Chroniquede la ville.
Nécrologie.
Théâtre d'Ypres.
La gauche libérale
L'équilibre.
A propos des Hospices.
C'est une honte
Le balivernes
de notre \laïeur.
L'éclairage public.
Au Volkshuis.
Retraite de M. Vandaele.
Orde de Léopold.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS.
COACEItT PROMENADE,
Taxes communales.
Début de la troupe du Théâtre di
Comédie Française de Gand.
de la Chambre, dans une réunion te
nue Mercredi matin, a exprimé 1 avis
qu'il y avait lieu de réélire le bureau
sortant d'attendre les propositions
du gouvernement au sujet de l'ordre
du jour en l'appuyant s il réclame la
discussion immédiate de la loi sur la
réparation des accidents du travail
de réclamer pour le plus tôt possible
la discussion du projet de loi de MM.
Buyl, Nolf et consorts sur la réduction
du prix du Compte rendu analytique
de demander l'introduction dans la loi
électorale d'une disposition punissant
les manœuvres frauduleuses que com
mettraient des Collèges échevinaux
dans la confection des listes électora
les.
La Gazette de Louvaindont le coura
ge est la hauteur de toutes les sales
besognes, essaie de pallier les accusa
tions d'exclusive et systématique par
tialité qui, de tous les coins du pays,
pleuvent sur notre fanatique ministre
de la justice.
A l'entendre, les nominations faites
par M. Vandenheuvel,quoique clérica
les dans la proportion des neuf dixiè
mes, n'auraient pas encore rétabli, en
tre les deux opinions qui divisent le
pays, l'équilibre compromis par M.
Bara.
Elle reconnaît cependant que notre
magistrature ne compte plus que 113
magistrats libéraux contre 180 magis
trats catholiques
Cela ne la satisfait point. Il faut,
pour assurer l'équilibre, diminuer en
core le nombre de ceux-là et intensifier
la puissance de ceux-ci.
L'aveu est précieux.
Nous ne savons pas où elle a pris sa
statistique, et nous avons de sérieuses
raisons de la croire frelatée.
Il s'en prépare une autre, qu'élabore
en ce moment un comité de députés li
béraux, et dont les révélations éton
neront le Parlement.
En attendant qu'elle se produise,
allons-y, nous aussi, d'une petite sta
tistique, authentique et indiscutable
celle-là, et vérifiable par tous nos lec
teurs, en ce qu'elle ne vise que les
seules nominations dont le ministère
clérical a affligé l'arrondissement de
Louvain.
M Vandenheuvel n'a guère eu l'oc
casion de modifier la composition de
notre Tribunal de première instan
ce. Nos juges inamovibles doivent,
pour la plupart, leur nomination aux
prédécesseurs du ministre actuel. Ils
sont trois libéraux contre quatre catho
liques Ne nous plaignons pas trop, et
constatons, avec une loyale sincérité,
que les juges de Louvain rendent bien
la justice.
Mais le parquet compte trois cléri
caux
Mais nos justices de paix, au nombre
de huit,comptent sept ]uges cléricaux
Mais notre notariat, qui comprend
treute quatre titulaires, compte vingt-
six cléricaux contre huit libéraux
Vive l'équilibre N'est-ce pas, Ma
dame la Gazelle
(Le Libér d, de Louvain, 2 N'ov. 1902).
On sait que M. Aug. Lambin avait
donné sa démission de Président et
membre delà Commission des Hospi
ces, la fin de l'année dernière. Il pa
raît qu'au Conseil communal on n'avait
pas pris sa résolution au sérieux, puis
que nous trouvons dans le compte-ren
du de la séance du 29 Décembre 1901,
que son mandat,en cette dernière qua
lité, avait été renouvelé, quand même,
pour le terme de cinq ans partir du
lr Janvier 1902. Notre honorable con
citoyen a refusé d'exercer ce mandat
malgré les vives instances des gros
bonnets cléricaux On connaît les mo
tifs de sa décision.
