Chroniquedela ville. Conférence Merghelynck. Samedi I I Janvier. M. Colaert. Encore une gaffe Le cas y résident du Tribunal Vice - T résident du Cercle Catholique. Société de Gymnastique les c Infatigables Bourse de Bruxelles LISTE DES MILICIENS POUR 11)0-2. V P R ES. Voilà que les bons père s" occupent maintenant de sauver nosk letskoppen en même temps que nos âmes. Com ment cela marche-t-ii de paire Nous n'y comprenons rien. Le commerce de sauveur de3 âmes doit être tombé bien bas pour qu'il faille y ajouter celui des cheveux, pour gagner ses croûtes. Beaucoup de couvents vendent actuellement en même temps que des bénédictions, des prières, des indul gences et le paradis des produits dont nous pouvons nous servir agréable ment ici bas c'est ainsi que les pères d'Algérie vendent un excellent vin blanc, les chartreux une liqueur très appréciée, les trappistes une bière fort agréable, la sœur Louise de St- Vincent de Paul vend une confiture exquise, la sœur Madeleine a un excel lent remède pour les maux d'yeux, etc., etc. En soignant pour les âmes seulement les couvents ne parviennent plus vivre. Il est devenu nécessaire d'ajou ter la religion un autre petit com merce. La conférence promise par notre dis- tinguéet vaillant Secrétaire de Légation a attiré un public tellement considéra ble, que l'immens9 salle Pauwels, re gorgeant de monde, s'est trouvée trop petite Trois mille personnes au moins y sont accourues. M. Merghelynck, après avoir rendu hommage ses concitoyens et la ville pour les nombreuses marques de sympathie qu'ils n'ont cessé de lui té moigner, a fait, en quelques belles pages de littérature, l'historique de la crise chinoise Il a parlé du vaste empire avec l'expérience d'un homme qui y a vécu. Il a raconté dans quelles circon stances il est arrivé là-bas, et a lait revivre les scènes tragiques qui ont ca ractérisé cette lutte épique d'une poi gnée de braves contre une multitude fanatisée, farouche et sanguinaire. On sentait, dans l'émotion contenue dujeuneet intrépide conférencier, aussi modeste que vaillant, legrave ressouve nir de ces heures d'angoisse passées là-bas, loin des siens, loin du monde civilisé, perdu, avec quelques compa gnons d'infortune, au milieu d'enne mis innombrables et de terribles dan gers. M. Merghelynck a voulu intéresser davantage. Avec le bienveillant concours d'un de nos bons concitoyens, M V. Dedeyne, il a fait, voir, par projections, sa nom breuse et curieuse collection de pho tographies, rapportées de là-bas. Chinois, chinoises, palais, pagodes,de- meure8demandarinsetde simples bour geois, boutiques en plein air. panora mas de la ville de l'ékiu, monuments publics, la grande muraille, les ruines des Légations, etc., etc., ont tour tour défilé devant les yeux des audi teurs attentifs, émus et charmés. Les as pects du théâtre de a guerre ont parti culièrement 1 m pression né tout le monde Cette soirée, attrayante tous égards, laissera les plus vifs souvenirs dans l'esprit de tous ceux qui ont eu la bonne fortune d'y assister, et, au nom de tout le public yprois, nous remer ciona vivement M. Mergheiynck du gracieux vouloir qu'il a mis nous la ménager. Décidément le bonrgm -tre d'Y près passera la postérité pour toutes les bévues qu'il commet. Nous avons peine constaté la fla grante illégalité dont il a chargé sa po lice, que nous nous voyons déjà obligés de signaler uue nouvelle bévue que la caisse grand'mère payera M. Colaert, dans sa haute sagesse, a décidé de planter des arbres dans cer taines rues de la ville. Il a commencé, naturellement, par faire une bêtise Le contraire eut certes épaté tous ceux qui le connaissent. M. Colaert a donc fait faire des plantations rue Nouveau Marché au Bois. Quand ce travail était achevé il s'est aperçu que ce qu'il avait pris pour des arbres n'étaient que des arbris seaux Honteux et confus, sensible aux commentaires peu aimables il y avait de quoi que lui valait cette nouvelle bévue, il s'est décidé faire un travail plus sérieux et a fini par où il devait commencer, c'est-à-dire par planter des arbres. C'est ainsi que nous voyons aujourd'hui dix arbres qui remplacent les dix arbrisseaux plantés il y a huit jours. Quel