NOTRE YICTOIREEST CERTAINE.
02e année. X° 20.
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement
Les renseignements qui nous parviennent
de tous côtés sont des plus réconfortants.
Partout, dans tout l'arrondissement, notre
sympathique député, M. Ernest Nolf, reçoit le
meilleur accueil. Les électeurs commencent
s'apercevoir qu'ils ont été leurrés depuis
trop longtemps déjà par MM. Golaert et Gie
qui ont fait tort et travers des promes
ses qu'ils n'ont jamais tenues.
Nous avons la certitude du succès.
La liste n° 2 l'emportera avec un nombre
de voix devant lequel nos adversaires les
cléricaux reculeront d'étonnement.
Le bon sens du peuple flamand reprend le
dessus.
Tous un seul coup de crayon pour la liste
n° 2.
Hourrah pour MM. Nolf et Brunfaut
En dehors des voix obtenues par M. Nolf,
il y a eu dans l'arrondissement, aux élections
de 1900, 4,382 278 total 4,660 voix
d'opposition. Il suffit M. Nolf d'obtenir 800
de ces votes pour être élu. Or, ces votes sont
en partie des votes libéraux, l'élection séna
toriale en 1900 l'a prouvé.
Que tous nos amis fassent leur devoir
nous fêterons le 25 Mai prochain une grande
victoire libérale dans notre arrondissement.
Il faut que notre chiffre de voix soit tel que
nos adversaires perdent toute envie de re
commencer en 1906.
Il en sera ainsi si tous nos amis veulent
bien sacrifier la défense de leurs idées les
quelques jours qui nous séparent de l'élec
tion.
Tous l'œuvre
MEETINGS.
Lundi 19 Mai 1902.
PLOEGSTEERT
M. Nolf demande
et propose.
Les vrais insulleurs du
Roi.
Dimanche, 18 Mai 1902.
PRIX DE L'ABONNEMENT
fjcr la ville Par an -4: francs,
r* la province Par an 4 fr. 50
Dimanche 18 Mai 1902.
ROUSBRLGGE
ET POPERIXGHE.
ft
l'union fait la force.
le iPittètutche.
Vires acqiirit eindo.
On s'abonne au bureau du journal, bue de Dixmude, 53, \pbes. Les an
nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour 1 arrondissement d près,
les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du
journal Le Pbogbès ON TRAITE A FORFAI T.
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
A 3 heures, la HAUTE LOGE,
p;,taminet du Progrèschez M. Auguste
Liebbrecht.
A 5 h ures, au ltlZET, Café des
Ouvriers, chez M. Pierre Catteeu.
M. Nolf a beaucoup demandé, dit le
Journal d1 Ypres. mais qu'a-t-il obtenu
Rieu, absolument rieu.
Nous voilà presque d'accord avec
notre confrère clérical, une fois n'est
pas coutume
M. Nolf a beaucoup demandé, c'est
vrai il a produit au parlement la lon
gue série des griets. qui depuis des an
nées s'accumulent dans notre arrondis
sement. Il n est pas une revendication
qu il n ait abordée. Ses demandes ont
ressemblé, dit le Journalau fameux
J'accuse... de Zola.
C'est exact. L'acte d'accusation a été
long et il a fallu que notre arrondis-
-eme«félise un députe libéral pour le
dresser.
Comme M. Nolf, nous disons que no
tre arrondissement est délaissé, tandis
que des millions et des millions se dé
pensent dans le pays pour des travaux
ae luxe, dont l'utilité est contestable.
Comme M. Nolf, nous accusons le
gouvernement clérical
1° De laisser daus l'inachèvement
notre canal de la Lys l'Yperiee
2° De ne donner aucune suite aux
travaux juges indispensables pour pré
venir le retour des moudatious qui dé
solèrent la vallée de la Lys en 1894
3° De laisser tomber en ruines nos
monuments publics
4° De préparer le déplacement de no
tre Ecole d'Equitation,en refusant tous
crédits pour les travaux d'appropria
tion et d'agrandissement qui y out été
reconnus nécessaires par l'autorité mi
litaire
5° De nous refuser le chemin de fer
d'Ypres Dixinude
8° De nous refuser toute améliora
tion dans nos communications par che
min de fer, qui sont détestables, aussi
bien sur les lignes de l'Etat que sur
celles de la Flandre
7° De ne donner aucune suite sérieu
se aux nombreux projets de tramways
vicinaux, qui sont mis en avant la
veille de chaque élection législative
8° De s'opposer aux justes réclama
tions de nos cultivateuis houblonmers,
qui réclament un meilleur régime dou
anier, des réductions sur les prix de
transport et l'abolition du droit sur les
perches voté par MM Colaert et Van
Merris
9° De refuser aux habitants de Do
mines etdeWervicq deux malheureu
ses passerelles,
Etc., etc etc.