Mais ce que beaucoup de personnes
ignoraient comme nous, c'est qu il eut
été remplacé aux Hospices. L'officieux
de l'Hôtel-de-Ville. dans un de ?es der
niers numéros, en faisant connaître la
composition actuelle de l'admini-tra-
tion charitable, nous l'a appris. En
effet, nous y voyons comme nouveau
membre M. hélix Struye. Il nous éton
ne que. ni le Journal d'Ypres ni le
Ateu/csblad, n aient-soufflé mot de cette
nomination, faite en comité secret,
nous ne savons quand. M. Struye
s'occupe si peu des affaires des Hospi
ces qu'on n'en a pas encore entendu
parlpr jusqu'ici. Ce n'est pas, dans tous
les cas, l'homme qu'il fallait et qui ap
portera plus de zèle et d'intelligence
dans la gestion des biens des pauvres.
De l'avis général il faudrait aux
Hospices, non des politiciens, mais cinq
hommes sérieux et impartiaux qui
puissent consacrer tout leur temps et
leur activité l'accomplissement des
devoirs que leur impose un mandat,
aussi important.
On doit avouer que telle que la com
mission hospitalière se trouve compo
sée aujourd'hui, elle ne répond aucu
nement ce desiderata.
Qu'y trouvons nous
D'abord, l'austère M. Napoléon
Meersseman, un vieillard de 76 ans,qui
passe ses journées prier et songer
la vie future. Aussi est-il convaincu
que dans la commission des Hospices,
il ne peut exercer utilement le mandat
qui lui a été conféré, puisqu'il a déjà
manifesté différentes reprises le désir
de se retirer. Sur les instances de ses
amis et dans l'intérêt du parti clérical
il y reste, malgré lui.
Après, il y a M.Iweins d'Eeckhoutte
qui habite durant plus de six mois de
l'année Heyst où, dans une douce
quiétude, il admire les bords de la
mer.
Ensuite, M Fraeys, un fameux cu-
mulard celui-là, qui se croit partout
l'homme indispensable et apte tou
tes les fonctions.
Enfin, il reste M. L. Biebuyck. Nous
devons la vérité de dire que c'est le
seul membre actif de la Commission
qui trouve du temps pour visiter les
établissements en ville.
L'autorité communale, en faisant
des nominations comme celle de M.
Struye, oublie, sans doute, que les ri
chissimes Hospices de notre ville ont
sous leur direction, huit établissements
dont chacun exige des visites fréquen
tes sinon journalières de l'un des mem
bres un hospice situé 3 lieues de la
ville qui échappe tout contrôle et
surveillance directs; des fermes et
terres dissiménées dans un grand nom
bre de communes des arrondissements
de Furnes et d'Ypres une grande
étendue de bois et de sapinières dont
l'exploitation se trouve abandonnée
aujourd'hui un garde forestier, tandis
que sous l'administration libérale les
travaux de défrichement, de reboise
ment et de plantation étaient exécutés
sous la direction personnelle d'un
membre de la Commission chargé de ce
service important.
En outre, les Hospices secourent
domicile plus de 1100 indigents ce qui
légalement n'est pas une charge qui
entre dans leurs attributions, et que
l'autorité communale n'ose pas impo
ser au Bureau de Bienfaisance, de
crainte de froisser des amis politiques
et de provoquer des conflits entre les
deux administrations charitables.
Nous soumettons tout homme sen
sé, la question de savoir si la Commis
sion des Hospices telle qu'elle est ac
tuellement composée, puisse exercer
un contrôle sérieux et efficace sur des
services aussi multiples qu'importants
que ceux que nous venons d'énnmérer
et si bien des abus ne doivent s'y intro
duire
et c'est aussi un scandale la façon
dont notre administration communale
laisse travailler.