piètre administrateur Mais aussi quel gaffeur DE M. I jouis Biebuyek, Du journal Le Petit Bleu du Lun di 13 Janvier 1902 LA MÊLÉE DES PARTIS. A la veille de la nouvelle lutte élec torale, il convient deiechet d'attirer l'attention de nos amis sur la circulai re du gouvernement clérical interdi sant aux fonctionnaires et employés de l'Etat de se jeter dans la mêlée des partis. Il importe de signaler la duplicité de notre bon ministère, qui tolère par faitement que ses amis politiques, agents de l'Etat, s'occupent ouverte ment de politiques, fassent partie de cercles catholiques, soient membres actifs de tous les grands et petits comi tés électoraux, et prennent même la parole dans toutes sortes de manifesta tions politiques. Nous avons déjà cité le cas de M. Louis Biebuyek, président du tribunal de première instance d'Ypres. vice- président du Cercle catholique, etc., etc. M. Van deu Heuvel n'a pas jugé nécessaire de lui appliquer la circulai re «iu 25 Juin 1884. Nos amis nous obligeraient en nous I signalant des cas identiques, qui, en Flandre surtout, constituent une force pour le paiti gouvernemental. Le Réveil de Bruges et de la West Flan dre. du Mardi 14 Janvier, sous le titre Un démenti s. v. p. reproduit l'ar ticle ci-dessus et ajoute Le fait signalé par notre confrère bruxellois est tellement grave que, tout en reproduisant l'information du Petit Bleunous faisons les plus expres ses réserves, espérant bien le voir dé mentir par le magistrat intéressé, qui tiendra sans doute honneur de pro tester. M. le président Biebuyek a fait, par la politique, son hemin dans la magistrature. La cour d'appel de Gand, compo sée en très-grande majorité de cléri caux cependant, ne lui avait pas re connu les qualités nécessaires pour les fonctions dont il est revêtu au décès de M. le président Iweins, en effet-, elle avait écarté sa candidature et avait proposé celle de deux autres magis trats. Mais nos bons villageois du Conseil provincial, s'estimant sans doute meilleurs juges que la Cour, pré sentèrent M Biebuyek, qui fut nommé président Y près, malgré son exclu sion par l'autorité qui semblait avoir le plus de compétence pour l'appré cier. Nous n'aimons pas suspecter les magistrats et, jusqu'à preuve du con traire, nous pensons que M. Biebuyek comprend les convenances qu'imposent les hautes fonctions dont ou l'a revêtu nous admettons a priori que la tare de son origine purement politique a dû le rendre trois lois circonspect dépouiller l'homme politique et garder la tenue d'impartialité exigée d'un président de tribunal. Il n'est pas croyable qu'il compromette la dignité de sa robe, comme le prestige de son r-iège. en oc cupant alternativement la présidence du tribunal et celle d'un club politi que, au risque de s'aliéner la confiance d'une notable partie des justiciables Aussi avons-nous le ferme espoir de voir démentir l'information du Petit Bleu 1 Le 5 de ce mois nous avons applaudi avec plaisir la sortie des Infatigables. Au nombre de soixante ils ont parcou ru, tambours et clairons en tête, les principales rues de la ville après avoir été saluer leur drapeau chez leur Pré sident, M J Didier. Tout le monde a admiré leur belle tenue, leur prestance martiale et nous ne doutons pas que la belle fête qu'ils offriront Dimanche prochain leurs nombreux membres honoraires, au lo cal de la Boursene fasse affiner un grand nombre de spectateurs. Honneur au Président et aux mem bres de la Commission, organisateurs de la fête, dont nous donnons ici le programme P RO G R A MME. 1" PARTIE. 1. Entrée des Gymnastes avec Ouver ture pour Orchestre. 2. Mouvements d'ensemble par les Pu pilles. 3. Entrée des Acrobates. 4 Galathée, grand air de l'Opéra, chanté par Mlle Z. Devers. 5. Hercules et Athlètes. 6 Chansonnette comique, dite par M. J. Rabau. 2™ PARTIE. 1. Ouverture pour Orchestre. 2. Cannes royales 3. L'Oiselet et l'Amour, romance chan tée par MUe Z. Devers. 4. Barres fixes et parallèles. 5. Chansonnette comique, dite par M. J. Rabau. 6 Poses plastiques. 