Chroniquedela ville. L'eau rationnée. QUESTIONÏVIILITAIRF. Chambre des Représentants. Déclaration faite par M. NOIjF, en .son nom et au nom de plu sieurs de ses amis, au sujet de l'amende ment Lorand. Les auteurs de (amendement de mandaient le vote par division sur la première phrase portant que Lors que la patrie est en danger, tous les citoyens doivent concourir sa dé fense. ]VI. IVolf n'a pas cru pouvoir se rallier celte manière de voir et l a exprimé dans les termes que voici Les Bla iiwe koussen. Réponse an Journal <i Y près t. Vol la gare d'Ypres. SOCIÉTÉ OES ANCIENS POMPIERS Ordre de Léopold. Bourse de Bruxelles mes organes, et les seuls interprètes autori sés de Vopinion provinciale A l'approche du renouvellement de l'année il importe que le public se pénètre plus profondément que jamais des inéluctables devoirs qui lui incom bent vis vis de la presse de provin ce. s Il est temps de réparer les erreurs du passé et d'assurer, par l'affluence des abonnements la presse de provin ce, un avenir moins lourd de soucis et qui lui permette de lutter, haute et fière sous le drapeau de la bonne cau se aux côtés de ses grands confrères de la capitale. Nous croyons pouvoir adresser le même appel nos amis. Notre journal fera des efforts constants pour satisfai re ses lecteurs sous tous les rapports. L'utilité d'un organe local est d'ail leurs indiscutable. D'un autre côté, nous sommes cette fois d'accord avec notre chère consœur et comme le fait est certes rare, nous n'avons pas pu résister l'envie de le constater. Séance du 21 Novembre 1901 L'amendement Lorand a fait la scance du 2! Novembre 1901 I"objet d'un débat orageux. Cet amendement était conçu comme suit Art. 1er.Lorsjue la patrie est en danger, tous les citoyens ont le devoir de concouru sa défense. Pour être mis en mesure de rem plir ce devoir, tout belge valide doit, en temps de paix, un an de service militaire personnel, rappels compris, consacré l'apprentissage pratique des connaissances et des qualilés du soldat. ne pourrait enlever un soutien jugé indispen sable. Donc, nous nous abstiendrons. ]>I. TVolf. Je désire motiver mon vote et celui de quelques-uns de mes anus au sujet de l'amendement piésenté par l'honora ble M. Lorand. S'il ne s'agissait que de voter sur le principe inscrit en lélc de l'amendement que lorsque la patrie est en danger, tous les citoyens ont le devoir de concourir sa défense, nous n'hésite rions pas émettre un vote aflirmatif. Mais pour arriver h l'application de ce prin cipe. l'honorable membre énumère une série de disposi ions dont certaines nous donnent satisfaction, dont d'autres nous paraissent de voir élre écarlées Nous sommes d'accord avec l'honorable no mbre p >ur abolir le tirage au sort et le rem placement et pour instaurer le service person nel Nous estimons également qu'il importe de réduire la durée effective de présence sous les drapeaux au temps strictement nécessaire pour Iniie l'éducation du soldat et d'accorder une juste indemnité aux miliciens qui sont in corporés dans les armes service long. Nous voudrions voir rémunérer ceux qui se- raieni appelés assurer le fonctionnement des services accessoires et administratifs. InOn, nous sommes d'avis que des mesures devraient être arrêtées pour arriver un bon recrute ment des cadres ainsi que pour former l'édu cation militaire de la jeunesse. Mais nous craignons que l'amendement pré senté par l'honorah'e membre, isolé des dispo sitions qui le complètent et en organisent l'ap plication. ne rous conduise des résultats que nous ne pourrions admettre Nous n'en tendons pas imposer au pays une armée active plus forte en hommes que celle qui, de l'avis des autorités militaires, est actuellement jugée suffisante pour la défense nationale et le main tien de l'ordre. Le système du recrutement restreint répon dant aux nécessités actuelles, nous estimons qu'il y a lieu de le m n'nlenir, sauf recourir un mode desélection plus équitable et plus ra tionnel que le tirage an sort tel l'extension dans une large mesure des causes d'exemption notamment au profil des famil.es nombreuses dont on n'exigerait plus un nombre cxagcié de fils et des familles nécessiteuses auxquelles on Le voilà donc encore arrivé ce fléau tant redouté des industriels et des ménagères Le rationnement de l'eau De IVau seulement pendant 3 heures sur 24 Quel émoi! grand Dieu! parmi les blanchisseurs, les brasseurs, les ménagèri s, etc. Ce que nous avons prédit, ici, mille t'ois, arrive de plus en plus fréquemment. C'est l'incertitude pour toute industrie Ces la santé des habitants gra vement exposée C'est l'avenir de la- ville com promis I Kt cela, malgré des