Louis Duhameeuw-Pacco, ATTENTION poperinghe. PHOTOGRAPHIE État-Civil d'Ypres, r* i. Anomalies électorales. Lue statistique intéressante. Le prix de la viande. Ovale leaders en gebombeerd glas met Chrislen. (irool Assortiment van Albums voor Portrelten. de Court rai a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il y a un .nouveau den tiste portant le même nom et avi e lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vient Y près a deux maisons de sa demeure. meneurs du socialisme Pominois, a prôné ou- vertemeut votre candidature. A preuve surtout, ce cri significatif échappé de la bouche d'un des candidats socialistes pendant le dépouillement du scrutin Notre liste SL'CCUMBKc'est vrai. MAIS NOUS TRIOMPHON» QUAND EME Mais les chiffres ont une autre éloquence, écoutons-la Le dépouillement accuse 1566 bulletins Comiues compte 300 330 socialistes de l'aveu de leurs chefs. Or la liste socialiste a obtenu 53 bulletins complets 43 bulletins PANACHÉS EN VOTRE FA VEUR. L i conclusion est simple Les socialistes vous ont donné 200 250 bulletins complets, plus les 43 panachés. De là votre victoire. NOUS, en tout cas, n'avons rien obtenu des socialistes et jamais nous n'aurions voulu pac tiser avec ce parti C'est grâce ces 200 ou 250 voix socialistes que vous pouvez garder votre position. Vous êtes donc leur élu Vous restez leur prisonnier Désormais vous n'appartenez plus aucun parti: votre titre de Vice-Président de l'asso ciation Catholique de l'arrondissement d'Ypres est devenu une flétrissure pour votre nom, car vous avez trahi votre parti Les vrais Catholiques ne vous reconnaîtront plus. Sous quel nom et avec quel programme viendrez-vous vous présenter dans 4 ans aux électeurs du Canton de Wervicq Les socialis tes de ce canton seront-ils aussi complaisants que ceux de Coraines XIr Van ENlunile, Il y a des triomphes qui sont pis que des défai tes le triomphe que vous chantez si haut est de ce nombre. Laissez-nous plutôt le soin de remercier NOS ELECTEURS ceux qui par leurs 601 bulletins complets vous ont mis en MINORITÉ dans le parti catholique. NOS ELECTEURS ont prouvé leur façon qu'ils en ont assez de votre orgueil, de votre fatuité et de votre omnipotence. Dans 4 ans ils le rediront encore et plus haut que jamais nous en avons la ferme espérance. Auguste Beague. Louis Bonte-Bonte. Paul Ferrant. Henri Lannoy. Jules Vander Mersch. Pierre Vandewalle. Comines, le 28 Octobre 1903 Tué par ni* moulin vent* La population de cette ville vient d'être pé niblement impressionnée par un horrible acci dent. Les cinq enfants du meunier Kruys jouaient au pied de la butte du moulin, qui ce mo ment tournait sous un violent vent. Malgré les recommandations de prudence que leur avait adressées leur père, les petiots s'étaient rap-' prochés peu peu du moulin. A certain mo ment, le plus jeune d'entre eux, âgé de 3 ans peine, trompant la suiveillanc.e de ses frères et sœurs, était parvenu escalader la butte, dont la plate-forme était effleurée p >r l'extrémité des ailes. Lemeumei, qui jetait parfois un coupd'œil sur le» enfants, s'aperçut du danger que courait le bambin il s'élança, mais trop lard le pauvre petit fut enlevé dans les airs et projeté une distance de cinquante mètres. On ne ramassa qu'un cadavre horriblement meurtri. Nous avons fait remarquer maintes fois com bien notre législation électorale e-l ondoyan te et diverse» La Belgique possède plusieurs systèmes de vote selon qu'il s'agit de la com mune, de la province, de la Chambre, du Sé nat. C'est un vrai petit musée, d'autant plus que chaque système offre ses complications particulières. Pour la commune, on vole 30 ans comme pour le Sénat et la province Pour la Chambre, tant de raison ou de maturité n'est pas néces saire, parait-il aussi vote-t-on 25 ans. Le représentation proportionnelle a été ad mise pour les élections législatives et elle y est appliquée d'emhlee. Pour la commune, la R P n estappliquée qu'en cas deballoitage. Pour quoi cette distinction aroilrnire Parce qu'il y a une foule de pentes communes où les clé ricaux appréhenderaient d'introduite la con tradiction et le contrôle dans les conseil» où ils régnent souverainement. En revanche, dans les grandes villes, où la majorité des électeurs est anticléricale, mais où en même temps, la complication des partis rend le ballottage iné vitable, les cléricaux se sont empressés d'ad mettre la R P. dans cette éventualité Recet te façon, en évitant le ralliement anticlérical du second tonr, ils obtiennent une part du gâ teau. Ainsi donc, dans toutes c**s communes se condaires eu. pour mieux dire.de troisième ou quatrième ordre, où les