Grand MEETING. ÉLECTIONS Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement LÉGISLATIVES MESSINES. YPRES. Chambre des Représentants. Dimanche, 20 Avril 1902. 62e année. -V 10. i*afai*8nn$ le Uimanche. Vires acqcirit elmdo. PRIX DE L'ABONNEMENT: pocr la ville Par an 4 francs. j la province Par an 4 fr. 50 Association libérale l'arrondissement d'Ypres. du 2o >I»i 1902. Jeune Garde Libérale CCM FÉ&2NCE GRAND CONCOURS. MEETINGS. Vijourdhui Dimanche 20 Avril 1902, a 0 heures, chez Mme Vse Clarisse, eu v e- eg l i- SE. II. le représentant EK.nlsi \OLF WERVICQ. MEETING Orateurs Dimanche 27 Avril, H. BUYL, député libéral d'Ostende-Fumes- Dixmude, M. Paul HYMANS, députe libéral de liruxelles M. Cuiiilk I.IKUIWS. dépulé libéral d'Audenarde. La Revision. Révision. Revision. lYos émeutes. Le scandale des nominations. l'union fait la fohce On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixaiude, 53, Ypres. Les an nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres, les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Progrès j>. ON TRAITE A FORFAIT. ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne de L'assemblée générale des membres de l'Association libérale de l'arrondis sement d'Ypres. dans sa réunion de Dimanche dernier, a désigné ses candi dats pour la Chambre des représen tants Ce sont MM Erncat AOLF, député sortant, candidat effectif, et Auguste BKL'XFAl'T, candidat suppléant. L'Association a été d'avis de s'abste nir pour l'élection sénatoriale. L'ordre du jour suivant a été voté l'unanimité 1/AsKoriatiuii lil»«*rule «le rm*i*oii<li**s«*meitt d'Ypres n l«* vint voir lo* ïiiiii'lies lilM'i'itlo* iln Sénat et île la. t'haii»l»re iaire nj»- |ii'l rinterveiition royal*' en vue «l'alioulirà une so- lut ion |ia(*llii|ue «le lu i|iie«- tion électorale. d'Y1 >!•<»!-». Local: TÈTE D'ARGENT. DIMANCHE 20 AVRIL, 2 h. 3/4, pai* le Secrétaire. Sujet L'ENSEIGNE M EN T. Après la Conférence, 4ujourdhui Dimanche 20 Avril 1902, 3 heuresen l'Holel de Ville de >iesîsi>ï:s. NEUVE-ÉGLISE. ORATEUR Grande Sade du Cercle Musical rue Neuve. Dimanche an Avril 1 !M»a. 5 1/2 heures précises, ir Ip Suffrage Universel et la Repré- **u!'ation Proportionnelle Monsieur l'avocat LESAFFRE, Ypres, pour le Parti Libéral Monsieur Charles BEERBLOGK, conseiller communal Gand, pour le Parti Socialiste. (Hulleiles Anciens Pompiers) 3 heures précises, Y PRENDRONT LA PAROLE et Séance du Vendredi 11 Avril 1902. Le projet de loi relative l'amortis sement de la dette publique est adopté par 92 voix contre 29 et (i abstentions Al. A olf a voté pour. M. de Smel de Naeyer propose d'abor der la discussion des crédits provisoi res dans la séance de demain. (Il de mande 7 nouveaux douzièmes provisoi res.) Cette proposition est adoptée par 84 voix contre 31. Séance du Samedi 12 Avril 1902. L'augmentation du nombre des membres des Chambres législatives est votée par 110 voix contre 7 absten tions cléricales AI. A'oli a voté pour. Les sept douzièmes des crédits pro visoires demandés par le gouvernement sont accordés par 77 voix contre 19 et 10 abstentions. AI. A'oli s'est abstenu. Le gouvernement se 1décidément du peuple. Avec les quatre douzièmes votés déjà antérieurement, il a donc onze douzièmes. Dans ces conditions comment le contrôle de la Chambre peut-il être sérieux Les cléricaux se permettent tout Il n'y a donc plus de balais dans le pays Séance du Mardi 15 Avril 1902. Fin de l'interpellation de M. Toitr- nay au ministre des chemins de fer. au sujet de la situation laite au personnel ouvrier employé dans les ateliers de l'Etat. Naturellement M. Liebaert "rouve que tout est po tr le mieux dans son administration. M. Janson demande la Chambre d'interrompre ses travaux pendant une heure pour permettre aux gauches li bérales du Sénat et de la Chambre qui se sont déjà réunies ce matir. de se réunir encore pour délibérer sur les circonstances graves dans lesquelles se trouve le pays et présenter la Cham bre une motion d'ordre. M. de Smet de Naeyer trouve «{m* ce liVsst pas mie raison pour interrompre les travaux. Après délibération. Ls gauches libé rale* rentrent en séi ce et M. Nevjean fait eu leurs noms la déclaration sui vante Compte-rendu analytique p. 480). H a Les gauches libérales, dans un senti ment de justice et d'apaisement, ont recon nu là nécessité de poursuivre la révision de l'article 47 de la Constitution, tout en con damnant constamment et dès le début l'em ploi de la violence. Depuis quelques jours, des désordres in quiétants ont éclaté sur tous les points du pays. L'heure est grave la grève générale est décrétés, les passions sont sui excuses, le pays est sous la menace de la guerre civile Le parti libéral, daus de semblables conjectures, bien que dégagé de toute res ponsabilité, n'attendant les réformes que de la persuasion et de la libre propagande et ayant tout fait pour conjurer la crise an goissante dans laquelle le pays se débat, n'accomplirait pas tout son devoir en ne tentant