sommes énormes dépensées dans un but électoral, seule fin d'attirer les ouvriers électeurs au Yolkshius» et celui de gaver les courtiers élec toraux du Cercle catholique (Test bien triste Pourquoi ne supprime-t-on pas la condensation la machine vapeur des pompes du château d'eau La condensation, ainsi prati quée, est une économie dérisoire de charbon et gaspille une quan tité d'eau énorme. Dans tousles centres industriels, où la condensation se pratiqué, la même eau, refroidie, sert indé finiment. Le Journal d'Ypres, dans son n° du 16 de ce mois, répondant aux articles que nous avons consacrés, dans notre n° du 10, la Société Royale d'Jfenrilje, traves tit notre pensée et nous fait dire, au tre chose que ce que nous avons réelle ment dit. C'est une habitude déplora ble que nous avons souvent constatée. 11 faut donc que nous relevions cette polissonnerie, car nous, libéraux, nous nous accommodons mal avec le fa meux précepte de l'évêque Malou La fin justifie les moyens Nous avons dit et nous répétons Que la distinction honorifique obte nue par les Blaurce Koussen n'estb asée sur aucun mérite. Que notre administration communa le cléricale qui a usurpé le pouvoir en 1891 par les moyens que l'on sait et en promettant égalité pour tous, moins de poli'iqne et plus d'administrationa mon tré son fanatisme sectaire en ayant vis- à-vis de la Fanfare catholique, l'oc casion de son agréation comme Société royale, une attitude toute différente de celle qu'elle a tenue en 1894 lors du re tour d'Avesnes-sur-Helpe de l'Harmo nie des Anciens Pompiers qui rentrait couverte de lauriers. Que pour la naissance d'un prince belge notre administration communa le cléricale a fait entendre le carillon durant trente minutes* alors que pour l'honneur fait aux Blauice Koussen le carillon et le bourdon se sont fait entendre durant dieux heures. Que c'est on individu nommé Blikke lf arde qui, par ordre >1 moyennant finan ces, est allé de maison en maison, cime tière S1 Jacques. demander de pouvoir pavoiser sans frais pour les habitants et qui, toujours par ordre et moyennant salaire, a fait l'illumination du quar tier Nous avons ajouté Pour nous, cette distinction est tout bonnement une farce de maniais aloi; faire reconnaître par le Roi, comme Société Royale, une fanfare dont les deux tiers au moins connaissent peu ou point dr musique, est abuser de sa bonne foi c'est se moquer de Sa Majesté qu'on fait passer pour une machine signer. Il a fallu l'orgueil incommensurable d'un Henrilje pour avoir fait commettre par Sa Majesté une gaffe de telle envergure Voilà ce que nous avons écrit et rien de plus. Dans tout cela où voyez-vous la rage bleue, véridique Journal d'Ypres Som mes-nous davantage furibonds Est-ce tomber sur (sic) le Roi eu disant qu'on a abusé de sa bonne foi Où voyez-vous, cher confrère, que nous avons qiialifié le Roi de machine signer et que nous ne sommes pas fort éloignés de le faire pas ser pour un imbécile, en matière musicale (sic) Avons-nous, oui ou non, dit vrai en affirmant que tout ce que vous attri buiez une délicate attention de la part des voisins du Volkshuis avait été fait par ordre et moyennant salaire, par Blikke Warde Dès lors, comment pou vons-nous être accusés d'être tombés sur (sic) notre population même, qui a donné des signes non équivoques de satisfaction en apprenant la distinction obtenue par nos concitoyens (sic) Vos accusations tombent donc faux et il eût été préférable, aimable con frère, de vous en abstenir Mais où vous êtes dans le vrai, c'est quand vous dites que nous tombons sur (sic) l'administration communale. Oui, nous critiquons et nous blâmons son attitude et nous dénonçons une fois de plus sa partialité. Rien pour des ad versaires politiques, tout pour les amis. Rien pour leR Anciens Pompiers qui ob tiennent, en 1894, au concours interna tional d'Ave8nes-8ur-Helpe,en division supérieure, le lr prix de lecture vue, avec félicitations au chef, le lr prix d'exécution, l'unanimité, avec félici tions du jury et diplôme de direction pour le chef et le lr prix d'honneur, tout pour les Blaume Koussen qui sont se demander ce qui peut bien leur avoir valu l'honneur d'être bombardés so ciété royale Est-ce là 1 égalité pour tous tant promise dans les professions de foi et dans les programmes cléricaux, eq 1891 Le Journal d'Ypres essaie cependant de blanchir notre administration com munale, chaque fois que nous l'accu sons de- partialité et que nous lui dé montrons, preuves l'appui, que les élus cléricaux qui siègent l'Hôtel de Ville, ont trompé les Yproisen leur promettant égalité pour tons, moins de politique et plus d'administrationIl va même