Au K. Folkshuis. L'ô loyalisme de M. Colaert Le macadamisage de la Les Règlements. L'éla rgissement des trottoirs rue de Lille. roule d'Ypres Furnes La restauration des monuments- qa'il trouverait un seul Belge de cœur ou d'esprit pour approuver un lâcbe attentat aux jours de Dotre souverain, le voilà bien désabusé. Il a plutôt ren du service au Roi et la Royauté. Car ceux là mêmes qui ont en quelquefois a constater que l homme u est pas par tait, même quand il occupe un trône, crient aujourd'hui, avec plus d ardeur qu'à nnl autre moment îve le Roi Tous les libéraux ïprois se join dront nous pour exprimer hau tement la profonde indignation que leur inspire l'odieux attentat d'un furieux imbécile et la satisfaction bien grande d'avoir vu leur Roi échapper au péril. Vive le Roi L'attentat contre le Roi Une dépêche «le la princesse Stéphanie Une feuille parisienne se fait té légraphier de Bruxelles qu'une dé pêche de la comtesse Lonyay, expri mant son père la satisfaction de ce qu'il ait échappé l'attentat, est res tée sans réponse. Le comte John d'Oultremont, auquel on a soumis cet te information, a dit que si la princesse Stéphanie a télégraphié au Roi, Sa Ma jesté seule le sait il considère l'infor mation comme fantaisiste. Chroniquedela ville. Répondant un toast prononcé par M. Sobry, M. Colaert a fait son propre éloge et celui de l'adminis tration communale qu'il préside. Il a commencé par énumérer tous les travaux qu'il a fait exécuter avec tant de soin, de célérité et d'intelli gence Il a même prétendu que les libéraux sensés et les plus no- tables approuvent ces travaux, et cela publiquement. Que pourraient dire les journaux radicaux a-t-il demandé. Nos personnes, on n'en dit rien, et l'on n'a rien dire. Nos actes, les travaux surtout, on commence par exprimer des dou- tes on finit par les approuver. On doit vraiment avoir de l'auda ce pour débiter des choses aussi con traires la vérité. Le fait est que, non seulement le public en général, mais les amis mê me de notre maïeur ne cessent de critiquer ouvertement les folles dé penses de notre administration cléri cale et les travaux inutiles et de pu re fantaisie qu'elle fait exécuter. Les trottoirs que M. Colaert fait établir et qu'il trouve superbes, sont construits rebours du bon sens avec une déplorable lenteur et sans surveillance suffisante comme le sont, du reste, tous les autres tra vaux de la ville; aussi font-ils l'objet de plaintes aussi vives que méritées de la part des riverains. De plus, n'a-t on pas entendu au Conseil commu nal, MM. Bouquet, Boone et Fraeys critiquer et désapprouver la largeur exagérée des trottoirs de la rue de Lille r M. Boone surtout a fait ob server qu'il serait imprudent de res treindre la voie charretière 7 mè tres et a émis la crainte que deu\< véhicules lourdement chargés ne puissent passer de front ou se Croi ser. La voie est peine achevée et on en voit déjà les inconvén ients. Les Samedis surtout, il y a parfois des encombrements dangereux. De son côté, M. l'Eche^via Fraeys, banquier, avait fait valoir qn'étânt donnée la situation des finances communales (il doit la connaître) il y avait lieu d ajourner l'exécution des travaux préconisas par M. le Bourgmestre, et a éirds l'avis que l'on devrait se borner laisser re- paver la voie charretière de la rue de Lille par l'Etf tt, la ville se chargeant du repi' quage des acco- tements. Les trot toirs resteraient provisoirement dr ins leur état. Rien n'y a fait, M. Colaert, a tenu 1 exécution de s* jn projet. En consé quence les pla ns et devis ont été approuvés le ?.0 Avril 1901 et il fut décidé que, Fes crédits, nécessaires couvrir la dépense résulter des travaux incombant la ville fe- raient l'objet de propositions lors de la formation du budget commu- nal pour 1902 Ce document aété approuvé en séance du 28 Décembre 1901 sans qu'il ait été question alors de ces travaux. Aucun crédit cet effet n'y a donc été inscrit. C'est ain si que ces larges trottoirs seront une charge considérable pour la ville qui a accepté de les entretenir perpétuel lement. Est-ce là un acte de bonne admi nistration M. Colaert a affirmé au K. Volks huis que la situation financière de la ville est bonne, et que le compte de 1901 clôture avec un excédent de plus de 42,000 fr. l'ordinaire. Est-il besoin de dire que les gros excédents dont il fait état tous les ans, sont fictifs. Toutes