point un suprême effort pour mettre un terme une situation qui ne peut se pro longer sans danger pour la patrie. La Constitution fournit un moyen régu lier de dénouer la crise c'est la dissolution et la consultation Intégrale du corps électo ral qui est déjà appelé, dans un mois, re nouveler partiellement les Chambres des élections isolées doivent, en outre, avoir lieu par suite de l'augmentation du nom bre des représentants et des sénateurs dans un grand nombre d'arrondissements, sans que le régime de la représentation propor tionnelle puisse leur être appliqué. Dès lors, la dissolution ne créera aucu ne cause nouvelle d'agitation elle permet tra au pays entier de se prononcer directe ment la lois sur la question électorale, qui est l'occasion des troubles actuels, et sur la direction politique générale du pays elle posera les problèmes avec netteté et dans des conditions de solennité propres en fai re comprendre toute la gravité. On ne peut la représenter comme une abdication (lu principe d'autorité devant l'é meute elle apparaît comme une issue logi que et constitutionnelle. L'heure viendra, quand l'ordre sera ré tabli de fixer les responsabilités. Nous croyons, dès aujourd'hui, devoir appeler l'attention du gouvernement sur la solution que la Constitution elle-même institue pour les situations comme celles que le pays tra verse. Nous avons la conviction de répondre, en formulant ce vœu, ce que la nation a la droit d'attendre d'un parti auquel elle doit de longues années d'un gouvernement fer me. droit, de progrès constant et pacifique. N us avons maintenant accompli notre devoir. Il ne nous reste qu'à faire appel en touie outrance la sagesse et au patriotisme de la Chambre et du gouvernement. Très bien Applaudissements sur les bancs libé raux) Mde Smel de Naeyer déclare aux ap plaudissements de la droite qu'il ne demandera pas la dissolution au Roi. V. Woeslt est d'avis (ju'il faut résistef. Et la droite l'applaudit plus fort que M. de Smet M. Neujean ne conteste pas au gou vernement le droit la répression. Il le conjure seulement de ne pas rendre celle ci nécessaire II le prie de conseil ler le Roi qui seul peut dénouer la si tuation. On lui répondqu'il est cinq h 'ires moins un quart, et qu'il est temps de s'en aller. Sur ce, la séance est levée Sé.nce du Mercredi 16 Avril 1902. M Beernact, l'ex-ministre clérical qui recevait Pourbaix, minuit, au ministère, lors des troubles de 1886. se déclare adversaire de la prise en consi dération de la proposition de revision constitutionnelle M. Féron, député libéral de Bruxel les, demande que la Chambre fasse œu vre de j ustice. Séance du Jeudi 17 Avril 1902. M. de Smet de Naeyer lit une déclara tion du gouvernement. Celui-ci re- pousse le S. I et engage In Clin ni lire n ne pns voter In prise eu considération. M. Janson prononce un discours émouvant. Séance du Vendredi 18 Avril 1902. La prise en considération de la pro position de Revision Constitutionnelle est rejetée par 84 voix con tre 64. TVX. JVolt a voté pour. MAI. Vstii Merris et Colîiei't ont voté contre. Très courte, mais très îusti active, l'histoire de nos émeutes. En 1857. Ministère clérical. La loi qui confisque au profit des couvents les ressources de la bienfaisance publi que. En 1871. Ministère clérical. L'attitu de du Gouvernement qui s'obstine remettre aux honneurs et aux pouvoirs dos hommes de la bande Langrand, flétris par les Tribunaux. En 1884. Ministère clérical. La loi qui détruit l'enseignement primaire. En 1893. Ministère clérical. L'op position du Gouvernement au mouve ment d'opinion qui réclame la condam nation du régime censitaire En 1899. Ministère clérical. Le coup d'audacieuse jésuiterie qui cherche taire bénéficier seule des réformes électorales l'opinion catholique. En 1902. Ministère clérical. Le refus hautain du Gouvernement la deman de de revision constitutionnelle, pré sentée en même temps par les deux partis d'opposition. Ministère clérical, toujours Et ce sont ces gens-là qui, parés d'une peau de conservateurs, viennent débiter, les veilles d'élections, des bo niments où ils se présentent comme seuls capables d'assurer l'ordre et le repos La Flandre Libérale donne ia liste des 107 nominations faites dans la ma gistrature daus le ressort de la cour d'appel de Gand, c'est-à-dire dans les deux Flandres. Sur ces lOT nominations, il n'y a que r, nominations de libéraux Parmi les 36 juges de première in stance, il y a 4 libéraux. Parmi les 30 substituts, il y a 1 libéral. Parmi les 41 juges de paix, il n'y a PAS UN SEUL libéral Le résultat u'est-il pas édifiant Il va de soi que nous n'avons pas compris dans la liste les promotions, car il arrive très souvent que c'est uniquement pour placer un catholique, qu'un libéral obtient de l'avance ment. après avoir attendu une éter nité. Et 1 on s étonne que des libéraux de cœur et d âme, des libéraux même cor.servateu: s,des libéraux qui jamais,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 1