Chroniquedela ville.
Cartes de Visite
Edgab EZOL.
Bruxelles Calais par
Courtrai.
Création
d'un cours d'agronomie
et d'un cours d'anglais
l'École Moyenne d'Ypres.
Le Stand la Chambre.
Jeune Garde libérale
d'Ypres.
CONFÉRENCE DE MONSIEUR BUYL,
Bourse de Bruxelles
Garlos de visite.
Bandes 5 centimes
vendues au profit de l'OEuvre du
Denier des Ecoles laïques d'Ypres.
Société de la Garde civique
plus en plus et finira de rendre impo
pulaire.
C est ce système que nous étudierons
ensemble en un prochain article.
Nous lisons dans VAvenir de Courtrai
«La ligne de Courtrai Denderleeuw
sera bientôt dédoublée et mise en ex
ploitation les grandes dépenses faites
ne pourront se justifier que quand la
ligne dédoublée servira de voie directe
entre Bruxelles et Calais.
Pour atteindre ce but,il faudra que
le gouvernement reprenne la ligne de
la Flandre, ou construise une nouvelle
ligne de Courtrai Ypres, desservant
les importantes communes -de Gulle-
ghem, Moorseele, Becelaere et Zille-
beke.
La nouvelle ligne aurait le grand
avantage de raccourcir sensiblement la
distance entre Courtrai et Ypres et
éviterait les expropriations très oné
reuses, qui s'imposeraient pour le dé
doublement de la ligne de la Flandre
ne comprenant qu'une voie et l'agran
dissement de toutes les gares enclavées
de maisons et de magasins apparte
nant des particuliers.
Il est remarquer que toutes les
installations de la Société de la Flan
dre ne répondent plus aux besoins de
son trafic, et que le tout devrait, en
cas de reprise par l'Etat, être changé
radicalement, ce qui exigerait beau
coup de temps et de grands sacrifices.
La construction d'une nouvelle li
gne serait donc préférable l'Etat
n'aurait plus, pour la compléter jus
qu'à Calais, qu'à reprendre la ligne
d'Ypres Hazebrouck, dont les ex
propriations de terrains et les travaux
d'art ont été faits en prévision de son
dédoublement.
Puisse ce projet, dont l'utilité pu
blique n'est nullement contester,
trouver un grand appui auprès des ad
ministrations communales intéressées
et auprès des cercles commerciaux et
industriels des arrondissements de
Courtrai et d'Ypres, dont les préoccu
pations constantes ont toujours été de
créer de nouvelles communications di
rectes et rapides vers le centre du pays.
x> Times is money.
Grâce aux démarches de notre repré
sentant, >X. Ernest ÏNoli",
le Gouvernement vient de décider la
création d'un cours d'agronomie
l'Ecole Moyenne d'Ypres.
Déjà en séance de la Chambre du 15
Mai 1901. 3X. Nolf avait adressé
au Ministre de l'Instruction publique
la question suivante
M. le Ministre pourrait-il nous dire pour
quels motifs aucune suite n'a été donnée
une demande régulièrement faite, tendant
obtenir la création d'un cours d'agronomie
b l'Ecole Moyenne de l'Etat Ypres
Mdt Trooz y avait répondu en séan
ce du 21 Mai
Le bureau administratif de l'Ecole Moyen-
ne de l'Etai Ypres n'a pas demandé, jus-
qu'à ce jour, la création d'un cours d'agro-
nomie cette école et de pitfs, il ne s'est
présenté aucun candidat possédant les titres
suffisants pour le donner.
Le bureau administratif avait cepen
dant été sollicité, depuis un grand
nombre de mois, de demander au gou
vernement la création de ce cours.
Nous étions toujours dans l'attente de
la décision intervenir quand parut
dans le Journal d'Ypres du 19 Janvier
1901, un articulet qui nous fit immé
diatement songer Gui Chabotseigneur
de Jarnac Voici ce que disait l'organe
clérical
Une bonne nouvelle. M. l'évéque de
Bruges va instituer un cours d'agronomie au
Collège épiscopal de notre ville, dans l'intérêt
des populations agricoles de l'Arrondissement
d'Ypres.