M. Nolf a demandé satisfaction sur
tous ces points. Il n'a rien obtenu,
c'est précisément ce qui nous permet
de conclure que notre arrondissement
n'a rieu attendre d'un gouveruement
clérical, puisque celui que nous avons
et qui compte parmi ses membres un
ancien bourgmestre d'Ypres, sénateur
de notre arrondissement, ne peut et ne
veut rien pour nous.
M. Nolf questionnait dit le Jour
nal d'Ypres, a quand déjà nos députés
avaient la réponse du ministre en po
che.
Mais, nous ne le savons que trop
bien et c'est précisément le grand re
proche que nous faisons nos députés
cléricaux, c'est que depuis qu'ils sont
la Chambre ils n'ont fait qu'EMPO-
CHER TOUS LES REFUS DU GOU
VERNEMENT, sans jamais élever la
moindre protestation.
Ils ont toujours piteusement courbé
la tête et, chose extraordinaire, nous
avons vu ces jours derniers M. Colaert
pousser la platitude jusqu'à adresser
des félicitations M. de Smet de
Naeyer pour tout ce qu'il a fait pour
l'arrondissement et M. de Smet de
Naeyer s'en trouver tellement stupé
fait, qu il n'a pas pu s'en cacher J'ai
entendu avec plaisir, disait-il, en séan
ce du 30 Avril 1902, l'honorable M.
Colaert reconnaître que le gouverne-
naeat a l'ait beaucoup pour la ville
d'Ypres et pour l'arrondissement. Pa
reil témoignage est assez exceptionnel pour
que je remercie son auteur.
Parbleu, aussi M. Nolf a-t-il eu
raison de protester tous nos conci
toyens, sans distinction de parti, se
rangeront son avis.
Quels sont ces fameux travaux dont
M. Colaert s'eot déclaré si satisfait
ils se rapportent, paraît-il, aux ponts
et chaussées qui ont transformé en ma
cadam la chaussée d'Ypres Elverdin-
ghe et quelques-unes de nos routes
Et c'est tout. Dieu nous conserve
longtemps encore l'influente interven
tion de nos députés cléricaux.
Mais, dira-t-on peut-être, M. Colaert
a eu d'autres chats fouetter. C'est
vrai, il a défendu le vote des femmes
il a parcouru le pays tout entier por
tant partout la bonne parole féminis
te il a banqueté avec les apôtres de
la sainte cause il s'est tait nommer
rapporteur du budget de l'intérieur et
de l'instruction publique et après six
mois a pondu un rapport, que M. Hy-
mans a déclaré remarquable par sa ba
nalité, etc...
A tant de gloire, tant d'éclat, nous
préférons l'attitude prise par M. Nolf,
qui s'eHt contenté de jouer un rôle
plus modeste, en s'occupant exclusive
ment des intérêts de ses mandants. Les
électeurs en dirout autant en votant
pour la liste n° M.
M. Nolf a voté, et le Journal d'Ypres
nous demande la nomenclature de ses
votes. Mais depuis que M. Nolf est la
Chambre, chaque semaine nous avons fait
connaître dans nos colonnes les votes qu'il a
émis. Nous n'avons pas reproduire ici
un travail qui a été fait et qui a été ré
sumé dans le manifeste que l'Associa
tion libérale a diatnbué foison dans
l'arrondissement. Mais nous m'ttons le
u Journal d Y près au défi de reproduire
dans ses colonnes les voles de M. Nolf et
ceux de ses députés.
Il ne le fera pas et pour cause.
Depuis le fond des Flandres jusque
dans nos grandes villes, les cléricaux
ont toujours fait preuve d un suprême
mépris pour la royauté quand celle-ci
ne se faisait pas l'humble servante de
leur politique.
C'est un vicaire qui qualifie, dans le
Ridder Geeraert, le Roi comme la cin
quième roue d'un chariot qui coule tous les
ans cinq millions au peuple, alors que le
paysan n'a pas une croûte manger.
C'est un catholique fervent, ancien
magistrat consulaire qui disait dans un
grand banquet Mons Le Roi est une
f... canaille.
C'est en pleine banquet universitai
re, eu présence de tous nos évêques
qu un journaliste clérical s'écriait Le
Roi est un c
Ce fut la réunion des élèves catho
liques de i'Alma Mater que l'on traita
^éopold II de Roi molusque.