valeurs si
dérurgiques prises en bloc sont in
changées. Les Charbons continuent
jouir d'uni grande faveur. Eu Zinc,
Glacerie pt Electricité il ne se passe
rien qui mérite de fixer l'attention.
Aux Coloniales, la faiblesse est gran
de, en général. Aux étrangères, Sdesie
est ferme 1075 Kumelange 1525 et
la Dniéprovienne 2055.
G. Ivrolikowski,
Agent de change et Directeur
de la Finance Pratique
.Marcbé-aux Herbes, 99. Bruxelles.