Voilà depuis le 15 Août que l'on a
commencé le pavage des trottoirs, rue
de Lille, et ce travail n'est pas enco
re près d'être achevé.
Il y a là dilapidation des deniers pu
blics contre laquelle il est de notre
devoir de protester énergiquement
Il faut que cela finisse
Les Yprcis commencent la trouver
mauvaise
Ne se rencontrera-1-il donc pas au
sein du conseil communal un homme
assez franc et assez osé pour interpeller
ce sujet l'échevin des travaux pu
blics qui a l'air de se soucier si peu de
son mandat
A quand le repiquage de ia chaussée
aux abords de la gare
Nous avon3 déjà attiré 1 attention du
Collège échevinal sur le mauvais état
dans lequel se trouve cetie chaus»ee
qui appartient au gouvernement.
L'hiver est nos portes et personne,
l'Hôtel de Ville, ne songe au bour
bier infect que sera la sortie de la gare
pendant la mauvaise saison.
Allons. M. Colaert. vous, chef
combien de la ville, montrez que
vous avez quelque peu l'oreille du
ministre et mettez profit le peu d'in
fluence que vous pouvez avoir près de
lui. Croyez-vous donc que tout est dit
et que tout est pour le mieux quand,
au souper du Volkshuis de Dimanche
dernier, vous avez, vous-même, porté
aux nues votre admirable administra
tion, quand vous avez lancé la tête
des convives les flagorneries et les flat
teries dont vous savez si bien vous ser
vir et quand vous vous efforcez leur
faire avaler cette couleuvre que les
plus sensés et les plus notables de nos
amis approuvent vos travaux et que
nos journaux sont muets parcequ'ils
ne trouvent plus moyen d'attaquer
votre administration (sic)? Non, n'est-
ce pas? Vous avez payé d'audace,
mais cela ne suffit pas Les personnes
qui vous écoutaient et qui, il faut bien
l'admettre vous applaudissaient par
reconnaissance du ventre, doivent
s'être fait d'amères réflexions sur le
toupet infernal du premier magistrat
de la ville
Nous n'avons jamais critiqué pour
le plaisir de critiquer, comme le fai
saient, tort et travers, vos amis,
quand les libéraux avaient en mains
les destinées de la ville Nous conti
nuerons dans cette voie, ne vous en
déplaise
Le stoefer, celui qui pendant la der
nière période électorale allait dire,
d'une commune l'autre, huis-clos
bien entendu, que s'il n'avait pas de
cheveux sur la tête, il en avait sur les
dents, a débité Dimanche dernier au
Volkshuis, devant un public choisi,
des bêtises sans fin.
Nous tenons en relever une, qui a
son poids.
D'après notre Maïeur, ce sont
les libéraux qui ont décrété l'élargis
sement de la rue des Trèfles, qui ont
fait les expropriations et qui ont
voté l'alignement actuel, un véritable
scaudale.
Nous avions cru jusqu'à présent que
les cléricaux étaient l'Hôtel de Ville,
il paraît que non.
Le brasseur, pour lequel le bel ali
gnement a été arrêté, pourra peut-être
mieux que personne nous dire si ce
sont les libéraux ou les cléricaux qui
lui ont fait ce plaisir.
Notre mielleux Maïeur aurait mieux
fait de garder de Conrad le silence
prudent.
L'éclairage de la ville s'améliore
beaucoup pour la grande voirie, il ne
reste plus que deux rues éclairer avec
le système Auer il est souhaiter,
maintenant, que la ville dispose de
grandes ressources, provenant du fonds
communal, que les rues de Menin et de
Dixinude obtiennent au plus tôt le nou
vel éclairage.
Au banquet annuel au Volkshuis,
des membres, d'après ce qui se raconte
dans les cafés, se seraient particulière
ment distingués. Comme presque tou
jours, aprèss'être bouffis, ils ont jonglé
avec des ailes et des cuisses de poulets
au point d'incommoder quelques clai
rons de la garde, qui ont riposté par
une pluie d'assiettes de là des ex
pulsions.