Nous applaudissons de tout cœur cette
haute et généreuse initiative.
Nous comprîmes alors seulement
pourquoi le clérical bureau administra
tif de l'Ecole Moyenne d'Ypres avait
gardé le silenceIl est vrai que
nous avions perdu de vue que MM les
bourgmestre et échevins. le grand Etat-
Major du Cercle Catholique son pré
sident M. Henri Iweins d'E-ckhoutte,
propriétaire de la fanfare des Blaume
Koussen royaux son vice-président,
M. Louis Biebuyck, président du Tri
bunal de Ie Instance, et M. Struye,
conseiller communal, grand pourfen
deur de l'Instruction de l'Etat, font
partie du bureau administratif. Dès
lors tout s'expliquait. Les parents des
élèves qui désiraient voir instituer le
cours d'agronomie étaient joués pour
la plus grande gloire du Collège des
prêtres.
A la fin de l'année scolaire 1900-01,
au mois de Juillet, une pétition des pa
rents, signée en double, fut adressée au
bureau administratif pour demander
nouveau la création du cours d'agrono
mie. Cette pétition fut transmise par M.
Xih'iiest iVoll M. le Ministre
de l'Intérieur et de l'Instruction publi
que avec prière de tenir- la main ce
que le bureau administratif de l'Ecole
Moyenne d'Ypres statuât sur cette de
mande et de vouloir bien lui faire con
naître la décision qui serait intervenue.
Le bureau administratif continuant
faire le mort, IV£. IVolf s'adressa
nouveau au Ministre pour rappeler
la pétition et nous sommes heureux
d'apprendre que cette nouvelle démar
che vient d'être couronnée de succès.
M. de Trooz vient d'écrire notre re
présentant pour lui faire connaître
qu'il a décidé la création du cours
demandé.
Le gouvernement, en présence de
l'inaction et de la mauvaise volonté du
bureau administratif, ne pouvait du
reste agir autrement, attendu que la
pétition signée des parents remplissait
toutes les conditions requises pour l'ob
tention de ce cours.
De tout ceci nous retiendrons que
les membres du bureau administratif
ont agi en vrais cléricaux, ennemis de
l'Instruction publique, et que leurs
manœuvres jésuitiques ont été contra
riées par la vigilance de notre repré
sentant libéral M. Ernest NOLF.
Nous apprenons que le gouverne
ment a décidé aussi la création d'un
cours d'anglais l'Ecole Moyenne d'Y
pres.
Nous avons beaucoup pardonner
M. de TroozMinistre de l'Intérieur et
de l'Instruction publique. Cette fois
nous devons le féliciter de la bienveil
lance qu'il témoigne vis-à-vis de notre
Ecole Moyenne.
En réponse la question de M. Nolf,
le Ministre de l'Intérieur, en séance de
la Chambre des Représentants du 10
Décembre derpier, a renouvelé sa pro
messe de modifier, lors de la discussion
de son budget, la disposition limitant
1/3 l'intervention de l'Etat dans les
frais de construction de Stands. Nous
félicitons M. le député Nolf d'avoir
soulevé cette intéressante question,qui
semblait dormir. L'adoption du projet
par la Chambre seia une riche aubaine
pour la ville et une source de revenus
pour de nombreux habitants.
Disons ce propos, qu'au mois
d'Août 1900, quelques Yprois prirent
l'initiative de mettre en circulation
une pétition adressée l'Hôtel de Vil
le, tendant obtenir l'établissement du
Stand, maintes fois déjà promis par le
Bourgmestre. Gette pétition eut un
succès énorme, elle fut signée par toute
la garde civique, par le corps des pom
piers et par plusieurs centaines de
particuliers tout le monde compre
nait l'utilité de cette institution. En
effet, comme le disaient les pétition
naires A Ypres, l'absence d'un
a Stand oblige annuellement la garni-
son de quitter pendant plusieurs se-
maines la ville pour faire une pério-
de de tir au camp de Beverloo la
a garde civique doit se déplacer vers
a Roulera et Bruxelles, aux frais de la
a ville les pompiers n'ont d'autres
a ressources pour s'exercer que la ci-
a ble chinoise.