les dépenses faites dans l'année ne figurent pas au compte. Le budget de la ville est un trom- pe-l'œil. Afin de pouvoir l'arrêter avec un excédent, le Collège éche- vinal est obligé d'omettre une quan tité de dépenses ordinaires et ex traordinaires et d'inscrire des crédits qu'il sait d'avance être insuffisants pour solder les dépenses auxquelles ils se rapportent. De là résulte qu'il doit dans le courant de l'année de mander au Conseil communal, l'ap probation de dépenses effectuées et faire voter d'urgence de nouveaux crédits ou de suppléments de crédits. C'est ainsi qu'en 1901 on a voté, en dehors des prévisions du budget de la même année, des crédits s'élèvant ensemble 37,060 fr. 72 c. somme qui a été portée pour rappel et régu larisation au chapitre des dépenses extraordinaires de 1902. Jusqu'à quel point cette manière de procéder dont nos maîtres abu sent tous les ans est-elle régulière Quoi qu'il en soit, elle ne permet pas, dans tous les cas, de se rendre compte, première vue, de la situa tion financière exacte de la ville. Si on défalquait des gros excédents qu'on fait miroiter aux yeux des hommes du K. Volkshuis, ainsi que le restant disponible de l'année anté rieure, on verrait que la situation financière n'est pas aussi brillante que M. Colaert voudrait le faire ac croire. Et cela malgré le produit d'un grand nombre de propriétés commu nales vendues et le surcroît de res sources provenant du fonds communal et du fonds spécial dont nos maîtres dispose.-nt depuis qu'ils sont au pou voir et que leurs prédécesseurs libé raux n'avaient pas. Le loyalii-mede M Colaert n'est que faro -et cmé lie. Bien naïf serait celui qui 1 frémirait encore au sérieux ses proteiHations .l'attachement la dy- r.astie L'an née dernière, dans notre n° du 10 Novembre nous signalions le loya- li-me M. Colaert qui. pour la nais sauce du prm-e Léopold. faisait louer le cari lion, pmdunt trente minute alors que la veille le canllonneur nous avait charmé les oreilles pendant deux heu res l'occasion de l'agréation de la fanfare catholique comme société royale. Dernièrement c'est la larme l'œil que M Colaert annonçait au Conseil communal la mort de S. M. la Reine et donnait lecture de l'adresse envoyée au Roi. II y a une quinzaine de jours un or dre ministériel supprimait, en signe de deuil national, le 15 Novembre, les Te Deum et les banquets officiels. A cette occasion M Co'aert a encore une fois fait preuve de beaucoup de tact. Il réuoissait chez lui, ce même jour, en un dîner officiel,son Conseil communal et Ie3 autorités de la ville. Plusieurs de celles-ci. il est vrai, n'ont pas assisté ce dîner, donnant ainsi au premier ma gistrat de la ville la leçon de conve nance qu il méritait. Décidément F» gaff-s de M. Colaert ne se comptent pins On travaille ferme au macadam:-âge de la route d'Ypres Furnes L'entre preneur de la section d'Elsendamme Furnes, en vue de faciliter le transport îles matériaux et désirant être prêt l'ép iqne déterminée dans le cahier des '•harpes, s'est entendu avec la Société le- chemins de fer vicinaux du littoral belge pour placer une ligne provisoire de l'Hoogstalende au Nieuwherberg. Nous profitons de l'occasion pour emettre un vœu, souvent exprimé par le Cercle Commercial de la ville et de l'arrondiss9ment d'Ypres, de voir la ligne provisoire devenir définitive la ligne d'Y'pres-Furnes la Panne serait de beaucoup raccourcie, elle aurait au moins cinq kilomètres de moins avec le tracé existant et permettrait facile ment la Société exploitante d'orga niser en été des trains directs entre Y près et la Panne, s'arrêtant seule ment dans les communes de quelque importance Pour rendre utilisable la ligne Le commissaire de police est-ii obli gé de faire respecter les règlements communaux approuvés par l'autorité -upérieure? N'est,-il pas là pour dres- •1 des procès verbaux charge des >i' 1 '"venants Un bien n'est-il que iV - otneut aveugle d'un bonrgmes- iv capricieux qui fait ce que bon lui mble Nous avons toujours cru qu'un bourgmestre, par sa position, était, te- 011 montrer le bon exemple et qu'un commissaire de police, ayant du poil aux dents, devait faire valoir son au torité, en sévissant contre tous ceux qui contrevenaient aux règlements. A Ypres on s'est montré'sévère con tre .les négociants de la rue de Lille e de la rue au Beurre et, non sans rai son, parce que certains jours de la