Nous n en croyonB rien, les gens qui
fréquentent le N olkshuis sont trop bien
élevés pour s'oublier ce p.oint.
Nous apprenons que M. Vandaele,
chef de notre gare, est mis la retrai
te nous profitons de l'occasion pour
demander M. le Directeur et cela
dans l'intérêt de la surveillance dans la
station, que le nouveau chef soit désor
mais obligé de loger dans le bâtunZ"
principal et non en ville.
Comme les fondations ont été
struites en prévision d'un lo»em^n"
pour le chef de gare, il sera facile nS
l'administration de faire bref d I
les emménagements nécessaires et d
répondre ainsi aux vœux des non,9
breux négociants, qui ont se plaindrÀ
des négligences, qui se commettes
journellement dans la bonne
d'Ypres.
Par arrêté royal donné Biarritz 1p
3 Novembre et- paru au Moniteur, le 9*
notre concitoyen M. Arthur Mec'
giielynck, archéologue, est nommé
Chevalier de l'Orde de Léopold.
Nous avons la conviction d'être an.
prouvés par tous les vrais Yproise-
adressant, en leur nom, M. Arthur
Mer^helynck, nos plus sympathi.
ques félicitations.
A l'occasion de la S,e Cécile, Dimao-
che 23 Novembre, de midi une
heure,
Entrée libre.
Par arrêté royal du 10 Novembre
1902, est nommé
Agent de la Banque Nationale de
Belgique
A Y près M. B. Rodenbach, actuel
lement agent Roulers.
Par arrêté royal du 18 Octobre 1902
le conseil communal de Passchendaele
est autorisé percevoir des taxes sur
les nouveaux débits de boissons.
C'est avec la plus pénible émotion
que nous avons appris la mort de M. le
Major de Caloune Beaufaict du 2a rèw
ment des Guides, décédé Bruxelles
le 10 Novembre dernier. M. Wolfgacg
de Calonne était quasi resté notre con
citoyen, quoiqu'il eût quitté Yprès de
puis plusieurs années déjà pour aller
habiter Liège, et ensuite Bruxelles.
Gendre de M. Charles Leleup-Giet,
dont la famille est si universellement
connue et estimée en notre ville, M. de
Calonne avait conservé parmi nous des
relations et des sympathies multiples.
Nous tous, ses amis Yprois, qui avons
pu, pendant de longues années, appré
cier les éminentes qualités de cœur, la
noblesse du caractère et des senti
ments de ce brillant officier, si impi
toyablement ravi, avant l'âge et en
pleine carrière, la profonde affection
des siens, nous tous, nous nous réunis
sons de cœur pour présenter son ho
norable famille, l'hommage ému de nos
vives et sincères condoléances.
Le défunt a été enterré, avec les hon
neurs militaires, le Mercredi 12 No
vembre dernier, an cimetière d'Ixelles,
au milieu d'un concours considérable
de parents, d'amis, d'officiers de to a te
arme et de tout grade. Dans un dis-
cours vibrant d'émotion, M le Colonel
du 2e régiment des Guides a rappel®
les années de service du camarade dis
paru et a fait ressortir que si sa veuve
et ses enfants éplorés perdaient eu lu'
un père et un époux modèles, l'armee,
elle, perdait en lui un chef universelle
ment aimé, respecté, et destiné aux
plus hauts grades.
Nous avoo3 le plaisir d'annoncer s
nos lecteurs que l'excellente troupe do
T héâtre Minard de Gand. sous la dire®'
tion de M. K Simon, débutera snr
notre scène, Lundi prochain. 11 000
rant, par
UX FIL .1 LA PATTE.
Comédie-Bouffe en 3 actes
de M. Georges Feydeau.
La désopilante Comédie H (JN FlL
LA PATTE de M. Georges Feydes-o