a En outre, le ministre de l'Intérieur
a organise annuellement pour les ti-
a reurs belges de magnifiques concours,
a qui sont suivis par des milliers
a d'amateurs nous. Yprois, n'ayant
a pas de champ d'exercice, nous nous
a trouvons dans un état d'infériorité et
a par suite sommes matériellement ex-
a dus de ces concours, a
Monsieur le Bourgmestre, en politi
cien rusé, fit bon accueil la pétition
et déclara même que les pétitionnaires
enfonçaient des portes ouvertes, puis
que le projet était l'étude.
Et en effet, en séance du Conseil
communal du 17 Novembre 1900, Mon
sieur Colaert profita de la discussion
du budget de la garde civique, pour
soumettre au Conseil les plans du nou
veau Stand.
Comme vous le voyez, a dit l'ho
norable bourgmestre, nous avons été
a au devant des désirs du Conseil.
a Les dépenses sont évaluées 28,000
a francs, sans le terrain.
a II n'y a pas de paraballes parce
a que l'endroit où le Stand sera établi
a ne présente aucun danger Les plans
a sont calqués sur ceux de S1 Omer, qui
a n'a que 280 mètres. Celui d'Ypres
a aura 300 mètres.
a M. le Président fait remarquer que
a Monsieur l'Ingénieur y a mis beau-
a coup de zèle, fout en n'étant pas spé-
a cialisteen la matière.
a MM. les Conseillers examinent ces-
a plans et se déclarent satisfaits des
a explications de M. le Président, a
Comme conséquence 30,000 francs
furent inscrits au budget de 1901 pour
l'établissement du Stand. Ou n'atten
dait donc plus que la part d'interven
tion gouvernementale, qui sera proba
blement portée la moitié. C'est ce
qui a fait l'objet de la question de M.
Nolf.
L'excellence de cette affaire pour les
finances de la ville saute aux yeux le
Stand projeté doit coûter 28,000 fr.
le terrain, qui appartient la ville,
vaut 4,000 francs, soit donc 32,000 fr.
coût général. L'Etat intervenant pour
la moitié, soit 16,000 fr., il en résulte
que la ville, moyennant un débours de
12,000 francs, serait dotée d'un établis
sement de 32.000 francs,produisant bel
intérêt en indemnités recevoir du
département de la guerre, raison de
l'usage fait par la troupe et la gendar
merie en outre en frais en moins
débourser pour les déplacements de la
garde civique.
Bigre, comme entreprise financière,
ce sera assurément plus productif que
le Square aux Géraniums
Représentant
«T Ostende-Fumes-Dixmude.
M. BUYL nous a donné, Dimanche
dernier, une belle conférence.
Nous n'avions pas douté un instant
du succès, celui-ci a dépassé nos espé
rances.
La salle des Anciens Pompiers était
bondée et jusqu'aux galeries,toutes les
places étaient occupées. Geci prouve
suffisamment que M Buyl est goûté
par le public ft que, lorsqu'il vînt
prendre la parole parmi nous, il y a
quelques moi*, il a su conquérir la sym
pathie de nous tous.
Ceci, du reste, n'a rien d'étonnant.
Par l'heureuse variété d'idées, tantôt
sérieuses, tantôt humoristiques ou tou
chantes, l'orateur sait se rendre si
attrayant et il sait tellement captiver
l'attention rie son auditoire qu'on le
suit sans la moindre peine et sans se
fatiguer.
M. BUYL est. le vrai orateur popu
laire dans toute l'acception du mot. 11
n'a passé aucun point du programme
libéral il les a développés tous d'une
manière magistrale. Les applaudisse
ments qu'il a recueillis sont une preuve
suffisante du succès de sa conférence,
et lorsqu'il nous promit de revenir
sous peu pour encourager les membres
de la Jeune Garde dans la lutte inces
sante pour l'indépendance et le droit,
la salle entière retentit des bravos et
des cris joyeux de VIVE BUYL! VIVE
BUYL
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1. Communications.
