Le Meeting d'Ypres. POTTELBERG Honnêtes gens, détournez-vous des fripouilles liste Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement Modèle du Bulletin de vote. Nouvelle manœuvre cléricale. Une démarche. Dimanche, 23 Mai 1902. Supplément au numéro de ce jour. 02e année. 21 l'iwon fait la force. faraisstntt le Oinutnche. ^ires acqcirit eixdo. \otez tous en noircissant le point blanc de la case placée côté du n° 2, au-dessus du nom de M. Nolf Verkieziug voor drie Volksvertegenwoordigers DEN 25 M El 1902. s 4* W 40 u CD S <0T, Nolf Ernesl Plaativcrvanger. Bruolaul Auguste q Congrès des Cabaretiers. LES TUILES C'Of Ifï'H fl# PRIX DE L'ABONNEMENT: pocr la ville Far an 4 francs. r' la province Par an 4 fr. 50 On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmude, 53, Ypres. Les an nonces. les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres, les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Progrès d. ON TRAITE A FORFAIT ARRONDISSEMENT YPER. Foule aux Anciens Pompiers. Jamais nous n'avons eu une salle mieux rem plie. C'est d'excellent augure. L'entrée de M. Nolf est saluée par de longues acclamations. La séance est présidée par M. Brun- faut. Dans une allocution des mieux réus sies, M Brunfaut annonce la victoire comme certaine. Les nouvelles qui nous parviennent de tous côtés sont excellentes. Les cléricaux le savent Ils ragent: ils ne se possèdent plus. M Colaert, premier magistrat d'une *ihe comme la nôtre, en est réduit faire des discours que ne prononcerait Pas un valet de ferme. Il n'a plus que 'injure la bouche sans compter le P"il aux dents M. Brunfaut a la con viction que le corps électoral vengera Nolf des injures dont il a été Lob- Jet. Longs applaudissements) M. Nolf longs applaudissementsre mercie l'assistance de l'accueil chaleu- mux qui lui est fait. Il n'entend pas se ^ucier nés attaques dont il est l'objet oans les pamphlets et meetings cléri- caox. Il ne dira pas de mal de ses ad versaires. Il ne fait pas la guerre aux nommes il lutte pour des idées, rien que pour des idées. Longs applaudisse- L'orateur expose longuement "s divers points du programme libéral rend compte de l'accomplissement de »on mandat. Son discours est fré quemment interrompu par les applau dissements de l'assemblée. Lne belle ovation lui est faite. Après quelques paroles de M. Brun faut, la séance est levée au milieu du plus grand enthousiame. Un paquet de manifestes, con tenant des attaques contre plu sieurs patrons et propriétaires de NVorvicq et Comines, notamment contre >IM. Ferrant, Verhaeghe et Vandermeersch, vient d'être envoyé au comité du parti socia liste, dans le but de le faire dis tribuer. Le PARTI OUVRIER N A RIEN DE COMMUN AVEC CE MANIFESTE, Oli'lL REPUDIE DANS SON TEXTE ET DANS SA forme. La distribution s'en fera peut-etre, mais nous tenons avertir nos concitoyens qu'il n'é mane pas de nous et constitue purement et simplement une ma nœuvre cléricale en vue de nuire la candidature de M. \olf. Parti ouvrier. La Fédération Nationale des cafe tiers, hôteliers et restaurateurs de Belgique a tenu, Gand, un Congrès le 18 Âlai 1902. De nombreux discours y furent prononcés. Voici les ordres du jour votés DROIT DE LICENCE. L'ordre du jour Leblanc est adop té l'unanimité. Il est conçu comme suit Les cafetiers belges réunis Gand en congrès, le 18 Mai 1902 Considérant que la loi du 19 Août 1889 est une violation de la Constitution que cette loi n'a été créée que pour réduire considérablement l'alcoolis me qu'elle n'a nullement atteint son but qu'elle est préjudiciable aux inté rêts des cabaretiers anciens et nou veaux qu'elle met entrave la lutte contre l'alcoolisme Protestent contre les tendances du gouvernement qui prétend maintenir cette iniquité Prient MM. les représentants de poursuivre la suppression du droit de licence demandent de frapper une taxe compensatrice sur les alcools, qui ferait disparaître la fraude née de la vente clandestine, et d'en amener le vote cette année avec la discussion du budget des voies et moyens. POSITION A PRENDRE AUX PROCHAINES ELECTIONS. L'ordre du jour suivant est adop té Les cafetiers belges, réunis Gand, en congrès le 18 Mai 1902 Considérant Que le gouvernement actuel n'a ménagé aucune occasion de porter atteinte leur dignité et leurs in térêts Que les lois du 14 Juin 1887, du 19 Août 1889, du 17 Juin 1896 ont été autant de défis lancés aux caba retiers Qu'il est urgent de mettre un frein cet état de choses Décident De combattre ouvertement et par tous les moyens les candidats du gouvernement, aux élections pro chaines De prendre part aux discussions électorales qui pourraient surgir dans les meetings ou réunions pu bliques D'afficher dans les établissements les noms des candidats pour lesquels les électeurs doivent voter De supprimer les journaux, mani festes ou pancartes qui seraient de nature nuire aux candidatures de l'opposition De ne rien négliger pour faire échec aux partisans du gouverne ment D'user de toute leur influence non seulement sur les membres de leur famille, mais sur toutes les person nes amies. ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. LOI SUR L'IVRESSE PUBLIQUE. L'ordre du jour suivant est adopté. Les cafetiers belges réunis en coggrès Gand le 18 Mai 1902 Considérant que la loi sur l'ivresse publique a été votée dans l'unique but de réprimer l'ivrognerie Que cette loi par ses articles 4 et 17 porte atteinte la dignité du ca fetier et le met hors la loi. Décident De faire des démarches pressan tes auprès des députés pour que cette loi soit modifiée et que ces articles soient rapportés. SOUS-LOCATION DES CAFÉS PAR LES BRASSEURS. On vote un ordre du jour deman dant une loi interdisant aux bras seurs de louer s'ils sont locataires principaux, des immeubles usage de café, en se réservant la livraison de la bière. DROITS D'AUTEUR. Considérant que les droits d'au teurs sont perçus irrationnellement, les cafetiers émettent le vœu que la loi soit modifiée. M. AOLF seul veut l'aboli tion «lu «li-oit «le licence. Cnlmeetiers, votez poni* la n Quelques notabilités cléricales se sont rendues chez les principaux négo ciants et industriels de la ville et de l'arrondissement d'Ypres pour les en gager voter pour leurs candidats elles ont reçu partout un ÎXONf formel. Des millions ont été votés pour des arcs de triomphe, pour des gares mo numentales et pour des statues placer dans les parcs de la capitale, mais quand il s'agit d'achever le canal Lys- Y'perlée, il n'y a plus d'argent Les négociants et les industriels en présence de cette mauvaise volonté du gouvernement, que quelques-uns ont toujours soutenu, en ont assez ils sont fatigués d'être leurrés et ont pris la dé cision de donner une leçon MM. Surmont, Colaert et Cie, dont ils blâ ment la coupable indifférence pour les intérêts Y'prois. Qu'un Seys soutienne les candidats cléricaux, c'est compréhensible les autres négociants et industriels n'ont garde d'écouter ce farceur, ils s'en mo quent Quant au crédit de 250,000 francs qui est promis la veille de chaque élection personne n'y croit plus, c'est une ficelle électorale par trop usée, il en faudra une autre. prouvent leur supériorité depuis 25 ans.

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 1