se maine, ils s'emparaient du trottoir, non seulement pour emballer ou pour deballer, mais aussi pour y étaler leurs marchandises maintenant, avec le nouveau règlement, ils doivent laisser aux passants un passage, ce quoi ils se conformeut.il en est tout autrement de la ville qui continue tolérer des ambulants sur les trottoirs du Marché- Bas et de la rue du Verger, le Samedi, au moment où les passants tiennent en faire usage, la circulation, en cet endroit, étant excessivement intense et dangereux. Les étrangers auraient-ils, par ha «ard, des privilèges, Ypres Pour quoi deux poids et deux mesures Ah nous savons que nous possédons un bourgmestre peu enclin écouter les bons conseils et très peu disposé donner suite aux observations du Pro grès, quoique faites dans l'intérêt gé néral mais, un moment viendra, où il devra bien s'expliquer, non pas au l'olkshuis, mais au corps électoral qui lui demandera compte de tous ses actes du bon vouloir. En attendant, il faut que la police, si notre maïeur persiste ne pas vou loir appliquer le règlement aux trot toirs dépendant de la ville, le rappelle I ordre et 1 oblige s'y soumettre comme le plus simple des mortels. La Justice, si elle veut être respec tée, doit être la même pour tout le monde. Ce travail est fa,t en dépit du bon sens, sans compter qu'il dure depuis un temps infini et qu'il n'est pas près d'être achevé. C'est en effet le 15 Août .l'Hoogstalende a Vorthem passant r' Pollinchove et Loo, il suffirait de I continuer jusqu'à Dixmude il ea rait de même de la ligne de Vorth au Nieuwherberg. qui passe par ringhem il faudrait prolonger celll" là jusqu'à Hondschoote, où°elle iran rejoindre les lignes ferrées de la So ciété du Nord allant d'Hondschoote Bergues et d'Hondschoote Rixpoede* Steenvoorde et Hazebrouck sur f territoire belge elle desservirait Isen! berghe et Leysele. Toutes les communes de la riche contrée du Furnes-Ambacht seraient mises de la sorte en communications directes avec Ypres. Furnes, Dixihq^ et Bergues, des centres d'affaires reli^ d'autres chemins de fer se dirigeant vers l'intérieur de la Belgique ou de la France Afin de pouvoir se faire une idée exacte des lignes que nous désirerions voir réaliser, nous donnons en pointil lés les tracés préconisés. qa'il a été commencé. Il n'y a ni régu larité m méthode dans ce travail. On dépave en plusieurs endroits, ou achè ve devant telle et telle maison, 013 se promène d'un côté et d'antre de la rue et onembête les habitants. On dépose un tas de pavés devant, une maison alors qu'on travaille cent mètres plus loin Ces pavés sont enW vés par charge de 20 25 et transpor tés nonchalamment pied d'œuvre. Travailler de la sorte c'est tout bon nement gaspiller l'argent des contri buables. Actuellement les trottoirs sont achevés devant les numéros 1 45, 73 111, 113 et 115, 2 42, 44 58, 186 192. L'incurie de notre admirable adrai- nistrationest impardonnable Les gelées ont commencé et bientôt tout travail devra cesser. De qui se paye-t-on la tête ici Les habitants non favorisés de la rue de Lille commencpnt montrer les dents. Il a déjà même été question, ce que l'on assure, d'envoyer une pé tition l'administration communale pour mettre un terme cet état de choses. Il y a manque absolu de surveillan ce. L'échevin des travaux publics ne s'occupe de rien et l'architecte de la ville va se promener en Italie pendant un mois en compagnie du doyen. Et dire que Y incommensurable M- Colaert avait l'audace d'affirmer au Volkshuis que la lecture de la presse locale n'avait plus aucun intérêt parce- qu'il n'y avait pa9 de griefs articuler contre l'administration communale Aura-t-on bientôt fini l'Hôtel de Ville de se moquer ainsi d6s Yprois Au moment où nou9 écrivons ces lignes (Mercredi) tout travail a cesse rue de Lille et on repave le pont de porte de Lille Non, vrai, c'est par trop abuser d0 la patience des habitants non favorises de la rue de Lille. Le Journal <P Ypres, deux repris0' différentes, parle de la restauration des Halles comme un aveugle des c0l) leurs. Quand la restauration d un m0" nument public est arrêtée, qui est-c® qui décide des matériaux empl°yer Est-ce la ville ou la Commission d monuments I Avant donc de rendre l'ancienne ministratiou responsable de lemP' de la pierre blanche, ppu propre no tre climat, le Journal d Ypres aurai

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2