jusqu'à nous engager de garder de Conrard le silence prudentcar tout le mondtdit-il, se rappelle encore comment agissait l'égard des catholiques l'admi nistration communale libérale. Mais alors, si les cléricaux au pouvoir continuent les errements des libéraux, que font- ils de leurs promesses électorales C'est donc l'aveu que les Yprois ont été trompés et sont dupes d'une bande d'intrigants Du reste, depuis long temps déjà nos concitoyens savent quoi s'en tenir ce sujet Et quel bal exemple de loyalisme clérical M. Colaert et ses copains ne nous ont-ils pas donné Deux li.etiï*es de carillon pour une socié té royale, trente minutes seulement pour la naissance d'un prin ce belge appelé régner Comme nous l'avons dit, le loya lisme clérical se réduit la seule et unique question d'intérêt électoral et politique. Ne l'avons-nous pas vu en 1879, lors de la fameuse guerre scolai re suscitée par le clergé, alors que no tre Roi était insulté et vilipendé jour nellement par la presse catholique Nos adversaires ont-ilR donc oublié qu'ils traitaient Léopold II do Roi de carton, de machine signer et que pour eux la Constitution belge était une charretée d'ordures qu'il fallait jeter au fumier Et quelle a été l'attitude du clergé catholique belge, eu 1880, lors du cinquantenaire de notre indépen dance nationale Il n'a pris aucune part nos fêtes patriotiques, il s'est abstenu en tout Et aujourd'hui, qu'un gouvernement clérical est tout entier la dévotion du culte romain, on tâche de faire oublier le passé et tout est pour le mieux dans le meil leur des mondes Oui, les cléricaux sent des loyalistes, mais loyalistes op porlunistes seulement Nous nous char gerons de rétablir chaque fois la vérité et de faire connaître an peuple com bien les cléricaux sont farceurs Quant nou« accuser d'être tombés aussi sur (sic) M. Iiceins d'Ecckhoutle nous devons protester énergiquement. Nous avons simplement affirmé que c'est grâce l'incommensurable or gueil d'Henritje que les Blaume Koussen peuvent se dire dorénavant fanfaro- nistes pardon, fanfaristes royaux. L'incommensurable orgueil d'Hen ritje Mais, c'est le secret de polichi nelle, chacun sait ça N'est-ce pas cause de cet orgueil incommensurable que M Henri Iweins d'Eeckhoutte a jugé qu'il était de sa diguité, même en présence des tours pendables que ses amis lui avaient joués, de rester con seiller communal et de se faire élire sénateur provincial N'est-il pas vrai aussi qu'on est le meilleur ami d'Hen ritje dès qu'on sait flatter sa vanité Est-ce ainsi que nous sommes tombés sur (-ie) Henritjè 11 est vrai qUb ce n'est que la vérité qui blesse Un vol d'environ 3,600 fr a été com mis la gare d'Ypres dans la nuit du Dimanche 17 au Lundi 18 de ce mois. La justice est saisie de cette affaire. Nous espérons qu'elle parviendra mettre la main surle ou les gredius qui se sont rendus coupables ou qui sont .complices de ce vol. Dimanche 24 courant, l'occasion de la Ste Cécile, 11 heures, AUBADE chez M. H. Moerman, Directeur de l'Harmonie. De midi 1 heure CONCERT PROMENADE au local. Programme I. Le Régiment de Sambre et Meuse, pas redoublé. Rauski. II. Le Cœur et la Main, fantaisie. Lecocq. III. Polonaise de concours de Chopin, arr. par H. Moerman. IV. Amours envolées, valse, Blum. Dimanche lr Décembre SOIRÉE ET REDOUTE. *- -*• Dimanche 8 Décembre l'occasion de la Sainte Barbe 11 heures, SORTI E. 1 1/2 heures, BANQUET. Parmi les nominations dans l'Ordre de Léopold que publie le Moniteur du 20 Novembre dernier.nous remarquons les noms de M. De Bnsschere, procu reur du Roi, Courtrai et qui a laissé d'excellents souvenirs en notre ville, et M. Thienpont, procureur du Roi, Ypres. DU 20 NOVEMBRE 1901. De notre correspondant spécial A la coulisse les haussiers sont par venus avoir le dessus. Les valeurs de traction obtiennent des cours en amé lioration sérieuse. Métropolitain 571. Parisieune 255 Le Brésil se maintient 64 7/8 et l'Extérieure s'avance 70 1/8. Au comptant les bonnes dispositions s accentuent. La Rente atteint le prix de 99.35 et les lots de villes restent fermes. Il y a du mieux au groupe des ban ques. La Banque de Bruxelles se re dresse 699 l'Outremer résiste 280 et la Nationale Financière est toujours bien travaillée 149 J/2. Les Chemins de fer sont peu intéres sants, mais les Tramways font de nou veau mine de se relever. Anvers 103 1/4, Entreprise de Tramways 175. Aux Sidérurgiques, l'animation s'ac centue encore. Les Aciéries d'Anvers montent 140 1/2 et 85 Nous étions clans le vrai en recommandant cette va leur. En fondateur erschny des achats serieux font progresser'le titre 70.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2