7. APOTHÉOSE. A 9 heures, GRAND BAL. N.B. Ou peut se faire inscrire comme membre honoraire chez le Se (1) Comptez-y. crétaire de la Société, M A. Salomé Café du Petit Ypres. ainsi qu'au loca de la Société, ie jour de la fête. DU 15 JANVIER 1902. De notre correspondant spécial Au terme la liquidation est facile, et l'animation qu'on y remarque est de bon augure. Le Brésil fait 68 1/16. l'Extérieure Espagnole est ferme 71 3/let !e Métropolitain gagoeque quej points 583. Au comptant la tendance s'améiiori quelque peu. La Rente 99.40 est sta- tionnaire, le lot d'Anvers e*t demande 106 5/8 et Bruxelles vaut encore 108, Les banques sont diversement in fluencées. Les Compagnie Nationale Financière inscrivent de nombrenj cours 117 3/4 et le Crédit Général Liégeois cote 579 1/2. Rien d'intéressant en valeurs de Che min de fer. Chemin du Congo 1615 et 5025. Les cours inscrits au groupe des tramways offrent peu de variations Les Economiques se maintiennent au prix de 320 et les Réunis font 114 1/2 Un léger mieux se dessine en valeurs métallurgiques Baume et Harpent 742 1/2 et Marcinelle et Couillet 281 1/4. Les charbonnages ont des tendances fermes. Amercœur 1872 1/2. Les zincs sont sans changement appréciable, Vieille Montagne 562 1/2 On néglige encore les glaceries. Aux éclairage nous notons un peu de faiblesse en Electricité et Hydraulique 101 1/4 Les diverses sont mouvementées, on traite abondamment la Belge Roumai ne 65 et 37 1/2. Les coloniales ramè nent un peu d'acheteurs Katanga ord. 1376. Enfin les étrangères sont immobiles. Wï. VAN DEKERKHOVE, agent de change près de la Bourse de Bruxelles Directeur de la Belgique Financière60, chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé phone 3017 et 4026) se tient la dispo sition de nos lecteurs pour leur four nir tous les renseignements nécessai res sur toutes les valeurs figurant auj Bourses de Bruxelles et de Paris. Vé rification gratuite de tous les tirages. Alleman Arthur Ameloot Pierre Arnont Maurice Banckaert Alphoose Barbry Robert Bascour Eugène Beele Aloïse Berner Camille Blomme Georges Boone Joseph Boutens Arthur Breyne Ferdinand Bubbe Raymond Bulckaen Albert Burggraeve Léopold Callens Emile Capelier Désiré Cardmael César Carlens Pierre Casier Flmile Catteeuw Camille Clinckemaille Robert Coffyn Gustave Coppens Léon Coucke Arthur Craye Georges Dedryver Albert Degeyter Robert Degroote Jérôme Degroote Lucien Dehaerne Léopold Demol Jérôme Deproost Alfred Depuyd.. Auguste Deramaut Léon Derons Charles Desmet Camille Dethoor Achille De vos Michel Dewilde Hector Dbellein Pierre Dombrecht Louis Domicent Albert Domicent Camille Doolaeghe Camille Dumont Albert Dumortier Maurice Darnez Auguste Fockenter Georges Gadeyne Casimir Garrein Julien Geldof Zenon Ghys Georges Giller Maurice Gisquiere Henri Glis8oux Georges Gobyn Narcisse Goethals Albert Goossens Arthifr Gruwez Léonard Hahn Julien Hallynck Yalère Hof René Hullaert Louis Hullaert Polydore Ide Aimé •Joncheere Arthur Jonckheere Léon Joos Charles Knockaert Eugène Lamond Victor Leclercq Gustave Legrand Albert Legrand Gaspard Legrand Maurice Leroy Emile Lesaft're André Lesage Léopold Louf Valère Luyten Gabriel Maerten Léon-Camille Maerten Léon-Léopold Maes Jules Masschelein Alphonse Melsens Pierre Mollez Jules Moreau Georges Nevejans Camille Nevejans Maurice Notebaert Michel N uytten Léon Ossienr Arthur Ossieur François Parret Jules Pauwels Joseph Perque Joseph Pickel Alphonse Pode.vyn Georges Raes Constant Riem Elie Scherlynck Gustave Segers Valère-Auguste Segers Valère-Manrice Seys Joseph Seys Valère Sierens Aimé Sinnaeve Albert Soenen Joseph Speybrouck Daniel Swiugedouw Jules Swyngedouw Agathon Therry Théodore Thery Emile Van Campo Georges Van Damme Gustave Vanden Berghe Arthur Vanden Berghe Mé lard Y ander Auwera Léon Yanderbregt Henri Vanderghote Georges Vandermarliere Hector Vandewynckel Arthur Yaneenaeme Jules Y'anelslande Charles L. Van Elverdinghe Désiré Vangheluwe Emile Y anhoet Maurice Vanmaeckelberghe L. Yannieuwenhuyze Eric Vanu.xem Hector Verbeke Hector Verborgh Albert Yercouter Georges Y erdoene Gustave Y er Eecke Julien Verhille Isidore Verleure Léon Vermeersch Camille Yrermeulen Gaston Verniest Charles Versaevel Aloïse Y7erschoore Alphonse Viaene Charles Vienne Camille YYyckhuyse Marcel.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2