cléricaux ont la majorité absolue, ils ne doivent pas parlag-'r mais, grâce l'application de la R P. en cas de ballottage, ils arriventau partage, eux, dans les grandes commuoes où l'ardeur des luttes politiques rend le ballottage inévitable, mais où le second tour leur serait défavorable Les contradictions de notre régime électoral sont généralement justifiées par l'intérêt des cléricaux. Ceux-ci ont légiféré pour eux Ainsi le Sénat renferme 26 sénateurs qui sont nommés directement par les Conseils pro vinciaux, et comme 7 sur 9 d«> ceux-ci sont cléricaux, i!s ne nomment que des sénateurs cléricaux II y a là une contrefaçon des pairs ou des sénateurs qu>, dans certains pays, sont désignés par la Couronne. Seulemeut le parti au pouvoir, dans l'espèce le cléricalisme, a trouvé moyen, grâce cette disposition, d'ac croître singulièrement sa puissance. Alors que la Couronne, frappée de la suprématie excessi ve d'un parti, choisirait ses sénateurs de façon rétablir l'équilibie, nos cléricaux ont redou blé leurs coups en faisant élire 26 sénateurs par leur majorité. Il est vrai que si les libéraux revenaient au gouvernement, ils jouiraient de la même fa veur mais les cléricaux ont profilé de ce qu'ils étaient au pouvoir pour s'y ancrer. L'anomalie que nous signalons est assez grave. Supposons que le corps éleclotal de 30 ans veuille ce qui est son droit, protester con tre la politique gouvernementale en faisant prévaloir une autre opinion au Sénat eh bien, cette protestation pourrait être complète ment étouffée, annihilée par l'élection des 26 sénateurs prov.nciaux. Inversement, les Con seils provinciaux, restés catholiques, par exem ple, pourraient maintenir ainsi, artificielle ment, une majorité catholique au Sénat, alors que le corps électoral aurait envoyé aux Cham bres une majorité anti-cléricale. Il faut tout prévoir, et pareille éventualité pourrait amener des conflits inextricables entre les deux Cham bres. Une autre anomalie qu'il est incroyable de voir subsister dans notre législation électorale est celle des conseillers communaux supplé mentaires, attribués aux villes de 20.000 habi tants et [dus. Pourquoi ces conseillers qui doivent leur mandat une fraction du corps électoral, alors qu'il n'est point de liste électorale ordinaire où les patrons et les ouvriers ne soient déjà repré sentés Et pourquoi y a-l-il des électeurs qui exercent deux fois le droit de suffrage pour le même Conseil, d'abord pour les conseillers or dinaires, ensuite pour les conseillers supplé mentaires N'est-ce pas le comble de l'injusti ce Cette injustice, du reste, peut aboutir, com me l'institution des sénateurs provinciaux, des résultats absolument subversifs. En sup posant, comme cela est déjà arrivé, que le grand corps électoral n'ait donné qu'une voix de majorité un parti au Conseil, il pour rait arriver que cette majorité fût renversée par l'élection de ces conseillers supplémentai res, et qu'ainsi ce fût une fraction du corps électoral, une minorité qui disposât du pou voir. Il est grand temps, semble-l-il, de mettre un peu plus d'ordre dans notre législation élec torale et d'en finir avec des expériences très hasardées. Nous avons la R. P. pour les Chambres nous n'avons qu'une R. P boi teuse et exceptionnelle pour la commune; nous n'avons pas de R P. du tout pour la province. Nous avons des sénateurs qui rappellent le ré gime de la pairie, sauf que ce sont les Conseils provinciaux qui exercent ici le droit régalien Enfin nous avons des conseillers communaux supplémentaires qui constituent un essai in complet et maladioit de représentation des intérêts. Ce sont là des chinoiseries indignes de notre pays. M. Diverses lois ont établi, dans notre pays, un droit d'accise sur la fabrica tion indigène de plusieurs produits, dont les principaux sont le sucre, la bière, le viuaigre, le tabac, etc. Le montant de ces droits d'accises représentait pour l'année 1902, une somme de 94,010,000 de fr.. chiffres, qui, pour un petit pays comme le nô tre, sont fort éloquents. Il existait, au commencement de 1903. dans notre pays 3,200 brasseries, rapportant au fisc 21,000,000 defr. 60 vinaigreries, 85,000 fr. 250 distilleries, 56.000,000 de fr. 125 fabriques de sucre, 5,100,000 fr. 6 fabriques de glucose, 1,150,000 fr. 2 fabriques d'acide acétique, 25,000 fr. 1,300 fabriques de tabacs, 600,000 fr. Voilà un joli total d'impôts payés par tous les citoyens, mais qui ne figu rent pas sur les feuilles de contribu tion Les feuilles cléricales ayant imputé vox bouchers la responsabilité du maintien éievé du prix de la viande, M. Douilet, président de la fédération les Bouchers, écrit