2. Finances communales budget
1902.
3. Institution d'un cours de langue
française pour filles adultes
4. Propriétés communales location
des herbages autour de l'étang de
Dickebusch.
5 Voirie alignement du Marché au
poisson côté ouest.
6. Fabrique d église S1 Nicolas don-
nation de M. Emile et Mu* Marie Ra-
bau
7. Chemin de fer vicinal Ypres-Ghe-
luwe avis sur les plans, tracé etc.
Nous donnerons le compte-rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
DU 18 DÉCEMBRE 1901.
De notre correspondant spécial
On est assez hésitant la coulisse en
clôture, on essaye toutefois de se raffer
mir. Le Métropolitain est ramené
556. après 564 la Parisienne revient
265, le Brésil se maintient 67 7/8 et
l'Extérieure hésite 75 1/8.
Les transactions du comptant sont
assez discutées. La rente ne vaut pas
mieux 99 et 99.15. Les lots de villes
sont par contre empreints de fermeté.
Anvers 109. Bruxelles 107.62 1/2 Le
groupe des banques laisse désirer
sous le rapport de la tenue des cours.
L'Africaine descend 63 et 36 1/4,
l'Outremer hésite encore 320 1/2 et
84 1/4 et la capitale Nationale Finan
cière est largement demandée 160.
Il y a de l'activité en valeurs de che
mins de fer ce sont toutefois les réali
sations qui dominent. Chemin du Con
go 1577 1/2 et 4712 1/2 Les tramways
ont leur courant d'affaires habituel.
Belgrade s'inscrit 79 et Mutuelle se
raffermit 93.75 Ou néglige les sidé
rurgiques. Angîenr 335, Providence
Russe recule 225 et les Tôleries d'An
vers ordinaires 62 1/2 restent recher
chées.
Les cours inscrits au groupe des
charbonnages sont peu nombreux. An-
derlues 925 et Produits au Flénu 4290.
Les valeurs minières sont bien travail
lées Kining Trust 71 1/4. Rien d'in
téressant en glaceries m en éclairage.
Les diverses ne sont guère appré
ciées, et les coloniales perdent partie
de leur avance Ka-Tan-Ga ordinaire
1392 1/2. Les étrangères restent inacti
ves.
R4. VAN DEKERKHOVE, agent de
change près de la Bourse de Bruxelles.
Directeur de la Belgique Financière60,
chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé
phone 3017 et 4026) se tient la dispo
sition de nos lecteurs pour leur four
nir tous les renseignements nécessai
res sur toutes les valeurs figurant aux
Bourses de Bruxelles et de Paris. Vé
rification gratuite de tons les tirages.
Nous informons nos amis qui, aux.
approches de la nouvelle année, ont
l'habitude d'envoyer leurs connais
sances des cartes de visite affranchies
d'un timbre de cinq centimes, qu'ils
peuvent se procurer au bureau du Pro
grèsrue de Dixmude, 53, des
Ces bandes. affranchies seulement
d un timbre d'un centime, portent la
mention qu'elles sont vendues 5 cen
times au profit de l'Œuvre du Denier.
La politesse ou la mode qui exige l'af
franchissement des cartes de visite au
moyen du timbre de cinq centimes, re
cevra donc pleine satisfaction de la part
de ceux qui se serviront de ces bandes
et qui, de cette façon et sans frais, con
tribueront créer une ressource pré
cieuse pour l'Œuvre du Denier des
Ecoles.
D'YPRES.
Tir ordinaire du 19 Décembre 1901.
G aimant Ar th., 25 25 25 25 25 125
Ommeslagh, 20 25 25 25 25 120
V andevyver A 20 25 25 25 25 120
yantholl Henri, 15 25 25 25 25 115
Butaye Arth., 25 15 25 25 25 115
froidure Robert. 25 25 25 20 20 115
Legon Emile, 25 20 20 25 20 110
Masschelein, 25 20 25 20 20 110
3
Avant de commander vos
demandez chez Lambin-Mathée un spé-