au Patriote Les causes de la haurseanormaledu bétail belge sont dues, d une part, aux mesures prohibitives exercées la fron tière pour le bétail maigre. a Par ct-tte prohibition, on empêche nos berbagers. nos engraisseurs s ap provisionner de bétail d" la race niver- naise ou contois0, provenant de Fran ce on les force acheter le bétail maigre ea Belgique, d'où pénurie de bétail maigre qui ne perm *t pas de parquer dans les pâturages ou dan» l-'s étables d'engraissement un nombre suffisant de têtes de bétail. Lorsque M. Debruyn était minis tre de l'Agriculture, an moment des approvisionnements de bétail maigre, il ouvrait partiellement la frontière, quoique la fièvre aphtense battit son plein en Belgique, et c'est aiDsi qu'il a pu conjurer la crise actuelle de 1896 1901 pour le bétail de boucherie. Aï. le ministre actuel maintient la prohibi tion d'une façon complète de là pé nurie du bétail maigre en Février et en Marsmoment de la mise en pâtura ges de là aussi la hausse considérable du bétail gras. Quant au bétail laitier, les hauts prix perdurent depuis la quarantaine de douze jours, continuée la frontiè re sans aucune raison. n La conclusion de ce qui précède est celle-ci. n La boucherie ne saurait diminuer les prix de la viande, attendu que le prix du bétail de boucherie n'a pas va rié depuis Juin, malgré l'arrivage dn bétail américain. L'importation de ce bétail a fait arrêter momentanément la hausse, celle-ci se maintient. Il n'y a donc pas lieu diminution de la vian de. n 17, TEMPELSTRAAT, 17, YPER. Bijzoïidere speciali- teiten van portrelten op mat pa pier, zooals album kaarlen en aile andere groolten. Kunstige uitAoeriiig- van vergrootingen. Aftreksels van oude portrelten, enz., enz., gewaar- borgd dal zij met veranderen. 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Ver- waerde, Ivouue, rue de la Bourse. Res- teloot, Henri, chaussée de Zonnebeke. Allein, Claire, rue de Lille. Mariages Duprez, Jules, couvreur, et Denexter Elodie, ouvrière, tous deux Apres.-!. Crepeele, Gustave, ouvrier agricole, et Ma- hieu, Marie, sans profession, tous deux Ypres. Décès Lheureux, Juliette, 51 ans, sans profes sion, célibataire, chaussée de Poperinghe Degrave, Henri. 67 ans, menuisier, épouse de Goderis, Clémentine, rue Longue deThourout. Droulez, Sophie, 63 ans, sans profession, célibataire,rue de la Bonlç. De Gron, Marie, 44 ans, dentellière, cé libataire, rue de Me.iin. Ramaut, Eudoxie, 59 ans, dentellière, célibataire, rue G. de Stuers Haelewyn, Louise, 22 ans, reli gieuse, célibataire, rue de la Boule. Deruyter, Robert, 13 jours, chaussée de Lille. Versaevel, Mathilde, 61 ans, sans profession, célibataire, rue Longue de Thou- rout. Hoornaert, Emile, 1 mois, chaus sée de Lille. Wulleman, Rosalie, 82 ans, sans profession, veuve de Demeersseman, Charles, rue Longue de Thourout. O. y. 02 on u •M Yi, s "35 r- W O S— H g c »13 C- Sj OP 5 S M ot X •J O -J G s- s ce s co «s Ci =3 72 O" £d C/5 W 2C tî c£ -H td Z Ed O Ce hA C 2 S - 2C 3 H a çr 33 c. 3 W co Z cZ) z 2C Cd C5 O SC O O O O O 'M o er o o o o c: o^«ooxo« <3^ -r* O O co OOOOOOO®) OOOOOOO-r-. GO-^G-lOOt—OcO «r* -ri O ce O O O O O w o o o o o o se <x> ce se «as "O CTJ O) as cr g o g I fcf'5 E s— as -*■ o ~aj o as Ed b.-/i<a.ba.aQO A la requête de l'Etal Belge, pour suites et diligences de la Société Anonyme Société Nationale des chemins de fer Vicinaux dont !e siège est Bruxelles, représentée par son Directeur Général \lonsteur Con stantin de Burlet, ayant pour avoué Mtre Juste COUKOUBLE, avocat- avoué Ypres, rue Courte de Thou rout, n" 39, par exploit de l'huissier DECRA de Kousbrugge-Haringhe, en date du âîT Octobre 1903, assignation a ele donneeà M. Chables- Louis DEMOLDEH, cultivateur, Weslvleleren, propriétaire des biens ci-après, pour comparaître lau- diencejdu Tribunal civil de première Instance d Y près, le treize TVo- vembre prochain, aux fins de voir déclarer accomplies /es for malités prescrites pour I expropriation de cinq ares nonante-deux centiares de Verger, faisant partie du n" Sec tion A du plan cadastral de Boe- singhe Entendre dire que les indenmilé* seront fixées par justice, entendrt'â celte fin, nommer des experts, el dire que, moyennant la consignation de* indemnité», lElat, comme il agd sera envoyé en possession des eropr ses. Il a été notifie en même teffl0' au cite que toutes les pièces justifies" tivesdes formalités remplies se trou vent deposees au Greffe du Tribunal l'examen des intéressés. J. COUROUBLE Avoué. Ypres, impr. L A MB IN-M A1HÉE rue de Dixmude, 55.

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Le Progrès (1841-1914) | 1903 | | pagina 4